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Lausanne

Occupation à Bel-Air: le propriétaire a déposé plainte

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Le propriétaire d'un immeuble de la Place Bel-Air à Lausanne a porté plainte suite à une occupation illégale des lieux vendredi soir par une vingtaine de militants. KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
Un immeuble en travaux situé sur la place Bel-Air à Lausanne a été illégalement occupé par une vingtaine de personnes vendredi soir. A la demande de la police, les militants ont quitté les lieux vers 21h30, après avoir été identifiés. Une plainte pénale a été déposée par le propriétaire.

Vendredi, en début de soirée, plusieurs personnes ont forcé l’entrée d’un bâtiment non occupé situé sur la place Bel-Air et ont pénétré dans les locaux. La police est intervenue sur ce site. Elle a demandé aux personnes occupant illégalement l’immeuble de quitter les lieux, le propriétaire ayant déposé une plainte pénale.

Dès lors, les quelque 20 personnes qui se trouvaient dans le bâtiment sont sorties d’elles-mêmes vers 21h30. Elles ont été identifiées avant de quitter les lieux. Elles seront dénoncées, a communiqué la police de Lausanne samedi.

Plus de 30 agents

Les dispositions nécessaires ont été prises afin d’éviter toute nouvelle occupation illicite du bâtiment. Des déviations de trafic ont été instaurées durant l’intervention, en raison de la présence d’une trentaine de personnes qui se trouvaient à l’extérieur du bâtiment, sur la place.

L'intervention, conduite par la police de Lausanne, a nécessité l’engagement de plus de 30 agents. Le Ministère public a ouvert une instruction pénale.

Lausanne bouge encore

Selon l'agence Keystone-ATS sur place vendredi soir, les manifestants, dont des militants et sympathisants de la Grève du climat Vaud, ont déployé des banderoles sur le bâtiment inoccupé depuis longtemps et surnommé la verrue de Bel-Air. "Place à l'alternative" ou "Lausanne bouge encore", pouvait-on y lire.

La Grève du climat Vaud a de son côté communiqué qu'elle soutenait et participait à cette action répondant à l'Appel 212 de l'association de défense des sans-abri Sleep-in. Celle-ci a exigé récemment dans une lettre ouverte au canton le maintien des 212 lits d'hébergement d'urgence liés à la crise du coronavirus. Le mouvement a ajouté que l'espace de Bel-Air devait être ouvert et aménagé afin d'accueillir dignement des personnes dès lundi.

Places supplémentaires

Pour rappel, le dispositif mis en place à Lausanne pendant le semi-confinement offre 212 places d'accueil réparties sur six sites depuis début avril. Il n'est prévu que jusqu'à dimanche.

En plus des lieux d'accueil de nuit existants (La Marmotte, Le Sleep-In, le Répit et L'Etape), 40 places supplémentaires avaient été installées à la salle de gymnastique du Bugnon et 50 places au sein du Bâtiment administratif de la Pontaise.

Litige autour de la verrue

Pour mémoire également, le bâtiment situé à l'angle de la place Bel-Air et de la rue de Mauborget est inoccupé depuis quasi une dizaine d'années. Un litige oppose d'ailleurs la Ville de Lausanne au propriétaire, une société zougoise. La Municipalité lui a retiré les autorisations de construire, notamment pour des raisons de sécurité.

Cette décision, contestée devant la justice par le propriétaire, a été confirmée par le Tribunal cantonal, a annoncé 24 Heures récemment. Le propriétaire a fait recours au Tribunal fédéral.

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Lausanne

La Ville de Lausanne évalue l'empreinte carbone de ses sols

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L'étude commandée par la Ville de Lausanne avait pour mission d'évaluer à la fois l'empreinte carbone des revêtements et de définir les principes d'aménagement les plus pertinents pour lutter contre le réchauffement de la ville et améliorer sa perméabilité (archives). (© Keystone/DOMINIC FAVRE)

La Ville de Lausanne a fait évaluer l'empreinte carbone de ses revêtements recouvrant les surfaces extérieures. Sept familles de sols et matérieux ont été analysés et l'étude révèle une "belle marge" de manoeuvre en termes d'émissions de gaz à effet de serre, de lutte contre les îlots de chaleur et de ville éponge.

