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Suisse

Un paquet de 151 millions pour soutenir des médias "sous pression"

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Quelque 70 journaux ont disparu en quelques années en Suisse, a relevé jeudi la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga en défendant le paquet d'aides en faveur des médias soumis à votation le 13 février prochain. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Sous pression financièrement, les médias suisses doivent être soutenus davantage. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a défendu jeudi un paquet prévoyant une hausse des aides de 151 millions de francs par année, afin de renforcer la diversité médiatique.

"Le projet garantit que les habitants de toutes les régions continuent d'être informés de ce qui se passe près de chez eux. Aucune région ne doit être laissée de côté", a avancé la ministre de la communication en présentant le train de mesures en faveur des médias.

"Pendant longtemps, c'était une évidence. Ce n'est plus le cas aujourd'hui", a-t-elle mis en garde. Adopté en juin par le Parlement, le paquet a été attaqué par un référendum. Il sera soumis à votation le 13 février prochain.

Ces vingt dernières années, les recettes publicitaires des médias suisses ont chuté d'environ 40%, a rappelé Simonetta Sommaruga. Une somme qui est largement tombée dans l'escarcelle des géants d'Internet comme Google ou Facebook.

En outre, les ventes d'abonnements ont fortement reculé en raison de la baisse de l'audience des journaux. Une tendance qui n'est pas compensée par les recettes des abonnements numériques, moins chers, d'autant plus que les internautes restent réticents à payer pour les contenus. Quelque 70 journaux sont passés à la trappe en quelques années, a relevé Mme Sommaruga.

Indépendance pas remise en question

"Sans le paquet en faveur des médias, il y a le risque que d'autres journaux disparaissent, que les radios locales soient affaiblies et que certaines régions ne soient plus couvertes par des sites d'informations: pour la population des régions concernées, ce serait une grande perte", a averti la conseillère fédérale.

Elle a encore relevé le rôle important joué par les médias dans la formation de l'opinion, un aspect central dans une démocratie directe comme la Suisse, ainsi que la surveillance qu'ils exercent sur les actes des autorités.

Simonetta Sommaruga a balayé les objections des opposants, qui affirment que les aides mettront à mal l'indépendance des rédactions. Le projet s'appuie sur des instruments éprouvés et en place depuis longtemps, comme l'aide à la distribution des journaux ou le subventionnement des radios et TV privées.

Ces outils n'ont jamais fait naître de soupçons sur le travail des médias, a relevé la ministre de la communication. Les conditions de l'aide empêcheront toute influence des autorités, a insisté la cheffe du Département fédéral de la communication (DETEC).

Aide temporaire et dégressive

Le comité référendaire, qui dénonce un gaspillage d'argent public, critique également le fait que les aides finiront aussi dans les caisses des grands groupes de presse cotés en bourse.

Sur ce point, Simonetta Sommaruga a rappelé que le paquet est limité à sept ans. Les aides seront par ailleurs distribuées de manière dégressive: elles profiteront proportionnellement davantage aux petits journaux et plateformes en ligne.

Parlement plus généreux

Alors que le Conseil fédéral avait prévu une enveloppe de 70 millions, le Parlement s'est montré plus généreux. Il a finalement doublé cette somme.

L'aide à la distribution des journaux sera augmentée de 70 millions de francs par année, à 120 millions. Introduite par le législatif qui a été sensible à une demande des éditeurs, la distribution matinale et dominicale des journaux sera nouvellement subventionnée. La distribution ordinaire ainsi que celle de la presse associative recevra aussi un coup de pouce supplémentaire.

Un autre volet de l'aide indirecte prévoit de soutenir l'agence Keystone-ATS, les écoles de journalisme, le Conseil suisse de la presse ainsi que des projets informatiques bénéficiant aux médias électroniques. L'argent provient de la redevance radio-tv, pour un maximum de 28 millions de francs (soit une hausse de 23 millions par rapport au régime actuel).

Le train de mesures comporte également une enveloppe de 30 millions de francs par année pour aider directement les médias en ligne. Les radios et télévisions locales n'ont pas été oubliées, le Parlement ayant augmenté la quote-part de la redevance radio-tv à laquelle elles peuvent prétendre. Ces diffuseurs régionaux privés pourront prétendre à 28 millions de francs en plus par année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Pas de rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans au tirage de lundi (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams lundi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 8, 22, 23, 31, 39 et 40, ainsi que le numéro "dream" 4, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Allègement fiscal en faveur des retraités qui travaillent encore

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Lars Guggisberg (UDC/BE) souhaite que les personnes qui travaillent après l'âge de la retraite voient leur revenu exonéré de l'impôt fédéral. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les personnes qui travaillent après l'âge de la retraite doivent bénéficier d'allègements fiscaux. Le National a accepté lundi, par 98 voix contre 90 et 2 abstentions, une motion de Lars Guggisberg (UDC/BE) en ce sens. Il a également validé un postulat en la matière.

