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Lausanne

Quatre suspects interpellés après les fausses alertes à la bombe

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Depuis le 27 janvier, une douzaine d'alertes à la bombe, toutes fausses jusqu'ici, ont perturbé des écoles, essentiellement des établissements du post-obligatoire lausannois. (ARCHIVES - ©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La police vaudoise a arrêté quatre suspects dans la série des fausses alertes à la bombe secouant des établissements scolaires du canton depuis janvier. Ils ont été placés en détention provisoire. L'enquête se poursuit et d'autres interpellations sont prévues.

Les quatre personnes identifiées sont toutes majeures et concernent les fausses alertes à la bombe commises au gymnase de Renens le 12 mars et à l'Ecole professionnelle commerciale de Lausanne (EPCL) le 24 mars, a indiqué vendredi la police cantonale dans un communiqué. Il s'agit de jeunes adultes âgés de 18 à 23 ans fréquentant ces deux établissements, dont deux femmes, une Suissesse et une Croate, et deux hommes, un Suisse et un Chilien, précise-t-elle.

Tous sont domiciliés dans la région lausannoise. Pour l'heure, ces quatre personnes sont au bénéfice de la présomption d'innocence, souligne la police vaudoise.

Une douzaine de fausses alertes

Depuis le 27 janvier, une douzaine d'alertes à la bombe, toutes fausses jusqu'ici, ont perturbé des écoles, essentiellement des établissements du post-obligatoire lausannois. Les enquêteurs de la Police municipale de Lausanne et de la Police cantonale ont mené de nombreuses investigations et ont procédé à l'audition d’une vingtaine d’étudiants au total, expliquent-elles.

Les procureures en charge des instructions pénales vont demander la mise en détention provisoire de ces quatre suspects au Tribunal des mesures de contraintes pour une période de trois mois, durée qui pourra être prolongée au besoin. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations et des opérations sont prévues ce week-end avec l'interpellation et l'audition d'autres personnes pouvant être impliquées dans cette série de fausses alertes à la bombe.

Les actes considérés sont des atteintes graves à la sécurité publique et à la valeur fondamentale qu'est la formation, relève encore la police. Leurs conséquences peuvent aussi être très lourdes pour les auteurs, ajoute-t-elle.

Une condamnation pénale et une inscription de celle-ci dans le casier judiciaire pourraient entraver les perspectives professionnelles de ces jeunes. De plus, la police et les services d'urgence mobilisés facturent aux auteurs leurs frais d'intervention qui se chiffrent à des montants de l'ordre de 10'000 à 15'000 francs par cas, détaille la police.

Risque d'exclusion définitive

Le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) a aussitôt réagi à ces arrestations. Les services de Cesla Amarelle "saluent le travail des forces de l'ordre et de la chaîne pénale qui a mené à ces premières interpellations".

Le DFJC rappelle sa détermination à collaborer dans l'identification des auteurs. Lorsque les responsabilités auront pu être établies, des sanctions disciplinaires seront prononcées. Elles pourront aller jusqu'à l'exclusion temporaire ou définitive, avertit le département.

Des poursuites civiles pour réparation des dommages causés sont aussi envisagées. Le DFJC rappelle qu'une journée de cours dans une école professionnelle ou un gymnase peut coûter 70’000 francs selon les premières estimations. A chaque alerte, les établissements avaient été entièrement évacués, interrompant ainsi les cours pour le reste de la journée.

Le DFJC espère que ces opérations permettront aux lieux de formation vaudois, aux apprenties et apprentis, aux élèves et à tout le personnel éducatif de "retrouver au plus vite le calme et la sérénité nécessaires au bon déroulement de l'enseignement".

