Lausanne
Quatre suspects interpellés après les fausses alertes à la bombe
La police vaudoise a arrêté quatre suspects dans la série des fausses alertes à la bombe secouant des établissements scolaires du canton depuis janvier. Ils ont été placés en détention provisoire. L'enquête se poursuit et d'autres interpellations sont prévues.
Les quatre personnes identifiées sont toutes majeures et concernent les fausses alertes à la bombe commises au gymnase de Renens le 12 mars et à l'Ecole professionnelle commerciale de Lausanne (EPCL) le 24 mars, a indiqué vendredi la police cantonale dans un communiqué. Il s'agit de jeunes adultes âgés de 18 à 23 ans fréquentant ces deux établissements, dont deux femmes, une Suissesse et une Croate, et deux hommes, un Suisse et un Chilien, précise-t-elle.
Tous sont domiciliés dans la région lausannoise. Pour l'heure, ces quatre personnes sont au bénéfice de la présomption d'innocence, souligne la police vaudoise.
Une douzaine de fausses alertes
Depuis le 27 janvier, une douzaine d'alertes à la bombe, toutes fausses jusqu'ici, ont perturbé des écoles, essentiellement des établissements du post-obligatoire lausannois. Les enquêteurs de la Police municipale de Lausanne et de la Police cantonale ont mené de nombreuses investigations et ont procédé à l'audition d’une vingtaine d’étudiants au total, expliquent-elles.
Les procureures en charge des instructions pénales vont demander la mise en détention provisoire de ces quatre suspects au Tribunal des mesures de contraintes pour une période de trois mois, durée qui pourra être prolongée au besoin. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations et des opérations sont prévues ce week-end avec l'interpellation et l'audition d'autres personnes pouvant être impliquées dans cette série de fausses alertes à la bombe.
Les actes considérés sont des atteintes graves à la sécurité publique et à la valeur fondamentale qu'est la formation, relève encore la police. Leurs conséquences peuvent aussi être très lourdes pour les auteurs, ajoute-t-elle.
Une condamnation pénale et une inscription de celle-ci dans le casier judiciaire pourraient entraver les perspectives professionnelles de ces jeunes. De plus, la police et les services d'urgence mobilisés facturent aux auteurs leurs frais d'intervention qui se chiffrent à des montants de l'ordre de 10'000 à 15'000 francs par cas, détaille la police.
Risque d'exclusion définitive
Le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) a aussitôt réagi à ces arrestations. Les services de Cesla Amarelle "saluent le travail des forces de l'ordre et de la chaîne pénale qui a mené à ces premières interpellations".
Le DFJC rappelle sa détermination à collaborer dans l'identification des auteurs. Lorsque les responsabilités auront pu être établies, des sanctions disciplinaires seront prononcées. Elles pourront aller jusqu'à l'exclusion temporaire ou définitive, avertit le département.
Des poursuites civiles pour réparation des dommages causés sont aussi envisagées. Le DFJC rappelle qu'une journée de cours dans une école professionnelle ou un gymnase peut coûter 70’000 francs selon les premières estimations. A chaque alerte, les établissements avaient été entièrement évacués, interrompant ainsi les cours pour le reste de la journée.
Le DFJC espère que ces opérations permettront aux lieux de formation vaudois, aux apprenties et apprentis, aux élèves et à tout le personnel éducatif de "retrouver au plus vite le calme et la sérénité nécessaires au bon déroulement de l'enseignement".
Lausanne
De Quito aux Faverges, le portrait de Luis Ludena
La semaine dernière s’est déroulée à Lausanne la 17e semaine d’actions contre le racisme. Projections, tables rondes, ou encore ateliers. Dans ce cadre, nous avons voulu mettre en lumière le parcours de Luis Ludena, assistant socio-culturel dans une maison de quartier à Lausanne.
Mercredi, en début d’après-midi. Les jeunes du quartier des Faverges se retrouvent dans la Maison de rencontres. Ils préparent les activités du jour et de la fin de semaine. C’est dans ce cadre que nous rencontrons Luis Ludena, qui nous accueille avec un grand sourire. Luis a 44 ans, travaille comme animateur socio-culturel à la Maison de quartier de Faverges. Il est arrivé en Suisse à 15 ans, depuis Quito, la capitale de l'Equateur.
Comment gérer son arrivée en Suisse, à 15 ans, sans papier et sans connaître la langue ?
Luis Ludena est expulsé deux fois de Suisse. Il reviendra dans le pays en attendant l’obtention de son permis de séjour. Il réalisera par la suite un apprentissage, et se formera à la HES. Au carrefour des cultures équatorienne et suisse, Luis Ludena a finalement trouvé sa place :
La Ville de Lausanne compte 160 nationalités sur son territoire. La Municipalité dit œuvrer pour soutenir et entretenir ce multiculturalisme.
Aujourd’hui, Luis Ludena travaille comme animateur socio-culturel à la Maison de quartier de Faverges. Il est important pour lui d’accompagner les jeunes, et de participer à des projets comme la Semaine d’actions contre le racisme :
Quant à la ville de Lausanne, elle met régulièrement sur pied des événements via son Bureau lausannois pour les immigrés, le BLI.
Lausanne
Le voleur présumé de clés d'appartement arrêté par la police
Un ressortissant algérien de 50 ans, soupçonné d'avoir dérobé des clés d'appartement laissées par les locataires dans les boîtes aux lettres à Lausanne, a été récemment arrêté par la police et incarcéré. Clés en main, l'homme pénétrait ensuite dans les logements pour faire main basse sur les valeurs qui s'y trouvaient.
