Lausanne
L'association Prométerre souffle ses 30 bougies en 2025
L'Association vaudoise de promotion des métiers de la terre, Prométerre, fête ses 30 ans d'existence en 2025. Elle a présenté et lancé vendredi à Lausanne le programme des festivités qui se dérouleront tout au long de l'année. Il sera articulé autour d'un livre sur les cultures paysannes.
"Nous voulons continuer à resserrer les liens entre la population et ceux qui la nourrissent", a déclaré devant la presse Claude Baehler, président de Prométerre, à l'occasion du jour de commémoration de l'indépendance vaudoise et de la traditionnelle "Journée du papet" au Forum de l'Hôtel de Ville de Lausanne.
"L'association n'a cessé et ne cesse de s'adapter rapidement aux évolutions et changements de la société civile et de la société agricole. Avec souplesse, nous cherchons toujours à être en adéquation avec les attentes, les goûts et parfois les modes de la population", a résumé le président pour évoquer la grande fierté de l'association. "On est toujours là, comme une sorte de laboratoire à ciel ouvert pour une agriculture pro-active", a-t-il ajouté.
"Ce qui n'a pas changé en 30 ans et qui ne change pas, en revanche, c'est de produire de la nourriture pour une population d'un terroir, d'un territoire, d'une région", complète Martin Pidoux, directeur de Prométerre. Parmi les "grands défis" mis en avant par les deux responsables figurent les prix des produits, l'auto-suffisance alimentaire et le réchauffement climatique.
Agriculture, nourriture, culture
Pour marquer ce 30e anniversaire, les dirigeants de Prométerre ont concocté une demi-douzaine d'événements durant l'année, qui se veulent "festifs, ludiques et culturels". "Nous voulons être tournés vers une communication positive et conviviale avec le public, axée sur les solutions, qui fera la part belle au triptyque agriculture, nourriture et culture", souligne Alexandre Truffer, porte-parole de l'association.
Celle-ci sera notamment présente au Comptoir du Nord vaudois du 28 mars au 6 avril, avec le lancement d'un concours de nouvelles littéraires sur le thème de la vache, mêlant grand public et écrivains confirmés. Elle organisera ensuite un événement autour du miel et de l'apiculture en mai et un autre autour du blé en août à Echallens. Elle promet aussi une tentative de record gourmand du monde lors de sa participation à la Semaine suisse du goût à Aigle.
Toutes ces activités et d'autres encore en préparation s'articuleront autour d'une publication que Prométerre a décidé de soutenir, via la Société vaudoise d'histoire et d'archéologie (SVHA). Il s'agit d'un nouveau et gros volume de la Revue historique vaudoise dédié aux "cultures paysannes", qui sera édité aux éditions Antipodes au mois d'octobre prochain.
Points de vue élargis
"L'idée est de faire converger différents points de vue variés sur différents sujets autour du monde paysan et agricole et de les faire dialoguer entre eux", a expliqué Philippe Kaenel, professeur d'histoire de l'art contemporain à l'Université de Lausanne et codirecteur de l'ouvrage.
Des historiens de l'art, de la littérature, de la politique, de l'architecture, du patrimoine, de la durabilité, de la médecine vétérinaire ainsi que des associations agricoles proposeront un "éclairage plutôt qu'une encyclopédie" sur les cultures paysannes. Une histoire qui restait à écrire pour le canton de Vaud, selon lui.
Issue de la fusion entre la Chambre vaudoise d'agriculture, la Fédération rurale vaudoise et du Service vaudois de la vulgarisation agricole, Prométerre oeuvre depuis 30 ans à la promotion des métiers de la terre et à la défense des produits de proximité. Elle a développé tout au long de ces années différents services, de la fiduciaire aux assurances en passant par la promotion professionnelle ou le dépannage agricole.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Municipalité de Lausanne: Litzistorf et Company se représentent
Les écologistes Natacha Litzistorf et Xavier Company seront candidats à un nouveau mandat à la Municipalité de Lausanne lors des élections communales de mars 2026. Dans une interview commune publiée mardi sur le site de 24 heures, tous deux ont dit leur intention de renforcer leurs projets en lien avec la transition énergétique.
