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Vaud

Onze ans de prison pour le braquage d'un fourgon au Mont

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Le Tribunal d'arrondissement de Lausanne a condamné vendredi l'un des hommes impliqués dans le braquage d'un fourgon blindé en juin 2019 au Mont-sur-Lausanne (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Une première condamnation est tombée pour les attaques de convoyeurs de fonds, qui s'étaient multipliées entre 2017 et 2019 dans le canton de Vaud. Un homme écope de 11 ans de prison pour son implication dans le braquage du Mont-sur-Lausanne.

Le commando, dont faisait partie cet Algérien de 44 ans, était parti de la région lyonnaise pour aller attaquer un fourgon blindé dans la zone industrielle du Mont, durant la nuit du 19 au 20 juin 2019. Un butin de 20 à 25 millions de francs avait été emporté (il n'a toujours pas été retrouvé) et plusieurs véhicules avaient été incendiés.

L'homme jugé cette semaine à Lausanne avait été gravement blessé par un retour de flamme. La police l'avait arrêté une dizaine de jours plus tard, dans une unité pour grands brûlés à l'hôpital d'Alicante en Espagne.

Rôle "actif"

En rendant vendredi son verdict, le Tribunal d'arrondissement de Lausanne s'est quasiment aligné sur le Ministère public, qui avait réclamé une peine de 12 ans. Les juges ont estimé que la culpabilité du prévenu était "écrasante".

Alors que l'accusé avait tenté de minimiser son rôle dans l'opération, se décrivant comme "une pièce rapportée de dernière minute", les juges ont estimé, au contraire, qu'il avait joué "un rôle actif comme homme de main".

Selon la Cour, le quadragénaire a bel et bien participé à la préparation de l'attaque en y déployant "une énergie criminelle considérable". Il connaissait également tous les autres membres de la bande, contrairement à ce qu'il a affirmé lors de son interrogatoire.

La "brutalité extrême" de l'attaque a aussi été soulignée par les juges, qui ont rappelé que les malfrats avaient menacé les trois convoyeurs de fonds avec des fusils d'assaut et qu'ils avaient déclenché un important incendie.

La Cour a également tenu compte des antécédents de l'accusé. En 2002, celui-ci avait déjà été condamné pour un braquage en France à une peine de réclusion de 12 ans, dont il avait purgé la moitié.

La défense indignée

Une expulsion du territoire suisse de 15 ans, le maximum prévu par la loi, a aussi été prononcée par les juges. Tout comme la reconnaissance d'un montant total de 32'000 francs à titre de tort moral pour les trois convoyeurs.

Le procureur Christian Buffat s'est félicité de ce jugement qualifié "d'adéquat", conforme aux réquisitions et infractions retenues par le Ministère public.

L'avocat de la défense, Nicola Meier, s'est lui indigné de ce verdict. A ses yeux, la Cour n'a pas jugé son client, mais tous les braqueurs potentiels. "C'est un verdict de prévention générale qui s'adresse à d'autres", a-t-il relevé, accusant le Tribunal de s'être "laissé aveugler par la hauteur des flammes" du braquage.

Me Meier a aussi regretté la lourdeur d'une peine "réservée à des assassins". Une peine qui n'a été réduite que "symboliquement", en raison notamment de la grave blessure subie par son client, et dont il gardera des séquelles à vie.

"La justice ne sort pas grandie. Il y aura un appel, c'est sûr", a ajouté Me Meier.

Une première

Cet homme est le premier à être condamné dans la série d'attaques de convoyeurs qui s'étaient succédé entre 2017 et 2019 en terre vaudoise, au Mont-sur-Lausanne (juin 2019 et avril 2018), mais aussi à Daillens (décembre 2019), La Sarraz (août 2019), Chavornay (février 2018) ou encore Nyon (mai 2017).

Ce braqueur est aussi le seul, du moins pour le moment, à avoir comparu en Suisse. Les autres malfrats arrêtés jusqu'ici (certains courent toujours) seront jugés ultérieurement dans leur pays, la France, qui n'extrade pas ses ressortissants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Vaud

Moudon fête le bio sous toutes ses formes

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Les visiteurs pourront se fournir en plantons bio ou participer à l'une des nombreuses activités au programme (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Foire agricole suisse bio et le Salon du vin suisse bio a lieu ce week-end à Moudon (VD). Marché aux plantons, dégustation de vin, jeu de l'oie géant: de nombreuses animations sont prévues pour tous les publics. BioVaud, l'association des productrices et producteurs bio du canton de Vaud, qui fête ses 30 ans cette année, est l'invité d'honneur.

Ces deux journées ont pour but de présenter "l'ensemble de la diversité de l'agriculture et de la viticulture biologiques", écrivent les organisateurs dans un communiqué. Les créatifs se réjouiront des ateliers chips d'ortie, semis de plantes, lactofermentation, saponification ou encore spagyrie.

Les plus grands pourront suivre le riche programme de conférences consacrées notamment aux bienfaits de l'ail noir, à la promotion de la traction animale ainsi qu'à l'assurance sociale alimentaire, pendant que les plus jeunes s'initieront au cirque, à la fabrication de papier végétal, écouteront des contes ou s'élanceront sur des tyroliennes à l'espace Biokids.