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Plus de 15'000 places de garde seront nécessaires d'ici 2030

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Le besoin croissant d'accueil de jour des enfants s'explique par un triple facteur: la croissance démographique vaudoise, la diminution du nombre de ménages dans lesquels seul un des deux parents exerce une activité professionnelle et la hausse du taux moyen d'activité des mères (archives). (© Keystone/DPA/CHRISTOPH SOEDER)

Alors qu'il manque actuellement plus de 10'000 places de garde dans le canton de Vaud, la Fondation pour l'accueil de jour des enfants (FAJE) estime qu'il en faudra 41'600 en 2025 et 43'100 à l'horizon 2025. Ces objectifs visent un taux de couverture idéal de 40%, soit 40 places pour 100 enfants, permettant de couvrir la totalité de la demande estimée d'ici 2025-2030.

Aujourd'hui, le taux de couverture se situe à près de 28% avec l'offre subventionnée et de 33% environ en y ajoutant l'offre privée. "Le besoin en placement préscolaire et parascolaire ne cesse de croître", ont affirmé devant la presse mardi à Lausanne le président du Conseil de Fondation et la directrice de la FAJE, Andreas Sutter et Sylvie Lacoste.

Sur la base de deux études, ils ont fixé et présenté les objectifs ainsi que les orientations stratégiques de la FAJE à horizon 2025-2030, en matière de développement et de financement des prestations d'accueil de jour des enfants.

L'augmentation du nombre de places reste la priorité, ont expliqué les deux responsables. Une première étude a donné des réponses statistiques, révélant un triple phénomène: la croissance démographique vaudoise, la diminution du nombre de ménages dans lesquels seul un des deux parents exerce une activité professionnelle et la hausse du taux moyen d'activité des mères.

Demande partiellement satisfaite

Le rapport indique qu'il faudrait atteindre, à horizon 2025, un taux de couverture global tous âges confondus de 40%, soit 41'600 places plein temps alors qu'en 2021, le nombre de places subventionnées s'élevait à 24'496 en accueil collectif et 3448 places en accueil familial de jour, soit au total 27'994 places plein temps. Le besoin a tendance à s'accroitre en 2030, avec un plafond théorique de 43'106 places (1/3 en préscolaire et 2/3 en parascolaire).

Ce constat global ne rend pas compte de la réalité contrastée sur le terrain, certains des 32 réseaux vaudois d'accueil de jour étant proches de la pleine satisfaction du besoin et d'autres continuant à souffrir d’un décalage important entre l'offre et la demande, a souligné Mme Lacoste.

A relever que, malgré la "hausse spectaculaire" du nombre de places depuis les quinze ans d'existence de la FAJE - +85% en préscolaire de 0 à 4 ans et +209% en parascolaire de 4 à 12 ans -, la demande n'est que partiellement satisfaite. La Fondation évalue que 13'606 places seraient nécessaires en 2025 et 15'112 places à horizon 2030.

"Nous nous fixons comme objectif de croissance raisonnable d'atteindre au minimum la moitié de ces places manquantes, soit environ 1120 places par an sur sept ans", a indiqué Mme Lacoste. Elle n'écarte pas la perspective d'atteindre même 60 à 65% du but.

Proche du domicile et petites structures

En collaboration avec Statistique Vaud et l'Institut gfs.bern, une enquête qualitative avait été lancée auprès d'un échantillon représentatif de 5000 ménages afin de connaître la perception des parents concernant les modes de garde existant dans le canton.

Cette étude montre que deux tiers des parents interrogés recourent à l'utilisation de solutions d' accueil externes. Il en ressort dans l'ensemble "un fort degré de satisfaction". Les facteurs renforçant la satisfaction tiennent essentiellement à un accueil favorisant le bien-être de l'enfant, avec la possibilité d'obtenir une solution d'accueil proche du domicile, dans de petites structures, dotées d'un personnel stable, propice au lien de confiance.

La disponibilité des places est jugée bonne pour la moitié des parents tandis que l'autre moitié la juge insuffisante, toujours selon cette seconde étude. Cela traduit probablement la disparité de l'offre sur le canton, selon M. Sutter.

Les principales critiques concernent l'absence de solutions alternatives d'accueil lorsque l'enfant est malade (77% des parents interrogés), la cherté des places (61%) et un manque de flexibilité dans la solution d'accueil (47%). Elles ont été prises en compte dans la stratégie 2025-2030 de la FAJE.

