Lausanne
Projet d'horaire CFF pour 2024: les cantons romands voient rouge
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2022/04/afin-dameliorer-la-ponctualite-et-la-satisfaction-des-clients-les-cff-soumettent-un-nouveau-projet-dhoraire-pour-2024-qui-deplait-deja-aux-cantons-romands-archives-1000x600.jpg&description=Projet d'horaire CFF pour 2024: les cantons romands voient rouge', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le projet d'horaire CFF 2024 fâche les cantons romands et ils le font savoir. Ils dénoncent la fin d'une offre mise en place depuis 20 ans avec l'introduction de Rail 2000. Les temps de parcours seront prolongés et de nombreuses correspondances rompues, selon eux.
Les CFF ont informé à la fin mars les cantons et les entreprises de transports publics sur leur projet de nouvel horaire 2024 pour la Suisse occidentale, a indiqué vendredi dans un communiqué la Conférence des Transports de la Suisse occidentale (CTSO). Ce nouvel horaire devrait être prolongé au minimum jusqu'en 2032 en fonction des travaux à réaliser dans les n½uds et sur le réseau.
Afin d'améliorer la ponctualité et la satisfaction des clients, les CFF proposent d'augmenter le temps de parcours entre les principales villes romandes et de disposer ainsi de plus de réserves dans leur exploitation, selon la CTSO. Si celle-ci partage l'analyse des CFF sur les retards qu'a pris la qualité de l'offre ferroviaire en Suisse romande, elle a unanimement décidé de ne pas entrer en matière sur le projet d'horaire 2024. Elle renvoie la copie aux CFF.
Le dialogue reste ouvert
"Cette augmentation des temps de parcours implique une dégradation des correspondances. Sur certains axes, le cadencement des trains est modifié et la desserte de plusieurs haltes du trafic régional est réduite", écrivent les cantons romands, qui se sont réunis vendredi pour une séance extraordinaire. En clair, "le remède est pire que le mal", résument-ils.
"A l'heure de la sortie d'une pandémie ayant fortement impacté les transports publics et à l'aube d'une politique environnementale durable, les dégradations proposées par les CFF remettent en cause l'objectif d'augmentation de la part modale des transports publics que la Confédération et les cantons considèrent comme indispensable dans l'atteinte des objectifs climatiques", soulignent-ils.
La CTSO a toutefois décidé d'ouvrir le dialogue avec les CFF pour étudier ensemble des solutions réalistes pour la Suisse occidentale en prenant en compte les attentes des clients et les objectifs de croissance de la part modale des transports publics.
Une cellule de planification intercantonale, comme cela existe à Zurich depuis plus de 25 ans, a été mise en place sous l'égide de la CTSO. Il s'agira de présenter une position unie et réactive et permettre une recherche de solution commune et rapide avec les CFF.
CFF: encore aucune décision prise
Ceux-ci ont précisé en soirée à l'agence Keystone-ATS que la chaîne de transport et les correspondances ne pouvaient être garanties avec l’horaire actuel, et "pas non plus dans les 10 prochaines années". La structure de base de l’horaire n'a en effet pas été adaptée durant 20 ans et il y a plus de voyageurs, disent-ils. Cinq milliards d’investissements au total sont prévus en Suisse romande jusqu’en 2030.
Du point de vue des CFF, le nouvel horaire prévu pour 2024 devrait rester en vigueur pour les 8 à 10 années suivantes. Toutes les mesures qui permettraient d’intégrer plus de réserves dans les horaires ont été mises sur la table, assurent-ils. Aucune décision n’a été prise pour le moment, souligne l'entreprise. Les mesures proposées sont une base de discussion.
Les CFF ajoutent vouloir"bien entendu" prendre en compte l'avis des cantons. Ils sont confiants de trouver ensemble de bonnes solutions, "au plus tôt pour cet automne".
