Lausanne
Nouvelle étape pour le Parc naturel dans les Bois du Jorat
Lausanne veut son Parc naturel périurbain dans les bois du Jorat. La Municipalité a pour ambition d’obtenir le label « Parc d’importance nationale », ce qui serait une première en Suisse romande. Un préavis en ce sens est transmis au Conseil communal.
S’il voit le jour, le Parc naturel du Jorat comprendra deux zones, une centrale de 444 hectares où la nature sera préservée et l’accès réglementé et une zone de transition de 493 hectares, qui servira de tampon de protection. Là, les activités de loisirs seront notamment permises. Les autorités voient dans ce parc le moyen de répondre aux enjeux de la biodiversité. Pour la municipale lausannoise en charge de l’environnement, Natacha Litzistorf, c'est même un "petit condensé de développement durable". Pas question toutefois de mettre la zone sous cloche, les restrictions ne seront pas beaucoup plus importantes qu'aujourd'hui :
Le budget moyen annuel du Parc sera de 740’000 francs, soutenu à 50% par la Confédération. Le reste à charge notamment du Canton et de la future association de communes qui chapeautera le parc. Pour l’instant, la Ville de Lausanne porte seule ce projet mais laisse la porte ouverte aux communes intéressées :
Le débat au Conseil communal de Lausanne doit avoir lieu début 2020 pour que le canton puisse transmettre le dossier à la Confédération. Le Parc naturel du Jorat pourrait ainsi entrer en force au 1er janvier 2021. À noter que le projet de parc éolien dans les bois du Jorat n’est pas impacté par le Parc naturel.
Lausanne
Accueil de jours des enfants: des lacunes dans le pilotage
La Cour des comptes vaudoise a audité la gestion du dispositif d'accueil de jour des enfants par la Fondation pour l'accueil de jour des enfants (FAJE) et les réseaux de prise en charge. Tout en relevant l'augmentation rapide du nombre de places (+51% de 2015 à 2022), elle constate surtout des lacunes dans le dispositif, qui manque notamment de clarté et d'harmonisation.
"S'il y a encore beaucoup de travail d'amélioration à faire, le développement de l'accueil de jour s'est fait de manière considérable ces dernières années. Il y a un réel désir et effort de la FAJE à répondre à la demande des parents", a résumé devant les médias Nathalie Jacquerod, présidente de la Cour.
Outre le subventionnement des réseaux d'accueil de jour existant dans le canton, la FAJE a pour mission d'évaluer les besoins, de coordonner l'organisation de l'accueil de jour et de favoriser la création de places. Elle n'exerce en revanche aucune activité opérationnelle dans les réseaux.
En 2022, le coût global de l'accueil de jour s’est élevé à 628 millions de francs, financé principalement par les parents (38%), les communes (37%) et la FAJE (21%), elle-même financée par l'Etat de Vaud (53%) et les employeurs (36%). Ce montant est en croissance constante depuis la mise en place du dispositif en 2006, découlant de la loi sur l'accueil de jour (LAJE), entrée en vigueur la même année.
Renforcer le pilotage
"Le système a fait ses preuves, il s'est professionnalisé en près de 20 ans. Il faut toutefois perfectionner le pilotage de la FAJE, renforcer le soutien aux 33 réseaux avec l'objectif d'uniformiser les pratiques ainsi qu'améliorer leur gestion financière", a affirmé Mme Jaquerod. La Cour adresse d'ailleurs neuf recommandations à la FAJE, qui sont toutes acceptées.
Dans son audit, la Cour s'est principalement concentrée sur des aspects touchant à l'occupation et la facturation des places d'accueil existantes ainsi qu'à la gestion des coûts, auditant six réseaux. Principaux reproches: un manque de clarté du système jugé trop complexe et décentralisé; un système tarifaire illisible; des objectifs stratégiques de la FAJE trop généraux; et une mutualisation des outils de gestion et d'exploitation trop faible.
La Cour souligne que ce sont toutefois les communes qui jouent un rôle prépondérant dans le développement de l'offre de places, en se regroupant en réseaux. "Très indépendants", ils regroupent les structures d'accueil qui gèrent l'activité quotidienne et la qualité des plus de 20'000 places subventionnées.
Tarifs inexplicables
Elle constate aussi que des objectifs et dispositions de la loi (LAJE) ne sont pas suffisamment définis. Les réseaux interprètent et appliquent ces éléments de façon différente, ce qui est difficilement compréhensible pour les parents et les contribuables. Chaque réseau fixe par exemple à sa manière ses grilles tarifaires.
Du fait de l'absence de principes comptables harmonisés et de comptabilité analytique, le coût moyen d'une place n'est pas comparable entre les réseaux ni parfois entre les structures d'un réseau. "Les écarts importants qui en résultent sont ainsi difficiles voire impossibles à expliquer. Or une telle analyse permettrait d'identifier des économies", souligne Mme Jaquerod.
