Rejoignez-nous

Lausanne

Lausanne: nouveau soutien aux initiatives dans les quartiers

Publié

,

le

La Ville de Lausanne a créé un fonds "Vie de quartier" pour soutenir des projets favorisant la cohésion sociale (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville de Lausanne renforce son soutien aux initiatives locales avec la création du fonds "Vie de quartier". Cette initiative permettra de soutenir des projets ancrés dans le quotidien des Lausannois et qui favorise la cohésion sociale. Une partie de la commission d’évaluation des propositions sera tirée au sort.

D’un montant maximal de 5000 francs par projet, le but du fonds "Vie de quartier" est de stimuler le vivre-ensemble à l’échelle locale, écrit la Ville mercredi dans un communiqué. Il vient compléter les outils déjà déployés pour renforcer la vie locale, comme le budget participatif ou la caravane des quartiers.

Composée de douze membres, la commission est composée du municipal en charge de la politique des quartiers David Payot, de partenaires sociaux et associatifs, mais également de Lausannois tirés au sort. Les citoyens seront contactés via un courrier de la Municipalité et pourront choisir librement d’y participer.

Le recours au tirage au sort vise à élargir la participation citoyenne et à renforcer la représentativité de la population lausannoise dans les décisions publiques. Il garantira la diversité en termes d'âge et de genre, précise le communiqué.

Les projets pourront être déposés en tout temps. Ils seront évalués par la commission qui se réunira tous les trimestres.

www.lausanne.ch/fonds-vdq

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Football

Bâle en déplacement, Servette face à Winterthour

Publié

le

Frick et le Servette FC lorgnent la 1re place (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Super League connaîtra-t-elle un nouveau changement de leader au terme de la 17e journée? Réponse peu avant 18h30, au terme des duels St-Gall - Bâle et Servette - Winterthour.

La situation est on ne peut plus serrée à deux journées de la trêve hivernale. Leader après 16 rondes, Bâle ne comptait qu'un point d'avance sur le duo Lugano/Servette, deux sur Zurich et trois sur Lucerne dimanche soir passé.

Les Rhénans restent sur quatre matches sans défaite: trois victoires consécutives, suivies d'un nul face à Lausanne au Parc St-Jacques. Ils affrontent dès 16h30 un FC St-Gall qui doit s'imposer pour ne pas voir le top 6 s'éloigner trop dangereusement.

Convaincant tombeur de Lugano (3-0) une semaine plus tôt, Servette aura peut-être l'occasion de se retrouver seul aux commandes dimanche soir. Toute autre issue qu'une victoire face à Winterthour constituerait un échec pour les Grenat.

Les deux équipes qui seront opposées dès 14h15, Lausanne et Zurich, sont pour leur part en mesure de profiter d'un éventuel faux-pas bâlois ou genevois. Le LS, qui veut conforter sa place dans le top 6, pointe à cinq longueurs seulement du FCB avant cette journée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Le groupe Vidymed touché par une cyberattaque

Publié

le

Malgré l'absence de services informatiques, la prise en charge médicale se déroulait normalement dans les centres du groupe Vidymed (image prétexte). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le groupe Vidymed, qui compte quatre centres médicaux à Lausanne et Epalinges (VD), fait l'objet d'une "intrusion informatique" détectée samedi matin. La cyberattaque était toujours en cours dans la soirée et une cellule de crise a été mise en place. Les consultations se déroulaient toutefois normalement.

"Dès sa découverte, des mesures immédiates ont été prises pour contenir l'incident et protéger l'intégrité des infrastructures", a fait savoir Vidymed en soirée dans un communiqué.

Une cellule de crise réunissant notamment la direction du groupe, l'Etat-major cantonal de conduite, la force cantonale d'intervention cybersécurité et le Département vaudois de la Santé et de l'Action sociale a été mise sur pied "en raison des conséquences potentielles de cette situation sur le système de santé vaudois", poursuit le document.

Informatique coupée

"Tous les services informatiques ont été suspendus pour couper court à toute fuite de données", a précisé une porte-parole du groupe à Keystone-ATS. En conséquence, le personnel médical doit momentanément recourir au stylo-papier plutôt qu'à l'ordinateur pour saisir les informations relatives aux patients.

