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Suisse

Nouveau bancomat dynamité en Suisse

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Un bancomat a été dynamité vendredi peu avant 04h00 à Schötz (LU). On ignore si les malfrats ont emporté de l'argent. Ces attaques se multiplient en Suisse, selon l'Office fédéral de police. (© Police LU)

Les braquages contre des bancomats se multiplient en Suisse. Depuis le début de l'année, au moins 38 distributeurs de billets ont été dynamités ou fracturés, selon un décompte de l'Office fédéral de police (fedpol) transmis à Keystone-ATS.

La dernière attaque date de vendredi vers 03h50 à Schötz (LU). Des inconnus ont fait exploser l'appareil. Les dégâts au bâtiment sont importants et le montant du butin n'est pas connu.

Les malfrats ont pris la fuite dans une petite voiture de couleur blanche, a indiqué vendredi la police lucernoise. Comme c'est toujours le cas lorsque des explosifs sont utilisés, l'enquête est menée par le Ministère public de la Confédération.

Fedpol a fourni à Keystone-ATS des chiffres précis sur les attaques contre des bancomats: à la mi-septembre, on en dénombrait déjà 38 pour l'année. En 2021, 49 attaques ont été enregistrées, 45 en 2020, 56 en 2019 et 18 en 2018.

Cette année, une vingtaine se sont faites avec de l'explosif ou du gaz, 17 appareils ont été fracturés. Aucune manipulation électronique n'a encore été signalée. Il existe près de 7000 distributeurs de billets en Suisse.

Attaques en série

Les enquêtes montrent "que plusieurs groupes sont actifs en Suisse et qu'ils commettent des attaques en série ciblées", précise fedpol. Il s'agit de "petits groupes hétérogènes de trois à quatre personnes". Les criminels proviennent de différents pays européens - notamment d'Europe de l'Est, des pays du Bénélux et de France.

Pour l'attaque et la fuite, ils utilisent souvent plusieurs véhicules volés et munis de fausses plaques d'immatriculation ou sans plaques du tout. En outre, les criminels "traversent sciemment les frontières cantonales ou nationales".

Depuis 2019, les autorités constatent une recrudescence de ces explosions de bancomats. Les raisons possibles peuvent être l'exiguïté du territoire et la densité du réseau de distributeurs en Suisse.

Fedpol suppose également que les mesures préventives prises par les banques à l'étranger en matière de sécurité des bancomats incitent les criminels à transférer leurs méfaits en Suisse.

En cas d'attaques aux explosifs, fedpol mène l'enquête et les procédures pénales sont menées par le Ministère public de la Confédération. Si les attaques se font au gaz, si les distributeurs sont fracturés ou leur électronique manipulée, les polices investiguent.

Les explosions enregistrées jusqu'ici se répartissent dans de nombreux cantons. Les données de fedpol montrent toutefois une accumulation de cas en Suisse romande, dans le canton de Berne et dans le nord-ouest de la Suisse.

En juin, quatre attaques s'étaient produites en Suisse romande: à Lajoux (JU), Moutier (BE), Portalban (FR) et au restoroute de la Gruyère.

Banques discrètes

Contactées par Keystone-ATS, les banques restent discrètes sur leurs concepts concernant les bancomats. Elles invoquent des raisons de sécurité, non destinées à être rendues publiques.

Dans le canton de Fribourg, un appareil était toutefois muni d'une note expliquant que suite à la série d'attaques, le distributeur ne contient qu'une partie des billets normalement disponibles, a constaté un journaliste de Keystone-ATS. Par le passé, Raiffeisen notamment affirmait moins fournir les automates en billets par précaution.

UBS écrit que la sécurité des distributeurs de billets est une priorité absolue. Elle a mis en place les normes de sécurité les plus élevées possibles. La Banque cantonale de Zurich dit examiner en permanence les possibilités de protéger encore mieux ses bancomats contre les activités criminelles. Au besoin, elles sont mises en oeuvre.

