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Le canton de Vaud honore "son" président Guy Parmelin

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Guy Parmelin, entouré de sa collègue Simonetta Sommaruga et de son épouse Caroline Parmelin, a été reçu vendredi à Lausanne par les autorités vaudoises et lausannoises. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Avec neuf mois de retard, faute au Covid-19, Guy Parmelin a eu droit à sa fête officielle pour son accession à la présidence de la Confédération. Il a été reçu vendredi après-midi à Lausanne, avant de se rendre dans son village de Bursins.

Parti de Berne, Guy Parmelin a d'abord effectué une brève halte en gare de Fribourg, où il a été reçu par le président du Conseil d'Etat fribourgeois Jean-François Steiert. Il est ensuite reparti pour Lausanne où, dès son arrivée sur le quai, il a été accueilli par les membres du gouvernement vaudois et de la municipalité lausannoise.

Le cortège s'est rendu à un jet de pierre de la gare, sur le site de Plateforme 10, le nouveau pôle muséal lausannois. Après un premier apéro, la huitantaine d'invités ont pénétré dans l'auditorium du Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) pour une série de discours, entrecoupés par des intermèdes musicaux proposés par un trio à cordes de la Haute Ecole de musique (HEMU).

Les différents orateurs ont fait l'éloge du président de la Confédération. Le syndic de Lausanne Grégoire Junod a loué sa gestion de la crise du coronavirus, tandis que le président de l'UDC Marco Chiesa a vanté "la suissitude", "la loyauté" ou encore "le travail infatigable" de son collègue de parti.

Guy Parmelin a mis "son humilité toute vaudoise au service du pays", a continué Nuria Gorrite, rappelant que le canton de Vaud n'avait plus eu de président de la Confédération depuis Jean-Pascal Delamuraz en 1996. La présidente du Conseil d'Etat vaudois a souligné les qualités de "bâtisseur de ponts" du citoyen de Bursins, notamment dans les rapports entre villes et campagne.

Appel à la cohésion

Présidente l'an dernier, Simonetta Sommaruga a salué "un bon camarade" en s'attardant sur leurs deux passions communes, "l'amour de la terre et de la musique." La conseillère fédérale lui a d'ailleurs remis, en cadeau, un panier de pommes de la variété "Rose de Berne".

Appelé finalement à prendre la parole, Guy Parmelin a insisté sur la nécessité de maintenir "une cohésion nationale" en dépit des "turbulences" traversées ces derniers mois. "Nous devons rester positifs, unis et entreprenants. C'est aussi le sens de cette fête présidentielle, même si elle se tient avec plusieurs mois de retard et de façon restreinte. Renoncer n'est pas suisse", a-t-il dit.

Au terme des discours, le directeur du MCBA Bernard Fibicher a proposé une visite-éclair à travers les collections du musée, avant un nouvel apéritif dans l'établissement. Le président de la Confédération et sa délégation ont ensuite repris le train pour Rolle, puis le bus pour son fief de Bursins, où il est né le 9 novembre 1959.

Malakoffs et saucisse aux choux

La fête aurait dû se tenir en décembre dernier, une semaine après son élection, lors de la deuxième vague de coronavirus. "On avait imaginé presque tous les scénarios imaginables, mais il a fallu annuler", s'est souvenu Philippe Parmelin, le syndic de Bursins et cousin éloigné du président de la Confédération.

Après une période en mode veille, l'envie de marquer le coup est réapparue à la fin du printemps. "On s'est dit qu'il fallait faire quelque chose. Guy Parmelin en avait envie, pour la population et pour le canton. Mais son agenda est chargé: une seule date pouvait aller, le 10 septembre", a raconté le syndic, contacté par Keystone-ATS.

A Bursins, village d'une centaine d'âmes, un apéro avec la population de la commune, sur inscription, a été organisé sur la place du Soleil, devant l'auberge communale. La salle communale a été aménagée pour accueillir le repas, concocté par le chef de l'auberge. Au menu: malakoffs, saucisse aux choux et tarte aux framboises, notamment, accompagnés du vin du syndic, qui est vigneron-encaveur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Budget vaudois: le gouvernement revient sur deux mesures contestées

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Le gouvernement vaudois revient en arrière sur son budget 2026. Il invitera par ailleurs prochainement les syndicats au dialogue (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

Rebondissement dans le budget vaudois 2026: le gouvernement revient sur deux mesures très contestées dans la fonction publique. Il retire la contribution de crise de 0,7% sur les salaires ainsi que la suppression des décharges de fin de carrière des enseignants.

Cette annonce tombe après plusieurs semaines de mobilisation du personnel des services publics et parapublics, entre journées de grève, manifestations dans les rues de la capitale vaudoise et diverses actions dans les secteurs de l'enseignement, de la santé et du social notamment. Le Grand Conseil avait, lui, terminé son premier débat sur le budget mercredi soir après 26 heures de discussions, souvent très tendues, et sans avancée majeure.

"Le Conseil d'Etat propose un nouveau chemin pour apaiser le climat politique et social et assurer un retour à l'équilibre financier", a-t-il indiqué vendredi en fin de journée dans un communiqué. Il précise avoir pris ces décisions dans une séance extraordinaire ce vendredi même. Il compte ouvrir des négociations avec les syndicats.

