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Vaud

Le Gros-de-Vaud devrait bientôt avoir son espace « du blé au pain »

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Un espace devrait voir le jour pour mettre en lumière la filière du blé et du pain. (Image d'illustration: ©PIXABAY/Candice Candice)

Troisième étape franchie pour le projet de développement régional agricole du Gros-de-Vaud. La Confédération et le Canton ont validé la documentation attachée aux six projets de promotion des produits locaux. Parmi eux: un espace "du blé au pain" destiné à être une véritable vitrine pour la filière. L'entrée dans la phase de réalisation est attendue pour fin 2024.

Le Gros-de-Vaud va de l’avant avec son projet de développement régional agricole. Les porteurs du dossier, destiné à valoriser les produits régionaux, se sont réjouis hier d’avoir franchi une nouvelle étape. Canton et Confédération ont livré un préavis positif après avoir lu toute la documentation du plan.

Concrètement, ce projet de développement est estimé à 25 millions de francs. Il comprend six volets en tout. Zoom sur le projet phare avec Alain Flückiger, secrétaire général de l’Association régionale du Gros-de-Vaud.

Alain FlückigerSecrétaire général de l'Association de la région du Gros-de-Vaud

L’idée a germé, comme tout le projet de développement, il y a quatre ans et demi maintenant quand d’autres régions mettent déjà le leur en œuvre. Cette inertie n’est-elle pas décourageante ? On retrouve Alain Flückiger.

Alain FlückigerSecrétaire général de l'Association de la région du Gros-de-Vaud

Et il faudra encore prendre son mal en patience : la phase de réalisation n’est pas pour tout de suite. Elle est attendue, au mieux, pour la fin d’année prochaine, selon Alain Flückiger.

Alain FlückigerSecrétaire général de l'Association de la région du Gros-de-Vaud

Députés qui devront justement se prononcer sur le projet. Le Conseil d’Etat devra soumettre une demande de crédit au Grand Conseil pour aider au financement. Le plan dans son entier est donc estimé à 25 millions de francs.

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Grand Conseil

Vaud se dirige vers une interdiction des thérapies de conversion

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Le Grand Conseil vaudois a mené son deuxième débat sur la loi interdisant les thérapies conversion. (Image d'illustration: KEYSTONE/Cyril Zingaro)

Les thérapies de conversion seront bientôt interdites dans le Canton de Vaud. Ce mardi, les députés ont poursuivi leurs discussions sur le texte de loi qui vise à bannir les pratiques destinées à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre.

Le Grand Conseil planche sur l’interdiction des thérapies de conversion. Les députés ont poursuivi leurs discussions sur le projet de loi, qui découle d’une motion socialiste. L’objectif est de bannir toute pratique visant à modifier l’orientation sexuelle d’une personne ou son identité de genre. Comme à la mi-septembre, le débat a rapidement glissé sur le thème de la « transition de genre ». Une partie de la droite voulait inscrire dans la loi la possibilité pour les professionnels de santé d’inviter un mineur à la prudence s’il envisage un traitement.

Une disposition stigmatisante

La gauche, elle, considérait cette redondance stigmatisante car cette disposition est déjà spécifiée dans la loi sur la santé publique pour l’ensemble des patients. C’est finalement une élue UDC qui a permis de l’ôter du texte, malgré l’opposition d’une majorité de ses pairs. La réaction de Philippe Jobin, député UDC justement.

Philippe JobinDéputé UDC au Grand Conseil vaudois

A gauche, les élus se sont réjouis de l’issue du deuxième débat. Et en particulier l’auteur de la motion à l’origine de cette révision, le socialiste Julien Eggenberger.

Julien EggenbergerDéputé socialiste au Grand Conseil vaudois

Un troisième débat sur cette interdiction des thérapies de conversion se tiendra ces prochaines semaines.

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Vaud

Montreux honore Grégoire Furrer

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Grégoire Furrer a reçu la médaille de la "Reconnaissance de la Commune de Montreux" (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Président et fondateur du Montreux Comedy Festival, Grégoire Furrer a reçu mardi la médaille de la "Reconnaissance de la Commune de Montreux". La ville de la Riviera souhaite ainsi le remercier pour "le rayonnement qu'il offre à Montreux sur la scène internationale."

Grégoire Furrer a lancé dès 1990 un festival du rire à Montreux, La Mâchoire d'or, devenu par la suite le Montreux Comedy Festival. Les plus grandes figures de l'humour francophone, ainsi que nombreux nouveaux talents, ont fréquenté son festival.