Budget de 160 millions

Pour cette année, la FAJE dispose d'une enveloppe budgétaire de 160 millions de francs et de 170 millions environ pour 2024. Précisons que pour 2022 par exemple, 53% du financement provient de l'Etat de Vaud et 45% des employeurs. Le solde provient de l'Office fédéral des assurances sociales (6%), de la contribution des communes (3%) et de la Loterie romande (1%).

Pour cette même année 2022, le coût total de l'accueil de l'enfance dans le canton s'est élevé à 628 millions de francs. La FAJE y contribue à hauteur de quelque 22%, les communes à 33% et les parents à 42% environ.

Outre le subventionnement des réseaux d'accueil de jour existant dans le canton, la FAJE a pour mission d'évaluer les besoins, de coordonner l'organisation de l'accueil de jour et de favoriser la création de places.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Crédit de 10 millions validé pour entretenir le réseau routier

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Les députés vaudois ont validé un crédit de 10,4 millions pour l'entretien du réseau routier cantonal (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Grand Conseil vaudois a validé mardi un crédit-cadre de 10,4 millions de francs pour la réfection de divers ouvrages d'art du réseau routier cantonal. Ce montant, qui n'a pas suscité d'oppositions, comprend des travaux qui seront menés entre 2024 et 2028, mais aussi des études pour préparer le crédit-cadre 2029-2032.

Parmi les ouvrages à assainir figurent le pont autoroutier de la Chocolatière à Bussigny, la galerie de protection de Vallorbe, le pont sur la Broye à Moudon, le viaduc du Sépey, le pont sur la Torneresse à Château-d'Oex, l'estacade des Posses à Bex ou encore le pont de la Porte-du-Scex à Chessel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Une crèche artisanale au coeur de la Cathédrale de Lausanne

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Durant les Fêtes de Noël, la Cathédrale accueillera une grande crèche et l'auteur de polars Marc Voltenauer (Image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Cathédrale de Lausanne accueillera une grande crèche artisanale de huit mètres de long du 19 au 25 décembre prochain. Une quarantaine de figurines interpréteront la nativité dans un décor original subtilement éclairé. Et lors du culte de la Nuit de Noël, la pasteure Line Dépraz échangera avec l'auteur de romans policiers Marc Voltenauer.

La crèche prendra place dans le choeur de la Cathédrale. Elle a été réalisée par Annick Vuilleumier et Véronique Delaloye, qui se passionnent pour la création artisanale et la tradition des crèches.

Autre moment fort des célébrations de fin d'année, le culte de la Nuit de Noël se tiendra le 24 décembre à 23h00. Il sera précédé d'une chantée populaire ouverte à tous, dès 21h00, avec le Choeur de la Cathédrale sous la direction de Céline Grandjean.

Lors du culte, la pasteure Line Dépraz dialoguera avec l'auteur Marc Voltenauer autour de la thématique de la lumière et des ténèbres. "La situation globale du monde impose son lot de noirceur aux humains. Nous évoquerons quel voile de lumière la fête de Noël permet de lever", explique la pasteure dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un superordinateur pour donner un coup de pouce à l’IA suisse

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L?ETH Zurich et l'EPFL lancent "Swiss AI", une initiative reposant sur le nouveau supercalculateur "Alps" en vue de développer une intelligence transparente et fiable (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L’ETH Zurich et l’EPFL lancent conjointement "Swiss AI", une initiative qui vise à positionner la Suisse comme leader dans la mise en oeuvre d’une intelligence artificielle (IA) transparente et fiable. Elles utiliseront à cet effet le nouveau supercalculateur "Alps".

Le supercalculateur "Alps" du CSCS de l'ETH Zurich entrera en service à Lugano en février 2024. Avec ses 10'000 processeurs graphiques (GPU) de dernière génération, il fait partie des ordinateurs les plus puissants du monde. Il a été spécialement conçu pour répondre aux besoins des applications dans le domaine de l'intelligence artificielle, expliquent l'ETH et l'EPFL lundi dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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