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Vaud

Les Verts veulent des règles pour les "cadeaux" faits aux élus

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Les Verts vaudois veulent clarifier les règles sur les cadeaux aux élus.

Suite aux affaires de voyages controversés des Conseillers d’Etat vaudois, Pascal Broulis et genevois, Pierre Maudet, une motion a été déposée ce mardi au Grand Conseil. Le parti écologiste demande une modification de la loi cantonale.

Actuellement, seule une "directive" existe en terres vaudoises. Mais elle est « floue » selon les Verts.

Aujourd’hui, ils demandent donc un cadre clair et transparent quant aux cadeaux et avantages qui peuvent être acceptés par les élus dans le cadre de leurs fonctions.

Le député écologiste, Raphaël Mahaim :

Raphaël MahaimDéputé, les Verts

Mais Raphaël Mahaim le reconnaît : il sera difficile d'établir à la lettre près ce qui est acceptable, ou non :

Raphaël MahaimDéputé, les Verts

Pour Hadrien Buclin, député Ensemble à Gauche, il est essentiel de mettre un cadre clair qui indique aux élus s’ils doivent accepter, ou refuser des cadeaux. Principalement pour les Conseillers d’Etat, mais aussi pour les membres du Parlement cantonal.

Hadrien Buclin :

Hadrien BuclinDéputé, EàG

Aujourd’hui, une directive en la matière existe déjà. Elle s'applique au Conseil d'Etat et à l'administration cantonale. Pas suffisant et surtout pas clair pour les Verts, qui demandent un texte de loi.

De son côté, le Chef du groupe PLR au Grand Conseil, Grégory Devaud, est d’accord de préciser le cadre pour les cadeaux aux élus. Mais pour lui : pas besoin de loi :

Grégory DevaudDéputé, PLR

Notez que suite à une dénonciation du groupe Ensemble à Gauche, l'affaire des voyages controversés de Pascal Broulis fait l’objet d’investigations préliminaires du Ministère Public vaudois.Le groupe est également auteur d'une interpellation sur le sujet et a demandé que la commission de gestion investigue et rédige un rapport sur ces voyages.

Le PS a pour sa part déposé une interpellation. Il souhaite en savoir plus sur les dates de ces voyages et les pratiques de séjour à l'étranger des conseillers d'Etat.

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Vaud

Ligne CFF Cossonay- Eclépens interrompue en raison d'un sanglier

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Le trafic a été interrompu mardi soir sur la ligne Cossonay-Eclépens en raison d'une collision avec un sanglier (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le trafic ferroviaire sur la ligne Cossonay/Penthalaz - Eclépens (VD) a été brièvement interrompu mardi soir à la suite d'une collision avec un sanglier vers 19h45. Les trains ont pu à nouveau circuler trois quarts d'heure plus tard, a indiqué la compagnie sur son site internet.

Les lignes TGV, IC5, IR57, R1, R2, R3 et R4 ont été concernées, selon le portail CFF. La compagnie n'exclut pas des retards et d'éventuelles suppressions au-delà de 20h30. Elle conseille aux voyageurs de consulter l'horaire en ligne pour leur déplacement.

Durant la durée de la perturbation, les voyageurs entre Genève-Aéroport, Genève, Morges, Lausanne et Bienne, Soleure ont circulé via Berne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Réforme de la loi sur l'énergie: risque sérieux d'un référendum

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La grande réforme de la loi vaudoise sur l'énergie, portée par le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos, pourrait bien faire l'objet d'un référendum à la suite des débats irréconciliables au Grand Conseil, entre la gauche et la droite (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois a entamé mardi le deuxième débat sur l'importante réforme de la loi sur l'énergie, sans pouvoir le terminer. Les discussions ont à nouveau été longues, disputées et âpres. Un important compromis de la gauche a été refusé par la droite sur l'assainissement des petits bâtiments. Dépitée, la gauche radicale songe à lancer un référendum.

Il avait fallu cinq séances pour arriver à bout de la première lecture de cette révision de la loi sur l'énergie (LVLEne) proposée par le Conseil d'Etat, ses 80 articles et les plus de 90 amendements proposés, eux, par la Commission de l'environnement et de l'énergie. Le deuxième débat a duré toute l'après-midi pour n'arriver qu'au fameux article 32 sur les bâtiments énergivores, déjà très longuement discuté en premier débat.

