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Économie

Une association veut fédérer en justice les ex-actionnaires de CS

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La condition pour participer à la procédure est d'avoir été détenteur le jour de l'annonce de la transaction d'actions ou de certificats de dépôt américains (ADS) de Credit Suisse. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'Association suisse de protection des actionnaires (SASV) cherche depuis lundi à recruter d'anciens actionnaires de Credit Suisse en vue d'entamer une procédure juridique destinée à leur faire obtenir une "indemnisation adéquate" dans le cadre de la reprise par UBS.

La capitalisation boursière de la banque aux deux voiles se montait alors à 7,3 milliards de francs, alors que le prix convenu pour la reprise avait été fixé à seulement 3 milliards. "Normalement, lors d'une fusion, les actionnaires reçoivent également une prime sur la valeur boursière, qui dépend de la valeur intrinsèque de l'entreprise", souligne l'association dans son invitation.

La condition pour participer à la procédure est d'avoir été détenteur le jour de l'annonce de la transaction d'actions ou de certificats de dépôt américains (ADS) de Credit Suisse. Le délai pour le dépôt de plainte selon l'article 105 de la Loi sur la fusion (LFus) est de deux mois après la publication de la transaction dans la feuille d'avis officielle (FAO), c'est-à-dire le 14 août. Celui pour la participation à la procédure a été fixé au 11 août.

La SASV propose deux variantes de participation. La première, indépendante du nombre de titres détenus et du lieu de résidence, suppose un coût pour le plaignant estimé à 7 centimes par action détenue, mais plafonné à 30'000 francs.

La seconde, réservée aux plaignants résidant en Suisse et détenteurs d'au moins 5000 actions, est "pratiquement sans coût et sans risque" pour ces derniers, mais l'association percevrait un tiers du montant d'une éventuelle indemnisation, qu'elle soit fixé par les autorités ou dans le cadre d'un règlement extra-judiciaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Droits de douane: l'UE veut négocier mais s'impatiente face à Trump

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"Nous négocions d'abord, mais nous nous préparons en même temps", a assuré le commissaire européen Maros Sefcovic. (© KEYSTONE/EPA/OLIVIER MATTHYS)

L'Union européenne espère toujours obtenir un accord avec les Etats-Unis après les nouvelles menaces de Donald Trump de lui imposer le 1er août des droits de douane de 30%, mais sa patience s'amenuise et sa riposte pourrait atteindre les 72 milliards d'euros.

"Nous négocions d'abord, mais nous nous préparons en même temps", a assuré le commissaire européen chargé du Commerce, Maros Sefcovic, devant la presse, à l'issue d'une réunion des ministres du Commerce de l'UE à Bruxelles. Il a souligné qu'il s'agissait d'une position commune des Vingt-Sept.

Le commissaire européen, qui négocie avec Washington au nom des 27, a confirmé son intention de poursuivre les discussions jusqu'à la date butoir du 1er août décidée par Donald Trump, y compris dès lundi avec ses homologues américains.

"Mais comme je l'ai déjà dit, il faut deux mains pour applaudir", et donc l'UE doit aussi préparer d'éventuelles représailles en cas d'échec des discussions, a-t-il relevé. La liste de 72 milliards d'euros de marchandises américaines que l'UE pourrait cibler n'épuise pas le champ de toutes les possibilités, a-t-il dit.

L'UE a déjà préparé une liste distincte d'importations américaines d'une valeur de 21 milliards d'euros qu'elle est prête à viser en raison des droits de douane déjà imposés par le président américain sur l'acier et l'aluminium. Ces mesures sont actuellement suspendues.

La décision de Donald Trump, annoncée dans une lettre rendue publique samedi, a jeté un froid alors que les négociations commerciales étaient toujours en cours entre Bruxelles et Washington, avant la date butoir du 1er août.

"Changer de méthode"

Et certains pays jugent que l'UE doit désormais passer à la vitesse supérieure et montrer sa force.

"Évidemment, la situation depuis samedi doit nous amener à changer de méthode", a ainsi affirmé à Bruxelles le ministre français chargé du Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin. Et il ne faut avoir "aucun tabou", a-t-il martelé.

"Nous voulons un accord, mais il y a un vieux dicton qui dit 'si tu veux la paix, tu dois te préparer à la guerre'", a déclaré de son côté le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Lokke Rasmussen, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'UE.

La présidente de la Commission européenne - qui négocie au nom des Etats membres de l'UE -, Ursula von der Leyen, a choisi pour le moment de temporiser, sous pression notamment de pays, comme l'Allemagne, dont les ventes vers les Etats-Unis représentent la part la plus importante du total des exportations de l'UE.

Elle a annoncé dimanche que l'Union n'allait pas riposter pour l'instant aux droits de douane américains sur l'acier et l'aluminium, dans l'espoir d'obtenir un accord qui s'avérerait moins douloureux.

