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Parc éolien de Grenchenberg: recours partiellement admis

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Des délégués de Paysage Libre Suisse, avec leur président d'honneur Philippe Roch (2e à gauche), se sont rendus mercredi au Tribunal fédéral pour soutenir le recours contre le parc éolien de Grenchenberg. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le recours des opposants au parc éolien de Grenchenberg est partiellement admis. Le Tribunal fédéral autorise la construction de quatre éoliennes, au lieu de six, afin de maintenir une distance suffisante avec des faucons pèlerins, une espèce particulièrement menacée.

Siégeant mercredi en audience publique, la 1ère Cour de droit public a décidé de suivre les recommandations de la Station ornithologique suisse de Sempach. Dans une expertise, celle-ci recommandait de maintenir une distance de 3 kilomètres au moins entre le nid des faucons et l'éolienne la plus proche. C'est en effet dans ce rayon que les rapaces chassent durant la période où ils nourrissent leurs petits.

A une majorité de trois contre deux, les juges ont estimé que l'intérêt public au maintien de la biodiversité l'emportait en partie sur la production d'énergie renouvelable. Dans un exposé très fouillé, le juge rapporteur a évoqué le recul des couples de faucons pèlerins dans l'Arc jurassien, qui sont passés de 73 à 43 en deux décennies.

Compromis

Dans ces conditions, la cour a tranché en faveur d'une solution de compromis qui sacrifie les éoliennes No 2 et 3 dans le plan directeur. Ces dernières se trouvent en effet dans le périmètre critique.

Réagissant à chaud, un représentant des services industriels de la ville de Granges (SO), qui sont les promoteurs du parc, ne se prononçait pas sur l'impact économique de ce redimensionnement. Ces deux éoliennes promettaient le meilleur rendement, a-t-il confié à l'agence Keystone-ATS.

La cour a également assorti le plan d'affectation du parc éolien à des conditions supplémentaires. Ainsi, un monitoring devra être mené durant plusieurs années afin de recenser les oiseaux et les chauves-souris victimes d'impacts avec les pâles. Selon les résultats, l'exploitation devra être adaptée. De même, des détecteurs supplémentaires seront installés sur les mâts: ces radars sont censés arrêter les éoliennes lorsque l'activité des volatiles atteint un certain niveau.

Déplacer un nid

Les deux magistrats dissidents ont relativisé la menace pesant sur le faucon pèlerin. Ils ont souligné que la solution retenue mettait en péril un projet de production d'énergie renouvelable pour sauver non pas une colonie mais un seul couple de rapaces. "Le nid pourrait être déplacé", a préconisé l'un d'eux.

BirdLife Suisse, qui recourait avec l'association de protection des oiseaux de Soleure, estime que la longueur des procédures pour de telles installations n'est pas tenable, ni pour les protecteurs de la nature, ni pour les promoteurs. Une planification beaucoup plus soignée des parcs éoliens, qui tienne compte suffisamment tôt de leur impact sur les espèces menacées de chauves-souris et d'oiseaux, est nécessaire.

Suisse Eole déplore

De son côté, Suisse Eole regrette la décision du Tribunal fédéral qui sacrifie deux éoliennes dont la production correspondait à la consommation d'électricité de deux villages d'environ 5000 habitants. Pourtant, les services industriels de Granges avaient déjà tenu compte de la préservation de la nature et du territoire puisqu'ils avaient prévu six éoliennes seulement sur les douze qui auraient pu être édifiées sur ce site, affirme l'association.

Approuvé par l'assemblée communale de Granges en 2014, le plan directeur prévoyait la construction de six éoliennes de 122 mètres de diamètre, montées sur des mâts de 90 mètres environ. Le parc devait produire quelque 30 gigawattheures (GWh) d'électricité par an, soit deux tiers de la consommation de la ville. Avec la réduction imposée par Mon Repos, la production devrait se limiter à 20 GWh.

Le parc est situé à la limite du Weissenstein, qui est inscrit à l'Inventaire fédéral des paysages, sites et monuments d'importance nationale (IFP). Il se trouve aussi dans deux zones protégées au niveau cantonal. (arrêt 1C_573/2018 du 24 novembre 2021)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Ecole de commerce dans quatre régions: nouveau cursus adopté

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Le ministre vaudois Frédéric Borloz a annoncé en mai qu'à partir de la rentrée 2026, le cursus d'Ecole de commerce ne pourra plus se faire en gymnase comme à ce stade, mais uniquement dans les écoles professionnelles commerciales de Lausanne, d'Aigle, de Nyon et désormais aussi d'Yverdon (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

L'Etat de Vaud a adopté le nouveau cursus de ses Ecoles de commerce pour la rentrée 2026. Les élèves suivront une grille horaire qui renforce les bases théoriques ainsi qu'un apprentissage pratique progressif pour mieux les préparer tant aux études supérieures qu'à une entrée sur le marché du travail.

