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Lausanne

Nouvelle stratégie avec quatre zones éclairées différemment

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Le nouveau Plan Lumière de la ville de Lausanne modulera l'éclairage de la ville de façon à mieux préserver la biodiversité et la santé des habitants (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Municipalité de Lausanne propose un nouveau Plan lumière qui vise à réduire la pollution lumineuse et à embellir la ville par un éclairage créatif. Cette stratégie à dix ans structure le territoire en quatre zones, éclairées différemment selon les temps de la nuit. Objectif: mieux préserver la biodiversité et la santé, tout en garantissant l’attractivité du centre-ville.

Le Plan lumière actuel (2014-2023) était axé sur l’efficacité énergétique et la cohérence nocturne de la ville. Avec une part de 42% de luminaires LEDs et l’éclairage des grands axes routiers plus marqué que celui des quartiers, il a atteint ses objectifs, écrit la Ville mercredi dans un communiqué.

Le nouveau Plan lumière veut rendre plus vivant l’éclairage des zones d’activités nocturnes sociales et culturelles et éviter les éclairages peu ou pas utiles au regard de la sécurité, ce en fonction des zones et des temps de la nuit. Il prend en compte les évolutions en matière de mobilité (zone 30 km/h, pistes cyclables, requalification d’espaces urbains) et des technologies (les LEDs sont désormais efficaces aussi pour les couleurs chaudes).

Couleurs plus chaudes

Le Plan se fonde sur trois axes: la sobriété énergétique, la trame noire et l’attractivité nocturne. Il prévoit une réduction de 50% de la consommation de l’éclairage public d’ici 2033 (par rapport à 2019).

Pour arriver à ce résultat, 100% des luminaires seront dotés de LEDs (actuellement 42%) d’ici 2033. Ils seront programmés avec des abaissements d’intensité ou des extinctions au cours de la nuit. L'éclairage proposera des couleurs dorées et chaleureuses, plus conviviales et mieux tolérées par la biocénose nocturne.

Quatre zones

La trame noire, soit un réseau d'espace où l'obscurité est préservée, a été déterminée en superposant les cartes des corridors biologiques et des zones d’activités nocturnes. Son objectif est de lutter contre la pollution lumineuse qui impacte négativement tant la biodiversité, notamment les batraciens, chauve-souris, insectes, que le sommeil des habitants.

Le plan lumière définit ainsi quatre zones: une zone 1 si possible sans éclairage (zones foraines, parcs et espaces lacustres), une zone 2 avec extinction de l’éclairage entre 22h00 ou 00h30 et 05h30 et une zone 3 de transition. Au centre-ville, la zone 4 sera orientée vers les activités nocturnes. Là. il s'agira de renouveler l’approche de l’éclairage pour rompre avec une certaine monotonie actuelle.

Extinction des vitrines

La Municipalité propose également d’adapter le Réglement sur les procédés de réclame. Les enseignes lumineuses et l’éclairage des vitrines devront être éteints en même temps que l’éclairage public dans la zone 2, et éteints une heure après la fermeture et allumés au plus tôt une heure avant l’ouverture dans les zones 3 et 4. Les procédés lumineux seront interdits dans la zone 1. Ces mesures vont également dans le sens de la nouvelle Loi vaudoise sur l’Energie en consultation.

Pour la période de Noël, les décors et animations lumineuses actuelles (projection son et lumière sur l’Hôtel de Ville et balançoires lumineuses) seront maintenus. Un nouveau concept de parcours urbains lumineux sera élaboré d’ici deux ans avec la collaboration des commerçants et des restaurateurs afin de remplacer le Festival Lausanne Lumière. Un trajet agrémenté de cinq ou six oeuvres plus petites devrait permettre de découvrir chaque année un nouveau quartier et ses commerces.

Démarches participatives

Le Plan lumière II constitue avant tout une intention de principe, a déclaré Xavier Company, municipal en charge des Services industriels de Lausanne à Keystone-ATS. Les contours précis de chaque zone seront élaborés au fur et à mesure de son déploiement. Ils seront discutés lors des démarches participatives pour les zones 1 et 2, de sorte à répondre au mieux aux besoins et aux spécificités de chaque situation locale.