Pour mémoire, le projet gouvernemental avait décidé de différencier petits et grands propriétaires en matière de délais accordés pour assainir ces "passoires énergétiques". La commission a, elle, aménagé les délais des bâtiments concernés, soit classés F et G selon le Certificat énergétique cantonal des bâtiments (CECB).

Concrètement, la commission proposait d'abolir les délais d'assainissement pour les bâtiments de moins de 750 m2 (petits propriétaires) afin d'obtenir la note D. Pour les bâtiments de plus de 750 m2 (grands propriétaires), le délai a été rallongé de cinq ans (à 2040) pour ceux appartenant à la classe F. Il reste à 2035 pour la classe G.

"Détricotage de la loi"

En commission, ces différents assouplissements de délais avaient été compensés par un nouveau principe, consistant à établir comme élément déclencheur le moment d'un changement de propriétaire. Lorsque l'ensemble d'un bâtiment change de propriétaire, une prise en compte des travaux à effectuer permet de planifier un assainissement. La commission proposait de fixer un délai de cinq ans à tout nouveau propriétaire pour effectuer les travaux de mise en conformité.

En premier débat, une proposition du PLR visant à supprimer complètement cette compensation avait été acceptée à trois voix près. Au grand dam de la gauche, qui avait parlé de "détricotage de la loi" et des équilibres trouvés en commission.

Mardi, c'est le député écologiste Alberto Mocchi qui est revenu avec une proposition de compromis, histoire de "ne pas vider la loi de sa substance". Il a suggéré un nouvel amendement pour les bâtiments de moins de 750 m2 , introduisant la notion de "vente" d'un bâtiment (plutôt que "transfert") et rallongeant le délai de cinq à dix ans pour l'assainissement.

L'idée était d'éviter de faire croire qu'il n'y a "pas besoin" d'assainissement énergétique pour les petits bâtiments et petits propriétaires. Cette "main tendue, ce pont et ce pas important", selon la gauche, envers les préoccupations de la droite a été refusé à une voix près (73 non contre 72 oui). La version édulcorée, moins contraignante, du premier débat a ainsi été maintenue.

"Obstruction climatique"

"Le projet de loi arrive à son terme. Il a été complètement démantelé et démembré", a lancé, dépité, le socialiste Laurent Balsiger. Tout aussi écoeurée, l'élue de la gauche radicale (EP) Mathilde Marendaz a clairement brandi la menace d'un référendum, lancé par sa formation. Pour d'autres raisons, l'UDC avait, lors de l'entrée en matière, sous-entendu une telle possibilité aussi.

L'électricité était dans l'air dès le début de ce deuxième débat. Mme Marendaz avait auparavant déjà vertement critiqué le PLR et l'UDC. "Ils n'ont eu de cesse de proposer de nouveaux amendements qui ont saturé le débat et vidé le projet de loi de sa substance (...) C'est de l'obstruction climatique", a-t-elle lancé. "Nous devons être à la hauteur de l'Histoire, défendre la science et le bien commun, et ne pas céder aux lobbies", a-t-elle clamé.

Plus d'air pour les communes

Grâce à la droite et certains Vert'libéraux, le plénum a aussi confirmé son refus de modifications plus contraignantes pour les communes, leur laissant ainsi une plus grande marge de manoeuvre dans deux volets: l'application de la politique énergétique par l'élaboration d'un plan énergétique/climatique et l'obligation de réaliser une planification énergétique dans leurs plans directeurs.

Un autre amendement proposé par la commission a été une nouvelle fois refusé, s'agissant cette fois-ci des chauffages à distance. L'Etat et les communes encouragent ces installations alimentées au moins à 70% par des énergies renouvelables ou issues de la récupération de chaleur respectant les règles de priorisation des ressources. C'est la mention "avec pour objectif 90% en 2040" qui a encore échoué une fois.

Pour rappel, cette réforme vise à développer le recours aux énergies renouvelables locales, à diminuer la consommation énergétique, à remplacer les installations de chauffage à énergie fossile tout en renforçant l'accompagnement des différents acteurs impliqués. But: tendre décisivement vers la neutralité carbone en 2050, objectif du Plan climat vaudois, ainsi que vers plus de souveraineté énergétique pour le canton, qui importe 84% de son énergie.

