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Les solutions se mettent place pour l'enseignement à distance

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Depuis la gauche : les Conseillers d'Etat vaudois Cesla Amarelle, Nuria Gorrite et Philippe Leuba. (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le canton de Vaud a tenté de rassurer mardi tant les enseignants et les élèves que les syndicats et les parents: les solutions pour l'enseignement à distance se mettent en place. Il a pris trois décisions: adapter le contenu du programme scolaire, annuler les épreuves cantonales de référence (ECR) et harmoniser les outils de travail.

"Malgré les efforts déployés et les outils à disposition, l'enseignement à distance ne pourra pas se substituer à la présence des élèves en classe", reconnaît le Département de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) dans un communiqué. Huit jours après la fermeture des écoles, les services de la conseillère d'Etat Cesla Amarelle se disent toutefois confiants pour la suite.

"Le défi est relevé au quotidien par les parents, les élèves et les enseignants en première ligne et l'élan de solidarité, de créativité et d'implication est impressionnant", écrit le DFJC.

Le Conseil d'Etat et le DFJC ont décidé d'adapter le cadre général de l'enseignement obligatoire par une série de mesures. Une première certitude: l'année scolaire 2019-2020 sera prise en compte même si elle est tronquée de plusieurs semaines, annoncent les autorités.

Plus de notes pour l'instant

Le contenu des cours est priorisé, les enseignants font des choix sur les thèmes retenus et consolident les acquis, poursuit le DFJC. Un temps indicatif à consacrer quotidiennement aux activités scolaires est recommandé en fonction de l'âge et du degré scolaire.

La question des notes a été tranchée. Aussi longtemps que l'enseignement à distance est imposé, toute évaluation notée est proscrite, indique le canton. Les ECR sont annulées et les décisions de promotion, d'orientation et de réorientation sont prises sur la base des résultats obtenus en présentiel uniquement.

Enfin, les critères de promotion et d'orientation seront aménagés, les situations particulières prises en compte et l'appréciation des cas limites sera assouplie, explique le DFJC.

Le canton a aussi décidé de renforcer "la cohérence et la stabilité de la relation enseignant-élève". Pour ce faire, il va mettre à disposition par la Direction générale de l'enseignement obligatoire (DGEO) d'un outil commun de communication et de collaboration. Ce dernier sera aussi complété par une plateforme commune d'enseignement à distance.

Eviter les inégalités

Diverses mesures sont également prises pour que ces outils "ne deviennent pas un facteur d’inégalité", comme la mise à disposition par les établissements d'ordinateurs aux familles qui n'en disposent pas ou la mise à disposition d’activités spécifiques pour les élèves allophones. L'accent est également mis sur les activités numériques qui n'impliquent pas d'impression.

Par ailleurs, les enseignants peuvent signaler les élèves en difficulté ayant besoin d’un service d’appui scolaire ciblé et le DFJC organisera ce suivi.

Depuis le 16 mars dernier, les établissements scolaires vaudois accueillent les élèves dont les parents sont au service d'activités indispensables ou qui n'ont pas de solution de garde. En première semaine, 800 élèves en moyenne ont été accueillis chaque jour. Depuis lundi, la moyenne se situe à 600 élèves, a indiqué le DFJC.

S'agissant de l'enseignement postobligatoire, les apprentissages et les gymnases, des décisions au niveau fédéral sont attendues, écrit le DFJC. Ce dernier dit toutefois travailler sur les mesures qui accompagneront les décisions à prendre. Celles-ci seront seront communiquées ultérieurement.

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2 Commentaires

2 Comments

  1. Buchs

    24 mars 2020 à 20:40

    Bonjour,
    J'ai écrit voilà bientôt 2 semaines et j'ai renvoyé un mail ce weekend à la DGEO ET Mme Cesla, mais aucune réponse.

    Ma question était que tous les écoliers peuvent bénéficier gratuitement de la solution de microsoft office 365 (donc très facile de faire de l'enseignement en visio, partage de documents etc..).
    Malheureusement l'école ne veut pas donner le code d'accès qu'ils reçoivent par mail pour chaque demande et ouvrir la gratuité de la solution aux élèves!

    Mais apparemment on préfère perdre du temps à développer une plateforme à part...
    Il est beau sur papier l'enseignement a distance, mais en pratique c'est trop difficile, on sort les enseignants de leur confort...