Si l’on ne procède pas à des adaptations d’horaire, cela aura forcément des impacts négatifs sur la fiabilité et des conséquences très importantes sur le calendrier de réalisation des projets prévus, insistent-ils. Les CFF disent vouloir analyser ces conséquences en détail avec les cantons.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Equipe de Suisse: Michel Aebischer veut retrouver son ancien statut
Michel Aebischer a changé d'air, mais pas de cap. Le Fribourgeois, qui s'épanouit désormais à Pise, veut retrouver le statut qui lui avait permis de se révéler au grand public lors de l'Euro 2024.
Il ne faut pas l'oublier, Michel Aebischer a été l'un des grands artisans de la parenthèse enchantée de l'été 2024. En Allemagne, où l'équipe de Suisse avait atteint les quarts de finale, le Singinois avait été l'un des hommes les plus utilisés par Murat Yakin.
Alors qu'il ne comptait jusqu'alors qu'une poignée de titularisations sous le maillot helvétique, il s'était approprié le poste de piston gauche que lui avait confié l'industrieux sélectionneur. Buteur et passeur décisif contre la Hongrie en ouverture, auteur d'un autre assist face à l'Italie, Michel Aebischer n'avait manqué que la funeste séance de tirs au but contre l'Angleterre.
Deux trajectoires opposées
Le joueur formé au FC Heitenried était devenu le visage fribourgeois de la séduisante équipe de Suisse de Murat Yakin. Il n'a toutefois pas suivi la même trajectoire ascendante que son homologue vaudois et coéquipier à Bologne, Dan Ndoye.
Un an plus tard, ce dernier a profité d'une saison pleine, ponctuée d'un but victorieux en finale de la Coupe d'Italie, pour filer en Premier League, à Nottingham, devenant au passage le deuxième joueur Suisse le plus cher de l'histoire. Michel Aebischer, lui, a perdu sa place de titulaire chez les Rossoblù après une blessure aux adducteurs, et a dû se résoudre à rejoindre un club moins concurrentiel.
"Mon rôle à Bologne ne me convenait plus", explique-t-il depuis Lausanne, où la Suisse se prépare avant d'affronter la Suède dans le cadre des qualifications pour la Coupe du monde 2026. "Je voulais retrouver un statut plus important et accumuler les minutes. C'est pour ça que j'ai changé d'air."
Leader en Toscane
Ce nouveau rôle, Michel Aebischer l'a obtenu au Pise Sporting Club, promu cet été en Serie A. "Il y a beaucoup de jeunes autour de moi, à qui je peux apprendre des choses", apprécie le milieu de terrain de 28 ans, l'un des joueurs les plus expérimentés de sa nouvelle équipe.
Lorsqu'un journaliste lui demande si Bologne, qui jouait la Ligue des champions la saison dernière, n'était tout simplement pas devenu "trop grand pour lui", le Fribourgeois répond avec sérénité: "Je ne pense pas. Je vous rappelle que j'ai été capitaine. (réd: plusieurs matches lors de la saison 2023/24). Et puis il y a eu un nouvel entraîneur, Vincenzo Italiano, qui changeait les titulaires à chaque match."
A Pise, où son prêt pourrait devenir définitif si le club venait à se maintenir en Serie A, il regoûte à une certaine forme de stabilité. La formation toscane, qui a connu plusieurs faillites dans son histoire centenaire, a retrouvé l'élite du calcio pour la première fois depuis 1991.
Le remplaçant de Freuler ?
Michel Aebischer veut désormais aussi renouer avec son ancien statut en équipe de Suisse, et tout faire pour vivre un deuxième Mondial. "Il n'y a rien de plus gros que la Coupe du monde pour un footballeur. Tous les meilleurs y seront. C'était un rêve d'y aller la première fois. Désormais, c'est un objectif", assure-t-il.
Avec les nombreux forfaits qui ont miné le milieu de terrain helvétique, l'homme aux 34 sélections (2 buts) devrait avoir l'occasion de s'illustrer samedi à Genève. Il connaît mieux que quiconque le rôle de l'ombre du grand absent Remo Freuler, qu'il a longtemps côtoyé à Bologne.
