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Suisse

Temenos souffre en Bourse, après l'éviction de son patron français

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La direction de Temenos a déjà connu des années mouvementées, avec le départ de son directeur général Max Chuard en janvier 2023, sous la pression notamment de l'actionnaire minoritaire Petrus Advisers. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le spécialiste genevois des logiciels bancaires Temenos voyait son action s'enfoncer à la Bourse suisse vendredi, au lendemain du départ avec effet immédiat de son directeur général (CEO) Jean-Pierre Brulard, annoncé jeudi. Il avait pris ses fonctions en mai 2024.

Vers 11h30, l'action chutait de 15,3% à 59,90 francs, pas loin de son plus bas du jour à 59,50 francs. Elle était bonne dernière de l'indice SPI, qui grappillait 0,1%.

En téléconférence, le président du conseil d'administration Thibault de Tersant a expliqué jeudi qu'un changement s'imposait pour réaliser la nouvelle stratégie, après que M. Brulard a travaillé à un plan stratégique durant les seize mois de sa fonction et a pris d'importantes décisions au niveau du personnel. Le directeur des finances Takis Spiliopoulos occupera le poste de CEO jusqu'à la nomination d'un ou d'une titulaire.

La direction de Temenos a déjà connu des années mouvementées, avec le départ de son directeur général Max Chuard en janvier 2023, sous la pression notamment de l'actionnaire minoritaire Petrus Advisers. Le président Andreas Andreades avait repris le flambeau par intérim, laissant son fauteuil à Thibault de Tersant. L'entreprise a finalement eu besoin de plus d'un an pour annoncer l'arrivée d'un nouveau directeur général en la personne de M. Brulard.

Pour Vontobel, ce départ n'est pas totalement une surprise, même s'il intervient plus tôt que prévu. L'analyste Michael Foeth n'a jamais considéré la nomination du Français comme une solution à long terme. Le choix du CFO pour la période de transition assure la continuité et aucun changement de stratégie n'est escompté. M. Spiliopoulos est bien vu en interne, par le conseil d'administration et la communauté financière. Il conseille toutefois au conseil de surveillance de ne pas tarder - cette fois - à annoncer une nouvelle recrue au poste de CEO. L'action est recommandée à "buy" avec un objectif de cours à 82,00 francs.

A l'inverse, l'éviction du CEO et la nomination du CFO, présent dans l'entreprise du bout du lac depuis 2019, à la tête de l'entreprise par intérim sont "totalement surprenantes" pour Christian Bader de la Banque cantonale de Zurich (ZKB). Si ce changement ne devrait pas induire de modification dans les estimations du consensus, il augmente fortement l'incertitude concernant cet investissement, recommandé à "pondérer au marché".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Süssli: la guerre en Ukraine n'a causé aucun électrochoc en Suisse

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Le chef de l'armée suisse Thomas Suessli va quitter ses fonctions à la fin de l'année (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le monde politique suisse n'a toujours pas pris la mesure du danger près de quatre ans après l'attaque russe en Ukraine, estime le chef de l'armée suisse Thomas Süssli. "Je n'ai pas l'impression qu'un électrochoc s'est produit depuis lors dans le pays", lâche-t-il.

Dans une démocratie, c'est la politique qui détermine les moyens de l'armée, explique dans un entretien diffusé samedi par la Neue Zürcher Zeitung le chef de l'armée suisse, qui quitte ses fonctions à la fin de l'année. Cette situation, il dit l'accepter. Mais comme responsable de la troupe, il trouve difficile d'accepter le fait qu'en cas d'urgence, seul un tiers des soldats serait entièrement équipé.

"Je me souviens très bien du 24 février 2022, lorsque la Russie a attaqué l'Ukraine. Pour moi, c'était clair: il fallait faire preuve d'une honnêteté totale. La population et les politiciens ne devaient pas croire que l'armée était capable de se défendre alors qu'elle ne l'est pas", raconte-t-il. Mais, s'interroge-t-il, pourquoi aucune réaction ne s'est-elle encore produite en Suisse?

La neutralité ne protège pas

Le commandant de corps y voit trois raisons: la première est que la dernière guerre sur le sol suisse remonte à près de 180 ans, la guerre civile du Sonderbund de 1847. "Nous n'avons donc [...] pas de mémoire collective des guerres, contrairement à l'Estonie ou à la Pologne par exemple".

Deuxième raison citée, la guerre en Ukraine semble lointaine pour beaucoup. "En réalité, seuls deux pays nous séparent de l'Ukraine: la Hongrie et l'Autriche", prévient M. Süssli.

Et troisièmement, ajoute-t-il, il y a l'idée que la neutralité protège automatiquement. "Mais c'est historiquement faux. Il y a plusieurs pays neutres qui n'étaient pas armés et qui ont été entraînés dans une guerre. La neutralité n'a de valeur que si elle peut être défendue par les armes".

Si la Suisse ne veut investir 1% de son produit intérieur brut qu'à partir de 2032 ou 2035, il faudra attendre 2050 pour que le pays soit prêt à se défendre, met en garde le responsable militaire.

