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Vaud

Maurice Mischler veut un duo vert au Conseil d'Etat vaudois

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Maurice Mischler propose un ticket vert à deux pour le Conseil d'Etat vaudois (archives). (© KEYSTONE/IMAGIE)

Un deuxième Vert est sur les rangs pour l'élection au Conseil d'Etat vaudois en mars 2022. Après le favori Vassilis Venizelos, l'ancien syndic d'Epalinges Maurice Mischler a déposé sa candidature. Les Verts vaudois décideront le 20 novembre de leur stratégie.

Maurice Mischler, 55 ans, est candidat à la candidature. Il souhaite que les Verts présentent deux candidats aux prochaines élections pour mieux faire passer les revendications écologistes. Le gouvernement compte actuellement une élue, Béatrice Métraux, qui ne se représente pas.

"J'ai bien réfléchi et j'ai hésité. En cette période de dérèglements climatiques, si des gens ne se mettent pas à disposition avec comme programme principal de s'occuper de ça, ils ne prennent pas leurs responsabilités", a-t-il expliqué vendredi à Keystone-ATS.

Enjeu climatique

Pour le député et mathématicien, "l'enjeu est beaucoup trop important pour ne rien faire. C'est presque une obligation morale. Je me lance pour au moins susciter un débat: cela permet aux gens d'avoir un choix", a-t-il expliqué, même s'il sait que ses chances sont "relativement faibles" de faire passer un double ticket vert.

La direction du parti milite pour lancer un seul candidat, a rappelé le président Alberto Mocchi. Le Vert figurerait sur une liste commune avec les trois conseillères d'Etat sortantes socialistes dès le premier tour. L'assemblée des Verts du 20 novembre prochain tranchera entre les différentes stratégies possibles.

Alliance en danger

Lancer deux candidats écologistes au premier tour pourrait mettre en danger cette alliance avec le PS qui a permis à la gauche de gagner la majorité au gouvernement, dès 2011. "C'est ce qu'on me dit, mais je ne le pense pas", affirme Maurice Mischler, qui défendra en assemblée un ticket avec trois socialistes et deux écologistes.

Le député et municipal d'Epalinges - qui n'a pas été réélu cette année à la syndicature après un mandat de dix ans - veut apporter sa voix combative dans la course au Conseil d'Etat vaudois. Mais il promet de se retirer si une femme verte se présente.

Autres candidatures

Le premier tour de l'élection au gouvernement vaudois se tiendra le 20 mars prochain. Après la candidature au début du mois d'octobre du député yverdonnois et urbaniste Vassilis Venizelos, deux Verts sont désormais en lice. Les socialistes devraient avaliser le 13 novembre la candidature de leurs trois sortantes Nuria Gorrite, Cesla Amarelle et Rebecca Ruiz.

Pour mémoire, dans les autres partis vaudois, le PLR présentera la sortante Christelle Luisier ainsi que les conseillers nationaux Isabelle Moret et Frédéric Borloz. L'UDC partira avec Michaël Buffat. Les plus petits partis n'ont pas encore annoncé de candidats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Vaud

Orbe - Chavornay: les adieux à une ligne historique

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Une page se tourne pour l'Orbe - Chavornay (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les habitants d'Orbe et de Chavornay (VD) ont dit au revoir samedi à la ligne historique reliant les deux localités, avant la refonte complète du parcours. Un dernier aller-retour symbolique a été organisé sur ce qui a longtemps été la plus petite ligne à voie normale électrifiée de Suisse.

L'Orbe - Chavornay (OC), ou l'Ottawa-Chicago selon son surnom, reliait les deux localités du Nord vaudois sur 3,965 kilomètres. Elle avait été inaugurée en 1894 et était, à l'époque, la première ligne électrifiée du pays.

Cette ligne, qui obligeait les voyageurs d'Orbe à changer à Chavornay pour rejoindre le réseau CFF, va être complètement modernisée. Avec donc comme objectif principal d'intégrer la cité urbigène et ses 8000 habitants au RER vaudois.

Début 2027

Le chantier a déjà démarré depuis plusieurs semaines et comprend divers aspects, relatifs à la future ligne, aux haltes, mais aussi à la construction d'un pont routier pour assurer le croisement entre le ferroviaire et la route cantonale. L'ensemble du projet est estimé à 100 millions de francs, dont environ 96% sont financés par la Confédération, le solde étant notamment à charge des communes et du Canton.