Le deuxième débat pourrait se terminer mardi prochain. Mais un troisième sera de toute manière nécessaire, lui, pas avant janvier 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud: des milliers de manifestants contre les coupes budgétaires

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Le cortège des manifestants est parti de l'esplanade de Montbenon pour se diriger vers la place du Château à Lausanne. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plusieurs milliers de personnes se sont réunies mardi en fin de journée à Lausanne pour protester contre les coupes budgétaires prévues par le Conseil d'Etat vaudois. Le rassemblement clôturait une journée de mobilisation dans tout le canton.

"Profs au rabais, ça sent mauvais", "Salaire de misère, parapublic en colère", ou encore "Coupes sur l'avenir, problèmes à venir", proclamaient différentes banderoles des manifestants rassemblés dès 17h30 sur l'esplanade de Montbenon, au centre-ville. Peu après 18h00, le cortège s'est mis en marche en direction de la place du Château.

"Ces coupes budgétaires sont une atteinte à la dignité de notre travail, un manque de considération profond pour toutes les heures passées à enseigner, soigner, construire et secourir", a déclaré un syndicaliste lors des prises de parole. "Avec ce Conseil d'Etat, nous atteignons des sommets, surtout avec le silence radio avec lequel sont accueillies nos demandes de négociations", a renchéri une autre syndicaliste.

L'appel des syndicats à la mobilisation a été largement entendu. Plus d'un tiers des enseignants de l'école obligatoire étaient en grève, selon le Département de l'enseignement et de la formation professionnelle. Les gymnases, l'UNIL, les hôpitaux, les structures sociales, la police, ainsi que les milieux d'accueil de la petite enfance ont également suivi le mouvement.

Le projet de budget 2026 du gouvernement vaudois, présenté en septembre dernier, prévoit un déficit de 331 millions de francs, malgré un paquet d'économies de 305 millions. Bien que tous les domaines soient touchés, ces mesures impactent particulièrement les domaines de la santé, du social et de l'éducation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Trois futures passerelles pour relier le Chablais VD-VS dévoilées

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Trois passerelles destinées à la mobilité douce seront construites sur le Rhône entre le Chablais vaudois et valaisan (photo d'illustration). (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Dans le cadre de la 3e correction du Rhône, les cantons de Vaud et du Valais ont dévoilé les projets lauréats d’un concours d’ingénierie et d’architecture visant à créer trois passerelles dédiées à la mobilité douce. Ces ouvrages – Illarsaz, Charbonnière et Gryonne – permettront de relier les deux rives du Rhône et de favoriser les déplacements durables entre les communes du Chablais valaisan et vaudois.

Le concours avait été lancé en mai 2025. Prévues dans la mesure prioritaire du Chablais, ces traversées intègrent tous les modes de transports non motorisés (piétons, cyclistes, rollers, cavaliers) et tous les usages, du déplacement pendulaire à la promenade de loisirs. Elles relieront les zones urbaines d’Aigle, Ollon (VD), Collombey-Muraz (VS), Monthey (VS) et Bex (VD), conformément à la planification de l’Agglo du Chablais.

Au total, 57 projets ont été déposés et évalués, ont annoncé les deux cantons mardi. Le jury a au final distingué "Au coeur de l’Île" pour la passerelle d'Illarsaz (Collombey-Muraz -Aigle), et "Larus" pour celle de la Gryonne (Monthey-Bex). Les deux projets sont signés Masotti & Associati SA et Hämmerli & Caccia Sagl.

Le troisième lauréat est "Superleggera" pour la passerelle de Charbonnière (Collombey-Muraz-Ollon). Il a été conçu par MPIC Muttoni et Partners Ingénieurs Conseils SA, PRA Ingénieurs Conseils SA, Pierre-Alain Dupraz Architectes, In Situ SA et BMG Solutions SA.

Les projets lauréats feront l’objet d’une mise à l’enquête publique au printemps 2026. Les 57 projets soumis seront quant à eux exposés à la Halle de Novassalles à Aigle dès mercredi et jusqu'au 27 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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