Pour le reste, la prise en charge médicale continue à être assurée à l'identique, insiste le groupe. "La situation est sous contrôle car nous avons réagi assez tôt", a ajouté la porte-parole, soulignant qu'un report de toutes les urgences vers le CHUV serait problématique.

Ampleur à déterminer

Des analyses techniques approfondies sont en cours pour déterminer l'ampleur et les conséquences de cette attaque. Le groupe Vidymed s'engage à communiquer de manière transparente si de nouvelles informations venaient à émerger, assure-t-il.

Les quatre centres Vidymed représentent quelque 100'000 consultations chaque année dans la région lausannoise. Le groupe compte des centres médicaux d'urgences à Epalinges, ainsi qu'à Lausanne sur ses sites de Vidy et de La Source. Il compte également un centre de pédiatrie à Vidy.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Mort de Nzoy: rassemblement contre le classement de l'affaire

Publié

le

Les manifestants ont entre autres réclamé la récusation du procureur en charge de l'affaire Nzoy. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une centaine de personnes se sont rassemblées samedi après-midi à Lausanne pour dénoncer le classement de l'affaire Nzoy, tué par un policier à Morges (VD) en 2021. Elles ont réclamé la tenue d'un "procès équitable" et la récusation du procureur.

"Justice vaudoise, la honte", "En Suisse aussi la police tue", "Sans justice, pas de paix" proclamaient les banderoles et autres pancartes des manifestants réunis à 15h sur la place du 14 juin. "Nzoy, we will never forget; racist police, we will never forgive" (Nous n'oublierons jamais Nzoy; nous ne pardonnerons jamais à la police raciste), ont-ils notamment scandé.

Plusieurs discours ont été prononcés, fustigeant la justice vaudoise, aux yeux de laquelle "la vie des personnes racisées", "la vie des personnes qui présentent des troubles mentaux" et "la famille des victimes de violences policières" ne comptent pas. Les militants ont également exhorté le Conseil d'Etat vaudois à "répondre immédiatement de la violence policière dans ses institutions".

Le rassemblement s'est déroulé dans le calme, sans présence policière apparente. Des fumigènes rouges ont clos la manifestation peu avant 16h.

Légitime défense retenue

Fin novembre, le Ministère public vaudois a rendu une ordonnance de classement dans l'affaire Nzoy. Le Parquet a conclu que le policier, auteur du tir mortel qui a causé le décès du Zurichois d'origine sud-africaine, avait agi en état de légitime défense.

Sous la menace de Nzoy, l'agent "ne disposait ni du temps ni d'autres moyens raisonnablement exigibles de parer cette attaque au couteau autrement qu'en engageant son arme à feu", a justifié le Ministère public. Il a aussi jugé que l'omission de prêter secours ne pouvait être retenue, ni contre cet agent, ni contre ses trois collègues.

Pas un cas isolé

L'avocat de la famille de Nzoy, qui réclame "un procès en bonne et due forme devant un tribunal", a fait recours contre cette ordonnance de classement. Le dossier se trouve désormais dans les mains du Tribunal cantonal vaudois.

A noter finalement que le rassemblement de samedi n'était pas le premier du genre à se tenir dans le canton de Vaud, où quatre hommes noirs sont morts à la suite d'interventions de la police depuis 2016. Des recours sont toujours pendants, mais la justice vaudoise a jusqu'ici toujours innocenté les agents impliqués.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Mityukov: "Je me suis tout de suite remotivé" après les JO

Publié

le

Le médaillé olympique Roman Mityukov ne se met aucune pression avant les Mondiaux en petit bassin (© KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER)

Roman Mityukov a savouré comme il se devait le bronze olympique conquis le 1er août à Paris sur 200 m dos.

Mais "je me suis tout de suite remotivé", lâche-t-il dans un entretien téléphonique accordé à Keystone-ATS quelques jours avant les Mondiaux en petit bassin de Budapest (10-15 décembre).

Quatre mois plus tard, son Bachelor de droit en poche, le Genevois de 24 ans ne réalise toujours pas la portée de son exploit. "Je ne me rends toujours pas compte que je suis un médaillé olympique. C'est trop bizarre. Je pensais depuis un an qu'une médaille était possible, je m'y attendais d'une certaine façon", glisse-t-il.

"Et une fois que je l'ai obtenue, j'ai senti que la vie continuait. Et je me suis donc tout de suite remotivé", poursuit le double médaillé mondial du 200 m dos (bronze en 2023, argent en 2024), qui n'en espérait pas tant: "J'appréhendais d'avoir l'impression que ma carrière serait terminée avec un podium olympique."