Le gouvernement avait annoncé en mai qu'à partir de la rentrée 2026, le cursus d'Ecole de commerce ne pourra plus se faire en gymnase comme c'est le cas actuellement, mais uniquement dans les écoles professionnelles commerciales de Lausanne, d'Aigle et de Nyon. Vendredi, le Canton a annoncé que cette formation serait aussi dispensée à Yverdon-les-Bains (au Centre professionnel du Nord vaudois - CPNV).

L'Ecole de commerce propose une formation à plein temps en école, pendant trois ans, suivie d'une année de stage en entreprise. A l'issue de ce cursus, les élèves obtiennent simultanément leurs deux diplômes: un Certificat de capacité (CFC) et une maturité professionnelle (MP) "Economie et services, type économie". Le but est d'offrir le choix entre la poursuite d'études dans une HES ou l'entrée dans la vie active, rappelle le canton.

Allemand renforcé

"La nouvelle grille horaire renforce les disciplines fondamentales et les domaines-clés du commerce pour favoriser la réussite des élèves. Les mathématiques, les finances et la comptabilité bénéficient de davantage d'heures. Dès le début du cursus, les élèves consolideront aussi leur maîtrise du français et de l'allemand", expliquent les services du conseiller d'Etat en charge de l'éducation Frédéric Borloz.

Plusieurs choix ont dû être opérés. L'italien a été retiré du tronc commun au profit du renforcement de l'allemand, tout en restant disponible dans les spécialisations à choix. Dans le complément au CFC, les arts visuels et la musique ne figurent plus au programme.

Une approche philosophique, notamment à travers l'enseignement des principes éthiques, est intégrée aux cours de français, d'économie et de droit. En résumé, selon le Département de la formation (DEF), la culture générale est développée, avec des bases plus solides et une orientation commerciale.

Pas d'impact pour le cursus en cours

Ces modifications n'ont pas d'impact pour les élèves qui sont déjà en formation, souligne le DEF. Les élèves déjà engagés dans l'Ecole de commerce au sein d'un gymnase pourront d'ailleurs continuer leur formation en restant dans le même établissement jusqu'en 2029.

Pour rappel, la sortie de l'Ecole de commerce des gymnases vaudois a suscité les critiques et les inquiétudes des syndicats de l'enseignement. Ils ont dénoncé une décision "unilatérale et opaque" de la part des services de M. Borloz. Ils regrettent "la fin de non-recevoir du DEF à leurs revendications", soit l'ouverture de négociations, des garanties sur le transfert des enseignants touchés et leurs conditions de travail.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fonction publique vaudoise: nouvelle journée de grève et d'actions

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Dans le canton de Vaud, de nombreux lieux de travail avaient de nouveau voté des résolutions de grève, notamment dans les établissements scolaires, ici le gymnase de Beaulieu à Lausanne, et universitaires, ainsi que dans le domaine de la santé et du social. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La fonction publique vaudoise a connu jeudi une nouvelle journée de grève pour protester contre le projet de budget 2026 et ses 305 millions de mesures d'économies. C'était la septième journée de colère des employés des services publics et parapublics depuis octobre.

Sous les mots d'ordre "Contre l'austérité, on ne lâche rien!", les syndicats avaient invité tous les fonctionnaires à une "grève totale" afin de protester contre les coupes budgétaires de l'Etat. De nombreux lieux de travail avaient voté des résolutions de grève, notamment dans les établissements scolaires et universitaires, ainsi que dans le domaine de la santé et du social.

"Difficile de dire si les grévistes sont en augmentation, mais c'est déjà la quatrième journée de grève et la mobilisation reste très forte", a indiqué à Keystone-ATS Cora Antonioli, la présidente du syndicat SSP-Vaud, organisatrice de la mobilisation avec les syndicats SUD et FSF. "On constate toutefois que le nombre d'endroits mobilisés s'élargit à de nouveaux secteurs en grève".

Ecoles: "forte mobilisation"

C'est dans les écoles que le mouvement de grève était, une nouvelle fois, le plus répandu. Le Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) "constate une forte mobilisation sur les différents lieux de formation du canton". "Dans l'enseignement obligatoire, on peut estimer à plus d'un tiers environ la proportion des employés de l'Etat de Vaud qui ont fait grève aujourd'hui", indiquent les services du ministre Frédéric Borloz.