"Choisir judicieusement les revêtements recouvrant les surfaces extérieures est un levier d'action majeur et très concret pour répondre aux enjeux climatiques des villes", indique vendredi la Municiplaité dans un communiqué, publiant la synthèse de l'étude commandée à ce sujet.

Celle-ci avait pour mission d'évaluer à la fois l'empreinte carbone des revêtements et de définir les principes d'aménagement les plus pertinents pour lutter contre le réchauffement de la ville et améliorer sa perméabilité, selon la Ville. Sept types de matériaux ont été étudiés par l'institut de recherche Energy de la Haute école d'ingénierie de Fribourg (HEIA-FR) et par l'entreprise Ecoscan SA.

De grosses différences

Le Plan climat lausannois s'est intéressé aux revêtements des surfaces extérieures (pavés en pierre naturelle, enrobés bitumineux, terre végétalisée, etc) pour deux raisons. Un, ils contribuent aux changements climatiques en raison des émissions de gaz à effet de serre que leur production et leur transport génèrent, expliquent les autorités lausannoises.

Deux, ils peuvent renforcer ou au contraire atténuer les effets négatifs des changements climatiques que sont les vagues de chaleur en milieu urbain et le ruissellement des eaux de pluie lors de violents orages.

"Cette étude présente des résultats extrêmement intéressants, avec des écarts significatifs entre les familles de revêtements considérés allant parfois jusqu'à un facteur 20. Ils confirment donc que des leviers d'action existent sous l'angle de l'empreinte carbone, de la lutte contre la surchauffe estivale et la perméabilité des sols", a pu constater la Municipalité.

Le béton coulé, lanterne rouge

Sans surprise, le classement établi par l'étude attribue la première place à la terre végétale comme plus faible empreinte carbonne. Le gravier-gazon et le stabilisé naturel (argilo-calcaire) complète ce trio de tête, respectivement deuxième et troisième.

Suivent ensuite dans l'ordre décroissant: le pavé/dalle (pierre naturelle suisse non cimentée), l'enrobé bitumeux, le pavé/dalle en béton non cimenté et le pavé/dalle cimenté ou importé. Le béton coulé ferme la marche de ce classement.

"Ces résultats confirment le bien-fondé de certaines options déjà retenues par la Ville, notamment dans le cadre de son Plan climat. Les considérations climatiques devraient donc peser lors de la conception des aménagements, au même titre que les considérations esthétiques, d’accessibilité universelle ou financières par exemple", est-il relevé.

Distance des transports

L'étude montre également qu'associer arborisation et sélection judicieuse des revêtements - clairs ou à faible conductivité thermique - est nécessaire pour réaliser des îlots de fraicheur là où cela est possible et rendre la ville perméable.

Elle rappelle aussi que l'empreinte carbone totale des revêtements est particulièrement sensible à la distance de transport de ces matériaux lourds depuis leur lieu d'extraction ou de production. Il s'agit donc de privilégier les matériaux locaux, souligne la Ville. Quant aux surfaces en dur comme alternative aux enrobés bitumeux, il est préconisé de retenir les matérialités en pierre naturelle, en pose non liée (non cimentée).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Voltenauer et Feuz signent un premier roman à quatre mains

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Le premier polar à quatre mains de Nicolas Feuz et Marc Voltenauer se déroule en partie dans la Berne fédérale. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Ils avaient semé des indices dans leurs polars et sur les réseaux: Marc Voltenauer et Nicolas Feuz livrent le 27 février "Ultimatum", leur premier roman à quatre mains. L'intrigue mêle menaces terroristes, procès retentissant, cabales militaires et duplicité fédérale.

Nicolas Feuz et Marc Voltenauer, stars du polar romand, ont réuni pour la première fois dans un récit leurs deux enquêteurs fétiches: le procureur neuchâtelois Norbert Jemsen, et, respectivement, l'inspecteur vaudois Andreas Auer.

Alors que le procès imminent d'un haut responsable de l'armée pour viol met la Suisse en émoi, Norbert Jemsen est nommé procureur spécial dans cette affaire jugée à Lausanne. Or, la plaignante est assassinée la veille du procès au marché de Noël de Montreux. L'inspecteur Auer est chargé de l'enquête.

