Économie
Le leader de la peau de phoque inaugure son usine de Chavornay
Leader mondial de la peau de phoque et jusqu'ici basé à Denges (VD), Pomoca a inauguré cette semaine son nouveau siège à Chavornay. La marque suisse, en main du groupe italien Oberalp, a investi douze millions de francs pour construire ce bâtiment de 3800 m2 dans le Nord vaudois.
Les travaux avaient démarré par quatorze mois de préparation, suivis de 19 mois de chantier. Les équipements ont ensuite été installés en quatre semaines. Avec cette nouvelle usine, la capacité de production a été optimisée pour atteindre 500'000 unités par an, "répondant ainsi à la demande mondiale croissante pour les produits de Pomoca", indique la société dans un communiqué.
L'entreprise dit avoir notamment jeté son dévolu sur Chavornay pour se "connecter au pôle d'innovation de la région et bénéficier des collaborations avec des institutions de recherche de premier plan, comme l'EPFL et les hautes écoles vaudoises".
Pomoca a été fondée en 1993, avant d'être intégrée en 2011 dans le groupe Oberalp. En plus de la marque propre distribuée à l'international par les filiales d'Oberalp, Pomoca se dit être "un partenaire privilégié pour 20 fabricants de skis de renommée mondiale", qui intègrent ses peaux de ski dans leurs produits.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Forte mobilisation à Bruxelles contre les projets de Bart De Wever
Une marée humaine, 60'000 personnes selon la police, a défilé jeudi à Bruxelles contre les mesures d'austérité envisagées par le gouvernement du conservateur Bart De Wever. Le projet de supprimer les départs à la retraite anticipés est particulièrement critiqué.
C'est la première journée de mobilisation syndicale depuis l'entrée en fonction le 3 février du nouveau gouvernement, qui hérite des commandes d'un pays ciblé par une procédure de l'Union européenne pour déficit excessif et entend tailler dans les dépenses publiques.
"On n'est pas des citrons", "arrêtez de nous plumer", "taxer les riches c'est pour quand?": les pancartes dans le cortège reflétaient la crainte d'un allongement du temps d'activité sans gain de pouvoir d'achat, et d'un accroissement des inégalités.
"Les mesures suggérées dans l'accord de gouvernement sont totalement inadmissibles", a déclaré à l'AFP William, un militaire de 45 ans, en colère contre la perspective de devoir travailler jusqu'à 67 ans et non 56 comme prévu.
"J'en reprends pour dix ans de plus et on ne nous explique pas comment on va aller jusqu'à 67 ans", a-t-il grincé.
Fin des régimes spéciaux
Militaires, enseignants, cheminots, policiers ou encore pompiers, venus manifester en nombre, sont concernés par ce projet de suppression des régimes spéciaux de retraite.
En outre, un nouveau mode de calcul des pensions prévoit de ne plus tenir compte des interruptions de carrière, ce qui est perçu comme une mesure pénalisant surtout les femmes.
"On ne s'attendait pas à de telles horreurs" dans l'accord de coalition, a lâché l'ancienne ministre (PS) de la Défense Ludivine Dedonder, venue soutenir les militaires, en congés pour pouvoir défiler.
La mobilisation, à l'appel des trois grands syndicats - chrétien, socialiste et libéral -, était deux fois plus importante que le 13 janvier, quand 30'000 personnes avaient défilé à Bruxelles pour la défense des services publics et des retraites.
Conséquence de la grève: le pays fonctionnait au ralenti, avec des transports en commun fortement perturbés, et des avions cloués au sol faute de contrôle aérien.
"Un col hors catégorie"
"Le trafic aérien est impossible au-dessus de la Belgique (...) tous nos vols sont annulés entre 6H45 et 22H15", a averti Brussels Airport, la société exploitant l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, le premier du pays.
A la tête d'une coalition avec la droite francophone en principal allié, le nouveau Premier ministre Bart De Wever, homme fort de la politique en Flandre depuis vingt ans, a présenté la situation budgétaire belge comme "la pire du monde occidental". Le déficit public est attendu pour 2024 à 4,6% du PIB.
Il s'est dit convaincu que ses réformes permettront enfin à la Belgique de "rejoindre le peloton des pays sains de l'Europe", quitte à exiger de lourds efforts.
"Le voyage qui nous attend n'a rien d'une promenade de santé, il est plutôt de l'ordre d'un col hors catégorie", a-t-il lancé la semaine dernière devant les députés.
"Brutalité sociale"
En face, les accusations d'"atteinte aux droits", de "mépris", voire de "brutalité sociale" fusent de la part des trois grands syndicats, dont l'appel à manifester, antérieur à l'accord de coalition, a été relayé par des organisations pointant aussi du doigt le durcissement de la politique de l'asile.
La Ligue des droits humains a fustigé "une extrême-droitisation des politiques migratoires en Belgique", en référence à la volonté de restreindre le regroupement familial et l'accès aux allocations sociales pour les demandeurs d'asile.
Dans le collimateur des syndicats, rejoints par le Parti socialiste francophone désormais dans l'opposition, figure aussi la limitation à deux ans des allocations chômage.
Cette réforme phare envisagée par la coalition De Wever est vue au sud du pays comme une mesure "anti-Wallons", la Wallonie (sud) étant davantage frappée par le chômage (7,5% au 3e trimestre 2024 contre 4,3% en Flandre).
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Un comité bourgeois fustige l'initiative "pour l'avenir" de la Jeunesse socialiste
L'initiative populaire "pour l'avenir" de la Jeunesse socialiste entraînerait des pertes fiscales annuelles nettes de plus de deux milliards de francs, selon un comité interpartis bourgeois et Swiss Family Business. Ils dénoncent des "conséquences radicales".