Lars Guggisberg souhaite que les personnes qui travaillent après l'âge de la retraite voient leur revenu exonéré de l'impôt fédéral. Le Conseil des Etats doit se prononcer sur sa motion.

Dans un postulat, Thomas Reichsteiner (Centre/AI) demande lui d'évaluer d'éventuels allègements fiscaux à ce sujet, au vu de la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée sur le marché du travail et du nombre de baby-boomers qui atteignent l'âge de la retraite.

Les députés se sont prononcés sur douze interventions parlementaires lors d'une session extraordinaire intitulée "renforcement de la place industrielle suisse et maintien du pouvoir d'achat/places de travail et conditions-cadres économiques". Neuf textes ont passé la rampe, sur des scores serrés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les sénateurs rejettent l'initiative "Pas de Suisse à 10 millions!"

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Le Conseil des Etats recommande de rejeter l'initiative de l'UDC "Pas de Suisse à 10 millions!" (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

A l'instar du National, le Conseil des Etats a recommandé lundi le rejet de l'initiative populaire UDC "Pas de Suisse à 10 millions!", qui réclame un contrôle strict de l'immigration. Il a aussi écarté des propositions de contre-projets.

L'initiative "Pas de Suisse à 10 millions ! (initiative pour la durabilité)" demande que la population résidante permanente de la Suisse ne dépasse pas dix millions de personnes d'ici 2050. Le Conseil fédéral et le Parlement devraient prendre des mesures dès que la population dépasse les 9,5 millions.

Les personnes admises à titre provisoire ne pourraient plus obtenir d'autorisation de séjour ou d'établissement, ni la nationalité suisse, ni aucun autre droit de rester. Si ces mesures ne sont pas suffisantes, Berne devrait résilier des traités internationaux, notamment l'accord sur la libre circulation des personnes avec l'UE.

Importants dégâts

A l'instar de plusieurs orateurs, le rapporteur de commission Daniel Jositsch (PS/ZH) a reconnu que la croissance de la population représente un défi. Toutefois, mettre une limite supérieure n'est pas la solution car cela ne s'attaque pas aux causes du problème. L'initiative propose en outre des mesures trop drastiques, notamment la résiliation de la libre circulation. De plus, cela limiterait drastiquement la marge de manoeuvre des générations futures.

L'initiative n'a de durable que les dégâts qu'elle entraînerait, a complété Tiana Moser (PVL/ZH). Et d'inviter à regarder l'exemple britannique: l'immigration européenne a certes diminué, mais l'immigration totale a augmenté, en provenance notamment d'Inde ou de Chine.

Nouveaux instruments nécessaires

Il faut de nouveaux instruments pour réguler l'immigration, a opposé Esther Friedli (UDC/AG). Et de rappeler que depuis 2000, la population de la Suisse a crû 18 fois plus que celle de l'Allemagne. Cette hausse entraîne des problèmes, notamment une pénurie de logements, des infrastructures saturées, une hausse de la criminalité. Un pilotage de l'immigration ne signifie pas que l'on n'accepte plus personne, a précisé Werner Salzmann (UDC/BE).

Dans le cadre du paquet d'accords avec l'UE, le Conseil fédéral a déjà négocié une clause de sauvegarde, a souligné le ministre de justice et police Beat Jans. Il voit dans ces accords une meilleure réponse aux défis qui se posent. L'initiative mettrait en danger la relation avec l'UE sans pour autant parvenir à résoudre ce qu'elle promet, a-t-il relevé.

Contre-projets rejetés

La Chambre des cantons a aussi rejeté trois propositions de contre-projet. Elles portaient sur une clause de sauvegarde constitutionnelle, une taxe d'immigration et sur la possibilité d'un vote séparé concernant la dénonciation de la libre circulation.

Le National a lui aussi recommandé le rejet de l'initiative sans contre-projet lors de la session d'automne, au terme d'un débat-fleuve.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le National accepte finalement le million en plus pour l'égalité

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Le conseiller national Cedric Wermuth (PS/AG) a lancé les débats sur le budget lundi en défendant le million supplémentaire pour la lutte contre les violences contre les femmes (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le budget fédéral alloué aux organisations de lutte contre les violences faites aux femmes sera finalement augmenté d'un million. Le National, qui n'en voulait pas, a revu lundi sa copie face à l'indignation populaire.

Seule l'UDC s'y opposait. Elle n'a pas été suivie.

Le budget alloué aux mesures relatives à l'égalité entre femmes et hommes sera de 8,17 millions. Les députés l'ont validé par 115 voix contre 72. Le Conseil fédéral avait initialement proposé 7,17 millions avant que le Conseil des Etats ne propose une rallonge.

Plusieurs centaines de personnes s'étaient rassemblées la semaine dernière sur la Place fédérale après que le National avait décidé de refuser un million supplémentaire en faveur du fonds prévu pour les organisations de lutte contre les violences faites aux femmes.

Près d'un demi-million de personnes ont également signé une pétition s'opposant à cette décision. Cette année, 27 féminicides ont déjà été commis en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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