PostFinance, qui dispose d'un réseau de 887 Postomat en Suisse, affirme également accorder une grande importance à un standard de sécurité élevé de ses appareils. Aucun n'a toutefois été touché par une explosion récemment. L'entreprise examine régulièrement de nouvelles mesures de protection et les applique si nécessaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La loi sur l'approvisionnement en gaz a toujours du mal à passer

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Le nouveau projet de loi sur l'approvisionnement en gaz a du mal à passer. Vue d'une galerie avec un gazoduc de transit à Urweid près d'Innertkirchen BE. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le projet de loi sur l'approvisionnement en gaz révisé par le Conseil fédéral est largement rejeté. Parmi les cinq plus grands partis de Suisse, seul le Centre le soutient.

Selon le Conseil fédéral, les objectifs du projet sont une sécurité accrue de l'approvisionnement grâce aux gaz renouvelables et une ouverture partielle du marché avec des règles claires pour les ménages et les gros clients.

Pour le PS et les Vert-e-s, le projet de loi réglemente un "modèle de fin de vie pour l'énergie fossile" au lieu d'encourager le passage aux gaz renouvelables comme le biogaz ou l'hydrogène. Pour eux, le gaz naturel fossile doit disparaître de l'approvisionnement énergétique. Les deux partis ne veulent en outre pas d'une libéralisation globale du marché du gaz.

Pour le PLR et l'UDC, la réglementation prévue va trop loin dans le contexte d'un marché en déclin. Au lieu d'une "politique réglementaire allégée visant à éliminer des incertitudes juridiques ponctuelles", le projet "met en place une nouvelle architecture de marché et de surveillance", ce qui représente une charge supplémentaire pour les clients finaux, écrit l'UDC. Les libéraux-radicaux proposent eux des accords sectoriels au lieu d'une loi.

Seul le Centre soutient le projet. Ce parti estime que le statu quo actuel en matière d'approvisionnement en gaz est "inacceptable".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

En Valais, un élan solidaire qui rayonne pendant les Fêtes

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Les actions solidaires se multiplient durant la période des fêtes. Ici, l'événement "Un million d'étoiles" de Caritas, qui allume des bougies en solidarité avec les personnes touchées par la pauvreté. (image d'illustration) (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Repas de Noël, collectes de produits et récoltes de dons: en période de Fêtes, la solidarité s'organise et s'intensifie. En Valais aussi, associations et bénévoles tendent la main aux personnes seules, fragilisées ou démunies. Mais les besoins sont là toute l'année.

Sur les quatre collectes annuelles de produits et de denrées alimentaires organisées par Les Restos du Coeur de Sion, celle de Noël est la plus fructueuse. "Les gens sont encore plus enclins à donner à cette période", explique à Keystone-ATS Magali Charlet, présidente de l'association sédunoise.

"Peut-être qu'ils dépensent pour les cadeaux et trouvent normal de donner un peu aux plus démunis, ou simplement, c'est une période de Fêtes qui encourage à penser à ceux qui ont moins de moyens", estime la directrice de la Croix-Rouge Valais, Isabelle Darbellay Métrailler. En cette période où la générosité est sans pareille, la récolte de fonds est essentielle.

Entre actions et récoltes de dons

L'association au logo rouge et blanc tient ainsi un stand d'emballage cadeaux à Sierre pendant dix jours jusqu'au 24 décembre. L'opération nationale "2 x Noël" vise, quant à elle, à collecter des denrées non-périssables et des produits d'hygiène corporelle pour les personnes touchées par la pauvreté. On estime que 6,4% de la population du canton, soit 19'500 personnes, comptent parmi celles-ci.

Les Restos du Coeur de Sion ne s'arrêtent pas non plus à leur collecte de dons matériels à la sortie des supermarchés. L'envoi de 55'000 flyers tout-ménages, début décembre, fait partie intégrante des différentes actions.

"Un franc investi de notre côté nous permet de récolter 7 francs de dons", se réjouit Magali Charlet. Cela représente près de la moitié des dons reçus à l'année.

Davantage de bénévoles à Noël

Mais l'engagement de la population va au-delà du soutien matériel et financier. Beaucoup profitent des instants festifs pour dédier de leur temps aux différentes actions qui s'organisent dans le canton.