Murat Yakin le tient en tout cas toujours en haute estime. La preuve, Michel Aebischer a été l'un des premiers remplaçants à entrer en jeu lors des deux victoires de la Suisse en septembre, contre le Kosovo et la Slovénie. Et son absence du cadre en octobre n'était due qu'à une légère blessure sans gravité.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Campagne en faveur du droit de vote des personnes sous curatelle
Les associations vaudoises de défense des personnes en situation de handicap ont lancé mercredi la campagne en faveur du projet qui vise à accorder automatiquement le droit de vote communal et cantonal aux personnes protégées par une curatelle de portée générale. Selon elles, un oui dans les urnes le 30 novembre mettrait fin à une "privation discriminatoire".
Le décret du Conseil d'Etat soumis au vote a pour but de "garantir une égalité accrue et de renforcer la participation citoyenne de tous, en accord avec les principes fondamentaux de la démocratie", soulignent Solidarité Handicap Mental, Pro Infirmis, Cap-Contact, Pro Mente Sana, le Graap-Fondation, Insieme Vaud, ainsi que les 30 associations membres de Forum Handicap Vaud dans un communiqué commun.
Les organisations estiment que cette réforme est nécessaire avant tout pour des raisons d’égalité de traitement: aucune autre catégorie de la population n’a à prouver sa capacité ou sa légitimité à voter pour exercer ses droits civiques.
La mesure concerne une petite minorité de personnes: environ 1400 Vaudois font actuellement l’objet d’une curatelle de portée générale pour cause d’une incapacité durable de discernement. La modification constitutionnelle proposée permettrait de reconnaître leur capacité à participer à la vie publique, alors qu’elles sont aujourd’hui exclues du droit de vote et d’éligibilité.
Réflexion et décision
Les associations rappellent que la curatelle de portée générale est une mesure administrative visant la sauvegarde des intérêts de la personne et "n’empêche aucunement la réflexion et la prise de décision". Elles dénoncent par ailleurs une procédure "compliquée, longue et humiliante" pour récupérer ses droits politiques.
Quant au risque pour les personnes en situation de handicap d'être manipulé par des proches ou par l'entourage médico-social, il n'est pas plus important qu'ailleurs, a déclaré à Keystone-ATS Fabienne Segu de Forum Handicap Vaud. La captation de voix, pénalement répréhensible, ne serait d'ailleurs pas de leur fait.
Des lieux de formation et d'information existent par ailleurs pour aider les personnes à se forger une opinion. Solidarité-Handicap mental et la Fondation Eben-Hézer organisent ce type de sensibilisation.
Engagements internationaux
La proposition du Conseil d’Etat est "une solution simple et efficace pour démêler l’imbroglio législatif actuel", affirment les organisations. Elle permet également de respecter les engagements internationaux de la Suisse, notamment la Convention de l’ONU sur le droit des personnes handicapées (CDPH).
Vaud serait le quatrième canton à abroger ces restrictions après Genève, Appenzell Rhodes intérieures et Zoug, note Mme Segu. Les expériences menées dans ces cantons n’ont montré aucun dysfonctionnement ou dérive particulière.
Et évolution nationale
Cette démarche s'aligne également sur l'évolution nationale: les Chambres fédérales viennent de supprimer les discriminations privant 16'000 personnes en situation de handicap sous curatelle de leur droit de vote au niveau fédéral. Un pas qui mènera à une modification constitutionnelle, relève le communiqué.
Si l'objet est soutenu par la gauche, plusieurs voix se sont toutefois élevées contre cette réforme, notamment au Grand Conseil, où plusieurs députés UDC et PLR ont dit leur opposition. Les craintes de manipulations et que certaines personnes ne soient pas pleinement conscientes des enjeux de leur vote ont notamment été avancées par les opposants.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne veut davantage de toitures potagères
La Ville de Lausanne veut encourager la création de toitures potagères. Elle lance un programme de subventions afin d'inciter les propriétaires à transformer leurs toits "en jardins nourriciers pour verdir la ville et cultiver le vivre-ensemble."
