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Vaud

Motivation djihadiste: le MPC dépose un lourd acte d'accusation

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L'attaque avait eu lieu en soirée vers 21h20 dans un restaurant kebab, situé près de la gare de Morges (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Ministère public de la Confédération (MPC) a déposé un acte d'accusation auprès du Tribunal pénal fédéral contre un Turco-Suisse de 28 ans en lien avec l'homicide à motivation djihadiste commis à Morges (VD) le 12 septembre 2020. La victime était décédée sur place.

Selon l'acte d'accusation, l'inculpé, double national et domicilié dans le canton de Vaud, voulait déjà commettre un attentat en faveur de "l'Etat islamique" en 2019 par une tentative d'incendie volontaire à Prilly, a indiqué jeudi le MPC dans un communiqué.

Le MPC a mis en accusation le prévenu pour assassinat, tentative d'homicide intentionnel, lésions corporelles simples, menaces, violation de la loi fédérale sur l'interdiction des groupes "Al-Qaïda" et "Etat islamique" et des organisations apparentées. Il est aussi accusé de représentation de la violence, tentative d'incendie intentionnel, tentative de provoquer une explosion, violence et menace contre les autorités et les fonctionnaires ainsi que pour infraction à la loi sur les stupéfiants.

Concrètement, le MPC lui reproche "d'avoir planifié et mis en ½uvre", le samedi 12 septembre 2020 à Morges, "un attentat à motivation djihadiste dans le but de venger les victimes de la guerre menée par les Etats de la coalition contre l'Etat islamique (EI)". L'attaque avait eu lieu en soirée vers 21h20 dans un restaurant kebab, situé près de la gare de Morges.

Le prévenu a mortellement blessé un ressortissant portugais de 29 ans à l'aide d'un couteau. Une personne présente aux côtés de la victime a été gravement choquée par l'agression au couteau, raison pour laquelle l'accusé est aussi renvoyé pour lésions corporelles simples et menaces.

Plusieurs précédents

Il est également accusé de plusieurs infractions commises avant l'attentat de Morges, entre autres pour avoir soutenu l'organisation criminelle EI en partageant du matériel de propagande avec d'autres personnes et en tentant de rejoindre l'EI sur le terrain dans la zone de conflit syro-irakienne, indique encore le MPC.

Pour ce faire, selon l'acte d'accusation, il est parti pour l'Italie en avril 2019 pour se rendre en Turquie, puis dans la zone de combats de l'EI en Syrie. Mais en Italie, il a fait demi-tour pour regagner son domicile en Suisse.

L'accusé était aussi en possession de plusieurs représentations de violence interdites en lien avec l'organisation criminelle EI. En outre, il est accusé de tentative d'incendie volontaire et de tentative d'explosion d'une station-service à Prilly en avril 2019. Selon le MPC, il voulait mettre le feu à la station-service et commettre ainsi un attentat en faveur de l'EI, ce qu'il n'a pas réussi à faire.

Après l'attaque de Morges, le MPC avait indiqué que cet individu était déjà dans le viseur du Service de renseignement de la Confédération (SRC) depuis 2017, "en raison de consommation et de diffusion de propagande djihadiste".

En prison depuis septembre 2020

Ce Turco-Suisse, 26 ans à l'époque des faits, est en détention provisoire depuis son arrestation le 13 septembre 2020. En novembre 2020, alors qu'il était en prison, il aurait, selon l'acte d'accusation, intentionnellement agressé un gardien et tenté de le tuer.

Il est également accusé d'avoir intentionnellement agressé un fonctionnaire de la police fédérale (fedpol) en novembre 2020 et de s'être ainsi rendu coupable de violence et de menace à l'encontre des autorités et des fonctionnaires. Il devra en outre répondre d'infraction à la loi sur les stupéfiants devant le tribunal.

Le MPC explique avoir repris, pour des raisons de compétence, la procédure pénale en question en octobre 2019, procédure que le Ministère public du Canton de Vaud avait ouverte en avril 2019. Le MPC remercie le MP vaudois et la Police cantonale pour leur collaboration dans cette affaire, écrit-il.