S'il n'a pas eu de problème à retrouver toute sa motivation, Roman Mityukov n'en a pas moins éprouvé le besoin de couper. "J'attendais cette pause depuis Fukuoka" où il avait conquis le bronze mondial en juillet 2023. "J'en avais besoin, physiquement et mentalement. Et j'ai largement profité de ce break", glisse-t-il malicieusement.

Après quasiment deux mois sans nage, le Genevois a repris le chemin de l'entraînement à la fin septembre, en même temps qu'il a retrouvé les bancs de l'université notamment pour préparer son mémoire. "Ce n'est pas mon genre de savourer longtemps. J'avais besoin de me fixer de nouveaux objectifs", explique-t-il.

6-7 kilos en plus

La natation ne lui a-t-elle pas manqué pendant cette pause? "Ca m'a manqué au bout d'un mois", concède-t-il. "Je me suis aussi rendu compte que je perdais des jours d'entraînement par rapport à mes rivaux. Mais ce break était nécessaire pour ne pas péter un câble trop vite", assure-t-il.

"Le nouveau cycle olympique dure quatre ans" contre trois pour le précédent, report de douze mois des JO de Tokyo oblige. Pas question donc de brûler les étapes. "J'ai repris l'entraînement de manière progressive. En faisant au début pas mal de sports collectifs pour leur côté ludique, et pour ne pas faire que nager", précise-t-il.

"C'était très dur dans l'eau au début, comme à chaque reprise d'ailleurs. Je me sentais lourd", à juste titre puisqu'il avoue avoir pris 6-7 kilos dans la foulée des Jeux de Paris. "C'était compliqué, car les sensations sont primordiales dans l'eau. Mais j'ai très rapidement perdu ces kilos en trop", souligne-t-il.

"Là, je m'entraîne normalement, et je me sens vraiment bien depuis un mois", se réjouit Roman Mityukov, qui s'est certainement rassuré lors de son retour aux affaires à l'occasion des championnats de Suisse en petit bassin mi-novembre. Il a notamment réalisé 1'52''53 sur 200 dos, pas si loin que cela de son record de Suisse (1'51''46).

S'il est rassuré sur son état de forme, le Genevois ne se voile pas la face avant les Mondiaux de Budapest. D'une part il n'est pas un habitué des courses en bassin de 25 mètres, et d'autre part "je ne suis pas à 100% de mes moyens. Mais cela reste des Mondiaux. C'est une opportunité de nager vite en petit bain", souligne-t-il.

"Je ne me mets aucune pression avant ces Mondiaux", enchaîne Roman Mityukov, qui s'alignera sur 100 m dos, 200 m dos, 100 m libre et 4x100 m 4 nages à Budapest. Avec pour ambition première de se hisser en finale dans les courses de dos, et pourquoi pas de signer l'exploit avec le relais 4 nages.

Une année à fond avant LA 2028

Ces joutes hongroises ne sont cependant rien de plus qu'une première étape sur la longue route menant aux JO de Los Angeles 2028, la suivante étant programmée l'été prochain avec les Mondiaux en grand bassin de Singapour. D'ici 2028, il continuera d'enchaîner les kilomètres mais sans négliger ses études.

"Mes études m'offrent une stabilité pour le futur, mais aussi pour le présent. J'ai besoin de cet équilibre même si c'est parfois compliqué, comme en ce moment avec mon mémoire à rendre le 10 janvier. Et je n'ai pas le choix si je veux devenir avocat", se marre Roman Mityukov, qui prévoit de terminer son Master en 2027.

Il aura alors un an pour préparer à fond les Jeux de 2028, où il visera un nouveau podium. D'ici là, il peut poursuivre sereinement sa progression, finalement loin des projecteurs. Sa médaille olympique n'a ainsi pas changé grand-chose pour lui, même si "on me regarde d'un autre oeil dans la rue", souligne-t-il.

"J'ai un peu plus de demandes des médias, mais je n'ai pas senti une grande différence. Tant mieux, car je peux continuer ma vie tranquille", lâche le Genevois, qui regrette en revanche que son exploit parisien n'ait pas attiré les sponsors. "La natation reste un sport peu médiatique", où une médaille a aussi ses revers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X