L'initiative demande un impôt de 50% sur les successions et les donations à partir d'un montant exonéré de 50 millions de francs. Ces recettes fiscales doivent permettre de financer des mesures climatiques.
Aujourd'hui, en Suisse, les personnes fortunées apportent une contribution importante en payant des impôts progressifs sur le revenu et sur la fortune, indiquent jeudi le comité et Swiss Family Business, une plateforme d'entreprises indépendantes et familiales, dans un communiqué. Le nouvel impôt les pousserait à quitter le pays.
Il mènerait aussi au déclin d'entreprises familiales et à la perte d'innovation et d'emplois, selon l'alliance, qui appuie son propos avec une étude. Au final, cela signifierait "de graves conséquences pour toutes les habitantes et tous les habitants du pays".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Pas de paiements en espèces dans les agences postales pour empêcher le blanchiment d'argent
Les paiements en espèces dans les agences postales, qui remplacent certains offices de La Poste, sont interdits afin d'empêcher le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, explique le Conseil fédéral. Changer la donne demanderait trop d'efforts.
Le conseiller national Thomas Knutti (UDC/BE) demande dans une motion que les paiements en espèces soient acceptés dans les agences postales à l'avenir. Il s'agit selon lui de faciliter l'accès aux services financiers de base, en particulier pour les personnes âgées ou ayant des difficultés à se déplacer.
Les paiements en espèces dans ces agences posent problème, estime le gouvernement dans une réponse publiée jeudi. PostFinance, en tant qu'intermédiaire financier, est soumise à la loi sur le blanchiment d'argent. Dans ce cadre, elle doit prendre plusieurs mesures de diligence obligatoires.
Elle a des obligations de surveillance financière. En outre, une formation du personnel est obligatoire pour tout versement en espèces à partir d'un franc.
Si elles proposaient les versements en espèces, les agences postales deviendraient des auxiliaires de PostFinance et devraient donc répondre à ces mêmes obligations. La fourniture d'un tel service ne serait pas rentable et les mesures à prendre seraient disproportionnellement élevées au vu de la forte diminution des versements et paiements en espèces, selon le Conseil fédéral.
Service à domicile
Le motionnaire demande également que le service à domicile soit développé dans le cadre du renforcement du service public, alors que, d'ici fin 2028, La Poste prévoit la fermeture de 170 bureaux supplémentaires. Le futur réseau devrait comprendre environ 600 filiales en exploitation propre et 1400 filiales en partenariat.
Le service à domicile doit être proposé sur l'ensemble du territoire suisse, en particulier dans les zones rurales. Ainsi, la réduction du réseau de filiales pourra être compensée et le service public pourra être garanti à tous les citoyens. Un service public fort est l'un des piliers du système suisse, selon M. Knutti.
Le service à domicile est déjà bien établi, étant une offre facultative de La Poste, répond le gouvernement. Il sert notamment d'instrument de compensation lorsqu'aucune agence postale ne peut être ouverte ou que la commune préfère le service à domicile à une agence. Ce service permet de répondre à une utilisation effective et de n'entraîner des coûts que lorsqu'il est réellement utilisé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Allemagne : Commerzbank taille dans ses effectifs
La banque allemande Commerzbank a annoncé jeudi la suppression de 3900 postes d'ici 2028, un plan d'économies destiné à affirmer son indépendance au moment où l'italienne UniCredit est en embuscade pour la racheter.
Ces suppressions de postes, après des résultats financiers record en 2024, sont justifiées par "la numérisation et l'essor des sites internationaux". Elles entraîneront 700 millions d'euros de charges de restructuration en 2025, selon un communiqué.
Commerzbank compte ainsi se séparer de près de 10% de l'effectif actuel, en évitant les départs contraints, avec un programme de préretraite progressive proposé dès cette année.
En parallèle, des recrutements se feront à l'étranger et au sein de la filiale polonaise mBank. La banque assure qu'à terme, ses effectifs resteront stables à environ 36'700 employés à temps plein.
Depuis 2021, la seconde banque privée allemande a déjà supprimé plusieurs milliers d'emplois et a fermé des centaines d'agences, permettant à ses résultats de nettement rebondir depuis 2022.
Le bénéfice net a atteint le niveau record de 2,7 milliards d'euros en 2024 (environ 2,6 milliards de francs), en hausse de 20% sur un an, comme annoncé fin janvier.
"Grâce à cette dynamique, nous accélérons notre croissance rentable et poursuivons notre transformation de manière résolue", a déclaré Bettina Orlopp, nouvelle présidente du directoire de la banque, dans le communiqué.
Commerzbank a dévoilé jeudi de nouveaux objectifs financiers destinés à choyer ses actionnaires et réaffirmer son indépendance. Les revenus doivent augmenter malgré la baisse des taux, grâce à la numérisation et l'IA et en mettant l'accent sur les gestions d'actifs et de fortune.
Le bénéfice net, attendu à 2,4 milliards d'euros en 2025 - 2,8 milliards avant restructuration - doit grimper à 4,2 milliards d'euros en 2028, avec un ratio coûts/revenus ciblé à 50 %.
La distribution de 100% des bénéfices nets est envisagée jusqu'en 2028, sous réserve du succès de la stratégie.
UniCredit a surpris le marché en septembre en acquérant 9,5% de Commerzbank, dont la moitié auprès de l'Etat allemand, alimentant les spéculations sur un rachat.
Puis en décembre, le patron d'UniCredit, Andrea Orcel, a déclaré détenir 28%, sous réserve d'autorisations.
Ses projets de fusion, suspendus jusqu'aux élections allemandes du 23 février, rencontrent l'opposition de Commerzbank et du gouvernement allemand, l'Etat détenant encore 12% de la banque.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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