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Vaud

Nidecker poursuit son expansion

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Les trois freres, Xavier, Henry et Cedric Nidecker posent dans l'entreprise Nidecker, specialisée dans le Snowboard ce vendredi 12 octobre 2018 a Rolle. (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le groupe vaudois Nidecker retrouve la deuxième place du marché mondial du snowboard. L'entreprise familiale, dirigée par trois frères, a repris deux sociétés en Europe et aux Etats-Unis. Avec neuf marques, elle talonne désormais le géant américain Burton.

Nidecker a réalisé récemment deux nouvelles acquisitions après une première en 2016, le californien Flow. Le groupe de Rolle s'est emparé de Rome SDS, basée dans l'Etat du Vermont, et du néerlandais Low Pressure Studio (LPS), maison-mère des marques Bataleon, Lobster, des fixations Switchback et propriétaire de technologies brevetées.

Le montant de ces transactions est resté confidentiel. "Avant la progression du chiffre d'affaires et les avancées technologiques, ces acquisitions servent à nous positionner stratégiquement sur le marché international", indique à AWP Thierry Kunz, directeur du marketing.

L'arrivée de ces marques permettra néanmoins aux recettes de culminer à un nouveau pic, selon Henry Nidecker, aîné des frères et directeur général du groupe. "L'acquisition représente 30% du chiffre d'affaires global." Après le rachat, Rome a été fusionné dans LPS.

Vive croissance

Détenue entièrement par la famille, la société ne publie pas ses résultats, mais revendique une hausse de 400% de ses revenus au cours des dernières années, dont la moitié en croissance organique. "La marque Nidecker représente 12% du chiffre d'affaires. Le reste est couvert par des marques que nous avons créées ou rachetées depuis 2006", affirme Henry Nidecker, 32 ans.

Ce développement a permis au groupe de gravir de nouveaux sommets après ceux atteints durant l'âge d'or du snowboard, dans les années 90. "Même si à l'époque Nidecker était déjà numéro deux mondial, le groupe ne vendait pas autant de produits qu'actuellement", précise le directeur général.

Lorsque le phénomène snowboard connaît son envol au milieu des années 80, l'entreprise - conduite alors par Henri, le père - prend le téléphérique en marche et rencontre un succès phénoménal. La tendance s'essouffle peu à peu au tournant du nouveau millénaire. Le ski revient à la mode, dopé par l'invention du carving.

Production abandonnée

Nidecker manque alors de s'enliser dans la poudreuse. "Il y avait un problème stratégique. L'entreprise faisait du développement, de la production et de la distribution. Nous avions plein de métiers différents ce qui nous empêchait d'exceller dans un domaine précis", explique le directeur général.

Sous l'impulsion de Henry, Xavier (30 ans) et Cédric Nidecker (26 ans), le groupe familial va négocier ce virage difficile, dès 2006, principalement en abandonnant la production. "C'était un crève-coeur pour le père. Du temps d'Henri, le groupe Nidecker était un fabricant avant d'être une marque. Aujourd'hui, c'est l'inverse", raconte Thierry Kunz.

Bien qu'il n'occupe plus de fonction dirigeante, Henri Nidecker, le père, reste impliqué dans les affaires du groupe.

Approche multimarques

L'approche multimarques va changer la donne. La ligne Yes, créée en 2009, va rencontrer un succès immédiat. Elle sera suivie par d'autres, notamment Jones, spécialiste des "splitboard" (planches séparables). "Chaque marque correspond à un type d'utilisateur, ce qui nous permet de couvrir l'ensemble du marché", selon M. Kunz. Les acquisitions constituent l'étape suivante.

Par ailleurs, Nidecker a externalisé la production de ses planches, fixations, chaussures et autres accessoires dans 17 pays, principalement la Tunisie, Dubaï, la Chine et Taïwan. Le domaine recherche et développement est resté dans le canton de Vaud.

Le groupe emploie environ 100 employés, dont une trentaine à Rolle, un quart à Amsterdam et le reste aux Etats-Unis.

Selon le directeur général, le groupe est en mesure de disputer la place de numéro un mondial à Burton, sans toutefois en faire une priorité. "Dans les snowboards haut de gamme, nous sommes déjà les premiers."

Entreprise fondée en 1887

Fondé en 1887, Nidecker s'est transformé en exploitant des marques de snowboards après avoir fabriqué tout au long de son histoire des traîneaux, des skis de fond et nautiques puis des snowboards, à partir de 1984. Le groupe vend plus de 500'000 produits par an.

(ATS)

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Lausanne

Le Prix du Meilleur espoir romand pour Dumont et Imsand

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Margaux Dumont a reçu le Prix du Meilleur espoir romand (© KEYSTONE/MAYK WENDT)

Les Valaisans étaient à l'honneur vendredi au Musée olympique de Lausanne.

La spécialiste de skicross Margaux Dumont et le perchiste Valentin Imsand sont en effet les gagnants du Prix du Meilleur espoir romand, annonce l'Aide Sportive suisse dans un communiqué.

Margaux Dumont (22 ans) est notamment récompensée pour sa 3e place aux Mondiaux juniors de ski freestyle et pour son sacre en Coupe d'Europe. Valentin Imsand (19 ans) s'est quant à lui illustré en se parant d'argent lors des Européens M20 de 2023 en athlétisme.

