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Vaud

Une alliance PLR-UDC-Centre pour le Conseil d'Etat vaudois

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Les trois candidats PLR au Conseil d'Etat vaudois, Frédéric Borloz, Christelle Luisier et Isabelle Moret (de gauche à droite), feront liste commune avec l'UDC et le Centre (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La campagne pour les élections vaudoises de 2022 s'anime. Le PLR, l'UDC et Le Centre s'allient pour conquérir le Conseil d'Etat. Les trois partis présenteront une liste commune de cinq candidats dès le 1er tour de l'élection au gouvernement, programmée le 20 mars.

Dans un communiqué envoyé vendredi matin, les trois partis parlent d'une alliance "inédite, rassembleuse et ambitieuse, large et destinée à s'élargir dès le deuxième tour de l'élection au Conseil d'Etat". Si les trois à quatre mois de discussions au sein du camp bourgeois n'ont pas permis de convaincre les Vert'libéraux, qui lancent seuls trois candidats, la porte leur reste ouverte pour le 2e tour.

PLR, UDC et Centre disent aussi vouloir encourager les apparentements de listes pour l'élection au Grand Conseil. L'objectif de cette alliance est de garantir "une majorité politique raisonnable, libérale et constructive" au Grand Conseil et de renverser celle qui a "failli au Conseil d'Etat", soulignent les trois chefs de parti, Marc-Olivier Buffat (PLR), Kevin Grangier (UDC) et Valérie Dittli (Le Centre), contactés par Keystone-ATS.

Le communiqué ne donne pas le nom des cinq candidats qui se présenteront sur cette liste commune. Mais le PLR avait déjà lancé la sortante Christelle Luisier ainsi que les conseillers nationaux Isabelle Moret et Frédéric Borloz. L'UDC partira avec un autre conseiller national, Michaël Buffat. Quant au Centre, il doit prendre sa décision lundi soir, indique Mme Dittli, qui pourrait être la candidate choisie. "Je ne peux rien dire pour l'instant", relève-t-elle.

Liberté et responsabilité

Cette alliance est "une première" dans l'histoire des élections vaudoises, tient à saluer M. Buffat. "Nous voulions une alliance aussi large et multiple que possible. C'est une dynamique très positive", dit-il, rappelant que le PLR et l'UDC votent "à peu près à 95% la même chose au Grand Conseil".

Pour M. Grangier, cette alliance repose sur deux valeurs communes fondamentales: la liberté et la responsabilité. "Ces deux maîtres-mots seront au coeur de notre action politique", affirme le président de l'UDC Vaud. Les cinq candidats représentent une "bonne couverture générationnelle et géographique du canton", selon lui.

Du côté du Centre, sa présidente se dit "très contente" des bonnes discussions qui ont amené à cette alliance: "C'est le bon choix".

Quatre axes communs

Les trois partis mettent en avant quatre piliers programmatiques. Le premier vise à renforcer les revenus et le pouvoir d'achat des Vaudois en baissant les impôts des personnes physiques, notamment pour la classe moyenne. Le deuxième se focalise sur l'école, dont il faut "reprendre la main" car les élèves sont, selon eux, insuffisamment formés aux branches essentielles (français et mathématiques) et font "l'objet d'expériences politiques inadmissibles".

Autre axe, la mobilité: il s'agit pour les trois formations de développer toutes les formes de mobilité sans les opposer idéologiquement les unes aux autres, en cessant par exemple de chasser les automobilistes des centres urbains. Enfin, le quatrième pilier a pour objectif de favoriser la durabilité sociale et environnementale en mariant écologie et économie par une politique de proximité favorable aux PME, agriculteurs, artisans et indépendants.

Vers un scénario à la fribourgeoise?

Cette alliance du camp bourgeois sera notamment opposée à celle de gauche, qui propose un ticket à quatre avec les ministres socialistes sortantes Nuria Gorrite, Cesla Amarelle et Rebecca Ruiz, associées au Vert Vassilis Venizelos. Le camp rose-vert est majoritaire au gouvernement vaudois depuis 2011.

L'annonce d'une liste commune à droite vient quelque peu animer la campagne électorale avant Noël. Sans une entente du camp bourgeois, un suspense semblait en effet peu probable pour changer le rapport de force au Conseil d'Etat (3 PS, 1 Vert et 3 PLR), après les départs annoncés des PLR Pascal Broulis et Philippe Leuba ainsi que de la Verte Béatrice Métraux.

A droite, on a sans doute en tête le scénario de la récente élection au Conseil d'Etat fribourgeois, voire celui à la Municipalité de Morges. Dans les deux cas, une grande alliance du camp bourgeois au deuxième tour avait réussi à renverser les résultats du premier tour, où les candidats de gauche arrivaient en tête.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Hockey

Live: Lausanne se déconcentre et encaisse deux fois en 1 minute

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©KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi

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Économie

La BCV versera 248 millions de dividendes à l'Etat de Vaud

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La BCV versera 370 millions de francs de dividende cette année, dont 248 millions pour l'Etat de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Réunie jeudi à Lausanne, l'assemblée générale de la Banque cantonale vaudoise (BCV) a accepté tous les points à l'ordre du jour. Ils ont notamment voté une hausse de 50 centimes à 4,30 francs par action de dividende. Au total, le groupe distribuera ainsi 370 millions de francs à ses actionnaires, dont 248 millions au Canton de Vaud, actionnaire à hauteur de 67%.