Toujours à la veille des Fêtes, un nouvel incident secoue le pays: des terroristes lancent un ultimatum aux autorités fédérales, menaçant de commettre des attentats en Suisse, si un "saint homme" de l'Etat islamique n'est pas libéré des geôles helvétiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Vaud: 3,6 millions pour la requalification d'une route sur la Côte

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Le Canton de Vaud va s'atteler à la rénovation et la requalification d'un tronçon de la route de Crassier sur la commune d'Eysins, à côté de Nyon (photo symbolique). (© Keystone/ANTHONY ANEX)

Le Conseil d'Etat vaudois va présenter au Grand Conseil une demande de crédit de 3,6 millions de francs afin de financer la part cantonale des travaux de rénovation et de requalification de la route de Crassier sur le territoire d'Eysins, à côté de Nyon. Le projet prévoit notamment la réalisation d'un itinéraire dédié aux mobilités actives. Séparé de la chaussée, il améliorera la sécurité de tous les usagers.

Chaque jour, environ 13'000 véhicules empruntent cette portion de la RC 11 d'une longueur de 1 km entre deux giratoires sur la commune d'Eysins. Le crédit cantonal porte sur les 500 mètres hors de la localité, indique jeudi le gouvernement vaudois dans un communiqué.

Ce trafic important a entraîné une dégradation progressive de la chaussée, qui présente aujourd'hui des signes de détérioration avancés. Les travaux prévus visent à rénover la route, à adapter son gabarit aux normes actuelles et à la doter d’un revêtement phonoabsorbant afin de réduire les nuisances sonores, explique le Canton.

Bande végétalisée

La route de Crassier est par ailleurs une pièce essentielle du puzzle du réseau cyclable cantonal. Sa requalification permettra d'assurer la continuité de ce maillage en connectant les itinéraires cyclables grâce, notamment, à l'aménagement d'un itinéraire dédié aux mobilités actives et séparé du trafic motorisé par une large bande végétalisée, poursuit le communiqué.

Le projet intègre également des cheminements piétonniers incluant des prolongations de trottoirs et des traversées sécurisées, ainsi que des quais d'arrêts de bus adaptés aux personnes à mobilité réduite, détaille encore le Conseil d'Etat. Une voie dédiée aux transports publics sera également créée, en direction de Nyon.

Cette requalification est au bénéfice d’un cofinancement fédéral octroyé dans le cadre du projet d’agglomération du Grand Genève de 3e génération. Sous réserve de l'approbation du Grand Conseil et des procédures en cours, les travaux devraient débuter cet automne, pour une durée d'environ deux ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Coupe américaine: Terre des hommes perd 10 millions

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Terre des hommes Lausanne, ici avec sa directrice Barbara Hintermann, est fortement touchée par l'arrêt des aides humanitaires des Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'ONG Terre des hommes à Lausanne est l'une des victimes de la suspension des aides humanitaires américaines. La plus grande organisation suisse d'aide à l'enfance se voit amputée de 10 millions de dollars de contributions annuelles.

Décidé par Donald Trump, le démantèlement de l'agence américaine pour le développement international (USAID) a des conséquences "graves" et "immédiates", écrit jeudi Terre des hommes Lausanne dans un communiqué. L'ONG explique que des projets dans neuf pays sont touchés et qu'environ 1,5 million de bénéficiaires perdent "un soutien vital". Barbara Hintermann, Directrice générale de la Fondation Terre des hommes.

Barbara Hintermann Directrice générale de la Fondation Terre des hommes

Dans le détail, des projets au Bangladesh, Kenya, Liban, Egypte, Afghanistan, Inde et Burkina Faso sont directement concernés. En raison de l'arrêt des contributions aux organisations partenaires de l'ONU, des activités en Roumanie et au Nigeria sont également touchées.

Barbara Hintermann Directrice générale de la Fondation Terre des hommes

Cette perte aura-t-elle un impact sur le siège social basé à Lausanne, et ses employés ?

Barbara Hintermann Directrice générale de la Fondation Terre des hommes

La fin de l'aide américaine signifie aussi que le contrat de 440 collaborateurs, dont plus de 200 au Bangladesh et plus de 100 en Egypte, ont dû être suspendus ou arrêtés.

Julie Marti et ats

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