Lausanne
Lausanne renforce la surveillance de ses institutions culturelles
Eclaboussée par l'affaire du Béjart Ballet, la Ville de Lausanne veut renforcer le contrôle de ses institutions culturelles subventionnées. Des audits RH seront régulièrement menés et une cellule indépendante sera créée pour gérer les cas de harcèlement.
Comme cela se fait déjà en matière de finances ou de gouvernance, un audit lié aux ressources humaines (RH) est désormais prévu tous les quatre ans, annonce mardi la capitale vaudoise.
Il sera mené auprès des institutions culturelles subventionnées majoritairement par la Ville à hauteur de plus de 500'000 francs par an. Sont concernés: le Théâtre de Vidy, l'Opéra, l'Orchestre de Chambre, le Béjart Ballet, l'Arsenic, le Petit Théâtre, Les Docks et le Festival de la Cité.
Ces audits devront "prévenir et détecter les risques de mal-être au travail, analyser les outils et le fonctionnement en matière de gestion RH, et permettre à l'ensemble du personnel de s'exprimer grâce à des sondages de satisfaction et des enquêtes sur le climat de travail", précise un communiqué.
Il est également prévu d'accompagner ces institutions dans la mise à jour de leur règlement interne ou de leur charte du personnel. Une "cellule externe de confiance" doit aussi être créée pour permettre au personnel d'être soutenu et entendu de façon confidentielle, notamment pour les questions de harcèlement.
Le SSRS salue
Pas encore validé, ce dispositif a été mis en consultation auprès du Syndicat suisse romand du spectacle (SSRS) et des associations professionnelles.
Secrétaire générale du SSRS, Anne Papilloud a dit "saluer" les mesures présentées mardi par la Ville de Lausanne, même si elle n'a pas encore pu les consulter en détail. Contactée par Keystone-ATS, elle a notamment jugé "essentielle" la nomination d'une personne de confiance vers laquelle pourrait se tourner le personnel du monde culturel.
Selon Mme Papilloud, il est également "très sain" que les audits touchent désormais les aspects RH, et pas seulement les questions de finances ou de gouvernance.
A sa connaissance, Lausanne serait la première ville romande à instaurer un tel dispositif. "Genève est aussi en train d'y réfléchir", a-t-elle précisé.
Discussions accélérées
De telles réflexions étaient menées depuis plusieurs semaines à Lausanne, notamment après le dépôt d'un postulat socialiste en novembre dernier sur le harcèlement dans le milieu culturel. Les démarches ont toutefois été accélérées depuis la fin mai et l'éclatement de l'affaire du Béjart Ballet Lausanne (BBL).
Pour mémoire, un premier audit a révélé des dysfonctionnements au sein de l'Ecole-atelier, entraînant les licenciements de son directeur et de sa régisseuse, ainsi que la fermeture de l'école pour une année au moins. A la suite de nouvelles allégations, concernant cette fois-ci la compagnie elle-même, le Conseil de fondation du BBL a lancé un audit global. Les médias ont notamment rapporté des témoignages faisant état de pression psychologique et de harcèlement sexuel.
Économie
Vaud: 3,6 millions pour la requalification d'une route sur la Côte
Le Conseil d'Etat vaudois va présenter au Grand Conseil une demande de crédit de 3,6 millions de francs afin de financer la part cantonale des travaux de rénovation et de requalification de la route de Crassier sur le territoire d'Eysins, à côté de Nyon. Le projet prévoit notamment la réalisation d'un itinéraire dédié aux mobilités actives. Séparé de la chaussée, il améliorera la sécurité de tous les usagers.
Chaque jour, environ 13'000 véhicules empruntent cette portion de la RC 11 d'une longueur de 1 km entre deux giratoires sur la commune d'Eysins. Le crédit cantonal porte sur les 500 mètres hors de la localité, indique jeudi le gouvernement vaudois dans un communiqué.
Ce trafic important a entraîné une dégradation progressive de la chaussée, qui présente aujourd'hui des signes de détérioration avancés. Les travaux prévus visent à rénover la route, à adapter son gabarit aux normes actuelles et à la doter d’un revêtement phonoabsorbant afin de réduire les nuisances sonores, explique le Canton.
Bande végétalisée
La route de Crassier est par ailleurs une pièce essentielle du puzzle du réseau cyclable cantonal. Sa requalification permettra d'assurer la continuité de ce maillage en connectant les itinéraires cyclables grâce, notamment, à l'aménagement d'un itinéraire dédié aux mobilités actives et séparé du trafic motorisé par une large bande végétalisée, poursuit le communiqué.
Le projet intègre également des cheminements piétonniers incluant des prolongations de trottoirs et des traversées sécurisées, ainsi que des quais d'arrêts de bus adaptés aux personnes à mobilité réduite, détaille encore le Conseil d'Etat. Une voie dédiée aux transports publics sera également créée, en direction de Nyon.
