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Climat

Une sortie d'autoroute inondée et fermée à Genève

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La route est fermée jusqu'à nouvel ordre (cliché symbolique/Keystone archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La sortie Genève-La Praille de l'autoroute A1 était fermée tôt lundi matin jusqu'à 08h35 en raison d'inondations. Le trafic routier étant perturbé, la police genevoise a recommandé d'éviter la zone.

De violents orages ont frappé la Suisse romande dimanche. La région de Genève, où plusieurs tronçons de route ont été inondés, a été particulièrement touchée. Lundi matin, des routes étaient encore fermées à Saconnex-d'Arve et aux alentours du hameau, où les pompiers déblayaient les gravats, a indiqué un porte-parole de la police genevoise.

Les fortes pluies ont amené de la grêle par endroits et des milliers d'éclairs. Jusqu'à 50 millimètres d'eau sont tombés à Nyon (VD) dimanche.

Le Service d'incendie et de secours de Genève (SIS) a réalisé 338 interventions entre dimanche à 17h00 et lundi à 08h00, surtout pour des inondations, même si la foudre a mis le feu à la toiture d'une maison à La Capite, vers 20h20. Il a reçu 3600 appels, dont 200 durant le pic de l'orage. Plus de 300 sapeurs-pompiers, professionnels et volontaires, appuyés par la protection civile ont été engagés.

Situation orageuse

La Suisse se trouve à la frontière entre l'air frais du nord-ouest et l'air chaud de la mer Méditerranée, ce qui provoque une situation orageuse.

Les dernières averses résiduelles doivent tomber en début de matinée, indique sur son site en ligne l'Office fédéral de météorologie et de climatologie MétéoSuisse. Elles seront suivies d'un temps assez ensoleillé. Quelques précipitations seront à nouveau possibles sur le Jura en soirée. Il fera 22 degrés celsius au maximum.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Climat

Les platanes urbains contribuent largement à rafraîchir l'air

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Face à l'augmentation des vagues de chaleur prévue, les platanes jouent un rôle essentiel pour préserver la qualité de vie en ville, explique dans le détail une nouvelle étude scientifique (photo symbolique). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

En période de forte chaleur, les platanes urbains contribuent largement à rafraîchir l'air, en évaporant l'eau contenue dans leurs feuilles. Face à l'augmentation des vagues de chaleur prévue, ils jouent un rôle essentiel pour préserver la qualité de vie en ville.

C'est ce que démontre une nouvelle étude menée par l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) et l'EPFL. Mais les arbres ont aussi, a priori, leurs limites: lorsque la température des feuilles dépasse 30 à 35 °C, la photosynthèse est interrompue, car les stomates se ferment pour éviter une perte d'eau excessive.

Une équipe de scientifiques des deux institutions a étudié spécifiquement le comportement des platanes dans des conditions extrêmes. Les résultats, publiés vendredi, sont surprenants: même au-delà de 39 °C, les arbres ont continué à évaporer beaucoup plus d'eau que prévu, refroidissant ainsi efficacement leur environnement.

Au printemps 2023, Christoph Bachofen, responsable de l'étude, et son équipe ont installé des appareils de mesure sur huit platanes à Lancy, dans la banlieue genevoise. Les capteurs ont enregistré le flux de sève dans les troncs, ce qui a permis de déduire la quantité d'eau évaporée et donc la capacité de refroidissement. Cet été-là, Genève a justement connu deux vagues de chaleur avec des températures record atteignant près de 40 °C.

Réserves d'eau?

Constat étonnant, les arbres n'ont pas interrompu leur flux d'eau. Au contraire: plus la chaleur augmentait, plus ce flux s'intensifiait, et cela malgré une sécheresse extrême de l'air.

"Nous ne comprenons manifestement pas encore tout à fait comment les arbres réagissent à des conditions extrêmes", explique Christoph Bachofen, cité dans un communiqué. Ses collègues et lui supposent que des réserves d'eau dans des couches profondes du sol ont notamment joué un rôle.

L'ampleur du flux d'eau observé est surprenante et soulève des questions importantes, selon lui: "si les arbres réagissent à la chaleur autrement que ce que l'on pensait jusqu'ici, les prévisions concernant leur effet rafraîchissant sont alors inexactes - et les modèles servant à prédire la répartition future de la chaleur en ville perdent de leur fiabilité".

D'autres essences à étudier

Le fait que les arbres évaporent beaucoup d'eau même par canicule est une bonne nouvelle pour le climat urbain. "Les jours où la température dépasse 30 °C sont de plus en plus fréquentes", souligne M. Bachofen.