Le rôle et le positionnement de la FAJE elle-même vis-à-vis des réseaux ne sont pas non plus clairement établis. Ses objectifs stratégiques sont formulés de manière générale et ne sont pas assortis de cibles et de délais. "La future révision de la loi par le Conseil d'Etat devra permettre de clarifier le rôle de la FAJE pour qu'elle puisse mieux imposer ses objectifs", a dit Mme Jaquerod.
Unifier le mode de calcul
Au-delà du subventionnement d'une partie des charges salariales du personnel éducatif et de tâches de surveillance prévues par la loi, la FAJE a développé plusieurs subventions incitatives visant notamment à soutenir l'ouverture de nouvelles places, favoriser l'accessibilité financière ou renforcer la gestion administrative des réseaux. La performance de ces subventions est peu questionnée, relève aussi l'audit.
Chaque réseau choisit en outre son organisation et sa gestion administrative en toute autonomie. Il existe peu d'initiatives visant à mutualiser les ressources et réaliser des économies d'échelle, constate aussi la Cour. C'est le cas dans le domaine de l'informatique, où la grande majorité des réseaux recourent pourtant au même fournisseur sans mener des négociations groupées.
Deux autres critiques sont encore formulées. Les critères d'attribution des places sont disparates. La prise en compte du taux d'activité des parents, qui est impérative, n'est pas appliquée uniformément.
Les éléments à considérer dans le calcul du revenu déterminant pour la facturation aux parents sont, eux aussi, déterminés par les réseaux. La Cour est d'avis que le dispositif gagnerait en transparence et en efficience si ce mode de calcul était unifié.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Denis Froidevaux quitte l'Etat de Vaud après 23 ans à son service
Il oeuvrait pour la sécurité et la protection des Vaudois: Denis Froidevaux, 64 ans, quittera ses fonctions à fin avril 2025. Ce spécialiste de la gestion de crise et de la conduite de dispositifs complexes était à la tête du Service de la sécurité civile et militaire (SSCM) et de l’Etat-major cantonal de conduite (EMCC) depuis près de vingt ans. Il poursuivra ses activités en tant qu'entrepreneur.
Le Conseil d’Etat prend acte de la volonté de Denis Froidevaux de quitter ses fonctions avec effet au 30 avril 2025, après un parcours riche et diversifié au sein de l’administration cantonale vaudoise, relève-t-il mercredi dans un communiqué. Le gouvernement salue "une carrière marquée par un sens du devoir exemplaire", ainsi que "le travail accompli durant quelque 23 années d’activité au service du canton".
Né le 27 août 1960, originaire du Noirmont (JU), Denis Froidevaux débute sa carrière comme garde-forestier, avant de rapidement se spécialiser dans les domaines de la police, de la sécurité civile et de la criminologie. Au sein de l’armée, il atteint le grade de brigadier avec pour mission le commandement de la brigade d’infanterie de montagne 10. De 2011 à 2016, il préside la Société suisse des officiers, consolidant ainsi son réseau dans les milieux de la défense et de la sécurité.
Leadership
Tout au long de sa carrière, Denis Froidevaux s’est illustré par son leadership dans la gestion de crises. Après avoir supervisé le dispositif sécuritaire d’événements d’envergure, comme la Fête des vignerons (2019) et les Jeux olympiques de la jeunesse (2020), il a joué un rôle déterminant dans des situations d’urgence comme la gestion de la crise liée à la pandémie de Covid-19.
En parallèle, Denis Froidevaux a assuré plusieurs mandats sensibles à la demande du Conseil d’Etat, notamment en tant que chef du Service des automobiles et de la navigation, secrétaire général du Département de la sécurité et de l'environnement ou encore chef du Service pénitentiaire ad interim.
En 2022, le gouvernement a fait appel à lui pour reprendre la gestion de la Fondation Urgence Santé (FUS) dans un contexte particulièrement difficile. Dernier projet stratégique en date dont Denis Froidevaux a eu la responsabilité, le regroupement des centrales d’urgence et du poste de commandement de l’EMCC sur un seul site (ECAVENIR). Le poste de cheffe ou chef du SSCM et de l’EMCC sera mis au concours ces prochains jours.
Couteau suisse
"J'ai été le couteau suisse avec passion, dans des milieux très différents", souligne l'homme qui a "connu neuf conseillers d'Etat et trois conseillers fédéraux tout au long de sa carrière. Il ne prend pas pour autant sa retraite et va poursuivre ses activités, mais "différemment", a-t-il confié à Keystone-ATS.
Avec quelques autres "vieilles canailles qui achèvent leur carrière", Denis Froidevaux va poursuivre ses activités dans le domaine du conseil en gestion de risque, de crise, audit de performance ou organisationnel, parrainage pour divers clients afin d'exploiter son réseau et ses multiples compétences.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Genève donne la leçon à Lausanne
Genève a marqué son territoire lors du 8e de finale aller de Champions League. A Lausanne, les Aigles se sont imposés 5-0 et ont un patin et demi en quarts de finale.