L'assemblée a réuni 535 actionnaires, représentant 79% du capital. Ceux-ci ont "approuvé les comptes de l'exercice 2023 du Groupe BCV, qui se soldent par un bénéfice net de 469 millions de francs", écrit la BCV dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Menaces d'activistes: Holcim n'ouvrira pas ses portes à Eclépens

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En raison de menaces d'activistes, Holcim renonce à sa journée portes ouvertes du 4 mai à Eclépens (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Holcim renonce à sa journée portes ouvertes du samedi 4 mai à sa cimenterie d'Eclépens (VD). Des menaces d'activistes, qui critiquent l'impact environnemental du groupe, sont à l'origine de cette annulation.

"Nous avons été prévenus d'actions en préparation d'activistes radicaux qui nous ont poussé à prendre cette difficile décision", indique Arthur Got, porte-parole d'Holcim, contacté par Keystone-ATS.

Holcim ne souhaite pas faire d'autre commentaire sur ces menaces qui "se sont malheureusement multipliées ces derniers jours."

Le groupe se trouve sous le feu des critiques des activistes climatiques depuis plusieurs années. A Eclépens, la contestation a culminé entre 2020 et 2021 lorsque la colline du Mormont, où Holcim prélève son calcaire, a été le théâtre de la première Zone à défendre (ZAD) de Suisse.

La sécurité "avant tout"

Pour répondre à ces enjeux environnementaux, l'entreprise a lancé plusieurs projets pour réduire sa production de CO2 (matériaux plus écologiques, recyclage du béton, suppression du pétrole pour alimenter le four d'Eclépens, captage de CO2, etc). Mardi encore, lors d'une visite organisée pour les médias, le cimentier a présenté ses avancées en vue d'une décarbonisation, lui qui souhaite être climatiquement neutre en 2050.

La journée portes ouvertes du 4 mai, la première à Eclépens depuis 2012, visait notamment à montrer ces efforts. La décision d'annuler l'événement, pour lequel Holcim attendait 3000 visiteurs, "va à l'encontre de notre volonté d'ouverture et de dialogue avec toutes nos parties prenantes", regrette l'entreprise. Elle ajoute toutefois que la sécurité de son personnel et des visiteurs "passe avant tout."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Vers une automatisation des prestations sociales ?

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Il suffirait de cocher une case sur sa déclaration d'impôt pour obtenir les prestations sociales auxquelles on a droit (illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Une alliance entre le syndicat SUD et le POP entend lutter contre le fait que 30 à 40% des bénéficiaires potentiels ne recourent pas aux prestations sociales auxquelles ils ont pourtant droit. Première étape, une interpellation déposée au Grand Conseil vaudois mardi prochain.

Entre 30 et 40% des ayants-droits ne toucheraient pas les prestations sociales qui leur sont dues. En cause, selon le POP vaudois et le syndicat SUD, trop d’obstacles administratifs, et un manque de considération de l’Etat de Vaud. Pour remédier à une situation qu’ils jugent urgente, ils appellent à l’automaticité des prestations.

Pour ceci, POP et SUD proposent tout d'abord d’ajouter une case à cocher sur la déclaration d’impôts, précisant que le fisc a déjà toutes les données en main. En deuxième lieu, ils imaginent la mise sur pied d’un Bureau pour l’automaticité des prestations sociales. Les précisions de Lucas Schalbetter, président du POP vaudois.

Lucas SchalbetterPrésident du POP vaudois

Pour le POP vaudois et le syndicat SUD, le manque de considération du gouvernement est aussi à l'origine d’autant de non-recours aux prestations sociales. Aristides Pedraza, membre du secrétariat fédéral du Syndicat SUD.

Aristides PedrazaMembre du Secrétariat fédéral du syndicat SUD

"Avoir des droits, c’est bien. Pouvoir y accéder, c’est mieux!"

Mardi prochain, à l’occasion de la séance hebdomadaire du Grand Conseil, le député POP Marc Vuilleumier soumettra plusieurs interrogations au Conseil d’Etat. Il demandera notamment si le gouvernement prévoit de chiffrer le non-recours aux prestations sociales. Et s’il s’est approché des cantons de Neuchâtel, Genève, du Jura et du Valais qui pratiquent déjà l’automaticité des subsides à l’assurance maladie. Écoutez Marc Vuilleumier, qui entend lancer une "fusée à deux étages".

Marc VuilleumierDéputé POP au Grand Conseil vaudois

Le deuxième étage de la fusée, c’est une motion qui demande donc l'automaticité des prestations sociales. Un système qui est déjà en place dans d'autres cantons romands. Les subsides à l'assurance maladie, les prestations complémentaires, la rente-pont ou les bourses d'études seraient notamment concernées.

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