Les toitures potagères participent à la biodiversité, limitent les îlots de chaleur et offrent de nouveaux espaces de rencontre, relève mercredi la Municipalité lausannoise. Elles permettent aussi de "mieux utiliser des surfaces souvent inexploitées et de développer une production alimentaire locale", poursuit son communiqué.
Les projets soutenus devront garantir une durée d'exploitation d'au moins cinq ans. Les formations, conseils techniques et accompagnements liés à leur mise en oeuvre pourront bénéficier d'un soutien. Quant aux subventions, elles pourront couvrir jusqu'à 50% des frais engagés pour un montant compris entre 5000 et 25'000 francs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Bô Noël illuminera Lausanne du 20 novembre au 31 décembre
Bô Noël, le rendez-vous des fêtes de fin d'année, illuminera la ville de Lausanne du 20 novembre au 31 décembre. Des animations originales viendront rythmer cette 11e édition, qui sera peut-être la dernière. Parmi elles, huit oeuvres lumineuses inviteront à redécouvrir le paysage urbain.
Le banquet d'ouverture prévu le 22 novembre donnera le coup d'envoi de l'événement, avec une parade de Noël. Elle sera suivie d'un festin gourmand préparé par des restaurateurs lausannois, annoncent les organisateurs mercredi.
Une "Grande Raisinée" sera organisée les 12 et 13 décembre par les vignerons de Tartegnin. Les Samedis en fête animeront la rue Centrale avec des performances musicales, des spectacles lumineux et des déambulations poétiques. Parmi les rendez-vous incontournables de la manifestation figure également la silent disco du Nouvel an, dont le lieu est encore à définir.
Orchestré par les Services industriels de Lausanne (SiL), un parcours poétique, entre rêve et lumière, sillonnera les différents marchés de Bô Noël. Huit oeuvres lumineuses créées par des artistes locaux et internationaux seront à découvrir, entre tapis étoilé et projections spectaculaires.
Huit lieux
Bô Noël investira huit lieux emblématiques du centre-ville, chacun proposant une atmosphère et des activités. Le paradis des familles se trouvera sur la place de la Cathédrale, avec le Village des enfants. Les petits pourront y retrouver le Père Noël, des contes, des bricolages, des balades à dos de poney, une ferme éphémère, ainsi qu'une chasse au trésor.
La rue du Lion d'Or se transformera en quartier canadien, avec notamment une piste de luge. Un nouvel espace festif sera proposé aux Portes de Saint-François. Sur la Place Bel-Air, la Terrasse des amis accueillera le Belvédère du Mondial de fondue. Elle sera dédiée au Marché des papilles et au manège Sapin géant.
Le marché des artisans fera son retour sur la place Pépinet. A Saint-François, une nouvelle structure de deux étages mettra à l'honneur les spécialités vaudoises. Le Bô quartier du Flon sera aussi de la fête. Enfin, une chambre d'hôtel éphémère sera nichée dans le jardin du Musée historique de Lausanne.
Pas de grande roue
Pas de grande roue en revanche cette année: la manifestation ne disposait pas d'espaces suffisamment adaptés, selon les organisateurs.
L'an dernier, la manifestation avait réuni plus de 400'000 visiteurs. La Ville de Lausanne a annoncé, en septembre dernier, qu'elle cherchait un nouveau concept pour animer les Fêtes pour la période 2026-2029. Un appel à projets a été lancé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
LausanneIl y a 3 jours
Lausanne va réserver ses locaux d'injection aux seuls Vaudois
-
VaudIl y a 2 jours
Incendie à Glacier 3000: la restauratrice acquittée
-
GenèveIl y a 3 jours
La Voie bleue à Genève visée par un acte de sabotage
-
SuisseIl y a 3 jours
Les services de soins à domicile ont atteint un record l'an dernier
-
CultureIl y a 2 jours
Dispositif pour renforcer les liens entre la culture et l'inclusion
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Le Valais veut introduire l'usage des caméras piétonnes dans la loi
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Poste: la Confédération devrait renoncer au dividende
-
VaudIl y a 2 jours
Appel pour protéger les plus vulnérables remis au Conseil d'Etat