"Avant tout, je souhaite intensifier l'assainissement énergétique des bâtiments communaux", a déclaré Natacha Litzistorf, actuellement en charge du logement, de l'environnement et de l'architecture. Elle mentionne également la nécessité de "continuer à végétaliser la ville pour qu’elle soit vivable" et de "continuer à proposer des logements avec des loyers raisonnables".
Son collègue de parti, Xavier Company, en charge des Services industriels, entend donner plus d'élan aux rénovations énergétiques menées par des propriétaires privés. "Il faut les tripler. Cela passe par des conseils gratuits, des subventions pour les architectes, des conférences, etc. Le but est d’éliminer les embûches", a-t-il déclaré au quotidien vaudois.
Natacha Litzistorf, 56 ans, a été élue en 2016 à la Municipalité de Lausanne. Si elle est réélue en 2026, il s'agirait de son troisième mandat. Xavier Company, 36 ans, a été élu en 2021. Une réélection lui ouvrirait les portes d'un deuxième mandat.
Actuellement, deux écologistes siègent à la Municipalité du chef-lieu vaudois. Les Vert-e-s lausannois n'ont pas encore décidé s'ils présenteront uniquement ce duo aux prochaines élections communales ou si d'autres candidatures viendront s'y ajouter. La décision est attendue le 5 mai, lors de leur assemblée générale.
Avant ces deux candidatures vertes, le PLR Pierre-Antoine Hilbrand avait annoncé à la mi-janvier qu'il briguerait un troisième mandat. La socialiste Florence Germond et le popiste David Payot ont, en revanche, d'ores et déjà annoncé leur départ. Seuls les socialistes Emilie Moeschler et le syndic Grégoire Junod n'ont pas encore dévoilé leurs intentions.
Depuis plusieurs années, l'exécutif lausannois est largement dominé par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 1 POP et 1 PLR).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Les députés ne veulent pas renoncer aux questions orales
Le Grand Conseil vaudois tient à ses questions orales. Il a classé mardi un postulat du PLR qui demandait de supprimer cet outil parlementaire.
Pour l'auteur du texte, Mathieu Balsiger, l'heure des questions orales, qui revient une fois par mois, constitue "un dispositif redondant et chronophage". A la place, il a milité pour un recours accru aux questions écrites qui, selon lui, permettrait de gagner du temps et d'obtenir des réponses plus précises.
D'autres PLR ont remarqué que ces questions n'avaient d'orales que le nom. Peu spontanées, elles aboutissent à "des réponses préparées et léchées à la virgule près" par les différents départements, que les conseillers d'Etat se contentent ensuite de lire devant le plénum, a relevé Philippe Miauton.
Hors PLR, les députés des autres partis à prendre position se sont opposés à une suppression pure et simple des questions orales. Ils ont été plusieurs à reconnaître que le dispositif devait être amélioré, mais pas au point de le biffer. La Commission thématique des institutions et des droits politiques (Cidropol) est d'ailleurs en train de revoir son fonctionnement.
"Un autogoal"
"Quel parlement serait prêt à s'affaiblir volontairement face à un exécutif ?", a demandé le Vert Yannick Maury. Il a relevé qu'une question orale avait le mérite de recevoir une réponse la semaine qui suivait son dépôt, ce qui n'est pas le cas des questions écrites et des autres outils à dispositions des députés. Les réponses ne sont peut-être pas toujours "satisfaisantes", mais au moins le Conseil d'Etat doit prendre position rapidement, a-t-il affirmé.
Pour l'UDC Fabrice Moscheni, l'heure des questions orales est souvent "frustrante" et devrait être réformée pour devenir "un vrai échange entre le législatif et l'exécutif", comme cela se fait par exemple au Conseil communal de Lausanne. Toutefois, vouloir totalement supprimer ces questions orales serait "un autogoal", a-t-il estimé.
