Lausanne
Activiste d'Extinction Rebellion jugé à Lausanne: la défense opte pour une nouvelle stratégie
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Un militant pro-climat d'Extinction Rebellion a comparu vendredi devant le Tribunal de police de Lausanne pour trois actions de blocage de la circulation dans la capitale vaudoise. Son avocat a plaidé l'acquittement en vertu de la liberté de manifester pacifiquement.
Ce procès individuel en première instance est le premier d'une longue série de procès concernant quelque 200 activistes du climat d'Extinction Rebellion (XR) pour des actions de désobéissance civile qui ont eu lieu en 2019 et 2020 à Lausanne. Une douzaine de procès sont déjà agendés d'ici la fin de l'année pour environ 60 prévenus.
Tous ces manifestants comparaissent devant un tribunal parce qu'ils ont fait opposition à leur ordonnance pénale - condamnation à une amende - du Ministère public. Qu'ils fassent partie de XR, de Grève du climat Vaud ou de Lausanne Action Climat, leur stratégie est claire et a été récemment revendiquée: avec les actions dans la rue, place aussi aux actions devant les tribunaux pour médiatiser et faire entendre la cause pro-climat.
Lors d'une même conférence de presse il y a une semaine, les activistes du climat ont dénoncé "un marathon de procès rapides et discrets" de la justice vaudoise à leur encontre. Ils ont dit craindre de petits procès "saucissonnés" et "bâclés" et l'ont accusée de réprimer les militants pro-climat pour calmer l'ensemble du mouvement, ce que le procureur général du canton a contesté.
Environ 80 sympathisants présents
Vendredi, ce premier "procès XR" a duré une matinée entière et le jugement ne sera rendu que mercredi prochain en fin de journée. Pour marquer le coup, environ 80 sympathisants étaient venus soutenir le prévenu devant le tribunal, dont le Prix Nobel Jacques Dubochet. Une trentaine ont ensuite suivi l'audience dans la salle.
L'activiste trentenaire, cofondateur de Lausanne Action Climat et de XR Lausanne, a comparu pour plusieurs actions, dont le blocage du pont Bessières, du rond-point de la Maladière, d'autres carrefours au centre-ville et de l'occupation de la succursale UBS de Saint-François en janvier 2020, où des militants avaient déversé du charbon dans le hall avant de bloquer l'accès aux guichets.
Il est accusé d'entrave aux services d'intérêt général, d'empêchement d'accomplir un acte officiel, de violation simple des règles de la circulation et de contraventions à la loi vaudoise sur les contraventions ainsi qu'au règlement général de police de Lausanne. Pour l'UBS, il est aussi accusé de dommages à la propriété causés lors d'un attroupement et de violation de domicile.
Le militant XR risque un total de 190 jours-amende de 30 francs, dont 30 jours-amende avec un sursis de deux ans ainsi que 1500 francs d'amende.
Nouvelle stratégie de défense
En début d'audience, son avocat Robert Ayrton a obtenu de séparer et renvoyer à plus tard le cas de l'UBS, arguant qu'il avait lui-même eu le rôle d'observateur légal neutre lors de cette action et se voyait mal défendre le prévenu pour cette même action. Le juge Pierre Bruttin a accepté cette requête.
Ce qui a surtout marqué ce premier procès, c'est le changement de stratégie opté par la défense à la suite d'un arrêt du Tribunal fédéral (TF), qui fait désormais jurisprudence sur la question de la désobéissance civile dans la lutte contre le réchauffement climatique. En juin dernier, le TF avait débouté douze activistes ayant occupé les locaux lausannois de Credit Suisse en novembre 2018, décidant que l'urgence climatique ne leur permettait pas d'invoquer un état de nécessité licite.
Vendredi matin, Me Ayrton a axé toute sa plaidoirie sur la liberté de manifester de manière pacifique, garantie par les Constitutions vaudoise et fédérale, et, qui plus est, protégée par deux libertés fondamentales garanties par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH): la liberté d'expression et la liberté de réunion. Il a enchaîné en rappelant que le droit international est aussi du droit interne qui doit donc être appliqué en Suisse.
Il a estimé au passage que le dossier d'instruction était "vide" car "bâclé", que les infractions de son client n'étaient pas graves et qu'il fallait arrêter de "criminaliser" les manifestants pro-climat et plutôt "remercier" ce type de lanceurs d'alerte. Il a aussi évoqué la question de la proportionnalité des désagréments subis par les usagers des routes temporairement bloquées.