Plusieurs activités sont prévues pour les familles, comme une chasse au trésor, un atelier de tressage de panier et des balades avec des ânes. Des jongleurs et des musiciens égaieront les deux jours de la fête. Enfin, pour joindre l'utile à l'agréable, il sera possible de faire réviser son sécateur sur un stand dédié, durant toute la durée de la manifestation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

La réserve climatique pour le vin s'invite au Grand Conseil vaudois

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La réserve climatique ne sera pas mise en place avant l'élaboration d'une base légale (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

La question d'une réserve climatique pour le vin est sur la table du Conseil d'Etat vaudois. Après la validation de ce mécanisme par le Parlement fédéral, le député PLR Aurélien Clerc a demandé mardi au Conseil d'Etat s'il est favorable au projet. L'élu estime qu'une telle réserve, qui permet de mettre du raisin de côté lors des bonnes années, serait une sécurité pour les viticulteurs en cas de mauvaise récolte.

Les aléas de la météo mènent la vie dure aux viticulteurs. En avril, de nombreuses vignes ont été victimes du gel dans le canton de Vaud et ailleurs. Un phénomène climatique qui rend la récolte régionale incertaine. Mais les viticulteurs pourraient bientôt compter sur un nouveau mécanisme : la réserve climatique. Le principe a été accepté par le Parlement fédéral en mars dernier.

Et Aurélien Clerc, député PLR, se réjouit déjà de son introduction dans le canton. Il a déposé une interpellation cette semaine au Grand Conseil, demandant au Conseil d’Etat s’il était favorable au projet. Aurélien Clerc nous explique en quoi cette réserve climatique serait une sécurité pour les viticulteurs.

Aurélien ClercDéputé PLR au Grand Conseil vaudois

Précisons qu’une base légale doit encore être rédigée et validée afin de permettre la mise en œuvre du projet de réserve climatique.

Complément au plan de relance

En terre vaudoise, le gouvernement s’est donné pour mission en 2022 de soutenir le secteur vitivinicole. Un plan de relance a été lancé, le Conseil d’Etat promettant l’injection de jusqu’à 25 millions de francs sur cinq ans. Il prévoit notamment de soutenir les vignerons qui veulent réduire leur impact environnemental.

Pour l’élu PLR, une réserve climatique compléterait ce plan de relance. Aurélien Clerc.

Aurélien ClercDéputé PLR au Grand Conseil vaudois

Si Aurélien Clerc salue ce plan, il estime donc que toute mesure supplémentaire est bienvenue. Et notamment au niveau fédéral.

Aurélien ClercDéputé PLR au Grand Conseil vaudois
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Lausanne

A l'UNIL, fin de l'occupation nocturne de Géopolis

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Le bâtiment Géopolis ne sera plus occupé de nuit (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Université de Lausanne (UNIL) a demandé au collectif pro-palestinien qui occupe Géopolis depuis jeudi dernier de quitter les lieux mercredi soir. Il a été admis que les locaux pourront continuer à être utilisés aux heures ouvrables, le temps des négociations.

La direction de l'UNIL a fixé comme condition pour la poursuite des négociations le retrait du bâtiment par le collectif dans la soirée, ce qui a été fait, annonce mercredi soir l'institution dans un communiqué. Les discussions pourront se poursuivre à condition que le collectif reste composé de membres de l’UNIL ou affiliés à l’UNIL.

La Haute Ecole exige aussi le respect du bon déroulement des activités de recherche et d’enseignement sur le campus, ainsi que de l’intégrité des personnes et des infrastructures. Depuis jeudi dernier, un collectif pro-palestinien occupait jour et nuit Géopolis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Clap de fin pour la Fête du slip

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Le Festival artistique des affects, des genres et des sexualités, ici lors de sa dernière édition en 2023 à Lausanne, tire la prise (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Fondée en 2012, la Fête du Slip, rebaptisée Festival artistique des affects, des genres et des sexualités (FdS), tire la prise. Le contexte actuel, marqué par des défis financiers, logistiques et humains, rend la poursuite de cette manifestation impossible, ont annoncé les organisateurs mercredi.

Créée en 2012 par Viviane et Stéphane Morey, la FdS a continué son chemin sous la direction de Valentina D’Avenia dès 2021. En 2023, elle a vécu sa onzième et ultime édition, indique un communiqué.

Pionnière dès sa création, la FdS avait pour thème les sexualités. Elle a offert un "espace rare dans le canton de Vaud" pour aborder les questions touchant au corps, à l'identité, au genre et aux différentes pratiques sexuelles.

Ce festival a permis de déstigmatiser une culture peu visible et méconnue, à travers plusieurs disciplines comme le cinéma, les arts visuels, la danse, les arts performatifs, la musique ou la littérature. Il a permis de valoriser des spécialistes locaux sur les sujets du féminisme.

Précurseuse, localement et mondialement, la FdS a également fait évoluer les mentalités par son discours politique nécessaire au vu des nombreuses attaques contre les droits de la communauté LGBTIQ+. Sa renommée culturelle internationale a contribué à faire rayonner Lausanne en tant que ville inclusive.

En concluant ce chapitre, les organisateurs espèrent inspirer de nouvelles initiatives adaptées aux défis actuels. Diverses institutions ont été contactées pour une conservation des archives du festival. Les biens résiduels seront légués à une association qui poursuit les mêmes buts. Le comité se dissoudra dès la finalisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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