Qu'est-ce qui anime les gens à s'engager? "A Noël, les gens sont très sensibles au fait que certaines personnes peuvent être seules les soirs de réveillon, avance Magali Charlet. Il y a aussi peut-être encore une valeur chrétienne" qui se glisse dans les initiatives.

En guise d'exemple, l'association Les Repas du Coeur de Martigny prévoit depuis 2021 un souper annuel le 24 décembre, reprenant une tradition ancrée dans la ville depuis près de vingt ans. L'année dernière, l'événement a accueilli près de 400 personnes, un chiffre qui augmente d'année en année, et qui comprend autant les bénévoles que les bénéficiaires.

Valeurs liées au partage

"On compte tout le monde ensemble, on n'aime pas faire de différence", souligne Jade Andrey, co-présidente de l'organisation qui rappelle aussi que, parfois, "les personnes qui s'engagent sont elles-mêmes des personnes seules ou dans le besoin, qui ont envie d'aider." Les bénévoles seront près de 85 cette année et s'attèleront en cuisine, au service du repas ou encore en tenant des ateliers pour les enfants.

"Ce qui nous tient à coeur, c'est l'idée du partage et de la solidarité de Noël, que les gens viennent sans être jugés et que l'humain soit remis au centre." La Valaisanne note d'ailleurs que les gens ont tendance à venir en famille, pour transmettre les valeurs du partage aux enfants, ou simplement pour vivre une fête moins traditionnelle.

Les Restos du Coeur de Sion ont, eux aussi, organisé un repas de Noël le 19 décembre, qui a convié plus de 80 bénéficiaires et bénévoles. Etre en contact avec les personnes aidées est essentiel, relate la présidente de l'association. "Cela permet que les actions trouvent leur sens, et que les bénévoles gardent leur motivation", poursuit Magali Charlet.

Le défi, l'engagement à long terme

Cet engouement est essentiel, notamment pour s'engager pendant plus longtemps. "Ce qui est difficile, c'est de trouver des gens disponibles régulièrement sur une longue période", regrette la directrice de la Croix-Rouge Valais. "Pour les visites aux personnes âgées par exemple, c’est souvent toutes les semaines, ce qui est assez astreignant. Mais du trop ponctuel n’aurait pas de sens, car la relation est très importante."

Les deux types d'engagement restent essentiels, s'accordent Isabelle Darbellay Métrailler et Magali Charlet. "Le bénévolat, ce n'est plus comme il y a dix ans. On n'a pas rendez-vous tous les mardis. Ça peut être très ponctuel, et ça nous aide tout autant", relève la seconde. Et les événements des Fêtes s'insèrent volontiers dans cette veine-là, en offrant un "moment hors du temps, l'espace d'une soirée", raconte Jade Andrey.

Il n'en reste que chacun peut espérer trouver à tout moment de l'année une activité "hyper gratifiante" - pour reprendre les mots de la présidente des Restos du Coeur de Sion Magali Charlet. Un moment tel qu'une collecte "booste et permet de se réconcilier avec l'humanité."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Lausanne sur sa lancée européenne?

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Lausanne espère bien une issue similaire dimanche contre Lucerne (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le LS reçoit Lucerne lors de la 19e journée de Super League dimanche. Les Vaudois doivent surfer sur leur qualification en Conference League pour distancer le club de Suisse centrale.

Auréolés de leur victoire de prestige sur la Fiorentina jeudi soir, les Lausannois doivent profiter de l'euphorie pour dominer des Lucernois qui couchent sur quatre défaites de rang. L'attaque de la troupe de Mario Frick semble en berne en ce moment. Le LS reste lui sur deux nuls 0-0 en championnat. Et les hommes de Peter Zeidler, 8es, ne comptent que trois points de marge sur leur adversaire. Une victoire leur donnerait un peu d'air.

