Lausanne
Vaud: une deuxième meute de loups à la Vallée de Joux
Le canton de Vaud abrite une deuxième meute de loups. Après celle du Marchairuz repérée en 2019, une autre a été identifiée dans le Jura vaudois dans le massif du Risoud à la Vallée de Joux, a annoncé vendredi le canton.
Des individus isolés avaient été observés l'an dernier dans la région. La présence d'une meute n'a toutefois été confirmée que "tout récemment", à la suite d'enregistrements et photographies d'un louveteau effectués par la fondation Kora, a expliqué Sébastien Beuchat, directeur des ressources et du patrimoine naturels à la Direction générale de l'environnement, contacté par Keystone-ATS.
La composition de cette nouvelle meute n'est pas encore connue. "Il y a une femelle et un mâle, et au moins un louveteau. Sur les photos, nous voyons à chaque fois un seul jeune mais ils pourraient aussi être plus nombreux", a-t-il remarqué.
Comme le secteur du Risoud se trouve à la frontière, les autorités françaises ont été informées. Un suivi coordonné a été mis en place pour en savoir davantage sur cette meute.
Selon M. Beuchat, les deux meutes vaudoises n'ont pas de lien entre elles et chacune dispose d'un "domaine suffisamment conséquent."
Aucune attaque sur des troupeaux n'a été annoncée dans le secteur de la nouvelle meute du Risoud. A l'inverse, celle du Marchairuz, qui compte une dizaine d'individus, a multiplié les attaques ces dernières semaines. Depuis le début de la saison d'estivage, onze bovins et quatre chèvres ont été attaqués, selon le bilan officiel du canton.
Pas encore de tirs
Pour mémoire, les autorités vaudoises ont obtenu fin août une autorisation fédérale pour effectuer un tir de régulation sur deux jeunes de cette meute du Marchairuz, une première dans le canton. "Les opérations sur le terrain ont déjà commencé, mais sans succès jusque-là", a indiqué M. Beuchat. L'autorisation de tir court jusqu'au 31 mars prochain.
Les deux meutes vaudoises sont actuellement les seules présentes sur l'ensemble de l'Arc jurassien franco-suisse, a précisé David Gerke, président du Groupe Loup Suisse. Il a toutefois relevé l'existence de plusieurs individus isolés, la plupart migrateurs, qui sillonnent la région.
Poursuite du dialogue
Vendredi également, le canton a annoncé avoir approché les éleveurs concernés pour fixer de nouvelles rencontres, prévues dans les semaines à venir. Un dialogue a aussi été entrepris avec des opposants aux tirs de régulation "afin de leur présenter la situation et le cadre légal fédéral", a ajouté le Département de l'environnement et de la sécurité (DES) dans son communiqué.
Au cours de ces différents échanges, le DES a notamment rappelé certaines mesures de soutien aux éleveurs, comme le financement de parcs sécurisés pour les veaux. Le département dirigé par Béatrice Métraux a aussi annoncé qu'il allait mener une analyse de la vulnérabilité des alpages jurassiens dans le courant de l'automne et de l'hiver.
A noter finalement que le canton de Vaud souhaite adresser une demande à l'Office fédéral de l'environnement pour pouvoir cibler à l'avenir des individus plus âgés. Avec l'autorisation obtenue pour la meute du Marchairuz, le canton ne peut tirer que deux jeunes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Lausanne: des TL 100% électriques en 2030
Les transports publics de la région lausannoise entendent faire passer l'entier de leur flotte de véhicules à l'ère électrique d'ici environ 5 ans, à l'exception de quelques minibus. Le remplacement de 162 autobus diesel par des véhicules électriques est prévu.
A l'heure actuelle, trois quarts des 126 millions de passagers que transportent les TL chaque année voyagent à bord d'un véhicule électrique. "L'entreprise entend porter ce chiffre à 100% d'ici à l'horizon 2030", annonce-t-elle lundi. Les investissements supplémentaires liés à la décarbonation de la flotte avoisinent les 130 millions de francs. La mesure s'inscrit dans le cadre des Plans climat des collectivités publiques.
A Lausanne, la mobilité représente en effet près d'un quart des émissions directes de gaz à effet de serre. "La Ville vise zéro émission directe dès 2030 dans le domaine de la mobilité. La décarbonation de la flotte TL nous permet d'avancer vers cet objectif", a déclaré Florence Germond, citée dans un communiqué.
Nombreux défis
Les bus diesel seront remplacés "au fur et à mesure de leur fin de vie". Le délai final de 2030 sera tenu "si toutes les procédures d'achat, d'infrastructure et d'équipement nécessaires (...) peuvent être réalisées", avertissent les TL. Ceux-ci qualifient les défis techniques de "nombreux mais clairement identifiés".
Pour parvenir à leurs fins, les TL misent sur deux technologies différentes, à savoir les trolleybus avec recharge en mouvement et les autobus électriques à batterie (e-bus) avec recharge au terminus et/ou au dépôt.
Le passage au 100% électrique implique en outre une consommation accrue d'électricité pour les TL, ce qui pousse l'entreprise à des réflexions sur son approvisionnement en énergie. Un programme de production d'énergie solaire sur les bâtiments, ainsi qu'une recherche de sobriété et d'efficacité énergétiques sont prévus afin de limiter l'accroissement des besoins en électricité.