Durant la durée des travaux, le trafic des voyageurs s'effectuera désormais avec des bus. A la réouverture de la ligne, prévue début 2027, l'exploitation ferroviaire sera assurée par les CFF, et non plus par la société de transports régionaux Travys.

"Nouvelle ambition"

Samedi à Orbe, la population a été invitée à participer aux adieux des rames OC, lesquelles finiront à la casse. "Ce dernier voyage marque la fin d'une époque, mais surtout le début d'une nouvelle ambition: offrir à la région une liaison directe et performante avec le réseau RER Vaud, jusqu'à Renens, sans changement à Chavornay", a relevé le directeur de Travys, David Robert, cité dans un communiqué.

Diverses animations ont été proposées durant la journée. La rame OC a notamment été décorée par plus de 70 dessins d'élèves d'Orbe et Chavornay.

En 2023, près de 320'000 voyageurs ont emprunté la ligne Orbe - Chavornay. A terme, l'objectif consiste à atteindre entre 400'000 et 500'000 personnes. Le trafic marchandises en profitera aussi, à commencer par Nestlé qui dispose d'un important site à Orbe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Fuite de chlore à la piscine d'Etoy: 3 ados hospitalisés

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Une cinquantaine de personnes ont dû être évacuées à cause de la fuite de chlore (Photo prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une fuite de chlore survenue vendredi en début de soirée à la piscine du Centre sportif d'Etoy a nécessité l'évacuation d'une cinquantaine de personnes. Intoxiqués, trois adolescents ont dû être hospitalisés, mais leur vie n'est pas en danger, indique la police cantonale samedi.

Les trois adolescents âgés de 15 ans sont toujours en observation à l'hôpital, précise la police dans son communiqué, mais leur pronostic vital n'est pas engagé. La police ignore pour l'heure les raisons de la fuite de chlore, survenue vers 18h45. Le Ministère public a ouvert une enquête.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Succession de Ruiz: les socialistes ont choisi Roger Nordmann

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Roger Nordmann a été préféré au chef du groupe PS au Grand Conseil, Sébastien Cala (à gauche). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Parti socialiste vaudois a désigné samedi Roger Nordmann comme candidat à l'élection complémentaire au Conseil d'Etat le 8 mars prochain pour succéder à Rebecca Ruiz. L'ex-conseiller national a été préféré au chef du groupe PS au Grand Conseil, Sébastien Cala.

Réunis en Congrès extraordinaires à Epalinges, les 400 délégués du PS Vaud ont voté par 239 voix en faveur de Roger Nordmann, dès le premier tour. Ils l'ont ensuite longuement applaudi.

"En trois ans et demi, la majorité de droite du Conseil d'Etat a entraîné un enchevêtrement de crises, crises financières, institutionnelles et de confiance", a déclaré M. Nordmann devant le congrès. Le Lausannois a notamment critiqué les baisses fiscales, dénonçant "une crise des recettes fabriquée par la droite".

Face à "la redistribution des richesses à l'envers", il a plaidé pour "une politique pour l'intérêt général". Il a aussi vanté sa compréhension des enjeux économiques, financiers et fiscaux. "Bâtir des ponts est ma marque de fabrique pour résoudre les problèmes", a-t-il dit.

Très connu et médiatisé pour son inlassable engagement sur le plan climatique et énergétique, Roger Nordmann avait annoncé en février dernier qu'il démissionnait du Parlement fédéral. Le Lausannois était entré en novembre 2004 à la chambre du peuple à Berne. Il avait affirmé alors aux médias qu'il quittait "provisoirement, c'est sûr" la politique, mais "sans exclure de revenir". Il disait avoir besoin d'une pause et d'être moins exposé.

Il a notamment siégé dans la commission de l'énergie et de l'environnement du Conseil national. Il a également présidé le groupe socialiste de 2015 à 2023, puis été membre de la commission d'enquête parlementaire sur Credit Suisse. Il est souvent loué pour sa capacité à construire des ponts et à bâtir des compromis.