En visite à GC, St-Gall va tenter de se rapprocher de Thoune, mais les Zurichois ont infligé un 6-2 à YB dernièrement. Des Bernois qui se déplacent eux à Lugano avec la ferme intention de remettre les pendules à l'heure face à ses Tessinois invaincus depuis quatre matches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Roche veut une augmentation du prix des médicaments

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Thomas Schinecker, le CEO du groupe pharmaceutique Roche, fait pression pour que le prix des nouveaux médicaments soit revu à la hausse, en Suisse. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le CEO de Roche, Thomas Schinecker, fait pression dans une interview pour que le prix des nouveaux médicaments en Suisse soit revu à la hausse. Le patron du groupe pharmaceutique montre les conséquences que cela aurait si la Suisse n'augmente pas les prix.

"Refuser une rémunération adéquate (...) mettrait automatiquement en péril le lancement de nouveaux traitements", déclare M. Schinecker dans une interview publiée dimanche dans la SonntagsZeitung et le Matin Dimanche.

"La Suisse est le pays qui a le plus à gagner et le plus à perdre", a déclaré le patron de Roche. Rien que les recettes fiscales de la branche pharmaceutique sont supérieures à ce que l'on dépense en Suisse pour des médicaments innovants", ajoute-t-il. Les recettes fiscales de la branche pharmaceutique sont à elles seules supérieures à ce que l'on dépense en Suisse pour des médicaments innovants.

Si la Suisse ne suit pas le système de référence des Etats-Unis et n'augmente pas en conséquence les prix des nouveaux médicaments, "Roche réaliserait moins de chiffre d’affaires, investirait moins dans la recherche de pointe, verserait moins d’impôts et créerait moins d’emplois en Suisse", dit-il aux journaux.

La Suisse est un pays de référence pour les prix des médicaments américains. L'administration américaine s'attend à ce que des pays comme la Suisse contribuent plus équitablement au financement de l'innovation et du progrès médical, explique M. Schinecker. La contribution est liée à la puissance économique.

Les calculs des Américains

Le CEO de Roche explique: "Si le PIB par habitant d’un pays est inférieur de 50% à celui des États-Unis, le gouvernement américain considérera qu’un prix équivalent à la moitié du prix américain peut être considéré comme comparable. En revanche, si le PIB dépasse celui des États-Unis, on s’attendra à ce que les prix y soient proportionnellement plus élevés, en fonction de la richesse et du niveau de vie."

Augmentation progressive des prix

Les thérapies qui sont déjà sur le marché ne seront pas plus chères, selon le patron de Roche. Les pays de référence "contribueront de manière comparable aux investissements nécessaires pour développer une nouvelle thérapie". M. Schinecker s'attend à ce que les prix de ces nouvelles thérapies changent progressivement au cours des prochaines années.

Il s'attend en outre à ce que les prix des médicaments fassent partie des négociations douanières de la Suisse avec les Etats-Unis.

Pas de hausse des primes

La ministre de la Santé, Elisabeth Baume-Schneider, s'était montrée ouverte à des discussions autour d'un nouveau modèle de prix dans l'émission "Samstagsrundschau" de la SRF. "Un nouveau modèle de prix ne signifie toutefois pas que tous les prix vont augmenter", a déclaré la cheffe du Département fédéral de l'intérieur dans cette émission diffusée mi-novembre. Elle y a également déclaré que les Suisses ne devraient pas payer une baisse des prix des médicaments aux Etats-Unis par une augmentation des primes d'assurance maladie.

Il y a quelques jours, neuf groupes pharmaceutiques, dont Genentech, filiale de Roche, et Novartis, se sont mis d'accord avec le gouvernement américain sur une baisse des prix des médicaments aux Etats-Unis. En échange d'une baisse des prix des médicaments et d'investissements aux Etats-Unis, ils seront exemptés de droits de douane pendant trois ans.

Dans l'interview, M. Schinecker s'est défendu de l'idée que les prix des nouveaux médicaments sont responsables de l'augmentation des primes d'assurance maladie. "Les nouveaux médicaments innovants ne sont pas responsables de la hausse des primes en Suisse. Chaque habitant dépense en moyenne 37 francs par mois pour ces traitements". La Suisse ne résoudrait pas les problèmes des coûts de la santé même si elle ne payait plus rien pour de tels médicaments, soutient-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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