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Économie

Une ONG dénonce la réouverture d'une mine d'or en Ethiopie

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La raffinerie Argor-Heraeus, à Mendrisio, est dans le collimateur de l'ONG Human Right Watch. Elle se dit choquée, car elle ne se fournit plus auprès de Midroc dans cette mine depuis 2018. (© KEYSTONE/KARL MATHIS)

Human Watch Right dénonce mercredi la réouverture en 2021 d'une mine d'or en Ethiopie fermée trois ans plus tôt après avoir perdu sa licence pour des raisons de pollution. L'ONG reproche à une raffinerie suisse qui s'y fournissait de n'avoir pris aucune mesure.

La mine de Lega Dembi, au sud de l'Ethiopie, avait perdu sa licence d'exploitation aurifère en 2018. Le gouvernement jugeait que la société Midroc Investment Group ne pourrait reprendre ses activités qu'après avoir mis en place des mesures pour réduire la pollution néfaste pour la santé publique.

Elle a toutefois repris ses activités en mars 2021, sans que rien n'ait été entrepris pour que les déchets toxiques ne posent plus de risques, écrit mercredi dans un communiqué Human Right Watch, qui a mené l'enquête auprès des autorités et résidents locaux.

"En autorisant la réouverture de la mine de Lega Dembi sans mesures de réduction de la pollution, le gouvernement éthiopien viole le droit à la santé des enfants et adultes vivant aux alentours", dénonce Juliane Kippenberg directrice adjointe des droits de l'enfant au sein de l'ONG.

"Le gouvernement devrait suspendre les opérations jusqu'à ce que des mesures soient prises pour faire en sorte que les produits chimiques dans l'eau et les sols ne dépassent pas les standards internationaux, et que les personnes victimes de la pollution soient compensées et prises en charge", poursuit-elle. Midroc Investment Group et la raffinerie suisse Argor-Heraeus qu'elle fournissait, devraient garantir des compensations et soins de santé pour les résidents concernés, et décontaminer la zone polluée, enjoint l'ONG.

"C'est un sujet de grande inquiétude que la raffinerie Argor-Heraeus se soit approvisionnée en or provenant de cette mine pendant des années sans identifier publiquement les risques dans le domaine des droits humains, déclare Felix Horne, chercheur en environnement au sein de l'ONG et cité par cette dernière dans son communiqué. L'ONG se tourne aussi vers le gouvernement suisse pour que la législation existante sur les minerais issus de zones de conflit soit amendée.

Argor-Heraeus se dit choquée

La raffinerie sise à Mendrisio affirme avoir été très choquée par les rapports cités par Human Right Watch. Lorsque nous avons appris la situation il y a cinq ans, nous avons immédiatement cessé de travailler avec Midroc", a déclaré mercredi à Keystone-ATS Tore Prang, vice-président exécutif de la communication et du marketing chez Argor-Heraeus.

"Nous avons toujours respecté les exigences en matière de diligence raisonnable de l'OCDE, de l'Autorité indépendante des métaux précieux (LBMA) et du Responsible Jewellery Council (RJC), poursuit-il dans une réponse écrite à l'agence de presse suisse. Et "même après avoir cessé d'accepter des matières premières de Midroc, nous avons continué à chercher des éclaircissements en coopération avec la Division des achats des Nations unies (UNPD) et l'Union africaine", assure la société tessinoise.

Malheureusement, ajoute-t-elle, la situation politique en Ethiopie a été très difficile depuis lors et il n'a pas été possible de mener une enquête indépendante pour des raisons de sécurité. "Nous savons que le gouvernement éthiopien a autorisé la mine à poursuivre ses activités. Cependant, Argor-Heraeus n'est plus impliqué depuis 2018", répète M. Prang.

Ce dernier regrette encore que "ces études, qui ne sont pas accessibles au public, ne nous ont été communiquées que maintenant par Human Right Watch". Elles ont en outre été menées après qu'Argor-Heraeus a mis fin à sa collaboration avec Midroc. "Nos procédures de diligence raisonnable sont parmi les plus strictes au monde. Néanmoins, nous avons profité de cette affaire pour revoir nos processus internes", affirme encore la société tessinoise qui dit toujours rechercher un dialogue constructif avec les ONG.