Le MPC formulera ses réquisitions de peine lors de l'audience principale devant le Tribunal pénal fédéral. La présomption d'innocence s'applique jusqu'à ce qu'un jugement définitif soit rendu, souligne-t-il au passage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Digital Dreams Festival à l'UNIL attire près de 5000 personnes

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La première édition du Digital Dreams Festival à l'Université de Lausanne (UNIL) a offert une multitude d'activités et animations digitales. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

La première édition du Digital Dreams Festival sur le campus de l'Université de Lausanne s'est terminée dimanche. Après les Numerik Games et la Maison d'Ailleurs à Yverdon, le nouveau projet de Marc Atallah dédié à la créativité numérique a attiré 4900 personnes.

"L'Association Digital Dreams Festival est extrêmement satisfaite de cette première édition", écrite-elle dimanche soir dans un communiqué. Les organisateurs avaient initialement indiqué s'attendre plutôt à une fourchette entre 5000 et 10'000 visiteurs sur trois jours de manifestation.

A titre de comparaison, les deux dernières éditions des Numerik Games à Yverdon-les-Bains, créés par Marc Atallah en 2016, avaient attiré 14'300 spectateurs en 2023 et 10'400 en 2022.

Pour rappel, le patron du Digital Dreams Festival et maître d'enseignement et de recherche à l'UNIL a passé douze ans à la tête de la Maison d'Ailleurs, musée yverdonnois de la science-fiction et des utopies qu'il a contribué à développer et à faire connaître. Il a démissionné en début d'année après qu'on a refusé son souhait de monter sur le site de l'UNIL un festival dédié au numérique.

Plus de 70 activités

De vendredi à dimanche, le nouveau festival a proposé des concerts, jeux vidéo, ateliers, conférences, diverses performances artistico-numériques, une silent disco (vendredi soir) ou encore une soirée techno (samedi). Le nouveau rendez-vous s'est décliné en six centres d'intérêt pour près de 70 activités au total: gaming, arts visuels, société, familles, littératures et soirées festives.

Coproduit avec l'UNIL, l'événement se veut "multidisciplinaire, intergénérationnel, tourné vers le futur et dédié aux créativités digitales", selon ses organisateurs. La manifestation est imaginée "autour des valeurs de communauté, de fête, de créativité et d'éducation", disent-ils.

Elle se veut aussi durable et inclusive. Elle s'est tenue en plein air et sous tente entre l'Anthropole et l'Internef, à l'entrée du campus universitaire en venant de Lausanne. Le budget se chiffre à quelque 650'000 francs. Une deuxième édition est prévue en septembre 2025, selon Marc Atallah.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Kopecky sacrée devant sa rivale Vollering

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Lotte Kopecky (au centre) a remporté le TdR Féminin, devant Demi Vollering (à gauche) et Gaia Realini (à droite) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lotte Kopecky a remporté dimanche à Morges le Tour de Romandie Féminin. La Belge ddevance de seulement deux secondes sa rivale et coéquipière de la Team SD Worx, la Néerlandaise Demi Vollering.

Dans l'ultime étape, une boucle de 143 km autour de Morges, remportée au sprint par la Néerlandaise Riejanne Markus, le classement défini par les résultats de la veille n'a pas bougé, malgré plusieurs rebondissements au cours de la journée.

En embuscade à seulement deux secondes de sa partenaire d'écurie, Vollering n'a pas été en mesure de déloger la championne du monde en titre de la première place. La gagnante de la Boucle romande 2023 a même été prise dans une chute, apparemment sans gravité, dans l'emballage final.

Si Vollering a été reclassée dans le même temps que Kopecky (28 ans), cette dernière a profité de la bonification de sa 3e place pour reprendre 4 secondes d'avance sur sa rivale au classement général final.

La Zurichoise Noemi Rüegg a pour sa part terminé cette troisième et dernière étape dans la roue du maillot jaune, à une belle quatrième place. Au général, elle termine 17e et meilleure Suissesse, devant la Genevoise Elise Chabbey, 26e.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le MCBA célèbre l'oeuvre de l'artiste et sculpteur André Tommasini

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Le MCBA à Lausanne célèbre l'oeuvre du sculpteur lausannois André Tommasini (1931-2011). (© Etienne Malapert/MCBA)

Le MCBA célèbre l'oeuvre du sculpteur lausannois André Tommasini (1931-2011). Présentée à l'Espace Focus jusqu'au 5 janvier 2025 et rendue possible grâce à ses archives déposées en 2023 à l'Institut suisse pour l'étude de l'art (SIK–ISEA), l'exposition offre une large palette de son univers et dont le travail a marqué le paysage artistique romand de la seconde moitié du 20e siècle.

