Économie
Le Conseil d'Etat approuve le plan directeur communal de Vevey (VD)
Le Conseil d'Etat vaudois a approuvé jeudi le plan directeur communal de Vevey. Cette planification vise à orienter la stratégie d'aménagement du territoire communal pour les 15 à 25 prochaines années conformément à la loi sur l'aménagement du territoire et les constructions.
Selon cette loi, un plan directeur communal (PDCom) est obligatoire pour les communes se trouvant dans un périmètre compact d’agglomération, rappelle le gouvernement dans ses décisions hebdomadaires. La planification de Vevey définit un programme de 26 objectifs, se déclinant en 110 mesures spécifiques, dans les domaines suivants: tissus urbains et programmation, mobilité, espaces publics, énergie, biodiversités et risques environnementaux.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La Chine doit révéler vendredi un plan pour relancer son économie
La Chine doit annoncer vendredi de grandes mesures de relance pour soutenir son économie en difficulté, d'autant plus cruciales dans la perspective d'une nouvelle guerre commerciale potentielle avec le président élu américain Donald Trump.
Les économistes s'attendent à ce que les parlementaires, soumis de facto au Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir, donnent dans la journée leur feu vert formel à des centaines de milliards d'euros d'aide.
Ces liquidités devraient notamment être utilisées pour aider les collectivités locales endettées mais aussi les banques, afin qu'elles puissent faire face aux prêts non performants de ces quatre dernières années.
L'élection présidentielle américaine a évidemment été suivie de près cette semaine par l'exécutif chinois, au moment où sont réunis à Pékin les membres de l'organe suprême du Parlement (le "comité permanent de l'Assemblée populaire nationale").
Car Donald Trump a promis d'imposer des droits de douane de 60% sur les produits chinois importés. Une menace qui, si elle était mise à exécution, risque d'aggraver la situation pour l'économie chinoise, déjà aux prises avec une crise immobilière et une consommation atone.
La Chine pourrait ainsi vouloir amortir la déflagration potentielle avec un traitement de choc économique, des mesures fortes, attendues de longue date par nombre d'analystes.
La réunion parlementaire, initialement prévue fin octobre, a probablement été repoussée pour permettre aux "décideurs politiques de réagir à une éventuelle victoire de Trump", déclare Lynn Song, économiste pour la banque ING.
"Les chances d'avoir un plan de relance plus important augmentent sensiblement avec une victoire" du candidat républicain, souligne-t-il.
"Pression"
Mais le retour de Donald Trump à la Maison Blanche n'est "pas nécessairement une mauvaise chose pour la Chine, car cela pourrait pousser Pékin à prendre des mesures de relance plus importantes", estime Qi Wang, de la société UOB Kay Hian Wealth Management.
Les médias d'Etat chinois ont indiqué cette semaine que les parlementaires avaient examiné un projet de loi pour relever les plafonds d'endettement des collectivités locales.
Cette mesure permettrait notamment aux gouvernements locaux d'emprunter davantage pour acheter des terrains vacants ou des projets immobiliers inachevés, dans le but de sortir le secteur immobilier de son marasme actuel.
Les autorités ont annoncé ces dernières semaines plusieurs salves de mesures pour stimuler l'activité, notamment des baisses de taux et l'assouplissement de restrictions sur les achats de logements. Mais nombre d'investisseurs ont critiqué l'absence pour l'heure de grand plan de relance chiffré.
La réélection de Donald Trump rend ces mesures encore plus urgentes, selon des analystes. Même si la prudence reste de mise car accumuler des dettes supplémentaires pourrait également déstabiliser les marchés.
"Les mesures de relance pourraient être plus importantes, mais cela veut aussi dire que la pression le sera également" en raison des menaces du président élu américain, note Gary Ng, économiste chez Natixis.
Et même avec l'annonce d'un grand plan, "le marché pourrait toujours ne pas se satisfaire de ces stimulants économiques", souligne-t-il.
Exportations en hausse
Le Premier ministre chinois Li Qiang s'est déclaré cette semaine "pleinement confiant" dans la capacité de son pays à atteindre son objectif de croissance économique "d'environ 5%" pour 2024.
Et cela, même si le géant asiatique a connu en juillet-septembre sa croissance trimestrielle la plus faible en un an et demi (à 4,6%).
Des signaux positifs ont toutefois été enregistrés récemment.
L'activité des usines a progressé le mois dernier - une première depuis avril. Les exportations ont également bondi en octobre à leur rythme le plus rapide depuis plus de deux ans, selon des données publiées jeudi.
Mais la Chine ne doit "pas compter sur les exportations pour porter l'économie", prévient Zhiwei Zhang, économiste en chef du cabinet Pinpoint Asset Management.
"Je m'attends à ce que la politique budgétaire soit plus proactive l'année prochaine et devienne un pilier de la croissance", déclare-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
La Fed abaisse ses taux d'un quart de point, à 4,50-4,75%
La banque centrale américaine, la Fed, a abaissé jeudi son principal taux directeur d'un quart de point de pourcentage, le plaçant dans la fourchette de 4,50-4,75%. Une décision prise à l'unanimité, au lendemain de la réélection de Donald Trump à la Maison Blanche.
"Les conditions du marché du travail se détendent", tandis que "l'inflation a fait des progrès dans son retour à l'objectif de 2% (...) mais reste élevée", a commenté le Comité de politique monétaire de la Fed, le FOMC, dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion débutée mercredi matin.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
La Poste se prépare à la déferlante de paquets
Entre le Black Friday le 29 novembre et Noël, la Poste s'attend à recevoir jusqu'à un million de paquets certains jours. Pour faire face, elle a engagé 500 temporaires, va augmenter les tournées de distribution et fait tourner les machines de tri à plein régime.