"Nous avons toujours été très clairs sur le fait que nous préférons une solution négociée. Cela reste le cas et nous utiliserons le temps dont nous disposons maintenant jusqu'au 1er août", a-t-elle déclaré.

100 milliards d'euros

Les pays européens essayent de rester unis dans cette affaire, bien que leurs économies ne soient pas exposées de la même façon aux foudres douanières du président américain.

Emmanuel Macron a exhorté samedi la Commission à "défendre résolument les intérêts européens" et à "accélérer la préparation de contre-mesures crédibles".

Le chancelier allemand Friedrich Merz s'est dit dimanche d'accord avec le président français, précisant avoir discuté avec lui, avec Ursula von der Leyen et avec Donald Trump ces derniers jours. Il assure vouloir s'impliquer "intensivement" pour tenter d'arriver à une solution.

La Première ministre italienne Giorgia Meloni a quant à elle mis en garde dimanche contre la perspective d'une "guerre commerciale" au sein du monde occidental.

"L'Europe dispose de la puissance économique et financière nécessaire pour affirmer sa position et parvenir à un accord équitable et de bon sens. L'Italie fera sa part. Comme toujours", a-t-elle dit dans un communiqué, tandis que son opposition l'accuse de manquer de fermeté face à Washington.

Depuis son retour à la présidence des Etats-Unis en janvier, Donald Trump a imposé des droits de douane fluctuants et généralisés à ses alliés et ses concurrents, perturbant les marchés financiers et alimentant les craintes d'un ralentissement économique mondial.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Chine: les exportations dopées en juin par la trêve commerciale

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L'Etat-Parti chinois peine en effet à maintenir ses niveaux de croissance passés depuis la fin de la pandémie, en raison d'une longue crise du secteur immobilier, d'une consommation intérieure chroniquement faible et d'un chômage élevé chez les jeunes. (© KEYSTONE/EPA/LUKAS COCH)

Les exportations chinoises ont bondi en juin, selon des données officielles publiées lundi, dépassant les prévisions des économistes après la conclusion par Washington et Pékin d'une trêve pour réduire leurs tensions commerciales.

D'après les douanes chinoises, les exportations ont grimpé de 5,8% sur un an le mois dernier, dépassant les prévisions d'économistes sondés par l'agence Bloomberg, qui tablaient sur une hausse de 5%. Les importations ont également grimpé de 1,1%, là encore au-delà des anticipations du marché (+0,3%).

Des chiffres cruciaux pour Pékin: les exportations chinoises, qui ont atteint des niveaux records l'an dernier, font office de moteur pour une économie nationale en perte de vitesse.

L'Etat-Parti chinois peine en effet à maintenir ses niveaux de croissance passés depuis la fin de la pandémie, en raison d'une longue crise du secteur immobilier, d'une consommation intérieure chroniquement faible et d'un chômage élevé chez les jeunes.

La guerre commerciale avec les Etats-Unis déclenchée au début de l'année par le président américain Donald Trump a aggravé la situation. Mais le mois dernier, Washington et Pékin se sont accordés sur le cadre d'un accord lors de discussions à Londres, sans pour autant régler les différends persistant.

Conséquence de cette précaire trêve, les exportations chinoises à destination des Etats-Unis ont augmenté de 32,4% en juin par rapport au mois précédent: le géant asiatique a expédié quelque 38,2 milliards de dollars de marchandises vers les Etats-Unis le mois dernier, contre 28,8 milliards de dollars en mai.

"La croissance de la valeur des exportations a rebondi quelque peu le mois dernier, à la faveur de la trêve commerciale entre les Etats-Unis et la Chine", observe Zichun Huang de Capital Economics.

"Mais les droits de douane (américains) vont probablement rester élevés et les fabricants chinois font face à des contraintes croissantes quant à leur capacité à accroître rapidement leur part de marché au niveau mondial en cassant les prix", explique Mme Huang, qui s'attend à un ralentissement de la croissance des exportations.

Incertitude

Pour Zhiwei Zhang, de Pinpoint Asset Management, ces chiffres témoignent de la dynamique engagée par les entreprises chinoises pour accélérer le rythme des cargaisons à destination des Etats-Unis en prévision de futurs droits de douane rétablis après la fin de la pause actuelle.

"La vigueur des exportations contribue en partie à compenser la faiblesse de la demande intérieure et devrait permettre de maintenir la croissance du PIB autour de l'objectif gouvernemental de 5% au deuxième trimestre", analyse l'économiste.

Mais "les perspectives pour le second semestre de l'année restent incertaines", ajoute-t-il.

Pékin "espère que les Etats-Unis continueront de travailler avec la Chine dans la même direction", a cependant déclaré lundi le responsable des douanes chinoises, Wang Lingjun, lors d'une conférence de presse diffusée par la télévision publique CCTV.

"Le chantage et la coercition ne mènent nulle part. Le dialogue et la coopération sont la bonne voie à suivre", a-t-il ajouté.