"Constatant que la répartition des efforts souhaités dans son projet de budget 2026 a été modifiée lors du premier débat budgétaire, en parallèle à la montée d'un mouvement de contestation, il a décidé d'abandonner certaines mesures concernant le personnel tout en maintenant ses objectifs d'économies dans ce secteur", écrit-il.

Compensations

Le gouvernement retire donc le décret sur la contribution de crise de 0,7 % sur les salaires de la fonction publique, soit l'équivalent de 24 millions de francs.

Mais, ajoute-t-il, le montant sera compensé par des mesures d'économies ciblées sur les ressources humaines, notamment par le non-renouvellement automatique des postes au départ du titulaire et l'introduction d'un délai de carence de six mois à l'engagement sans prétériter les prestations essentielles (par exemple: chaîne sécuritaire, médecins, infirmières, enseignants, etc).

S'agissant de la suppression des décharges de fin de carrière des enseignants (-1 million de francs), le Conseil d'Etat retire donc aussi la mesure. Il formulera rapidement une nouvelle proposition au Grand Conseil dans le cadre de la réponse à une interpellation, après avoir négocié les modalités d'application avec les syndicats.

Stop à la grève?

"Compte tenu des mesures prises, le Conseil d'Etat considère que les conditions de licéité de la grève ne sont plus remplies", écrit-il aussi. Le gouvernement annonce aussi vouloir négocier avec les syndicats. Il les invitera prochainement au dialogue, affirme-t-il. Invitée dans l'émission Forum de la RTS, la présidente du gouvernement Christelle Luisier a évoqué de possibles négociations "dès le début de l'année prochaine".

Invité dans la même émission, David Gygax, secrétaire syndical au SSP-Vaud, s'est montré prudent par rapport au communiqué de presse du gouvernement. "On lâche d'une main mais on reprend d'une autre. C'est une opération blanche pour le Conseil d'Etat", a-t-il réagi.

Il s'étonne surtout de la "position surprenante" sur la grève. C'est à l'Organe de conciliation dans le secteur public de trancher, selon lui, critiquant une "forme d'autoritarisme à nouveau" du gouvernement vaudois. L'appel à la grève de lundi est maintenu, a-t-il affirmé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne: près de 300 manifestants devant l'Hôtel de police

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Les manifestants ont protesté contre le récent décès au CHUV d'un homme qui était détenu dans la zone carcérale du poste de police lausannois. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Près de 300 personnes se sont rassemblées jeudi en début de soirée devant l'Hôtel de police à Lausanne. Elles protestaient contre le récent décès d'un homme détenu dans la zone carcérale de l'établissement et plus généralement contre les violences policières.

Les manifestants se sont rassemblés vers 18h30 devant l'immeuble de la police, rue Saint-Martin, d'abord en silence puis ont scandé des slogans, tels que "A bas l'Etat, les flics et les fachos", "Police partout, justice nulle part" ou encore "Et tout le monde déteste la police". Ils ont plus tard observé une minute de silence pour la victime. Peu de pancartes ou banderoles étaient visibles.

Les près de 300 personnes, selon un décompte de Keystone-ATS, ont assez vite débordé sur la route, bloquant une bonne partie du carrefour situé devant l'Hôtel de police. Plus loin, sur les trois artères, la police déviait la circulation pour éviter aux automobilistes de traverser le secteur.

Enquête ouverte

L'homme décédé mardi soir était âgé de 40 ans et de nationalité algérienne, sans domicile connu en Suisse. Il était détenu dans la zone carcérale de l'Hôtel de Police depuis la nuit du 18 au 19 octobre dernier, à la suite d'un cambriolage d'un garage à St-Prex (VD). La victime était placée sous le régime de la détention provisoire, au bénéfice de la présomption d'innocence.

Il avait été transféré début novembre au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), avec un pronostic vital engagé. Un gardien aurait remarqué qu'il respirait dans sa cellule de manière anormale, selon le Ministère public qui a ouvert une enquête. Placé aux soins intensifs depuis lors, son décès a été constaté mardi soir.

Les premiers examens externes réalisés durant le séjour hospitalier du prévenu n'ont révélé aucun signe de violence, a précisé le Ministère public. L’autopsie du corps du défunt par le Centre universitaire de médecine légale a été ordonnée.

Pour mémoire, un homme d'origine africaine est décédé en mai dernier dans les locaux de la Police municipale. Il avait auparavant été interpellé en raison de soupçons d'activité liée au domaine des stupéfiants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud: un nouveau prestataire pour publier la FAO

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La version papier de la FAO sera désormais imprimée à Monthey (Image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le Conseil d'Etat vaudois a attribué au consortium Impact Médias, basé à Nyon, la gestion opérationnelle et commerciale de la Feuille des avis officiels (FAO) jusqu'à fin 2028. Il répond ainsi au Grand Conseil qui avait demandé de maintenir une version imprimée de la FAO jusqu'en 2028, alors que le gouvernement souhaitait basculer en numérique en 2025.