La semaine passée, les activistes pro-climat ont affirmé que les éventuels condamnés feront systématiquement recours, demanderont des procès conjoints au Tribunal cantonal et iront jusqu'à la CEDH s'il le faut. Un militant condamné en décembre puis en juin dernier pour avoir bloqué le trafic lors de manifestations à Lausanne a par exemple annoncé cette semaine qu'il ferait recours au TF.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Baukultur Festival: célébrer la transformation du bâti à Lausanne
A l'occasion de ses 150 ans, la revue Tracés - espazium lance un nouveau festival tout public dédié à la culture du bâti. Intitulé Baukultur Festival - "Tout se transforme!", l'événement investira Plateforme 10 à Lausanne du 12 au 16 novembre. Sept installations et sept expositions y exploreront la transformation de la matière et du patrimoine avec des techniques innovantes ou traditionnelles.
En Suisse, environ 5000 bâtiments sont démolis chaque année et 80% des déchets proviennent du secteur de la construction. Face à ce constat et en partenariat avec le Mudac, le Baukultur Festival met en lumière des pistes concrètes pour construire autrement et transformer l'existant au lieu de démolir et reconstruire.
Le 12 novembre, le public pourra assister à des démonstrations de construction utilisant des techniques anciennes (pisé, chaux) et innovantes (terre compactée, mycélium). Il pourra observer et participer à certaines étapes, telles qu'extinction de la chaux vive, pisé, pressage de blocs de terre crue.
Un pavillon en dalles de béton recomposées, conçu par le laboratoire SXL de l’EPFL, sera monté en direct. Le 15 novembre dans l'après-midi, place sera faite aux visites guidées et démonstrations.
Transformations et reconversions
Dans la galerie Signal-L, sept expositions présenteront des projets de transformation développés par des architectes, chercheurs et étudiants de la HES Fribourg et de l'EPFL: rivières remises à ciel ouvert, bureaux convertis en logements, infrastructures routières devenues parcs urbains.
La revue Tracés elle présentera une dizaine de reconversions exemplaires récemment réalisées en Suisse: une usine transformée en crèche, un silo en hôtel ou encore un entrepôt de vin en logements. "La preuve que rien ne se perd, tout se transforme", concluent les organisateurs.
Issu de la Déclaration de Davos (2018), le concept de Baukultur/Culture du bâti réunit l'ensemble des acteurs de l'environnement construit: architectes, ingénieurs, urbanistes, paysagistes, entreprises, chercheurs et spécialistes du patrimoine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Stationnements vélo abrités et sécurisés dès 2026
Dès janvier 2026, Lausanne sera la première ville de Suisse à déployer le service de Vélobox pour sa population. Sur souscription d'un abonnement, il sera possible de profiter de places de stationnement vélo protégées des intempéries et du vol à proximité du domicile. Ces abris seront fermés et sécurisés.
"Ce déploiement dans toute la ville fait suite au succès du projet pilote débuté en 2024 dans le quartier France-Maupas. Il a pour objectif de lever un frein à l'adoption du vélo: le manque de places de stationnement sécurisées à domicile", écrit vendredi la Ville dans un communiqué. Ce projet s'inscrit dans sa politique volontariste en faveur de la mobilité active et contribue aux objectifs de son Plan climat, ajoute-t-elle.
"L'offre Vélobox répond à un besoin croissant de la population. Trop de Lausannoises et Lausannois renoncent ou sont freinés dans leur envie de pratiquer le vélo faute de solution de stationnement sécurisé près de chez eux. Avec les Vélobox, nous levons cet obstacle", explique Florence Germond, municipale en charge de la mobilité, citée dans le communiqué.
Accessible aux habitants vivant à moins de 200 mètres d'un Vélobox, deux formules d'abonnement seront proposées, semestrielle à 50 francs ou annuelle à 100 francs, est-il détaillé.
L'installation des Vélobox se fera en plusieurs étapes. La première série sera mise en service en janvier 2026 avec environ 200 places à disposition. Au total, 1048 places de stationnement vélo seront ensuite déployées d'ici fin 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Mudac à Lausanne: la tapisserie comme manifeste politique et social
Le mudac et la Fondation Toms Pauli présentent "Tisser son temps". Cette exposition, consacrée à la tapisserie comme "vecteur de discours sociaux et politiques", confronte oeuvres anciennes et contemporaines. A découvrir dès vendredi et jusqu'au 8 mars.
La tapisserie a toujours été un puissant outil de narration et de témoignage. De l'époque médiévale aux créations contemporaines, elle incarne un espace de dialogue entre les aspirations collectives, les récits historiques et les enjeux actuels.
"Tisser son temps" réunit 23 oeuvres monumentales. Elle confronte trois corpus, deux contemporains et un historique, ce dernier issu de l'importante collection Toms Pauli, a relaté Marco Costantini, directeur du mudac.
Propagande d'alors
Ces tapisseries flamandes, tissées entre 1660 et 1725 dans les principaux ateliers bruxellois, illustrent les grands thèmes de l'histoire de la tapisserie: Histoire de Scipion l'Africain, celle des empereurs Titus et Vespasien et L'art de la guerre, a poursuivi Magali Junet, directrice de la Fondations Toms Pauli.