La mise en ½uvre et les démarches d’accompagnement devraient débuter à l’automne 2024. Le financement du Plan lumière est assuré par la taxe sur l’éclairage public qui ne sera pas modifiée ces dix prochaines années. Le préavis sera soumis au Conseil communal en janvier-février 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Mondial M19: fin de parcours pour la Suisse

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Dayan Nessah et la Suisse ont été battus en quart de finale (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le rêve a pris fin vendredi soir pour l'équipe de Suisse M19. Elle s'est inclinée 84-70 devant la Nouvelle-Zélande en quart de finale de "sa" Coupe du monde, à Lausanne.

Les protégés du coach Ivan Rudez, ancien entraîneur des Lions de Genève, n'ont donc pas réussi à confirmer l'exploit signé mercredi en 8e de finale face à la France (86-79 après prolongation). Ils lutteront pour les rangs 5 à 8 samedi et dimanche.

Cet échec restera toutefois certainement anecdotique à l'heure de tirer le bilan final. L'équipe de Suisse, présente en tant que pays-hôte, a déjoué tous les pronostics en se hissant dans le top 8 après avoir pris la 2e place du groupe C (derrière Israël) avec deux succès pour une défaite.

Même si les 16 équipes en lice ont toutes participé à la phase à élimination directe, les jeunes Helvètes n'ont rien volé. Ils ont battu en poule la République dominicaine pour s'offrir un 8e de finale face au 3e de la poule D, et sont revenus de nulle part avant de sortir la France.

Leur beau parcours valide également le travail effectué au Centre National de Swiss Basket, dont l'homme fort est Ivan Rudez et où de très nombreux joueurs sont passés. Mais pas la "star" de l'équipe, Dayan Nessah (19 ans depuis le mois d'avril), qui a été formé au FC Barcelone.

Le futur joueur de la Cleveland State University s'est notamment montré dominant face à la France (22 points, 15 rebonds, 5 passes). Vendredi soir, le Genevois a inscrit 19 points. Les Suisses menaient 44-38 à la mi-temps, mais ils se sont effondrés lors du troisième quart, perdu 29-12.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Action de "Droit de rester" devant les bureaux d'Isabelle Moret

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Le collectif vaudois "Droit de rester" dénonce la violence et la fréquence des renvois forcés des migrants dans le canton. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le collectif vaudois "Droit de rester" a mené vendredi à la mi-journée une courte action pacifique devant les bureaux à Lausanne de la conseillère d'Etat Isabelle Moret, en charge de l'asile, a constaté Keystone-ATS. Une petite dizaine de personnes ont dénoncé la violence et la fréquence des renvois forcés des migrants, notamment des enfants.

Les membres du collectif critiquent la manière dont la ministre PLR en charge de l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM) et du Service de la population (SPOP) gère les renvois renforcés décidés par la Confédération. Ils dénoncent un "durcissement de la politique migratoire du canton" et "la mise en place, par idéologie ou pour des basses raisons financières, un véritable système xénophobe", écrivent-ils dans un manifeste publié le même jour.

"Coups, enfants menottés et détentions administratives arbitraires: le niveau extrême de violence qu'exerce le canton causant de graves traumatismes à une population déjà très vulnérable. Il ne s'agit malheureusement que du dramatique aboutissement d'une maltraitance administrative délibérée déployée à tous les niveaux", affirment-ils.

"Droit de rester" exige notamment un moratoire sur l'exécution des renvois jusqu'au traitement de sa pétition par le Grand Conseil vaudois. Il demande aussi par exemple "la mise en place d'un espace sécurisé permettant aux exilés de signaler les violences, notamment sexistes et sexuelles, ainsi que les abus de pouvoir commis par des fonctionnaires de l'EVAM et du SPOP".

Interrogés par Keystone-ATS, les services de Mme Moret n'ont pas souhaité ni réagir ni commenter cette action et les demandes du collectif. "Nous n'avons pas reçu à ce jour de demande formelle d'échanges ou de dialogue", répond le Département de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine (DEIEP).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Droit de préemption: Lausanne veut revendre sept immeubles

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Lausanne revend sept immeubles acquis par voie de préemption (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Ville de Lausanne souhaite revendre les droits de superficie de sept immeubles qu'elle a acquis par voie de préemption. Les acquéreurs sont des coopératives et une société immobilière propriété de la Ville (Bâtir ABC).