Fausses couches et enfants morts-nés

En 2018, la mine d'or avait été fermée après que des échantillons étudiés par l'université d'Addis-Abeba avaient établi la présence de hautes concentrations de nickel, chrome et arsenic dans les sols contaminés aux abords de la mine. Après la réouverture, les habitants ont fait part de problèmes de santé chez les humains et d'autres espèces animales. Les taux de handicaps congénitaux, d'affections cutanées, de fausses couches et d'enfants morts-nés s'avèrent plus élevés que dans les autres régions d'Ethiopie.

HRW s'est entretenue avec une trentaine de résidents, d'anciens employés de la mine et responsables locaux ainsi que des experts en santé entre 2012 et 2022 et a pris connaissance de diverses études, images satellites et données gouvernementales pour établir ses accusations. Les données de l'ONU sur le commerce international font état d'exportations d'or éthiopien vers les Emirats Arabes Unis qui sont passées de 1,28 tonne en 2020 à 14,97 tonnes en 2021.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / belga

Économie

Le Conseil des Etats veut faciliter l'exportation d'armes

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Les exportations de matériel de guerre suisse doivent être soutenues. Le Conseil des Etat veut revoir la loi en ce sens (illustration). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'exportation de matériel de guerre suisse doit être facilitée. Le Conseil des Etats a décidé mercredi d'autoriser a priori les demandes venant de 25 pays occidentaux. La Chambre veut aussi permettre à ces pays de réexporter du matériel suisse sans autorisation.

En 2022, le contre-projet à l'initiative populaire "contre les exportations d'armes dans des pays en proie à la guerre civile", dite "initiative correctrice", est entré en vigueur. Actuellement, toute vente est interdite si un pays est impliqué dans un conflit ou s'il viole gravement les droits humains.

Le Parlement souhaitait un assouplissement et le Conseil fédéral a proposé d'avoir une compétence dérogatoire à durée limitée, pour pouvoir s'écarter exceptionnellement des critères d'autorisation.

Industrie suisse à sauver

Mais la droite du Conseil des Etats veut aller plus loin. Il faut maintenir la base technologique et industrielle de défense, importante pour la sécurité de la Suisse, a dit la rapporteuse de commission Brigitte Häberli-Koller (Centre/TG). L'Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark ont clairement dit qu'ils ne passeraient plus de commandes à la Suisse, jugée pas assez souple.

A la place d'une dérogation pour le Conseil fédéral, la loi doit préciser que les demandes émanant des pays mentionnés dans l'ordonnance sur le matériel de guerre seraient a priori autorisées: 17 pays européens sur les 27 de l'UE, plus notamment les Etats-Unis, le Canada, l'Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande et l'Argentine.

Un changement de perspective que la gauche a dénoncé, en vain. Le risque avec cette réforme, c'est de miner la neutralité suisse, a prévenu Daniel Jositsch (PS/ZH).

Réexportations à revoir

La Chambre en a aussi profité pour revenir sur la question des réexportations. Le PLR Thierry Burkart (AG) a proposé que les Etats se trouvant sur la liste précitée peuvent, sans accord de la Suisse, transmettre à un autre pays le matériel de guerre reçu.

Cette possibilité ne serait pas rétroactive. Elle ne servirait donc pas à l'Ukraine pour l'instant, a précisé le ministre de l'économie Guy Parmelin.

Là encore, la gauche s'est opposée sans succès. Si on fait ce pas, des munitions suisses se retrouveront partout dans le monde, y compris dans des conflits, a prévenu Daniel Jositsch (PS/ZH).

Le dossier passe au Conseil national.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le CEO de LLB nommé à la tête de Raiffeisen

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A la tête de Raiffeisen, Gabriel Brenna prend la suite de Heinz Huber, qui a quitté ses fonctions fin décembre 2024 (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Directeur général (CEO) de Liechtensteinische Landesbank (LLB) depuis 2021, Gabriel Brenna a été nommé à la tête de Raiffeisen Suisse. Le nouveau président de la direction prendra ses fonctions le 1er décembre, précise mercredi un communiqué de Raiffeisen.

