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Suisse

Stratégie en vue pour la coopération internationale 2025-2028

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Le National a débattu jeudi de la stratégie de coopération internationale 2025-2028, en présence du ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis (à droite). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La Suisse doit se doter d'une stratégie de coopération internationale pour la période 2025-2028. Le National est entré en matière jeudi, par 126 voix contre 64, sur le projet du Conseil fédéral. Le débat se poursuit.

Le Conseil fédéral demande 11,27 milliards de francs pour les quatre ans, dont 1,5 milliard pour l'Ukraine et la région. Au vu de la situation financière tendue de la Confédération, le gouvernement a renoncé à demander les montants pour l'Ukraine en dehors de la stratégie, a expliqué le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis.

L'UDC ne voulait pas entrer en matière. Invoquant les finances fédérales et estimant que l'armée a besoin de plus de moyens, Monika Rüegger (UDC/OW) a lancé: "Arrêtons d'envoyer de l'argent à l'étranger et faisons-en plus pour notre propre population!"

L'UDC a fait cavalier seul. Les autres partis et le ministre ont tous soutenu la nécessité d'une telle stratégie: "rouage important" de la politique extérieure helvétique, "tradition humanitaire" ou encore "ADN de la Suisse".

"Cela ne sert à rien de se réfugier derrière nos frontières", a argué Laurence Fehlmann Rielle (PS/GE). Il ne s'agit pas seulement d'aider les plus démunis, mais aussi d'utiliser "un outil diplomatique qui sert nos intérêts", a ajouté Céline Weber (PVL/VD). Son collègue de parti Beat Flach (AG) a estimé qu'il est question de faire de la Suisse un partenaire fiable, notamment économique.

La sécurité suisse dépend aussi de la stabilité de l'ordre international, selon Nicolas Walder (Vert-e-s/GE). Elisabeth Schneider-Schneiter (C/BL) a pour sa part mentionné qu'une aide sur place permet notamment de lutter contre la migration. Hans-Peter Portmann (PLR/ZH) a lui salué "la qualité et la durabilité des projets suisses, qui sont de première classe".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Protection de civils: l'ONG CIVIC mise sur la Genève internationale

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CIVIC veut encore augmenter son dispositif dans la Genève internationale pour alerter sur la question de la protection des civils (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Centre pour la protection des civils (CIVIC) a ouvert un bureau à Genève, à un moment où de nombreuses ONG font face à des difficultés. Il appelle les pays européens à établir des mécanismes pour leurs populations en cas de guerre sur le continent.

L'arrivée il y a quelques mois de cette ONG lancée il y a une vingtaine d'années n'est pas un hasard. Son directeur exécutif depuis un an Hichem Khadhraoui est un ancien du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et de l'Appel de Genève dont il dirigeait les opérations au début de la guerre en Ukraine.

"J'ai senti que les Etats allaient à nouveau prendre une place importante dans les conflits" après des décennies de guerres plutôt asymétriques, dit-il à Keystone-ATS. Or, alors que l'Appel de Genève dialogue avec des groupes armés non étatiques, CIVIC cherche à convaincre les armées et les autorités nationales de lancer des mécanismes pour identifier les pertes civiles liées à leurs opérations. Mais aussi à accompagner les civils eux-mêmes pour co-décider avec les Etats les dispositifs pour leur protection.

En quelques mois, M. Khadhraoui a fait passer le bureau genevois à sept personnes. "Nous sommes anticycliques et je considère que Genève est un lieu clé pour une organisation qui oeuvre à la diminution concrète des dommages pour les civils dans les conflits", dit-il. "J'encourage les autorités suisses à soutenir l'établissement des ONG à Genève", glisse-t-il.

Il se dit persuadé que les coupes importantes dans les organisations internationales donneront plus de place aux ONG "crédibles et expertes sur une thématique". Contrairement à de nombreuses organisations, CIVIC, qui n'a pas de financement public américain, a augmenté le nombre de ses collaborateurs de 40% en un an, tout comme son enveloppe budgétaire. Un tiers des fonds sont alimentés par le secteur privé et deux tiers par des Etats, dont la Suisse.

Présente en Afrique

Outre Genève, CIVIC est très décentralisée avec des bureaux aux Etats-Unis, en Ukraine, au Yémen, en Jordanie, à Bruxelles et dans une dizaine de pays africains.

L'ONG veut renforcer ses efforts en Europe, notamment parce qu'elle estime que la population n'est pas prête à affronter un conflit de premier plan. Elle souhaite répéter le centre d'excellence sur la protection des civils qu'elle a pensé pour l'armée américaine.

Succès avec Biden

"Nous essayons de pousser pour des cadres nationaux de protection des civils", dit M. Khadraoui. "L'objectif est que la protection des civils soit au centre de toutes les initiatives politiques et militaires", affirme le directeur exécutif. Il faut reconnaître le problème, compenser les pertes civiles et changer les règles.

L'ONG a obtenu des succès. Aux Etats-Unis, elle a mené la coalition qui avait convaincu le président Joe Biden de renoncer pour trois mois à transférer des armes à Israël. Des effets ont aussi été vus au Nigeria.