La Ville de Montreux souligne notamment son "idée visionnaire" de mettre gratuitement les vidéos des spectacles à disposition sur les plateformes numériques, en plus de la télévision. Aujourd'hui, avec ses contenus digitaux, le Montreux Comedy est le festival d'humour le plus suivi du monde francophone. Ses plateformes numériques sont suivies par plus de 6 millions de personnes et cumulent plus d'un million de vues par jour.

"Pour son investissement depuis sa tendre jeunesse au sein de la Commune, pour le rayonnement international du Montreux Comedy et pour son investissement dans la promotion de l’humour à travers le monde, Grégoire Furrer fait partie des personnalités qui comptent pour Montreux", relève la Municipalité dans son communiqué.

La "Reconnaissance de la Commune de Montreux" a été créée en 1990. Parmi les célébrités à avoir reçu ce prix figurent Barbara Hendricks, Henri Salvador, Jehudi Menuhin, l'humoriste suisse et résident montreusien Emil ou encore le chef Gérard Rabaey.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Lausanne: budget 2025 en amélioration, mais toujours déficitaire

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Florence Germond et Grégoire Junod ont présenté mardi un budget 2025 déficitaire à hauteur de 62 millions pour la Ville de Lausanne (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville de Lausanne table sur un déficit de 62,3 millions de francs dans son budget 2025. Celui-ci prévoit notamment de nouvelles dépenses en matière d'accueil de jour des enfants avec la création de 330 places.

C'est un budget "dans la moyenne" des années précédentes qui a été présenté mardi par le syndic Grégoire Junod et la municipale en charge des finances Florence Germond. Il reflète aussi une certaine "prudence", sachant que les comptes sont ensuite généralement bien meilleurs que prévu, "grosso modo à l'équilibre depuis 2013", a rappelé Grégoire Junod.

Grégoire JunodSyndic de Lausanne

Bien que dans la continuité des années passées, ce budget 2025 présente une amélioration de 14,7 millions de francs par rapport à celui de 2024. Cela s'explique notamment par "la montée en puissance" du plan structurel d'amélioration financière. Un plan initié en 2022 et qui, pour sa troisième mouture, impacte favorablement le budget à hauteur de 10,3 millions.

Grégoire JunodSyndic de Lausanne

Selon ce budget 2025, les charges atteignent 2,25 milliards, en hausse de 57,5 millions (+2,6%) par rapport au précédent budget. Cette croissance s'explique notamment par une hausse des amortissements (27 millions) et des indexations salariales (14 millions).

Priorité à l'accueil de jour

Les charges progressent aussi en raison de ce qui demeure une "priorité centrale", à savoir l'amélioration de l'offre pour l'accueil de jour des enfants. Cela fait plusieurs années que la Municipalité cherche à atteindre son objectif "d'une place pour chaque enfant" et cela se manifeste, à nouveau dans ce budget 2025, par des dépenses supplémentaires (+5,5 millions). Dans le détail, la capitale vaudoise prévoit de créer l'an prochain 78 places pour l'accueil préscolaire et 252 pour le parascolaire.

Grégoire JunodSyndic de Lausanne

En matière d'effectifs, Lausanne compte 71 équivalents plein-temps (EPT) de plus dans son budget 2025, dont une grande majorité (63) sont liés au développement de l'accueil de jour.

Du côté des revenus, ils s'affichent à 2,18 milliards, soit 59,7 millions de mieux (+2,8%) qu'au précédent budget. L'évolution des recettes fiscales (+36,6 millions) s'avère particulièrement positive, preuve "d'une économie lausannoise résiliente et dynamique."

Investissements records

Avec l'accueil de jour, le climat constitue l'autre grand axe de la Municipalité. Cela se traduit par des investissements "historiquement élevés": 325 millions bruts au total, dont environ 170 millions pour le climat. Ce montant couvre des investissements programmés pour la rénovation et l'extension des réseaux (notamment le chauffage à distance), l'assainissement des bâtiments ou la mobilité douce.

Florence GermondConseillère municipale en charge des finances et de la mobilité de la Ville de Lausanne

Les dépenses d'investissement englobent aussi d'importantes sommes pour le domaine de l'eau (71 millions), l'informatique (20 millions), les écoquartiers du projet Métamorphose (31 millions) ainsi que les bâtiments scolaires et infrastructures sportives (27 millions).