Les jours normaux, les 14 centres de tri traitent environ 600'000 colis. Mais pour gérer au mieux le surplus de paquets de fin d'année, le géant jaune prévoit plus de 350 tournées de distribution supplémentaires par jour, a indiqué jeudi la Poste. Et les lettres devront aussi arriver à temps chez leurs destinataires.
Dans les plus grands centres de tri de colis, les machines de tri fonctionneront 22 heures par jour au lieu de 18 en temps normal, et parfois même le samedi. Les employés seront aidés par 500 travailleurs temporaires.
Comme chaque année, la Poste entretient une étroite collaboration avec les plus grands commerçants en ligne. Elle organise des tournées de ramassage supplémentaires et détermine les régions où les volumes de colis sont particulièrement importants.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Allemagne: Scholz sommé de lâcher rapidement le pouvoir
Le chancelier allemand Olaf Scholz subit une pression croissante de l'opposition et des milieux économiques pour quitter le pouvoir sans délai après l'éclatement de sa fragile coalition gouvernementale. La première économie européenne est plongée dans une grave crise.
"Nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre d'avoir un gouvernement sans majorité pendant plusieurs mois", a déclaré le chef du principal bloc d'opposition, celui des conservateurs CDU-CSU, Friedrich Merz.
L'implosion redoutée de longue date du gouvernement tombe au plus mauvais moment pour l'Allemagne, aux prises avec une grave crise industrielle, et pour l'Europe qui s'inquiète des répercussions pour son commerce et sa sécurité de l'élection du républicain Donald Trump à la présidentielle américaine.
Lors d'une rencontre d'environ 25 minutes à la chancellerie, Friedrich Merz a promis à Olaf Scholz de coopérer sur certaines lois en suspens si la question de confiance était posée "dans les prochains jours".
Mais le chef de l'exécutif a décliné et s'en tient à la date fixée, le 15 janvier, afin d'ouvrir la voie à des élections en mars.
Les milieux d'affaires et industriels allemands réclament aussi des élections rapidement, de même que l'AfD, formation d'extrême droite, le BSW (gauche radicale), ainsi que Christian Lindner, le ministre des Finances tout juste limogé, dont le départ a provoqué la chute de l'hétéroclite coalition composée des sociaux-démocrates, des Verts et de son parti libéral (FDP).
"Notre pays n'a pas de temps à perdre", a-t-il martelé.
Appel à "la raison"
Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a appelé les responsables politiques à "la responsabilité", soulignant que le pays avait "besoin de majorités stables et d'un gouvernement efficace".
Le président, un social-démocrate comme le chancelier, aura la responsabilité de dissoudre le Bundestag si Olaf Scholz perd, comme attendu, la question de confiance.
Malgré le séisme provoqué par l'effondrement de sa coalition au pouvoir depuis fin 2021, Olaf Scholz veut se rendre dans la soirée à Budapest pour rencontrer ses homologues européens et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
En revanche, il a annulé son déplacement prévu à la COP29 de Bakou qui débute lundi.
L'agonie du gouvernement a duré de longs mois en raison de profondes divergences sur la politique budgétaire et économique.
Les sociaux-démocrates et les écologistes sont partisans d'une relance de l'économie nationale en panne par les dépenses, alors que les libéraux prônent des coupes sociales et une stricte discipline budgétaire.
M. Lindner est remplacé aux Finances par un des proches conseillers d'Olaf Scholz, Jörg Kukies, un ancien banquier d'affaires de 56 ans.
Deux autres libéraux sortent du gouvernement, tandis que le ministre des Transports Volker Wissing a décidé de rester et a quitté son parti dans la foulée. Il sera en charge de la Justice, en plus des Transports.
"Nous prendrons des décisions"
Le gouvernement est désormais minoritaire, mais "nous sommes en fonction, nous pouvons prendre des décisions et nous prendrons des décisions", a assuré le vice-chancelier Robert Habeck (Verts). L'opposition refuse tout soutien au gouvernement.
Quant au budget 2025, dont la préparation est à l'origine de la crise actuelle, c'est l'incertitude. Une version minimum et réduite pourrait être appliquée à partir de janvier.
Les ruptures de coalition sont très rares en Allemagne mais la paralysie de l'équipe Scholz ne pouvait plus durer, estiment de nombreux commentateurs. "Heureusement que c'est fini", titre le magazine Der Spiegel, résumant le sentiment général dans le pays.
Olaf Scholz espérait que l'élection de Donald Trump, adepte du protectionnisme et des confrontations diplomatiques, forcerait sa coalition à serrer les rangs. Mais c'est le contraire qui s'est produit.
Les conservateurs en tête
Si des élections devaient se tenir demain, l'opposition conservatrice arriverait en tête avec 32% des voix selon un nouveau sondage jeudi de l'institut Ipsos, réalisé début novembre, avant l'éclatement de la coalition.
Et Friedrich Merz ferait figure de favori pour devenir chancelier. Mais il aurait du mal, lui aussi, à former une coalition majoritaire, avec une extrême droite AfD en embuscade en deuxième position (18%) avec laquelle il rejette toute alliance gouvernementale. Le SPD est lui crédité de 15%, les Verts de 11%, et le FDP de tout juste 5%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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