  2. Bouba

    25 mars 2020 à 17:12

    Enseignement à distance, lorsque je ne comprends pas les devoirs à faire pour mon fils. Pas de maîtresse disponible!Par contre le dimanche soir à 20h20 je reçois sur le groupe WhatsApp 32 messages expliquant quoi faire pour la semaine 😞😳

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Un comité interparti milite pour le "oui" à la loi Covid-19

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La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La loi Covid-19 doit être prolongée pour protéger les personnes vulnérables. Un comité rassemblant tous les partis sauf l'UDC a plaidé lundi pour le "oui" à la votation du 18 juin.

En vigueur depuis septembre 2020, la loi Covid-19 a déjà été soumise par deux fois au peuple qui l'a acceptée par plus de 60%. Le Parlement et le Conseil fédéral souhaitent que certaines mesures soient prolongées jusqu'à fin juin 2024, pour ne pas être pris au dépourvu en cas de flambée épidémique l'hiver prochain.

La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid. Mais la loi prolongée a été attaquée en référendum par des opposants aux mesures anti-coronavirus.

Protéger les vulnérables

Même si le Covid-19 a déjà disparu dans l'esprit de beaucoup, il reste imprévisible, a mis en garde le comité interpartis à Berne devant la presse. Il faut rester sur ses gardes. "C'est d'autant plus important pour protéger les personnes particulièrement vulnérables", a dit le conseiller national Lorenz Hess (Centre/BE).

"La pandémie n'est pas encore terminée pour les personnes immunodéprimées", soit entre 100'000 et 200'000 personnes, a poursuivi la conseillère nationale Manuela Weichelt (Verts/ZG).

La loi autorise la mise sur le marché de médicaments même s'ils ne sont pas encore autorisés en Suisse. De plus, elle garantit la production de médicaments Covid-19. Ces médicaments ne seraient plus accessibles en cas de refus.

Certificat à garder

Le comité a aussi plaidé pour le maintien du certificat Covid, avant tout pour des raisons de compatibilité internationale, d'autres pays réclamant toujours le certificat pour voyager.

Et le député Jörg Mäder (Vert'libéraux/ZH) de rassurer: "il est hautement improbable que le certificat soit à nouveau utilisé dans le pays. Cela serait tout au plus envisageable si une nouvelle variante dangereuse du virus apparaissait et menaçait gravement les soins de santé".

Les premiers sondages donnent une avance au "oui". Si le peuple refuse, toutes les dispositions seront abrogées à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Loi covid-19: un comité en faveur du oui voit le jour

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La loi Covid permet toujours de délivrer des attestations, par exemple pour des voyages au Japon. (Image d'illustration). (© KEYSTONE/Ti-Press/PABLO GIANINAZZI)

Les partisans de la loi Covid-19 ont formé un comité du oui en vue de la votation fédérale du 18 juin. Le conseiller national bernois Lorenz Hess (Le Centre) a confirmé à Keystone-ATS une information de la NZZ am Sonntag.

Ce troisième passage par les urnes semble moins cristalliser les passions que pendant la pandémie, estime le parlementaire. C'est pourquoi il a fallu du temps pour qu'un comité du oui se réunisse. "Mais il ne faut pas croire que le oui à la loi Covid est gagné d'avance", ajoute le Bernois. "Bien qu'à l'exception de l'UDC, tous les partis soutiennent la loi, il est important de montrer l'exemple avec un comité du oui."

Le comité ne bénéficiera pas d'importants moyens financiers pour faire campagne. "Les ressources des partis sont déjà fortement sollicitées pendant cette année électorale", poursuit Lorenz Hess. La campagne en faveur de la loi Covid-19 se limitera donc à une conférence de presse et une présence sur les réseaux sociaux.

Les opposants déjà actifs

Le comité du oui regroupe un large éventail de représentants politiques. Outre Lorenz Hess, il compte le conseiller aux Etats Josef Dittli (PLR/UR), et les conseillères et conseiller nationaux Manuela Weichelt (Verts/ZG), Jörg Mäder (Verts'libéraux/ZH) et Sarah Wyss (PS/BS).