Né à Lausanne dans une famille de marbriers d'origine italienne installés au cimetière de Montoie, André Tommasini étudie la sculpture sur pierre avant de se former à l'Ecole cantonale de dessin et d'art appliqué et dans l'atelier de Casimir Reymond au début des années 1950, indique le Musée cantonal des Beaux-Arts (MCBA) dans un dossier de presse.

Il travaille d'abord dans l'entreprise familiale, qu'il reprend au décès de son père en 1964, et s'engage en parallèle dans une carrière artistique. Il maintiendra sa vie durant une triple activité partagée entre une pratique d'atelier, la réalisation de commandes publiques et la production de monuments funéraires.

Visibles au quotidien

Refusant de choisir entre son statut d'artiste et d'artisan, il acquiert une virtuosité technique dans le domaine de la pierre. Cette spécificité donne à son oeuvre un caractère quasi anachronique dans le champ de la sculpture des années 1970 et 1980, largement dominée par l'utilisation du métal et l'expérimentation avec de nouveaux matériaux comme le plastique, explique le MCBA.

Grand admirateur de la sculpture d'Henry Moore ou de Constantin Brancusi, André Tommasini est cependant réfractaire à tout symbolisme. Son oeuvre témoigne avant tout d'une recherche formelle sur la tension entre des formes contradictoires: l'organique et le géométrique, le plein et le vide, la contrainte et l'expansion.

Aspect essentiel de son oeuvre, ses réalisations dans l'espace public le conduisent à innover, tant dans le domaine des matériaux employés que dans celui du dialogue avec l'architecture environnante. Du mobilier des chapelles du centre funéraire de Montoie à Lausanne à la sculpture-fontaine d'Epalinges en passant par de multiples interventions en milieu scolaire, elles font partie de la vie quotidienne des Vaudois sans pour autant qu'ils en soient conscients.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Renens: la Ferme des Tilleuls met les photos de mariage à l'honneur

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La photographie de mariage fait l'objet d'une exposition à la Ferme des Tilleuls à Renens (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Ferme des Tilleuls à Renens (VD) propose une nouvelle exposition consacrée à la photographie de mariage. Intitulée "Oui, je le veux !" et à voir jusqu'au 15 décembre, elle montre des photos de mariage issues de quatre continents et différentes époques.

Les onze photographes invités viennent d'Arabie saoudite, du Ghana, d'Espagne, des Etats-Unis, d'Inde ou encore d'Italie. Parmi ces artistes figure aussi la Suissesse Valérie Baeriswyl, qui immortalise "avec amour et décomplexion les mariages en Suisse et en Haïti, son pays d'adoption", souligne l'institution renanaise dans son communiqué.

La Ferme des Tilleuls souligne que les photographes "artistiques" ont tendance à mépriser la photographie de mariage, la jugeant "trop commerciale, trop évidente et pas suffisamment intellectuelle." Et pourtant, elle est l'une des branches "les plus actives et florissantes" du milieu.

"Mémoires personnelles et collectives"

Les photographes de mariage doivent constamment expérimenter de nouvelles techniques, lancer de nouvelles tendances esthétiques ou tester de nouveaux équipements. Les personnes actives dans ce milieu développent des talents de reporters, de portraitistes, de photographes de mode ou de publicité.

"Plus important encore, les photographes de mariage produisent des mémoires personnelles et collectives, reflétant fidèlement la diversité des sociétés dans lesquelles ils et elles opèrent", relève la Ferme des Tilleuls.

Aux travaux des onze artistes s'ajoutent les centaines de photos de mariage provenant des archives familiales du public de La Ferme des Tilleuls, confiés provisoirement à l'institution à la suite d'un appel lancé à la population il y a un an. Le photographe Paolo Woods est le curateur de l'exposition.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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