UDC en challenger

Roger Nordmann aura donc la tâche de conserver le deuxième siège PS au gouvernement vaudois après l'annonce de la démission de la ministre de la santé et de l'action sociale Rebecca Ruiz, la semaine passée, pour des raisons de santé. Les Vert-e-s ont déjà annoncé qu'ils soutiendraient la candidature socialiste et ne lancent donc personne dans la course.

L'UDC est, elle partante. Elle a été le premier parti à désigner son candidat à cette élection complémentaire, le député et ex-président du Grand Conseil Jean-François Thuillard. Cet agriculteur est aussi actuellement syndic de Froideville. Il est soutenu par le PLR. Egalement membre de l'Alliance vaudoise, le Centre doit se prononcer mardi soir.

La gauche radicale est aussi dans les starting-blocks. Elle lance la conseillère communale lausannoise d'Ensemble à gauche, Agathe Raboud Sidorenko.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Budget vaudois: le gouvernement revient sur deux mesures contestées

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Le gouvernement vaudois revient en arrière sur son budget 2026. Il invitera par ailleurs prochainement les syndicats au dialogue (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

Rebondissement dans le budget vaudois 2026: le gouvernement revient sur deux mesures très contestées dans la fonction publique. Il retire la contribution de crise de 0,7% sur les salaires ainsi que la suppression des décharges de fin de carrière des enseignants.

Cette annonce tombe après plusieurs semaines de mobilisation du personnel des services publics et parapublics, entre journées de grève, manifestations dans les rues de la capitale vaudoise et diverses actions dans les secteurs de l'enseignement, de la santé et du social notamment. Le Grand Conseil avait, lui, terminé son premier débat sur le budget mercredi soir après 26 heures de discussions, souvent très tendues, et sans avancée majeure.

"Le Conseil d'Etat propose un nouveau chemin pour apaiser le climat politique et social et assurer un retour à l'équilibre financier", a-t-il indiqué vendredi en fin de journée dans un communiqué. Il précise avoir pris ces décisions dans une séance extraordinaire ce vendredi même. Il compte ouvrir des négociations avec les syndicats.

"Constatant que la répartition des efforts souhaités dans son projet de budget 2026 a été modifiée lors du premier débat budgétaire, en parallèle à la montée d'un mouvement de contestation, il a décidé d'abandonner certaines mesures concernant le personnel tout en maintenant ses objectifs d'économies dans ce secteur", écrit-il.

Compensations

Le gouvernement retire donc le décret sur la contribution de crise de 0,7 % sur les salaires de la fonction publique, soit l'équivalent de 24 millions de francs.

Mais, ajoute-t-il, le montant sera compensé par des mesures d'économies ciblées sur les ressources humaines, notamment par le non-renouvellement automatique des postes au départ du titulaire et l'introduction d'un délai de carence de six mois à l'engagement sans prétériter les prestations essentielles (par exemple: chaîne sécuritaire, médecins, infirmières, enseignants, etc).

S'agissant de la suppression des décharges de fin de carrière des enseignants (-1 million de francs), le Conseil d'Etat retire donc aussi la mesure. Il formulera rapidement une nouvelle proposition au Grand Conseil dans le cadre de la réponse à une interpellation, après avoir négocié les modalités d'application avec les syndicats.

Stop à la grève?

"Compte tenu des mesures prises, le Conseil d'Etat considère que les conditions de licéité de la grève ne sont plus remplies", écrit-il aussi. Le gouvernement annonce aussi vouloir négocier avec les syndicats. Il les invitera prochainement au dialogue, affirme-t-il. Invitée dans l'émission Forum de la RTS, la présidente du gouvernement Christelle Luisier a évoqué de possibles négociations "dès le début de l'année prochaine".

Invité dans la même émission, David Gygax, secrétaire syndical au SSP-Vaud, s'est montré prudent par rapport au communiqué de presse du gouvernement. "On lâche d'une main mais on reprend d'une autre. C'est une opération blanche pour le Conseil d'Etat", a-t-il réagi.

Il s'étonne surtout de la "position surprenante" sur la grève. C'est à l'Organe de conciliation dans le secteur public de trancher, selon lui, critiquant une "forme d'autoritarisme à nouveau" du gouvernement vaudois. L'appel à la grève de lundi est maintenu, a-t-il affirmé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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