"Les situations peuvent varier fortement d'un établissement à l'autre. Dans certains établissements ou certains sites, aucune classe n'a eu l'enseignement habituel, dans d'autres lieux ou écoles, la journée s'est déroulée normalement ou presque", souligne le DEF.

"Dans tous les cas où les cours ne pouvaient pas avoir lieu normalement, les élèves ont été accueillis à l'école selon la décision des parents de les garder ou non à la maison. Les familles ont été informées de chaque situation par écrit", précise-t-il.

Assemblée en soirée

Après les cinq manifestations dans les rues de Lausanne depuis le 2 octobre, dont deux cette semaine devant le Grand Conseil - où les députés débattent justement du budget 2026 de l'Etat -, aucune manifestation n'a été prévue jeudi en fin de journée, parallèlement à cette quatrième journée de grève.

En revanche, une assemblée générale unitaire des syndicats du personnel est prévue à 18h30 pour décider de la suite du mouvement, des mobilisations et des actions pour la semaine prochaine.

"Engager le dialogue"

Les trois syndicats de la fonction publique SSP, FSF et Sud fustigent toujours le gouvernement, "sa politique de (non-)communication" et "sa volonté de ne pas négocier". Ils reprochent aussi au Conseil d'Etat de "tenter de faire porter toute la responsabilité de ses choix politiques au Grand Conseil".

Ces organisations syndicales appellent donc le Conseil d'Etat à "engager sans délai un dialogue sérieux, seul moyen d'apaiser la situation et de répondre aux préoccupations légitimes exprimées".

Mardi et mercredi devant le Grand Conseil, le gouvernement a plusieurs fois répété qu'il n'avait pas refusé le dialogue, contrairement aux dires des syndicats. La présidente Christelle Luisier a notamment évoqué deux séances de discussions et relevé que, selon elle, c'était les syndicats qui avaient "refusé toute entrée en matière".

Le gouvernement a présenté le 24 septembre son projet de budget 2026, qui prévoit un déficit de 331 millions de francs et 305 millions de mesures d'économies. Ces dernières comprennent notamment 165 millions de coupes dans les subventions.

Le personnel de l'Etat est, lui aussi, directement concerné avec notamment une "contribution de crise" de 0,7% du salaire brut en 2026 sur les classes salariales de 6 à 18. Cette mesure, comme toutes les autres, est combattue par les syndicats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne: 41 personnes prévenues de fraude aux assurances sociales

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La justice vaudoise a mis au jour une fraude a l'assurance sociale en enquêtant sur le "tristement célèbre" immeuble de la rue de Geneve 85 a Lausanne, ci-contre. Cet immeuble, qui fait régulièrement la "une" des médias, est aussi connu comme une base pour le trafic de drogue à Lausanne. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La justice vaudoise a mis à jour une fraude à l'assurance sociale en enquêtant sur le "tristement célèbre" immeuble de la rue de Genève 85 à Lausanne: 41 personnes sont accusées d'avoir reçu des prestations sociales indues pour la prise en charge de leur loyer.

Le préjudice est estimé à quelque 1,9 million de francs et les services sociaux de l'Etat de Vaud ont porté plainte, annonce jeudi le Ministère public vaudois dans un communiqué.

Cet immeuble, qui fait régulièrement la "une" des médias, est connu comme une base pour le trafic de drogue à Lausanne. En investiguant sur ces activités, mais aussi sur l'occupation d'appartements par des personnes en situation de séjour illégal, les enquêteurs ont remarqué que de nombreuses personnes s'annonçaient locataires sans toutefois y résider.

Grâce à de faux baux à loyer, fournis par le concierge et le gérant de l'immeuble, ces individus ont perçu illicitement des prestations des services sociaux de l'Etat de Vaud entre 2018 et 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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VD: les députés acceptent de baisser le salaire des fonctionnaires

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Le Grand Conseil vaudois a débattu mercredi jusqu'à 22h00 sur le budget 2026. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil vaudois a poursuivi mercredi tout au long de la journée, et même jusqu'en fin de soirée, ses débats sur le budget 2026. Sa majorité de droite a notamment accepté, en premier débat, une baisse de salaire pour les employés de l'Etat.

Cette "contribution de crise" constitue l'une des mesures les plus sensibles du budget 2026, et elle est particulièrement vilipendée lors des manifestations de la fonction publique. Elle prévoit une retenue de 0,7% sur le salaire de la plupart des employés de l'Etat pour l'année 2026. Economies attendues pour le canton: 23,5 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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