Gabriel Brenna prend la suite de Heinz Huber, qui a quitté ses fonctions fin décembre 2024. Jusqu'à l'entrée en fonction de Gabriel Brenna, Christian Poerschke continuera d'assurer la fonction ad interim. Ensuite, il reprendra son rôle de CFO de Raiffeisen Suisse.

Possédant la double nationalité suisse et italienne, M. Brenna a étudié à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne ainsi qu'à l'Université Carnegie Mellon et à l'Université de Stanford (Etats-Unis). En 2004, il a obtenu un doctorat de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich.

De son côté, la banque Liechtensteinische Landesbank (LLB) a salué dans un communiqué le bilan de M. Brenna depuis son arrivée dans le comité de direction en 2012, puis en tant que CEO à compter de 2021. En attendant de lui trouver un remplaçant, le directeur financier (CFO) Christoph Reich reprendra la fonction de CEO ad interim. LLB précise que le processus de recrutement a été lancé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Vaud: création d'un Centre de compétence pour la durabilité

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Ce mardi, Isabelle Moret, la cheffe du DEIEP, Alberto Verde, Président de ConstructionVaud et du CDD (Centre de compétences pour la durabilité dans la construction) et Corentin Fivet, Professeur associé en architecture et conception structurelle à l’EPFL, ont présenté les missions de la nouvelle plateforme de référence. (© Fédération vaudoise des entrepreneurs)

Vaud s'offre un Centre de compétence pour la durabilité dans la construction (CCDC). Porté par l'association ConstructionVaud, il a pour but d'accélérer la transition écologique d'un pilier économique essentiel du canton. L'Etat va injecter 600'000 francs sur cinq ans.

Mettre toute les acteurs clefs du secteur de la construction autour de la table. C’est le défi porté par l’association ConstructionVaud qui rassemble les principales faîtières professionnelles du canton. Basé à la Fédération vaudoises des entrepreneurs, cette plateforme de référence permettra d’accélérer la transition écologique dans le canton de Vaud selon Alberto Verde, président de l'association ConstructionVaud et du CCDC.

Pour y parvenir, l’État va injecter 600'000 francs sur cinq ans. Ce soutien dégressif vise à permettre au Centre d’atteindre son autonomie financière d’ici 2030. Hier, la cheffe du Département de l’économie, de l’innovation, de l’emploi et du patrimoine a rappelé que la durabilité est une priorité économique, dans un secteur qui mobilise 30'000 emplois et 5% du PIB vaudois.

Pour rappel, le canton de Vaud s’est engagé à atteindre la zéro émission nette carbone d’ici 2050. Celui pour l’administration vaudoise devra être atteint dix ans avant.

Ce partenariat public-privé a pour mission de réduire l’impact environnemental des bâtiments, en particulier dans leur phase de construction comme l'explique Isabelle Moret. On la retrouve.

Les premières activités du Centre de compétence pour la durabilité démarreront cette année, avec l’enregistrement des premiers membres et l’organisation d’événements thématiques.

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Économie

L'argent liquide sera garanti dans la Constitution

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Les Suisses tiennent à l'argent liquide même s'ils y ont de moins en moins recours (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'argent liquide doit être garanti en Suisse. Après le National, le Conseil des Etats a approuvé mardi à l'unanimité le contre-projet direct du Conseil fédéral à l'initiative populaire du Mouvement Liberté Suisse (MLS). La Constitution sera modifiée en ce sens.

L'initiative "Oui à une monnaie suisse libre et indépendante sous forme de pièces ou de billets" veut garantir le maintien de l'argent liquide en Suisse. Elle exige aussi que tout projet de remplacement du franc suisse par une autre monnaie soit soumis au vote du peuple et des cantons.

Ces principes devraient être inscrits dans la Constitution. Selon le MLS, cela permettra de garantir le maintien de l'argent liquide en Suisse, qui serait en péril.

Le Conseil fédéral a rejeté l'initiative mais opté pour un contre-projet. Il prévoit d'inscrire dans la Constitution la garantie de l'approvisionnement en numéraire et l'utilisation du franc en tant que monnaie nationale. Ces principes sont déjà garantis dans la législation. Mais en les inscrivant dans la Constitution, il répond à l'initiative.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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