Dans leur ensemble, les experts estiment que l'économie chinoise va croître de plus de 5% au deuxième trimestre 2025, portée par les exportations. Le niveau du Produit intérieur brut (PIB) pour la période doit être dévoilé mardi.

Toutefois, ils estiment aussi que la guerre commerciale pourrait conduire à un ralentissement aigu lors du deuxième semestre.

Témoignant d'une conjoncture toujours maussade, les prix à la consommation en Chine ont à peine augmenté en juin après quatre mois de baisse, tandis que l'indice des prix à la production a reculé le mois dernier à son rythme le plus élevé (3,6%) depuis près de deux ans, selon le Bureau national des statistiques.

De nombreux économistes soutiennent que la Chine devrait se tourner vers un modèle de croissance se fondant davantage sur sa demande intérieure que sur ses leviers habituels que sont l'investissement dans les infrastructures, la production et les exportations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

L'indice des prix à la production et à l'importation (PPI) en repli

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L'indice des prix à la production est resté stable (0% à 106,8 points). Ce sont avant tout les prix du café et du thé transformés qui ont progressé par rapport au mois précédent en ce qui le concerne, alors que les produits pétroliers sont devenus meilleur marché. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'indice des prix à la production et à l'importation (PPI) a continué son repli en juin, de 0,1% par rapport au mois précédent à 106,4 points. Les prix des produits pétroliers ont reculé, alors que les produits alimentaires et les hydrocarbures ont renchéri.

En glissement annuel, le niveau des prix de l'offre totale des produits indigènes et des produits importés a baissé de 0,7%, selon les chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS) publiés lundi.

L'indice des prix à la production est resté stable (0% à 106,8 points). Ce sont avant tout les prix du café et du thé transformés qui ont progressé par rapport au mois précédent en ce qui le concerne, alors que les produits pétroliers sont devenus meilleur marché.

Le repli de l'indice des prix à l'importation par rapport à mai (-0,2% à 105,4 points) est avant tout à mettre sur le compte des produits pétroliers, souligne l'OFS. Les prix des préparations pharmaceutiques, du café vert ainsi que des légumes, melons et pommes de terre ont également baissé. Les hydrocarbures et les autres moyens de transport ont quant à eux connu une hausse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les loyers toujours en hausse en juin, mais pas à Genève

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A l'instar des cantons, à l'exception de Genève (-1,9%), la tendance annuelle des loyers proposés en milieu urbain demeure néanmoins à la hausse, en particulier à Lucerne (+5,0%) et à Zurich (+3,5%). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les loyers suisses ont poursuivi en juin leur ascension entamée en fin d'année dernière, affichant une hausse de 0,2% par rapport au mois précédent, montre l'indice des loyers à pourvoir ou à repourvoir de Homegate. Dans le canton de Genève, ils ont toutefois diminué.

En comparaison avec mai, l'indice a augmenté de 0,3 point en juin et se situe désormais à 130,8 points. Par rapport à l'année précédente, les loyers proposés dans toute la Suisse ont renchéri de 1,8%, informe Homegate dans un communiqué.

Les cantons où les hausses de loyers ont été les plus conséquentes ont été Schwytz (+3,7%) et Lucerne (+2,2%). Les loyers ont en revanche baissé dans l'Appenzell (-0,9% pour les cantons d'Appenzell) ainsi qu'à Genève (-0,5%), le canton du bout du lac étant le seul à afficher une évolution négative par rapport à l'année précédente (-0,6%), une tendance qui se dessine sur "plusieurs mois".

Toujours en glissement annuel, la Suisse centrale affiche la plus importante progression, à l'exception d'Obwald (+0,4%). Les loyers schwytzois grimpent ainsi de 8,4%, ceux de Nidwald de 7,4%, de Zoug de 5,8%, d'Uri de 4,2% et de Lucerne de 4,1%.

Dans les villes, deux dynamiques différentes ont été constatées en juin: à Lucerne (+2,2%), Bâle (+0,7%), Saint-Gall (+0,4%) et Lugano (+0,3 %), les loyers proposés ont crû, alors qu'à Berne (-1,0%), Genève (-0,9%), Zurich (-0,6%) et Lausanne (-0,2%), ils ont reculé.

A l'instar des cantons, à l'exception de Genève (-1,9%), la tendance annuelle des loyers proposés en milieu urbain demeure néanmoins à la hausse, en particulier à Lucerne (+5,0%) et à Zurich (+3,5%). À Lucerne et Genève, ce sont donc les capitales qui sont responsables de l'évolution dans leurs cantons respectifs.

L'indice des loyers de Homegate est utilisé par la plateforme immobilière homegate.ch en collaboration avec la Banque cantonale de Zurich (ZKB). Il mesure les variations mensuelles des loyers après correction des facteurs qualitatifs pour les appartements nouvellement mis ou remis en location sur la base des offres actuelles du marché.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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