Économie
Lausanne: place de la Riponne partiellement fermée jusqu'à mi-2025
Le parking de la Riponne à Lausanne va faire l'objet de travaux d'assainissement et de sécurisation dès le 19 août et jusqu'à mi-2025. Conséquence: plus de manifestation face au Palais de Rumine et les marchés de la célèbre place en partie réorganisés ailleurs.
Le chantier aura lieu en deux phases. La première commencera le 19 août 2024 et durera jusqu'à la fin de l'année. Les travaux se concentreront alors sur la partie est de la place, du côté du Palais de Rumine. La deuxième phase aura lieu de début 2025 à mi-2025 et concernera la partie de la place côté route, à l'ouest, ont indiqué mercredi la Ville de Lausanne et la société propriétaire du parking INOVIL SA dans un communiqué commun.
"Une grande partie de la place de la Riponne ne sera plus disponible pendant la première phase des travaux. Cette fermeture partielle permettra d'optimiser et de raccourcir au maximum la durée des travaux", écrivent-elles.
Les différents marchés seront réorganisés, principalement à la rue Centrale et à la place des Pionnières. En revanche, les activités se déroulant sur le sud de la place seront maintenues (marché et food trucks), à l’exception des boulangers qui seront également déplacés.
Manif à la place des Pionnières
Les manifestations seront, elles, prioritairement relocalisées sur la place des Pionnières. Les participants aux marchés et chaque organisateur de manifestation vont être contactés personnellement très prochainement par le Service de l'économie de la Ville pour organiser le suivi de leurs activités, souligne-t-on.
Ces travaux nécessitent aussi d'interrompre graduellement le trafic de transit sur la place. En raison des installations du chantier, le bas de l'avenue de l'Université sera mis en sens unique montant dès le 19 août puis fermé complètement dès le 9 septembre.
L'accès au parking sera garanti avec une réorganisation des entrées et sorties. Les automobilistes pourront toujours accéder au parking depuis la rue du Tunnel et sortir du parking qu'en direction du carrefour Tunnel/Valentin au sud-ouest de la place.
L'accessibilité pour les piétons au Palais de Rumine ainsi que le transit nord-sud seront assurés. Des schémas de circulation pour les différentes mobilités seront indiqués.
Jusqu’à la fin des travaux, la capacité du parking est maintenue à 800 places au lieu des 1190 places habituelles. Dans la mesure du possible, au fur et à mesure de l'avancée des travaux, la capacité pourrait augmenter à 1000 places pour les fêtes de fin d'année.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
USA: le marché de l'emploi rebondit en août
Le marché de l'emploi aux Etats-Unis a repris des couleurs en août, après avoir induit en juillet des inquiétudes pour la santé de la première économie mondiale. Le taux de chômage s'est établi à 4,2%, après 4,3% en juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats
Économie
Le règlement sur la prostitution de Lucens (VD) est trop restrictif
Lucens (VD) est allé trop loin en interdisant la prostitution dans un rayon de 100 mètres autour de certains lieux sensibles. Le Tribunal fédéral annule une disposition du règlement communal contesté par une société immobilière.
Réunie en audience publique vendredi, la 2e Cour de droit public a admis partiellement le recours de la société propriétaire d'un ancien EMS. Cette dernière souhaitait le transformer en salon de prostitution. La commune avait alors réagi en adoptant un règlement interdisant cette activité à proximité de certains lieux tels que commerces d'alimentation, cabinets médicaux, crèches et écoles ou encore églises.
Pour la majorité des juges, le rayon d'interdiction de 100 mètres autour de ces lieux est trop étendu. Il aboutit à une exclusion de la prostitution sur une grande partie du territoire communal, ce qui est contraire à la liberté du commerce. Cette disposition du règlement est donc annulée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Le climat de consommation reste morose en août
Les perspectives de consommation en Suisse demeurent peu engageantes. En août, la situation s'est dégradée par rapport au mois précédent, selon les chiffres du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) diffusés vendredi.
L'indice du climat à la consommation s'est ainsi fixé à -35 points le mois dernier, après -32 points en juillet. En comparaison annuelle, une nette amélioration est constatée par le Seco: le baromètre du moral des consommateurs a ainsi progressé de 6 points.
Les sous-indices affichent pratiquement tous une détérioration par rapport à juillet, que ce soit pour la situation économique générale à venir, la situation financière passée et les grandes acquisitions. Ce trio évolue en zone négative à respectivement -22, -53 et -32 points.