Ces batailles légendaires et mythiques de l'Antiquité romaine et du siècle de Louis XIV constituaient "la propagande d'alors". Elles sont exceptionnelles par leur composition, la finesse de leur tissage et leur taille monumentale. Deux d'entre elles sont montrées pour la première fois au public, a souligné M. Costantini.
Critiques acerbes
Les créations contemporaines signées Goshka Macuga et Grayson Perry répondent avec force et intérêt à ces tapisseries historiques. Leurs séries telles "Of what is, that it is, of what is not, that it is not" de l'artiste polonaise et "The Vanity of Small Differences" de l'artiste britannique, sont des critiques acerbes de la société de consommation, de la globalisation, des représentations des enjeux de pouvoirs politiques, sociétaux, mais aussi culturels.
Pour l'exposition, Goshka Macuga a notamment créé une tapisserie répondant à l'historique Arche de Noé également présentée dans l'exposition. Elle a imaginé une scène tissée de proche fin du monde, un temps suspendu entre menace nucléaire et tsunami vengeur. Intitulée "Ark of No", cette tapisserie a valeur de constat, de mise en garde et de déclaration universelle, en référence aux actuels cataclysmes socio-politiques internationaux.
Drames banals
Les tapisseries de Grayson Perry s'inspirent, elles, d'une forme d'art traditionnellement associée aux hautes sphères de la société - représentations de mythes classiques, scènes historiques et religieuses, batailles épiques. Elles jouent avec l'idée d'utiliser cet art allégorique ancien pour rehausser les drames banals de la vie britannique moderne. La politique, le consumérisme, l'histoire et l'histoire de l’art sont liés à l'oeuvre (sujet et support).
Cette confrontation d'oeuvres anciennes et contemporaines met en lumière la force intemporelle de la tapisserie: un langage visuel capable de transmettre des messages complexes et de favoriser la réflexion sur des questions universelles.
www.mudac.ch
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Lausanne manque de peu une troisième victoire
Lausanne a dû se satisfaire d'un nul contre l'Omonia Nicosie jeudi en Conference League (1-1). A la Tuilière, le capitaine du LS Olivier Custodio a manqué un penalty dans le temps additionnel.
La tentative de Custodio a été renvoyée par le gardien nigérian de l'Omonia, Francis Uzoho, alors que la VAR avait offert un penalty généreux au LS pour une faute de main chypriote (90e+9). Les Lausannois, qui sont passés proches d'une troisième victoire en trois matches, peuvent donc avoir des regrets, même s'ils ont longtemps été en difficulté dans ce match.
Theo Bair buteur
La vitesse des attaquants chypriotes a en effet très vite surpris le LS, qui a assez logiquement concédé l'ouverture du score à la 34e. A la réception d'un centre parfait du latéral sénégalais Alpha Diounkou, l'avant-centre chypriote Angelos Neophytou, abandonné par la défense lausannoise, a eu tout le temps d'ajuster Karlo Letica.
Le ballon majoritairement dans leurs pieds, les Vaudois ont eu le mérite de redoubler d'efforts avant la pause. Tout en abnégation, Theo Bair a ainsi égalisé dans un angle improbable, profitant d'une déviation malheureuse qui a pris à contre-pied Francis Uzoho (40e).
Le Canadien, déjà buteur contre Breidablik en ouverture de la phase de ligue (3-0), a bien failli être imité par son compagnon d'attaque Gaoussou Diakité. Mais le talentueux Malien a vu sa belle frappe du droit être détournée par la main ferme d'Uzoho (45e+3).
Pas de sauveur
Diakité, qui a une nouvelle fois alterné entre génie et maladresse, a encore failli faire se lever le bruyant public de la Tuilière (9873 spectateurs) au retour des vestiaires (47e). Le joueur prêté par le RB Salzbourg a bien pallié le départ d'Alvyn Sanches à YB en devenant le nouveau facteur X de la formation lausannoise.
Le no 70 n'a toutefois pas endossé son costume de sauveur. Ni son coéquipier Karim Sow, qui a lui aussi buté sur Uzoho à la 69e à la suite d'un corner. Et il a fallu un solide Letica devant Panagiotis Andreou (93e), contre lequel le gardien croate avait déjà sorti le grand jeu en première période (29e), pour sauver le point du nul.
A mi-parcours, Lausanne compte donc 7 points, un total qui pourrait suffire pour terminer parmi les 24 premiers de la phase de ligue et ainsi rejoindre la phase à élimination directe. Mais le reste du menu européen du LS s'annonce plus relevé, avec des déplacements en Pologne (27 novembre face au Lech Poznan) et en Finlande (11 décembre contre le KuPS Kuopio). Avant le bouquet final, la réception de la Fiorentina à la Tuilière (18 décembre).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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