Des achats plus flexibles

Il voit cependant des progrès au sein de l'armée. "Nous avons par exemple mis en place un système d'innovation avec lequel les soldats de milice peuvent apporter leurs idées", explique M. Süssli. Ce système "nous permet d'apporter rapidement de nouvelles techniques à la troupe, quelles qu'elles soient".

Il relève également la nouvelle voie mise en place pour l'acquisition rapide de nouvelles armes malgré la lourdeur des processus d'achat d'armement. "Pour les drones, par exemple, nous n'achetons pas un modèle particulier pour faire des stocks", explique-t-il.

"Nous cherchons plutôt des fabricants intéressants sur le plan technologique, avec lesquels nous concluons des contrats-cadres. Nous pouvons ainsi faire appel plus tard à la technique la plus récente. Ou bien nous ne mettons plus au concours un produit clairement défini, mais nous décrivons le problème que nous voulons voir résolu. C'est alors que joue la concurrence des idées".

Guerre numérique

Le chef de l'armée suisse remarque un déplacement croissant de la guerre dans le cyberespace. Le service de renseignement suisse affirme par exemple "que plus de 80 ressortissants russes liés aux services secrets russes vivent ici", en Suisse, ajoute-t-il.

Face aux nouvelles menaces, "la Suisse ne peut pas se défendre toute seule", avertit le militaire. "C'est pourquoi nous devons pouvoir coopérer avec d'autres armées et être interopérables, c'est-à-dire fonctionner ensemble. Pour cela, il faut des années de préparation, ce qui a déjà commencé".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La cagnotte de 50,2 millions est tombée à l’Euro Millions

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Lors du prochain tirage mardi, 16 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une personne résidant en Espagne a trouvé la combinaison gagnante du tirage de l’Euro Millions de vendredi. Elle remporte au total 50,2 millions de francs. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 12, 22, 32, 36 et 48 et les étoiles 3 et 4.

Lors du prochain tirage mardi, 16 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Plan Grand froid: Lausanne ouvre 50 lits supplémentaires

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La Ville de Lausanne va ouvrir samedi 50 lits supplémentaires d'hébergement d'urgence en raison du froid et de la bise (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Compte tenu des températures annoncées et de la bise, Lausanne va augmenter temporairement sa capacité d’accueil d’urgence. Dès samedi soir, l’abri PC de la Rouvraie ouvrira, offrant 50 lits supplémentaires au dispositif existant.

Le lieu sera ouvert, comme les autres hébergements, de 21h00 à 8h00. Il permettra à chaque personne accueillie d’avoir une collation, de prendre une douche et de dormir dans un lit, a communiqué la Ville vendredi.

Cette mesure est temporaire; elle est mise en place pour une durée d’une semaine et sera réévaluée en fonction de la météo.

La priorité de la Ville est de réduire les risques liés à la grande précarité au moment où des températures négatives nocturnes s’abattent sur notre pays. Pour rappel, l’Equipe mobile d’urgences sociales d'Unisanté (EMUS) peut être appelée au numéro 0848 133 133 (centrale des médecins de garde) pour signaler toute personne sans-abri et dormant dehors.

L'abri de la Rouvraie sera exploité par la protection civile de la région lausannoise, en collaboration avec le service de l’inclusion et des actions sociales de proximité (SISP).

Plusieurs dispositifs d'aide

Le plan Grand froid est financé par le canton et les communes via la participation à la cohésion sociale. Pour rappel, le dispositif d’hébergements d’urgence et d’hébergements d’urgence de transition compte 239 places ouvertes toute l’année. Il s’inscrit dans un dispositif plus large d’aide au logement.

Lausanne gère en outre un dispositif communal d’aide sociale au logement. Ce dernier offre plus de 580 logements avec un accompagnement social aux personnes résidant à Lausanne en situation de précarité, qui ont perdu leur logement ou qui sont sur le point de le perdre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey

Jamiro Reber signe pour deux ans à Fribourg

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L'international M20 Jamiro Reber (6) rejoindra Fribourg l'été prochain (© KEYSTONE/EPA TT NEWS AGENCY/ADAM IHSE)

Fribourg-Gottéron s'est attaché les services d'un autre espoir helvétique. Les Dragons ont annoncé vendredi l'arrivée de Jamiro Reber (19 ans), qui débarquera durant l'été 2026.

L'attaquant bernois de 19 ans, qui représente la Suisse lors du Mondial M20, a signé un contrat de deux ans avec Fribourg. Il évolue actuellement au HV71, club de 1re division suédoise pour lequel il a inscrit 3 buts depuis le début de la saison.

L'arrivée de Jamiro Reber confirme le rajeunissement d'une équipe qui perdra au terme de la saison son emblématique capitaine Julien Sprunger. Il retrouvera d'autres grands espoirs du hockey suisse comme Ludvig Johnson, qui joue déjà à Gottéron, ou Jonas Taibel qui rejoindra aussi les bords de la Sarine l'été prochain.

Le défenseur Simon Seiler (29 ans) restera quant à lui fidèle au club de St-Léonard, a également annoncé Gottéron vendredi. Il a prolongé son bail d'une année soit jusqu'en 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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