Les deux premiers derbies lémaniques en championnat avaient tourné à l'avantage du LHC. Deux victoires d'un but (2-1 et 3-2) qui montraient bien que les deux formations étaient plus proches que le classement de National League ne veut le faire croire.
Seulement lors de cette première soirée europeénne, les Genevois ont clairement fait la différence. A commencer par la fin de la première période. A dix secondes de la fin très exactement, Manninen a profité d'une belle action initiée par Hartikainen pour ouvrir le score. Le numéro 70 a trouvé Granlund pour une habile déviation dans le slot de Manninen.
Difficile pour les Vaudois de pester contre ce but, étant donné le nombre d'occasions des Genevois au cours de vingt premières minutes. Sans un Kevin Pasche à son affaire, le premier but des Grenat serait en effet tombé bien plus tôt. A la 17e, Manninen, déjà lui, s'est cassé les dents sur Pasche après un cafouillage dans la défense vaudoise et alors que les Lions étaient en supériorité numérique.
Karrer auteur d'une charge inutile
Tout aurait pu (et dû) changer à la 23e lorsque Roger Karrer s'est fait l'auteur d'une vilaine charge à la tête de Jason Fuchs, de retour après quelques semaines à l'infirmerie. Sauf que cette pénalité de cinq minutes assortie d'une méconduite de match a profité aux...Aigles. Marco Miranda a trouvé Tanner Richard pour un 2-0 en infériorité numérique. Ce but a sapé le moral des Vaudois qui ont ensuite encaissé le 3-0 à la 35e de la crosse d'Oula Palve, prêté par Ajoie pour quelques matches.
Les hommes de Jan Cadieux n'ont pas manqué l'opportunité d'enfoncer le clou et de s'offrir un match retour "tranquille" mercredi prochain. Le 4-0 de Granlund en power-play à la 45e, puis le 5-0 de Palve, assurent presque la qualification genevoise pour la suite de la compétition. On rappelle en effet que Lausanne va devoir s'imposer avec au moins cinq buts d'écart pour avoir droit à une prolongation, ou de plus de cinq buts pour se qualifier. Un scénario hautement improbable.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Proches aidants: sensibiliser notamment les jeunes et les migrants
L'association vaudoise Espace Proches, active dans la proche aidance, fête ses dix ans d'existence. A cette occasion, elle dévoile une nouvelle stratégie pour répondre aux défis actuels et futurs, avec deux priorités: aller vers les proches aidants qui s'ignorent et sensibiliser les publics invisibles, en particulier les jeunes et les migrants.
Depuis sa création en 2014, à l'initiative de l'Etat de Vaud, Espace Proches s'est imposée comme un point de repère pour les personnes proches aidantes du canton. Ses missions cardinales sont l'information sur les aides disponibles, l'orientation vers les bons prestataires de soutien spécialisé et le soutien dans la recherche de solutions, rappelle l'association dans un communiqué publié mardi.
Actions de sensibilisation
En dix ans, elle a soutenu et accompagné près de 25'000 personnes sur l'ensemble du canton. Dix ans plus tard, le constat persiste cependant, observe-t-elle: une grande part des 86'000 personnes proches aidantes vaudoises ne se reconnaissent pas comme telles, ne connaissent pas les aides à leur disposition ou n'osent pas les demander.
Cela a pour conséquence de retarder leur accès aux prestations de soutien qui leur sont spécifiquement destinées. Sur mandat de l'Etat de Vaud, dès 2025, l'association va s'engager à mener des actions de sensibilisation sur l'ensemble du territoire cantonal en collaboration avec ses partenaires régionaux.
L'objectif est de toucher davantage de personnes portant assistance et prenant régulièrement soin d'un proche pour leur permettre d'anticiper leurs difficultés et prévenir leur épuisement.
"Une étude menée dans le canton de Vaud montre qu'une personne proche aidante sur trois est frappée de problèmes de santé physique et/ou psychique avant de demander suffisamment d'aide, alors qu'un vaste réseau d'organisation est à leur disposition pour les appuyer dans leurs efforts", écrit-elle.
Partenariats intensifiés
L'autre nouvelle stratégie est de mettre l'accent ces prochaines années sur des groupes encore trop peu représentés dans ses prestations, en particulier les jeunes aidants ainsi que les personnes migrantes. En Suisse, 8% des 10 à 12 ans et un jeune sur trois entre 15 et 24 ans prennent soin d'un parent ou d'un proche atteint dans sa santé ou en perte d'autonomie, est-il souligné.
Les personnes proches aidantes issues de la migration et/ou allophones peinent encore trop souvent à trouver les informations dont elles ont besoin. Pour atteindre ces publics, l'association va intensifier ses partenariats sur l'ensemble du canton. Elle va inclure non seulement les professionnels de la santé, mais aussi ceux des secteurs sociaux, éducatifs et même du monde de l'entreprise en tant que partenaires-relais.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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