Cette requalification est au bénéfice d’un cofinancement fédéral octroyé dans le cadre du projet d’agglomération du Grand Genève de 3e génération. Sous réserve de l'approbation du Grand Conseil et des procédures en cours, les travaux devraient débuter cet automne, pour une durée d'environ deux ans.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Coupe américaine: Terre des hommes perd 10 millions
L'ONG Terre des hommes à Lausanne est l'une des victimes de la suspension des aides humanitaires américaines. La plus grande organisation suisse d'aide à l'enfance se voit amputée de 10 millions de dollars de contributions annuelles.
Décidé par Donald Trump, le démantèlement de l'agence américaine pour le développement international (USAID) a des conséquences "graves" et "immédiates", écrit jeudi Terre des hommes Lausanne dans un communiqué. L'ONG explique que des projets dans neuf pays sont touchés et qu'environ 1,5 million de bénéficiaires perdent "un soutien vital". Barbara Hintermann, Directrice générale de la Fondation Terre des hommes.
Dans le détail, des projets au Bangladesh, Kenya, Liban, Egypte, Afghanistan, Inde et Burkina Faso sont directement concernés. En raison de l'arrêt des contributions aux organisations partenaires de l'ONU, des activités en Roumanie et au Nigeria sont également touchées.
Cette perte aura-t-elle un impact sur le siège social basé à Lausanne, et ses employés ?
La fin de l'aide américaine signifie aussi que le contrat de 440 collaborateurs, dont plus de 200 au Bangladesh et plus de 100 en Egypte, ont dû être suspendus ou arrêtés.
Julie Marti et ats
Lausanne
Aigle: un chauffard en fuite endommage plusieurs voitures
Un conducteur en fuite, ressortissant italien de 43 ans domicilié en Valais, a endommagé plusieurs véhicules, dont une voiture de police, après avoir forcé un contrôle à Aigle (VD). L'incident, qui a eu lieu le lundi 27 janvier dernier, n'a fait aucun blessé, a indiqué jeudi la police cantonale. Une enquête a été ouverte.
Sur la base d'un mandat d'arrêt international délivré par le Ministère public vaudois, l'individu a finalement été interpellé en France samedi dernier par les autorités locales. Il a été placé en détention en vue de son extradition dans notre pays, précise le communiqué de la police vaudoise. Les investigations se poursuivent.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le Conseil communal de Lausanne veut débaptiser le stade Samaranch
Le Conseil communal de Lausanne souhaite débaptiser le stade Samaranch à Vidy. Il a décidé de renvoyer une pétition à la Municipalité qui demande de "changer ce nom honteux".
Comme l'a rapporté 24 heures mercredi, le plénum a accepté mardi soir par 44 oui contre 35 nons de demander à la Municipalité de rendre un rapport sur la question. Lancée par deux jeunes frères, la pétition, qui a récolté quelque 170 signatures, demande à la Municipalité, d'entamer des démarches de changement de nom du stade, ou de lui redonner son ancien nom de stade de Vidy.
A gauche, les conseillers se sont montrés convaincus par la démarche: Juan Antonio Samaranch a publiquement soutenu Franco et n'a jamais renié des positions ouvertement fascistes. Conserver son nom est incohérent avec les valeurs démocratiques et inclusives portées par la Ville de Lausanne, a souligné Sevgi Koyuncu (EàG).
D'aucuns ont estimé important de contextualiser l'histoire au moyen d'une plaque explicative. "La démarche ne veut pas effacer l'histoire, mais offrir un cadre de compréhension", comme cela a été le cas pour la rue Agassiz, a relevé le socialiste Kulmiye Yusuf.
"Seul un tribunal peut condamner"
"Seul un tribunal peut condamner", a plaidé le PLR Jacques Pernet. Dénonçant une forme de "cancel culture", sa collègue Coralie Dumoulin a rappelé que Juan Antonio Samaranch avait permis à Lausanne d'obtenir le titre de capitale olympique. "Ce n'est pas la première fois qu'on parle de ce genre de sujet. L'approche Louis Agassiz nous semble plus adaptée", a ajouté l'UDC Valentin Christe.
Juan Antonio Samaranch a été en 1980 le premier président à temps complet du CIO à s'établir à Lausanne. Sous son égide, elle est devenue "ville olympique" en 1982, puis "capitale olympique" en 1993.
M. Samaranch fut aussi l'artisan du Musée olympique et du Tribunal arbitral du sport. La Ville avait baptisé de son nom le stade de Vidy en 2001, au moment de son départ de la présidence du CIO, une décision déjà controversée à l'époque.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 1 jour
Vevey: un centre d'hébergement d'urgence se réinstalle dans un abri
-
SuisseIl y a 3 jours
Rente mensuelle de 30 ans décrochée à l'Eurodreams
-
GenèveIl y a 3 jours
Radio Cité Genève cesse d'émettre ses programmes
-
GenèveIl y a 2 jours
Une permanence numérique pour remédier à l'illectronisme
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Trump suspend les droits de douane contre le Canada et le Mexique
-
ÉconomieIl y a 1 jour
Un futur nouveau bâtiment pour la HEP sur le Campus Santé
-
InternationalIl y a 1 jour
Fractures à une main et à un pied pour Jorge Martin
-
InternationalIl y a 2 jours
Anna Wintour, décorée par Charles III, n'entend pas se retirer