Le baromètre mesurant la situation financière à venir est resté stable sur un mois, mais a plongé d'environ 10 points en rythme annuel à 31 points. Les autres sous-indices ont redressé la tête par rapport à août 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les réassureurs se portent bien, après plusieurs années difficiles
Le secteur de la réassurance se porte bien. Après plusieurs années difficiles, les réassureurs, réunis à Monaco pour leurs "Rendez-vous de septembre", ont su rétablir des conditions tarifaires et contractuelles plus favorables avec leurs clients assureurs en 2023.
La tendance semble se poursuivre en 2024. Les réassureurs, comme Munich Re ou Swiss Re, permettent d'écrêter les risques portés par les assureurs. Moyennant finance, ils s'engagent à relayer leurs clients assureurs en prenant à leur charge une partie des dommages, s'ils surviennent.
Les acteurs de ce secteur, un marché évalué en 2023 à 364 milliards d'euros, se réunissent à partir de samedi et jusqu'à mercredi à Monaco - comme chaque année -, où ils commencent les négociations annuelles avec leurs clients assureurs.
"Nous avons restauré des conditions pour que le marché de la réassurance fonctionne bien, de manière pérenne", en étant plus fermes "sur les tarifs, sur les conditions contractuelles, sur les structures", a expliqué cette semaine le président de l'Association des professionnels de la réassurance en France (Apref), Benoît Hugonin.
Les réassureurs ont connu des rendements des capitaux propres volatils et dégradés, entre 2017 et 2022, par une série de catastrophes naturelles, où les périls dits secondaires, c'est-à-dire d'intensité moyenne comme la grêle ou les incendies de forêts, ont été de plus en plus présents.
Hausses de prix
À partir de 2023, la réassurance a réagi en durcissant ses seuils d'intervention et en augmentant ses prix dans ses contrats actualisés chaque année, pour rétablir sa rentabilité. Parallèlement, des réassureurs se sont désengagés des catastrophes naturelles secondaires pour se concentrer sur les catastrophes primaires: tremblement de terre ou ouragans.
Un rééquilibrage assumé par les réassureurs mais qui a considérablement rogné les marges de la plupart des compagnies d'assurance. Celles-ci n'ont pas manqué de le souligner lors de leurs résultats 2023.
Il n'y a "pas de raison de penser qu'il y aurait un changement d'approche pour les renouvellements 2025", a ajouté M. Hugonin, pour qui "quand on est réassureur, on n'est pas au même endroit sur la chaîne de gestion des risques".
Pic de tarification passé
A la faveur de ces évolutions, l'agence de notation S&P Global a maintenu sa perspective "stable" pour le secteur de la réassurance. Ce secteur "se porte bien, on a un niveau de rentabilité (...) satisfaisant. On a des perspectives de résultats qui, de notre point de vue, restent favorables", explique Marc-Philippe Juilliard, son directeur assurances, estimant que cette tendance ne pourra toutefois se poursuivre.
"Lors des derniers renouvellements courant 2024, on n'assiste plus à une hausse généralisée de la tarification en réassurance, mais plutôt à des évolutions segmentées, y compris (...) à des baisses" de tarification concernant des contrats qui "n'ont pas été affectés par une sinistralité significative dans la période récente", ajoute-t-il.
Pour l'agence de notation Fitch Ratings, "la rentabilité devrait rester très forte par rapport aux normes historiques en 2025". Dans un rapport, elle estime que "compte tenu de l'abondance de capitaux dans le secteur", "les réassureurs sont bien placés" pour pouvoir baisser les prix, "même si les coûts des sinistres continuent d'augmenter et que les pertes dues aux catastrophes deviennent plus importantes en raison du changement climatique".
Les catastrophes naturelles ne sont cependant pas le seul défi que le secteur aura à relever dans les années qui viennent. Les réassureurs savent ainsi qu'ils devront compter sur l'augmentation potentiellement exponentielle du risque cyber et ils s'interrogent sur comment définir et assurer ce risque nouveau dans leurs contrats. "C'est un domaine où chaque sinistre amène son lot de nouveautés", souligne M. Juilliard.
Par ailleurs, "l'environnement sociopolitique des dernières années conduit à des pertes assurantielles majeures liées aux émeutes dans le monde", indique M. Hugonin citant par exemple le mouvement Black lives matters aux Etats-Unis ou les gilets jaunes et l'insurrection en Nouvelle-Calédonie en France.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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