Margaux Dumont et Valentin Imsand ont été élus par un jury de médias et un jury de professionnels, ainsi que par un vote en ligne du public. Ils ont chacun reçu une prime de 6000 francs, précise le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Visions du Réel: le Grand Prix décerné à la Suissesse Nicole Vögele

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Le Grand Prix 2024 de Visions du Réel revient à la cinéaste et journaliste suisse alémanique Nicole Vögele, déjà récompensée en 2018 (photo) par le prix spécial du jury au Festival de Locarno (archives). (© Keystone/ALEXANDRA WEY)

Pour la troisième année consécutive, la plus haute distinction de Visions du Réel récompense un film helvétique. Vendredi soir à Nyon, Nicole Vögele a reçu le Grand Prix 2024 de la compétition internationale longs métrages du festival du cinéma documentaire.

La cinéaste et journaliste suisse alémanique de 41 ans est récompensée pour son film "The Landscape and the Fury", qui arpente la frontière bosno-croate avec des démineurs et des familles migrantes. "C'est une joie de voir récompenser le travail d'une cinéaste audacieuse et suisse de surcroît, pour un très grand film. Son film d'école avait déjà été présenté au festival en 2013", a déclaré Emilie Bujès, directrice artistique de Visions du Réel.

Le jury, composé de la productrice Dora Bouchoucha, du directeur artistique Carlo Chatrian et de la cinéaste Carmen Jaquier, explique avoir été "impressionné par la démarche d'un film qui restitue, touche par touche, la complexité du réel et permet au spectateur de questionner sa place dans le monde".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Deux skieurs pris dans une avalanche aux Diablerets

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L'avalanche s'est déclenchée jeudi après-midi dans la région des Diablerets (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Deux randonneurs à skis ont été pris jeudi dans une avalanche au col du Pillon aux Diablerets (VD). Le premier est sain et sauf, tandis que le second a été blessé au bassin et héliporté au CHUV par la REGA. Ses jours ne sont pas en danger.

Ces deux randonneurs, des Néerlandais de 30 et 29 ans, ont été piégés par une avalanche qui s'est déclenchée jeudi vers 15h45, indique vendredi la police vaudoise dans un communiqué. L'un des skieurs a réussi à se sortir indemne de la coulée. L'autre a été projeté contre les arbres en bordure de piste et touché au bassin.

Cet événement a nécessité l'engagement de deux personnes de la colonne de secours des Diablerets, de deux conducteurs de chiens du Secours alpin romand, de deux gendarmes de la patrouille des Mosses et de deux hélicoptères de la REGA.

A la suite des récentes chutes de neige, le degré d'avalanche dans les Alpes vaudoises se situe au niveau 3 (marqué), rappelle la police. Elle souligne que pour limiter les risques, il faut utiliser les itinéraires sécurisés et balisés, se renseigner sur la situation météo et le risque d'avalanche.

Par ailleurs, chaque skieur hors-piste doit emporter avec lui son équipement d'urgence (détecteur de victimes d'avalanche, pelle, sonde et téléphone portable chargé) et s'exercer régulièrement à l'utiliser correctement. La police conseille également de suivre un cours sur les avalanches et/ou se laisse guider par une personne ayant des connaissances sur les avalanches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Albert Rösti visite la centrale hydroélectrique de Veytaux (VD)

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Albert Rösti (à droite) et Vassilis Venizelos ont visité vendredi matin la centrale hydroélectrique de Veytaux. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le conseiller fédéral Albert Rösti a visité vendredi matin la centrale de pompage-turbinage de Veytaux (VD), au bord du lac Léman. L'occasion pour le ministre de l'énergie de souligner l'importance de l'hydraulique dans la production d'électricité en Suisse.

Alors que la population se prononcera le 9 juin sur la loi sur l'énergie, Albert Rösti a parlé d'une "visite symbolique" pour "montrer l'importance" des centrales hydroélectriques dans le pays. "Parmi les énergies renouvelables, on parle beaucoup du soleil et du vent, mais l'eau reste le plus important, plus de 50% de l'électricité produite en Suisse provenant de l'hydraulique", a-t-il souligné au terme de sa visite.

Le Bernois a rappelé que, dans le domaine des installations hydroélectriques, la loi soumise à votation prévoit la construction de 16 nouvelles centrales, qui bénéficieront de procédures accélérées. "Comme ministre de l'énergie, je suis responsable d'un approvisionnement sûr en électricité. Et aujourd'hui, il faut produire plus. Cela sera possible avec un 'oui' le 9 juin, tandis qu'un refus nous exposerait toujours à des risques de pénurie", a-t-il affirmé.

Vendredi matin à Veytaux, à proximité du château de Chillon, le chef du Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) a passé une petite demi-heure dans la centrale de pompage-turbinage, dont il s'est dit "très impressionné" par la grandeur des installations. Il était notamment accompagné du conseiller d'Etat vaudois Vassilis Venizelos et de la patronne du groupe Alpiq Antje Kanngiesser.

Pompage-turbinage avec l'Hongrin

Sur le site de Veytaux, il existe en fait deux centrales de pompage-turbinage souterraines: la première a été mise en service en 1971, la seconde en 2017. Elles sont exploitées par les Forces Motrices Hongrin-Léman (FMHL), une société détenue par Romande Energie, Alpiq, le Groupe E et la Ville de Lausanne.

Près de 900 m plus haut, au coeur des Préalpes vaudoises, les FMHL possèdent aussi le barrage de l'Hongrin. Ainsi, lorsque la demande en électricité est forte, les FMHL font turbiner les eaux du lac de l'Hongrin. A l'inverse, lorsque l'offre en électricité excède la demande, les eaux du Léman sont pompées dans le lac de l'Hongrin, explique la société sur son site internet.

Elle y précise que les usines de Veytaux I et II peuvent turbiner jusqu'à 56 m3/s. En sens inverse, les pompes peuvent refouler jusqu'à 42 m3/s d'eau du Léman vers l'Hongrin. Les deux centrales représentent une puissance de 480 mégawatts (MW).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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