Moins de bruit et de pollution
Outre la diminution des gaz à effet de serre, la décarbonation de la flotte doit amener d'autres bénéfices à la population de l'agglomération lausannoise. Parmi ceux-ci, une "amélioration de la qualité de l'air et une réduction du bruit aujourd'hui causé par les moteurs thermiques".
Le réseau de trolleybus de Lausanne, présent depuis 1932, constitue par ailleurs le pilier de la stratégie de décarbonation des TL, souligne l'entreprise. Ce réseau, déjà en cours d'extension, va être encore étendu d'ici 2030, avec notamment le prolongement de la ligne 9, le passage de la ligne 18 en trolleybus et le prolongement de la ligne 21 au Mont-sur-Lausanne.
Yann Rossier avec Keystone ATS
Lausanne
Lausanne: trois fois plus de policiers dans les rues
La lutte contre le deal de rue se renforce à Lausanne. Police-secours et Proximité ne forme qu’une seule et même division depuis le début du mois. Une fusion qui permet de renforcer la présence policière, jour et nuit, dans les rues.
La Police de Lausanne resserre les rangs. Ses effectifs sont au cœur d’un projet-pilote depuis le début du mois : la fusion des divisions Police-secours et Proximité. L’idée est de renforcer la présence des patrouilles dans les rues. Car si jusqu’ici seuls une cinquantaine de policiers sillonnaient la ville, ils sont désormais près de 200. L’objectif : sécuriser l’espace public, alors que le sentiment d’insécurité va croissant dans la capitale vaudoise notamment face au deal de rue. Pierre-Antoine Hildbrandt, municipal chargé de la sécurité.
Aucune formation supplémentaire n’est nécessaire pour les agents, puisque l’école de police leur a enseigné tous les fondamentaux. Reste à savoir si ce renforcement des patrouilles se fait au détriment de certaines autres tâches. Réponse du Commandant du corps de police de Lausanne, le colonel Olivier Botteron.
Notons que la fusion de ces divisions Police secours et Proximité n’est qu’une première étape, selon Olivier Botteron. Pour le Colonel, il est aujourd’hui indispensable que la police innove en repensant son fonctionnement. Un fonctionnement basé, donc, davantage sur les patrouilles en villes. Mais n’y a-t-il pas un risque de simplement déplacer le problème ? Réponse du commandant du Corps de police de Lausanne.
Renforts en vue
La nouvelle division compte donc actuellement 186 équivalents plein temps. Et l’effectif sera bientôt revu à la hausse. On retrouve une dernière fois le Colonel Olivier Botteron.
Lausanne
Plan directeur cantonal: enquête pour sonder les envies des Vaudois
Via un sondage mené par l'Etat de Vaud, 6205 personnes ont donné leur avis sur le territoire vaudois à l'horizon 2050. Leurs réponses seront analysées en vue de la révision complète du Plan directeur cantonal vaudois (PDCn).
Ce vaste chantier comprend plusieurs étapes participatives sous le thème "C'est quoi le plan ?". La première s'est déroulée l'automne dernier sous la forme d'un questionnaire disponible en ligne, dont les résultats ont été publiés lundi.
Plusieurs questions à choix multiples ou ouvertes étaient soumises aux participants. Par exemple, à la question "Demain, j'aimerais vivre dans...", la majorité des personnes sondées (34%) ont répondu "dans une localité calme, proche d'une ville et facilement accessible". A l'opposé, d'autres préfèrent "une ville active qui vibre 24h sur 24" (7%) ou "un territoire sauvage" (6%).
Pour décrire à quoi devrait ressembler le territoire vaudois en 2050, les participants ont majoritairement utilisé l'adjectif "vert" (cité 632 fois), devant "naturel" (471) et "agréable" (390).
Les différents résultats de cette enquête constitueront "une des bases sur lesquelles s'appuieront les réflexions menées lors de la suite de la démarche participative" au PDCn, relève l'Etat de Vaud dans son communiqué. Sa prochaine étape réunira les acteurs du terrain: les communes, les structures d'agglomération et les associations économiques régionales. Une première série de huit ateliers se déroulera entre le 28 octobre et le 29 novembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: la Semaine olympique revient avec 40 activités
La 43ème édition de la Semaine olympique aura lieu du 13 au 17 octobre à Lausanne, notamment au Musée olympique. A cette occasion plus de 40 activités sportives et culturelles sont proposées gratuitement aux enfants de 6 à 15 ans.
"Pour cette édition, plus de 25 sports - disciplines emblématiques des Jeux olympiques ou sports émergents - encadrés par des monitrices et des moniteurs expérimentés peuvent être testés", annoncent les organisateurs lundi dans un communiqué. Des ateliers de médiations proposeront, en outre, de découvrir le journalisme sportif, la photographie sportive ou encore la nutrition des athlètes.
Des initiations au korfball ou au disc golf figurent parmi les nouveautés au programme cette année. Chaque journée proposera un thème spécial ainsi que des invités d'honneur. Le lundi donnera un coup de projecteur au basketball, le mardi à la gymnastique et le jeudi au football féminin.
Les activités sont gratuites. Une inscription est toutefois nécessaire. A noter que plusieurs activités seront ouvertes à toutes et à tous sans inscription. Les parents seront aussi invités à essayer toutes les disciplines avec leurs enfants, le dimanche 13 octobre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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