L'organisation a offert également des micro-financements à des femmes ukrainiennes pour améliorer les bunkers que leur proposaient les autorités et les rendre adaptés aux enfants. Celles-ci ont ensuite lancé leur propre réseau pour répéter ces efforts dans plusieurs régions. Au Yémen, des accès routiers ont pu être rétablis grâce à des jeunes soutenus par l'ONG et qui ont dialogué avec des acteurs du conflit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lausanne: 30 ans de migrations dans l'objectif d'un photographe

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Le Forum de l'Hôtel de Ville, à Lausanne, donne un coup de projecteur sur la migration jusqu'au 27 novembre. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Forum de l'Hôtel de Ville, à Lausanne, donne un coup de projecteur sur la migration jusqu'au 27 novembre. Le photographe maltais Darrin Zammit Lupi a documenté durant plus de trois décennies les réalités migratoires en Méditerranée et en Europe.

L'exposition "Migration - L'avenir en rétrospective" a vu le jour en 2024 à l’occasion du 30e anniversaire de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Suisse. Elle fait escale à Lausanne après avoir été présentée dans plusieurs villes suisses.

Darrin Zammit Lupi, né à Malte en 1968, a saisi la complexité des parcours migratoires: la fuite et les épreuves, mais aussi les gestes de solidarité, la résilience et l’espoir. "Ses images, à la fois intimes et universelles, interpellent sur la dignité humaine, sur l’accueil et sur l’avenir que nous construisons ensemble", observe la Ville de Lausanne dans un communiqué.

Le photojournaliste collabore depuis les années 1990 avec l’agence Reuters. Ses images ont été publiées dans de nombreux médias internationaux, comme The New York Times, The Guardian, Paris Match ou Der Spiegel. Il a notamment couvert des guerres (Bosnie, Kosovo, Libye), des catastrophes naturelles (tsunami en Asie du Sud-Est, tremblements de terre), ainsi que de nombreuses crises migratoires.

Vivant à Malte, un point névralgique de la migration en Méditerranée, il a développé un regard intime et engagé sur ce phénomène, souligne le communiqué. En accueillant cette exposition, la Ville de Lausanne, par le biais de son Bureau lausannois pour les immigrés, souligne combien son histoire est liée aux migrations successives. Elle réaffirme ainsi son engagement en faveur d’une société "inclusive, solidaire et respectueuse des droits humains".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le ciné-bus Roadmovie fera un arrêt à Dardagny

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Le ciné-bus Roadmovie s'arrêtera à Dardagny vendredi pour projeter le documentaire "Everything is temporary" de la réalisatrice Juliette Klinke, suivi d'une discussion avec la productrice du film (image d'illustration). (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

Le ciné-bus de l'association Roadmovie s'arrêtera à Dardagny vendredi, pour présenter le documentaire "Everything is Temporary" de la réalisatrice Juliette Klinke. Sa soeur et productrice du film Charlotte Klinke participera à une discussion à l'issue de la projection.

La journée se déroulera en deux temps. L'après-midi est dédié aux élèves des écoles primaires, invités à découvrir différents courts-métrages, "du zootrope à la réalité virtuelle, en passant par le stop motion", indique l'association par communiqué. Le soir, la projection est ouverte à tout le village, suivi de la rencontre avec la productrice.

Le film raconte l'amitié que la réalisatrice a nouée avec une jeune fille nommée Zu Zu au Myanmar. Elle la rencontre lorsqu'elle s'y retrouve coincée en 2021 après le coup d'Etat. Dans ce film, elle partage les rêves de Zu Zu et leur relation qui devient un refuge dans ces bouleversements.

Roadmovie parcourt la Suisse depuis 2003 et s'arrête dans les communes qui n'ont pas ou plus de cinéma. Cette année, il est aussi possible de "découvrir des moments surprenants de l'histoire audiovisuelle" de sa commune, à travers les archives de la RTS. L'étape de Dardagny est la dernière de la tournée 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Fédération du Transjuralpin: Pascal Broulis à la présidence

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Pascal Broulis a été élu à la tête de la Fédération du Transjuralpin (FTJA) (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le conseiller aux Etats (PLR/VD) Pascal Broulis succède à l'ex-directeur de TransN Pascal Vuilleumier à la tête de la Fédération du Transjuralpin (FTJA). La pérennité des lignes Lausanne-Vallorbe-Frasne (F) et Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne en direction de Paris est au centre des préoccupations et de l’engagement de l'organisation.

Elu le 14 février 2013, Pascal Vuilleumier, "a marqué de son empreinte la FTJA depuis 12 ans", a indiqué l'organisation en lui en rendant hommage. Lors de l'assemblée générale qui s'est tenue vendredi à Neuchâtel, Brenda Tuosto, conseillère nationale (PS/VD) et conseillère municipale à Yverdon-les-Bains a été élue à la vice-présidence. Cette fonction sera aussi occupée par Philippe Alpy (maire de Frasne) et Bénédict de Cerjat (président de Tourisme neuchâtelois).

Pascal Broulis a accepté le défi de la présidence de la FTJA. Vice-président d’OuestRail, il a déposé deux interpellations en lien avec les relations ferroviaires pour Paris. L'ex-conseiller d'Etat vaudois compte activer ses réseaux à Berne et en France pour initier au plus vite les travaux nécessaires sur la ligne entre Les Verrières et Pontarlier, sous peine de ne plus pouvoir assurer les connexions entre le RegioExpress et le TGV à Frasne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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