La vente de ces immeubles doit rapporter plus de 50 millions de francs, indique vendredi la Ville de Lausanne. La moitié servira à réalimenter le fonds d'acquisition, l'autre moitié sera réservée à l'assainissement énergétique du patrimoine communal.

L'achat via le droit de préemption puis la revente de ces immeubles permet notamment à la Ville de "pérenniser la dimension d'utilité publique des logements, garantir le maintien des locataires en place et assurer l'assainissement énergétique des bâtiments", rappelle-t-elle dans son communiqué.

Pour mener à bien cette opération, la Municipalité demande au Conseil communal l'autorisation de constituer des droits distincts et permanents (DDP) de superficie sur les parcelles concernées et de procéder à la vente des immeubles.

Depuis l'introduction du droit de préemption en 2020, la Ville de Lausanne a exercé son droit à quinze reprises, permettant d'acquérir 327 logements. "C'est ainsi plusieurs centaines de logements qui ont été soustraits à la spéculation financière avec la garantie de conserver les baux existants", affirme-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

VD: un élève sur deux a pris un congé joker pour la première année

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Après une année complète d'utilisation, le canton de Vaud dispose des premières données quantitatives sur le congé joker. Les chiffres montrent que cette offre répond à une véritable attente de la part des familles (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Introduits pour la première fois durant l'année scolaire 2024-2025, les congés joker vaudois ont été très sollicités. Sur les quelque 96'000 élèves du canton, près de 43'000 ont utilisé cette possibilité, soit presque un élève sur deux. La majorité des congés ont été pris les vendredis, souvent en lien avec des week-ends prolongés ou avant les vacances.

Le Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) du conseiller d'Etat Frédéric Borloz a livré vendredi les premiers chiffres de cette mesure inédite sur sol vaudois. Déjà instauré dans d'autres cantons, le congé joker offre aux familles la possibilité de demander jusqu'à six demi-journées d'absence par année scolaire sans avoir à en fournir la justification.

"Après une année complète d'utilisation, le canton de Vaud dispose des premières données quantitatives. Les chiffres montrent que cette offre répond à une véritable attente de la part des familles", écrivent les services du ministre PLR.

Diminution des taux d'absence?

Au total, 42'691 élèves ont eu recours au congé joker au moins une fois, ce qui représente 44 % des effectifs de l'école obligatoire. La grande majorité (25'651) n'en a demandé qu'un seul. Ce congé représente 7% de l'ensemble des absences scolaires.

"La comparaison des motifs d'absence avec les années précédentes pourrait démontrer que la mise en place du congé joker contribue à la diminution des taux d'absence pour raison de santé, ainsi que des demandes de congés individuels pour raisons personnelles", note le département.

Autre constat: les congés joker sont utilisés tout au long de l'année. Des pics notables sont observés autour des congés scolaires en particulier les vendredis, par exemple le 20 décembre, le 14 février et le 11 avril.

Le record a été atteint le 6 juin, veille du week-end de Pentecôte, avec 3908 requêtes enregistrées pour une seule journée, selon les chiffres. En moyenne, cela représente un peu moins d'une demande de congé joker par classe ce jour-là.

Hausse des requêtes en fin d'année

Les données récoltées montrent aussi une utilisation plus soutenue des congés joker lors des dernières semaines de l'année scolaire. Plus de 16'000 demandes ont été recensées rien que pour le mois de juin.

Sur les 17 journées qui comptabilisent le plus de congés joker, onze sont concentrées dans les six dernières semaines avant les vacances d'été. Les pics sont particulièrement marqués pour six de ces dates qui comptabilisent plus de 2000 congés.

Pour enrichir cette première analyse chiffrée, la Direction générale de l'enseignement obligatoire et de la pédagogie spécialisée (DGEO) va procéder à une évaluation qualitative du congé joker en consultant les établissements et les associations de parents d'élèves. Sur la base de ces retours et des analyses du DEF, d'éventuels ajustements seront apportés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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