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Hôpital Riviera-Chablais: objectif d'assainissement pas atteint

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La hausse des prix a pesé sur le dernier exercice de l'Hôpital Riviera-Chablais (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Hôpital Riviera-Chablais (HRC) ne respectera vraisemblablement pas son plan de retour à des comptes équilibrés pour l'année qui s'étend de juillet 2022 à juin 2023. Cette situation est due à des facteurs exogènes sur lesquels l'établissement a peu d'influence, comme l'inflation ou la hausse des prix des matières premières et des médicaments.

Le Grand Conseil vaudois a approuvé mardi le rapport de la commission interparlementaire valdo-valaisanne qui exerce la haute surveillance sur l'établissement intercantonal. Il a notamment fait le point sur la situation financière de l'hôpital de Rennaz (VD).

Le programme de retour à l'équilibre a permis de dégager des économies importantes. Mais contrairement aux années 2021 et 2022, l'objectif pour 2023 ne sera vraisemblablement pas atteint. "Au lieu de 8,2 millions, le déficit projeté se situe à 12 millions de francs", a expliqué en plénum Aurélien Clerc (PLR).

Ce déficit s'explique par l'inflation, les hausses de prix des matières premières et des médicaments, ainsi que par celle des taux d'intérêt. De plus, les mois d'avril et mai 2023 ont été marqués par une baisse inexpliquée d'activité en soins aigus qui a également touché d’autres hôpitaux romands.

La commission, qui recommandait d'approuver ce rapport annuel, craint que l'HRC ne puisse pas atteindre l'équilibre financier espéré en 2026 sans une augmentation des tarifs DRG. Elle attire également l'attention des deux Grands Conseils sur "l'exposition considérable" de l'hôpital aux risques des taux d'intérêt, et à leurs conséquences sur les charges financières.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne et région: la fréquentation des tl ne cesse de progresser

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En 2024, les bus tl à Lausanne et région ont connu de belles fréquentations (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Les Transports publics de la région lausannoise (tl) ont transporté 131 millions de voyageurs en 2024, soit cinq millions de plus qu'en 2023. Cela représente une hausse annuelle de 3,9%. Les bus ont particulièrement stimulé cette fréquentation, la population les plébiscitant tant sur le réseau urbain (+4,8%) que régional (+7,4%).

Les métros m1 et m2 connaissent une progression stable d'environ 2% et la ligne du LEB franchit pour la première fois la barre des quatre millions de voyageurs, un record, soit +9% par rapport à 2023, ont indiqué mardi les tl dans un communiqué. Ces résultats sont réjouissants, mais ils posent des défis aux heures de pointe et également en termes de capacité de production, soulignent-ils.

Le "succès" des bus à Lausanne et région s'explique par les améliorations apportées sur la fréquence ou le parcours des lignes, soit par des prolongements ou des liaisons sans changement, précisent les tl.

La ligne 1 cartonne

La ligne 1 rejoint en 2024 le podium des lignes de trolleybus des tl qui dépassent les six millions de passagers (+18% ou 944'000 personnes). Le nouveau quartier des Plaines-du-Loup au nord de son tracé et le prolongement de son parcours au sud vers l'EPFL expliquent cette "hausse massive".

Les nouveaux arrêts, desservis uniquement aux heures de pointe du matin et du soir, représentent 40% de l'augmentation de la fréquentation. Dès la rentrée d'août 2025, la desserte complète de la ligne sera assurée toute la journée pour répondre notamment aux besoins du nouveau campus de la RTS à Ecublens, annoncent déjà les tl.

S'agissant des métros lausannois, le m2 a passé en 2024 la barre des 36 millions de voyageurs (+2,2%) et le m1 celle de 15 millions (+1,9%). Ces systèmes avaient été conçus à l'origine respectivement pour 25 millions et huit millions de voyageurs. La croissance des métros se concentre principalement sur les week-ends, démontrant leur saturation le reste de la semaine, relèvent les tl.