Au vote, la motion Balsiger, finalement transformée en postulat, a été refusée par 85 députés, tandis qu'ils ont été 44 à la soutenir et six à s'abstenir.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne redevient le royaume de la bande-dessinée en mai
BDFIL revient pour une 19ème édition à Lausanne. Ce sera du 5 au 18 mai. Le programme a été annoncé ce mardi. Le festival mettra notamment à l'honneur le dessinateur-gastronome Guillaume Long, sans oublier de proposer au public quelque 13 expositions.
Lausanne va redevenir le paradis des bulles. BDFIL revient pour une 19ème édition du 5 au 18 mai autour de la gare de Lausanne et de la Cathédrale. La programmation a été dévoilée aujourd’hui. Au programme : pas moins de 13 expositions, des animations et un goûter d’anniversaire pour les 20 ans de la Fondation.
Comme à son habitude, le festival s’est choisi un pays invité : la Pologne. Pour ce qui est de l’invité d’honneur : c’est Guillaume Long qui sera sous les feux des projecteurs. Le Français, né à Genève, fera l’objet d’une exposition rétrospective. L’occasion pour le public de se plonger dans l’univers d’un dessinateur-gastronome à l’autodérision exacerbée. Gaëlle Kolaviv, codirectrice de BDFIL ne cache pas son admiration.
Et Christophe Long ne sera pas le seul à avoir un bon coup de fourchette dans cette 19ème édition de BDFI. Un grand amoureux des crêpes fera aussi une halte à Lausanne : le fameux ourson danois Petzi. Léonore Porchet, codirectrice du festival BDFil.
Pour ce qui est du reste des expositions, le public pourra notamment croiser Goldorack, Pingo, s’immerger dans l’univers de Winshluss. Tout un chacun pourra aussi découvrir la thématique 2025 de BDFIL, « le travail », qui prendra notamment la forme d’une exposition au parc de Milan, « Bulles au boulot », à voir du 5 mai au 28 septembre.
Les coups de coeur
Pour ses deux semaines de festivités, BDFIL propose un programme riche donc en expositions, mais aussi en animations ou en dédicaces. Difficile d’en faire le tour de manière exhaustive. Alors, les codirectrices se sont prêtées au jeu du coup de cœur, même si c’était un peu à contre-cœur. Gaëlle Kovaliv ouvre le bal.
Au tour de Léonore Porchet de nous livrer son coup de cœur 2025 .
On précisera encore que le festival affiche sa volonté d’inclusivité. Cette année encore, il proposera des visites non seulement à destination des écoles, mais aussi des personnes en situation de handicap ou issues de la migration.
Lausanne
Le syndic d'Yverdon Pierre Dessemontet démissionne du Grand Conseil
Le syndic d'Yverdon-les-Bains Pierre Dessemontet quitte son siège de député au Grand Conseil vaudois au 15 février. Sa lettre de démission a été lue mardi devant le plénum. Le socialiste a évoqué la lourdeur des deux mandats de syndic et de parlementaire.
"Depuis quelques mois, je n'arrive plus à assumer mes deux fonctions en même temps. J'ai toujours dit que je privilégierais l'exécutif communal au législatif cantonal", a écrit Pierre Dessemontet dans sa lettre de démission, lue par le président du Grand Conseil Jean-François Thuillard. Il a notamment expliqué que son travail dans la Commission des finances était très exigeant et chronophage.
Entré au Grand Conseil en 2017, au début de la précédente législature, le socialiste de 55 ans a été réélu en 2022. Il est membre de la Commission des finances depuis le printemps 2020 et a présidé la Commission de la nouvelle péréquation intercommunale vaudoise de fin 2023 à mi-2024. M. Thuillard a salué l'engagement et la qualité de bâtisseur de ponts du député.
Sur le plan communal, le géographe de formation est entré à la Municipalité de la Cité thermale en 2016, accédant ensuite tacitement au poste de syndic en 2021, au moment du basculement de la majorité à gauche. M. Dessemontet partage le poste de syndic avec la Verte Carmen Tanner, même si la loi cantonale ne prévoit pas la possibilité d'une co-syndicature en tant que telle.
Son siège au Grand Conseil revient à la Grandsonnoise Virginie Pilault, ancienne journaliste et l'une des vice-présidentes du PS vaudois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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