L'impression de la FAO, qui était effectuée à Berne, sera désormais assurée par le Centre d'impression romand (CIR) à Monthey (VS), propriété du groupe ESH Médias, indique jeudi le Canton dans un communiqué. La publication continuera de paraître deux fois par semaine, les mardis et vendredis dès le 9 janvier.

Dans son offre, le consortium composé d'Impact Médias et ESH Médias, prévoit la reprise du personnel et des compétences engagés aujourd'hui dans la publication. Cela permettra une transition fluide ainsi que la continuité des activités et le maintien des emplois dans le canton, se réjouit le Canton.

La version papier est ainsi assurée jusqu'à fin 2028. Ensuite, une entreprise privée, si elle le souhaite, pourrait éventuellement prendre le relais et publier une version imprimée indépendante de l'Etat. Le cadre légal prévoit une aide au démarrage.

Le canton souhaite rejoindre à l'horizon 2029 la plateforme numérique exploitée par la Confédération. Une dizaine de cantons ont déjà opté pour cette solution, dont le Valais en Suisse romande. Une version numérique permet un accès gratuit à la FAO.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Election complémentaire Vaud - Agathe Raboud Sidorenko prône une "gauche plus combative"

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Comédienne, médiatrice culturelle et mère de deux enfants en bas âge, la candidate de la gauche radicale Agathe Raboud Sidorenko a présenté jeudi son programme politique pour la complémentaire au Conseil d'Etat vaudois du 8 mars prochain. (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

La candidate de la gauche radicale à l'élection complémentaire au Conseil d'Etat vaudois du 8 mars, Agathe Raboud Sidorenko, a plaidé jeudi pour une "gauche plus combative". Elle revendique une "candidature de terrain, de rupture, contre l'austérité budgétaire".

A peine déclarée, mardi dernier, et première à lancer sa campagne pour la succession de la conseillère d'Etat Rebecca Ruiz: Agathe Raboud Sidorenko a invité les médias, tout un symbole, dans la salle Rosa Luxembourg à la Maison du Peuple à Lausanne. La conseillère communale lausannoise était entourée de plusieurs représentants d'Ensemble à Gauche (SolidaritéS, Décroissance alternatives et Solidarité& Ecologie), dont la députée Joëlle Minacci.

Comédienne, médiatrice culturelle et mère de deux enfants en bas âge, Agathe Raboud Sidorenko est également candidate à un siège à la Municipalité de Lausanne le 8 mars prochain. Elle figure sur le ticket de la formation de la gauche radicale avec cinq autres candidats.

Refuser la "politique des caisses vides"

"La majorité de droite du Conseil d'Etat et du Grand Conseil, en collaboration avec les grandes organisations patronales du canton, a vidé les caisses du Canton par une succession de baisses fiscales en faveur des multinationales et des plus riches", a affirmé Mme Raboud Sidorenko.

"Cette majorité fait aujourd'hui payer le prix de cette politique des caisses vides à la population, et notamment aux femmes, par des coupes dans les prestations publiques essentielles comme la santé, la prise en charge des personnes âgées ou l'accueil de jour des enfants", a-t-elle poursuivi.

Elle se décrit comme une "candidate de rupture" dans la "perspective d'un changement de cap" et d'une "politique alternative", incarnant une "gauche plus combative". Il s'agit aussi, selon elle, d'"offrir un choix démocratique" en adéquation avec "la colère actuelle de la population" face aux coupes budgétaires prévues par le gouvernement.

La candidate et son parti ont critiqué "une politique délétère et injuste" du gouvernement actuel. La candidature d'Agathe Raboud Sidorenko doit "porter ce refus de la politique des caisses vides et de l'austérité qui en découle", ont insisté les responsables d'Ensemble à Gauche, qui prônent aussi un "sursaut dans l'action contre le dérèglement climatique et pour préserver la biodiversité" durant la campagne électorale.

Dix mesures urgentes

Parmi les dix mesures urgentes qui seront mises en avant, figurent en tête l'annulation des coupes budgétaires pour 2026. La gauche radicale revendiquera aussi un salaire minimum cantonal de 4500 francs net par mois.

Pour renflouer les caisses, le parti défendra 500 millions de recettes supplémentaires par an pour le Canton par une augmentation de l'impôt sur le bénéfice des multinationales, la suppression de l'abattement sur les dividendes des grands actionnaires, une réévaluation de la valeur fiscale des immeubles et un renforcement de l'inspection fiscale.

Autres priorités: revaloriser les secteurs du social parapublic et de la santé, améliorer les conditions de travail pour lutter contre la pénurie de personnel, notamment dans les soins infirmiers, renforcer l'accueil en crèche ou encore revaloriser les salaires des accueillantes en milieu familial.

Pour rappel, quatre candidats briguent à ce stade le fauteuil de la socialiste Rebecca Ruiz. Outre Mme Raboud Sidorenko, le député UDC et ex-président du Grand Conseil, Jean-François Thuillard, est sur les rangs. Le PS doit, lui, désigner son candidat samedi, entre Roger Nordmann et Sébastien Cala.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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