"Le prolongement de la ligne 1, qui propose une liaison sans changement vers les hautes écoles depuis la gare de Lausanne, joue un rôle pour soulager le m1 aux heures de pointe. Au départ de la gare de Renens, les lignes 31 et 25 sont également des alternatives pour se rendre sur les campus de l'EPFL et l'UNIL, expliquent-ils.

Ponctualité et qualité stables

Du côté du trafic régional voyageur (TRV), c'est la ligne 54 (Renens - Le Mont-sur-Lausanne, Grand-Mont) qui dynamise la fréquentation des quatre lignes opérées par les tl. Un nouvel arrêt à Crissier dans une zone d'habitation encore non desservie par les transports publics, ainsi que les développements sur la commune de Cheseaux-sur-Lausanne expliquent cette évolution annuelle de +18%.

Le prolongement de cette ligne jusqu'à Epalinges-Croisettes en passant par les Bois du Jorat est planifié pour le deuxième semestre 2025.

En termes de ponctualité et de qualité, les lignes régionales tl obtiennent des résultats stables, au-dessus des exigences fixées par l'Office fédéral des transports (OFT). Lors de la dernière enquête qualité, les tl reçoivent la note de 93,26 sur 100 pour la ponctualité, 96.05 pour la qualité des arrêts et 98,02 pour celle des véhicules. Le seuil d’exigence est fixé à 92.

2025 démarre fort

L'utilisation des transports publics est donc en constante progression et d'ailleurs les premières semaines de 2025 montrent à nouveau une tendance positive: +11% pour le m1 ou +8% sur certaines lignes de bus par exemple.

Les tl reconnaissent par ailleurs qu'entre septembre et le début du mois de décembre 2024, ils ont rencontré des difficultés sur le réseau de bus urbain en raison d'un manque de conducteurs et/ou de véhicules, péjorant ainsi la qualité du service à la clientèle. Des mesures correctrices ont été appliquées au changement horaire de décembre, selon l'entreprise de transport.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Projets à Isenau: opposition de Pro Natura Vaud et du WWF Vaud

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Le WWF Vaud et Pro Natura Vaud ont fait opposition aux nouveaux projets prévus pour relancer le domaine d'Isenau. Ici, les anciens oeufs rouges à l'arrêt depuis 2017 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A l'issue lundi de la mise à l'enquête des plans d'affectation d'Isenau et de sa nouvelle télécabine aux Diablerets, Pro Natura Vaud et le WWF Vaud annoncent avoir fait opposition. Selon ces ONG, ces projets ne protègent toujours pas suffisamment l'environnement.

Pro Natura Vaud et le WWF Vaud disent avoir analysé de manière approfondie le projet de plan d'affectation (PA) d'Isenau ainsi que celui de la future télécabine. Si les deux PA sont moins défavorables à l'environnement que celui présenté en 2015 et finalement refusé par le Tribunal fédéral (TF), des lacunes dans la protection des marais, de la faune et de la flore subsistent, écrivent les deux associations environnementales lundi dans un communiqué commun.

Ces PA couvrent un territoire extrêmement fragile et précieux d'un point de vue environnemental, puisqu'il abrite des bas marais d'importance nationale. C'est notamment la non-prise en compte d'une partie de ces derniers qui avait eu raison du projet mis à l'enquête en 2015, et refusé en octobre 2020 par le TF.

Les PA mis à l'enquête prennent aujourd'hui mieux compte de ces bas-marais, et plus généralement des contraintes liées à la protection de l'environnement. Il s'agit en ce sens d'un pas bienvenu vers un tourisme de montagne respectueux de l'environnement, admettent Pro Natura Vaud et le WWF Vaud.

Plusieurs lacunes

Des lacunes et zones problématiques subsistent cependant, et sont de nature à justifier l'opposition déposée. Et de citer notamment l'absence d'un rapport d'impact environnemental, qui est annoncé comme "à suivre", mais qui aurait déjà dû être établi.