Le budget 2025 reprend "les fondamentaux" des années précédentes, a résumé Grégoire Junod. Il permet d'accompagner "une ville en croissance" et, malgré son déficit, parvient à présenter "une gestion rigoureuse" des charges, a-t-il affirmé.

Ce budget, concocté par une Municipalité largement dominée par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 1 POP, 1 PLR), n'est pas du goût du PLR. Dans un communiqué, les libéraux-radicaux lausannois regrettent que les revenus supplémentaires "ne servent pas à réduire le déficit ou résorber la dette". Selon eux, l'exécutif suit la logique du "prélever plus, dépenser plus... et continuer à faire des déficits."

Yann Rossier avec Keystone ATS

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Lausanne

Le Canton a mis sur pied une "task force" sur le deal de rue

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En soutien aux grandes villes vaudoises, le Canton déploie de nouvelles mesures contre le deal de rue (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Canton de Vaud a mis en place une "task force" sur le deal de rue, a annoncé mardi le ministre en charge de la sécurité Vassilis Venizelos devant le Grand Conseil. Plus grande présence dans la rue de la police, opérations "coups de poing", interdictions de périmètre et intensification des renvois de trafiquants incarcérés en fin de peine font partie des nouvelles mesures du volet répressif.

Le conseiller d'Etat répondait à une question orale sur le deal de rue qui rebondissait sur l'appel récent des communes sur ce sujet. Particulièrement concernées par cette problématique, Lausanne, Yverdon et Vevey ont, en effet, écrit une lettre au Conseil d'Etat vaudois pour demander la tenue d'assises de la chaîne pénale et de la santé publique.

M. Venizelos a tenu à rappeler que le Canton n'avait pas attendu ce courrier des villes pour agir, décrivant d'ailleurs la situation "d'inacceptable" dans certains lieux et quartiers urbains. Il a rassuré ces communes en annonçant une prochaine rencontre "extraordinaire" sur le deal de rue avec notamment leurs syndics respectifs. Avec en ligne de mire, la tenue d'assises sur le sujet.

Montée en puissance

Dans la foulée, le ministre a annoncé de nouvelles mesures du Canton pour adapter et renforcer son plan d'action présenté en 2021. Point fort: une "task force deal de rue" mise sur pied depuis la rentrée politique d'août. "Elle va monter en puissance ses prochains mois", a-t-il affirmé.

Concrètement, une plus forte présence policière permanente sera déployée dans les rues des villes en question et des opérations "coup de poing" auront lieu parallèlement ces prochains mois. "Ces actions répressives seront ciblées et coordonnées pour perturber les réseaux de trafiquants de drogue et remonter les filières de la drogue", a précisé M. Venizelos.

Des interdictions de périmètres seront en outre prononcées. Le Canton compte aussi intensifier les renvois de trafiquants incarcérés en fin de peine. Une collaboration plus étroite est aussi prévue avec les autres cantons et même avec la Confédération. En clair, selon le chef du Département de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité (DJES), "le dispositif répressif va augmenter".

Volet socio-sanitaire aussi

Mais pas seulement. La ministre de la santé Rebecca Ruiz a aussi annoncé que le volet socio-sanitaire sera également renforcé, alors qu'il l'a déjà été depuis ce printemps. Elle a indiqué que l'Office du médecin cantonal (OMC) va venir en soutien des villes d'Yverdon-les-Bains et de Vevey pour améliorer la prise en charge sociale et sanitaire.

A ce titre, la conseillère d'Etat a évoqué un gros travail "d'alignement du secteur social et sanitaire dans le domaine de la drogue et du deal de rue". Dans leur appel au gouvernement, les trois villes signataires demandaient d'ailleurs "une meilleure prise en charge des personnes toxicodépendantes, en particulier s'agissant de la réduction des risques et des programmes d'intégration".

Les structures actuelles pour les consommateurs de drogue sont "surchargées" et seule Lausanne compte des locaux de consommation sécurisés pour un canton de 900'000 habitants. "Les possibilités de prise en charge médicale des personnes toxicodépendantes, qui présentent souvent des pathologies plus larges, mériteraient aussi d'être améliorées", poursuivait leur lettre.

Face à l'évolution du marché, l'arrivée en Europe de cocaïne pure à très bas prix, la hausse du crack et l'évolution des modes de consommation, Mme Ruiz s'est par ailleurs demandé si la politique des quatre piliers, qui comprend la prévention, la thérapie, la réduction des risques et la répression, "est encore en mesure de répondre" aux enjeux actuels de la drogue.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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