L'interpellation par des inspecteurs de la Brigade de recherches de la Police judiciaire de Lausanne remonte au 16 mars dernier, a indiqué vendredi la police municipale. Plus tôt ce jour-là, ils l'avaient observé rentrer et sortir sans raison dans plusieurs immeubles au centre-ville et dans le nord de Lausanne, précise-t-elle.
Selon les premiers éléments de l'enquête menée en collaboration avec la Brigade du patrimoine, le suspect aurait commis plusieurs vols par introduction clandestine ces derniers mois en utilisant toujours le même procédé. Il fouillait les boîtes aux lettres dans les immeubles et lorsqu'il y découvrait des clés laissées par les locataires, il les dérobait, puis pénétrait dans le logement.
Bijoux et petites sommes
Il s'emparait alors de quelques bijoux ou de petites sommes d'argent afin de ne pas éveiller de soupçons. Il quittait ensuite l'appartement en verrouillant derrière lui et en redéposant les clés là où il les avait trouvées, détaille la police L'homme, récidiviste et en situation irrégulière en Suisse, a été dénoncé au Ministère public pour vol et rupture de ban. Il a été incarcéré.
Dans le cadre de cette enquête, la police invite toutes les personnes habitant à Lausanne et ayant pour habitude de laisser les clés de leur logement dans leur boîte aux lettres à vérifier que des bijoux ou des valeurs n'aient pas disparu à leur domicile. Le cas échéant, elles sont priées de l'annoncer à la police.
La Police de Lausanne en profite pour rappeler qu'il est vivement déconseillé de laisser les clés de son logement dans une boîte aux lettres ou de les cacher à l'extérieur (paillasson, pots de fleurs, etc). Elle recommande plutôt de les déposer chez une personne de confiance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: campagne de prévention et d'information dans l'hôtellerie
L'inspection du travail de Lausanne a lancé courant mars sa campagne de prévention annuelle. Elle porte sur l'utilisation et la gestion des produits chimiques dans les hôtels, après avoir ciblé l'an dernier les entreprises de nettoyage.
"La lutte en faveur de meilleures conditions de travail fait partie des priorités de la Municipalité. Avec ces campagnes annuelles, nous souhaitons informer les employeurs et les travailleurs sur les bonnes pratiques professionnelles. En Suisse, par exemple, environ 1000 décès prématurés chaque année sont dus à des produits chimiques en lien avec une activité professionnelle", explique Emilie Moeschler, municipale en charge des sports et de la cohésion sociale, citée vendredi dans un communiqué.
Dans ce but, l'Inspection du travail Lausanne (ITL) a lancé une campagne de prévention sur l'utilisation et la gestion des produits chimiques dans les hôtels lausannois. Elle s'inscrit dans la ligne de l'action prioritaire "Protection de la santé et produits chimiques sur le lieu de travail" définie par le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) et les inspections du travail.
Plusieurs types de produits
Concrètement, de mars à octobre 2023, les inspecteurs du travail procéderont à des visites afin de contrôler et informer sur le type des produits utilisés, la manière de les stocker ainsi que sur la formation du personnel et les équipements de protection mis à disposition. Ils vérifieront aussi si l'employeur fait appel à des spécialistes de la sécurité au travail, si des mesures visant la protection de la maternité sont en place et si l'entreprise dispose d'une organisation en cas d'urgence, détaille la Ville.
"Qu'il s'agisse du nettoyage des locaux, du lavage de la literie ou de l'entretien et la maintenance des équipements, plusieurs types de produits sont utilisés dans les hôtels", ajoute-t-elle.
En 2022, l'ITL a mené une précédente campagne dans les entreprises du domaine du nettoyage. Sur les quelque 30 entreprises visitées, la presque totalité utilise des produits dangereux. Seul un tiers d'entre elles ont déclaré faire appel à des spécialistes de la santé et de la sécurité au travail. Dans la moitié des cas, les fiches de données de sécurité des produits n'étaient pas disponibles.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Vaud: un million pour les projets énergétiques des entreprises
Le Canton de Vaud reconduit son programme "Rétribution des économies d'énergie", destiné à inciter les entreprises à investir dans des projets pour réduire leur dépendance aux énergies fossiles. Une enveloppe globale d'un million de francs est mise à disposition.
Les entreprises, mais aussi les entités publiques, peuvent bénéficier d'un financement pouvant aller jusqu'à 50% des coûts prévus. Le maximum pouvant être demandé se monte à 100'000 francs, indique vendredi l'Etat de Vaud dans un communiqué. Les entreprises ou organismes intéressés ont jusqu'au 31 mai pour déposer leur dossier.
Lancé en 2016, ce programme de subventions a déjà soutenu une soixantaine de projets. Selon les calculs du canton, ces projets ont permis de réaliser des économies d'électricité de 3,5 GWh/an, soit la consommation d'un millier de ménages. Les économies de combustible atteignent 19,6 GWh/an, l'équivalent de 1,8 million de litres de mazout, soit 5580 tonnes de CO2 par année.
Parmi les projets soutenus ces dernières années, le canton cite l'installation d'un écran thermique mobile dans une serre horticole chauffée, l'optimisation du fonctionnement des pompes de circulation pour le refroidissement des bâtiments ou encore la mise en place d'un récupérateur de chaleur sur les eaux grises d'une piscine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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