Autres problèmes pointés, le passage de pistes de ski et de VTT dans les bas-marais et dans les zones tampon, tout comme des mesures de compensation environnementale insuffisantes. Les associations citent encore une "volonté jugée démesurée de développement du ski, à une époque où le réchauffement climatique et le manque de neige devraient plutôt pousser à un virage vers le tourisme quatre saisons".

Les ONG demandent ainsi en ce sens qu'une interdiction claire d'enneigement artificiel soit stipulée. Enfin, des mesures doivent être prises afin de protéger les zones abritant les dernières populations de lagopèdes de la région.

Le projet mérite d'être amélioré et de mieux tenir en compte certaines considérations impératives liées à l'environnement. C'est en ce sens qu'a été développée l'opposition, et non dans une volonté de bloquer dans le futur toute exploitation du site, affirment encore Pro Natura Vaud et le WWF Vaud.

Oeufs rouges

Depuis 2017, la télécabine d'Isenau est à l'arrêt. Ses cabines, les "oeufs rouges", avaient été vendus aux enchères. Après l'invalidation du précédent PA par le TF, la Municipalité d'Ormont-Dessus et la Fondation Isenau 360 ont relancé l'an dernier un projet pour redonner vie à l'ancien domaine et l'ouvrir à un tourisme quatre saisons à l'horizon 2026-2027. Le délai pour faire opposition aux deux PA courait jusqu'à lundi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Elca a vu sa croissance s'essouffler en 2024

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Cédric Moret, directeur général d'Elca, se réjouit de la poursuite de la croissance du groupe "nonobstant le sensible ralentissement du marché qui a pénalisé l'an dernier la branche des TIC". (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le prestataire de services et fournisseur de solutions informatiques vaudois Elca s'est maintenu sur la voie de la croissance l'an dernier, à une cadence toutefois nettement plus fluette qu'en 2023. Le chiffre d'affaires s'est enrobé de 3,4% en 2024 pour atteindre 339 millions de francs, alors qu'il avait explosé de plus d'un tiers sur l'exercice précédent.

"Notre groupe a poursuivi sa croissance organique nonobstant le sensible ralentissement du marché qui a pénalisé l'an dernier la branche des TIC" (technologies de l'information et de la communication, ndlr), se félicite le directeur général Cédric Moret, cité dans le compte-rendu paru lundi.

Le patron anticipe un nouvel essor des recettes en 2025, alimenté par les solutions pour petites et moyennes entreprises et par l'offre en intelligence artificielle, sans s'épancher à ce stade sur la vigueur espérée pour cette croissance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud veut endiguer la surpopulation carcérale

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Vaud a prévu d’augmenter la capacité carcérale avec l’installation d’espaces modulaires sur le site des Établissements de la plaine de l’Orbe (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Envoi de détenus dans la prison fribourgeoise de Bellechasse, création d'espaces modulaires à Orbe et usage accru du bracelet électronique. Telles sont quelques-unes des mesures à court terme de l'Etat de Vaud pour lutter contre la surpopulation carcérale.

Une quarantaine de places seront libérées à Bellechasse, mais de manière limitée dans le temps, a indiqué lundi devant la presse le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos. Elles ne seront plus disponibles lorsque la prison centrale en Basse-Ville de Fribourg sera rapatriée à Bellechasse.

Concernant les espaces modulaires, des options sont encore à l'étude, mais l'idée est de créer temporairement environ 80 places aux Etablissements de la plaine de l'Orbe (EPO). Un site où, à l'horizon 2032, la nouvelle prison des Grands-Marais offrira 410 places supplémentaires.

Pour gagner des places, l'Etat de Vaud souhaite aussi mieux informer les personnes qui pourraient bénéficier d'un autre régime que la prison, notamment en portant un bracelet électronique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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