Les opposants à la loi Covid sont déjà actifs depuis quelques jours. Le comité du non est composé du mouvement Mass-Voll, des Amis de la Constitution, d'Helvethica Ticino et du mouvement fédératif romand.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Appel à supprimer les mesures "inutiles" de la loi Covid-19

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La loi Covid permet de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid. Des mesures qui créent une "société à deux vitesses" et "discriminent" une partie de la population, selon les Amis de la Constitution (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les opposants à la loi Covid-19 ont lancé jeudi le combat contre la prolongation de ce texte soumise aux urnes le 18 juin. Ils appellent à mettre fin à des mesures qu'ils jugent "inutiles et nuisibles" et à "retrouver enfin la normalité".

La pandémie est terminée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a elle-même proclamé le 5 mai dernier, ont martelé à plusieurs reprises les membres du comité référendaire devant la presse à Berne.

Le monde entier est libéré du coronavirus. "Le monde entier ? Non, dans un petit pays peuplé d'irréductibles Helvètes, le Conseil fédéral croit encore à une hypothétique variante dangereuse", a ironisé le co-président des Amis de la Constitution, Roland Bühlmann.

Une loi inutile

Pour les membres du comité, il est pourtant "plus que temps" de tourner la page. Pour Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, l'heure doit être à la réconciliation. Il n'y a plus aucune raison valable de prolonger une loi qui a provoqué "tellement de souffrances et qui n'a rien apporté".

Nous n'avons pas besoin de cette loi pour gérer une urgence épidémique, la loi sur les épidémies suffit, a argumenté Michelle Cailler, présidente du Mouvement fédératif romand. Nous n'avons pas non plus besoin du certificat Covid pour voyager. Si une vaccination est requise pour entrer dans un pays, le carnet de vaccination reconnu dans le monde entier suffit, a-t-elle ajouté.

Les référendaires critiquent en particulier la possibilité de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid - le "pass de la honte", selon Mme Cailler.

"Rapport de guerre"

De telles mesures ont créé une "société à deux vitesses", ont "discriminé" une partie de la population et provoqué d'énormes dégâts: entreprises fermées, existences détruites et dommages à la santé, en particulier chez les jeunes.

Le bilan se lit "comme un rapport de guerre", accuse Maria Pia Ambrosetti, du parti Helvethica Ticino, qui a remporté deux sièges aux récentes élections cantonales. La prolongation des mesures risque de provoquer de nouvelles fermetures de restaurants et de commerces, bien qu'elle ne repose sur aucune base scientifique.

Les référendaires estiment que, pour la première fois, le vote sur la loi Covid-19 ne sera "pas faussé". Les arguments déterminants des deux votes précédents ont disparu, selon eux: les aides financières lors du premier vote, le 13 juin 2021, le certificat Covid et le vaccin pour le second, en novembre de la même année.

"Mensonges" des autorités

Les référendaires tirent à boulets rouges contre les "mensonges" du Conseil fédéral, et en premier lieu d'Alain Berset. Le ministre de la santé avait affirmé que le certificat Covid prouve que l'on n'est pas contagieux, c'est faux, affirment-ils.

De la même manière, on nous a vendu la vaccination comme une solution miracle et pourtant les preuves de son efficacité sont maigres, a ajouté M. Bühlmann. Différentes personnalités ont reconnu que les vaccins ne protégeaient pas contre l'infection ou la propagation du virus.

Cela n'a pas empêché la Confédération de dépenser des milliards pour l'achat de vaccins qui nous sont restés sur les bras, a-t-il ajouté. Et Alain Berset n'a plus cité la vaccination en lançant la campagne en faveur d'un "oui" à la loi Covid-19 au début du mois.

Le président de la Confédération a en revanche affirmé que la loi permettrait de financer la recherche de nouveaux médicaments. Cela ne bénéficie qu'à l'industrie pharmaceutique, a accusé Michelle Cailler.

Le comité référendaire a déposé le 30 mars près de 60'000 signatures. Le Parlement a prolongé en décembre dernier et jusqu'à fin juin 2024 des mesures inscrites dans la loi Covid-19, mais quasiment aucune n'est encore appliquée. Si la prolongation est rejetée dans les urnes, elles seront abrogées avec effet à la mi-décembre 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'OMS déclare la fin de l'urgence internationale

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Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré la fin de l'urgence internationale sur le coronavirus (archives), (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis fin à l'urgence internationale sur le coronavirus. "C'est avec un grand espoir que je le déclare", a affirmé vendredi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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