La prochaine étape importante pour la recherche consiste à déterminer l'efficacité de la transpiration d'autres essences exposées à une chaleur extrême. "Cela permettrait de formuler des recommandations sur les essences capables de supporter non seulement la pollution atmosphérique et le sel de déneigement, mais aussi les fortes chaleurs", relève encore le scientifique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

La canicule s'intensifie dans le sud de l'Europe

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Des touristes se protègent du soleil lors d'une visite à Valence, en Espagne. (© KEYSTONE/EPA/MANUEL BRUQUE)

"Nous devions visiter le Colisée, mais ma mère a failli s'évanouir": de Rome à Milan, et dans tout le sud de l'Europe, la canicule a encore gagné un cran dimanche, sans perspective de répit immédiat.

Des pics de 44°C ont été relevés dans le sud de l'Espagne, et presque toute la France souffre d'une chaleur étouffante prévue pour durer encore plusieurs jours.

Samedi déjà, l'Espagne avait enregistré un record, restant à confirmer, depuis le début des relevés, avec 46°C à Granado, en Andalousie (sud-ouest). Le précédent sommet était de 45,2°C à Séville en juin 1965.

Record dans l'eau aussi: la Méditerranée dépasse les 26°C dans les Baléares, un seuil "typique de la mi-août", selon l'agence nationale de météorologie Aemet.

En Italie, 21 villes étaient en alerte maximale dimanche pour chaleur extrême, notamment Milan, Naples, Venise, Florence et Rome, où des ambulances stationnent près des sites touristiques. Visite annulée du Colisée, donc, pour la touriste britannique Anna Becker et sa mère...

Les services d'urgence des hôpitaux italiens ont fait état d'une hausse de 10% des cas de coups de chaleur, selon Mario Guarino, vice-président de la Société italienne de médecine d'urgence, "principalement dans les villes qui, non seulement enregistrent des températures très élevées, mais aussi un taux d'humidité plus important".

Principales victimes: "les personnes âgées, les patients atteints de cancer ou les sans-abri souffrant de déshydratation, de coups de chaleur, de fatigue," a-t-il déclaré à l'AFP.

A Venise, les visites guidées sont gratuites pour les plus de 75 ans dans les musées climatisés et les bâtiments publics et à Rome la gratuité des piscines a été mise en place pour les plus de 70 ans.

En Italie encore, des "refuges climatiques" ont été installés à Bologne et des déshumidificateurs distribués aux nécessiteux à Ancône.

"Les vagues de chaleur dans la région méditerranéenne sont devenues plus fréquentes et plus intenses ces dernières années, avec des pics atteignant 37 degrés ou même plus dans les villes, où l'effet d'îlot de chaleur urbain augmente encore les températures," relève Emanuel Piervitali, chercheur à l'Institut italien pour la protection et la recherche environnementales (ISPRA).

Selon les scientifiques, les canicules à répétition sont un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète et ces vagues de chaleur sont appelées à encore se multiplier, s'allonger et s'intensifier.

Selon le Giec, le groupe d'experts mandaté par l'ONU sur le climat, il est "quasi certain" que la fréquence et l'intensité des chaleurs extrêmes et la durée des canicules ont augmenté depuis 1950 et vont continuer à augmenter avec le réchauffement.

Pic mardi ou mercredi en France

Au Portugal, plusieurs zones de la moitié sud du pays, y compris la capitale Lisbonne, sont en alerte rouge jusqu'à lundi soir. Le risque d'incendie est également maximal, comme en Sicile où les pompiers en ont combattu 15 samedi.

Dans les rues de Lisbonne, où les 41°C pourraient être atteints dimanche, habitants et touristes tentent de se protéger comme ils peuvent. "Nous conseillons aux gens de rester au frais, mais malgré cela nous avons déjà des cas de coups de chaleur et de brûlures", explique à l'AFP-TV la pharmacienne Sofia Monnteiro.

"La canicule est particulièrement costaude cette année. C'est difficile à supporter. On s'arrête régulièrement, on boit, c'est l'occasion de boire un verre", raconte aussi Cedric Gérard, un touriste français, biologiste-pharmacien.

La France n'est pas épargnée. Sur les 95 départements que compte le pays, 84 ont été placés en vigilance orange pour lundi, contre 73 dimanche. Ce chiffre de 84, "c'est du jamais vu", a souligné auprès de l'AFP la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.

Dans le sud méditerranéen, des pointes à 40°C ont été relevées, et même un peu plus, avec 40,9° en Ardèche.

Dans l'Aude (sud), d'importants feux de forêt se sont déclenchés, provoquant la coupure d'une autoroute et l'évacuation préventive d'un camping et de la célèbre abbaye de Fontfroide.

Lundi, Météo-France a déjà prévenu que les températures seront encore en hausse, excepté sur le pourtour méditerranéen. Le pic, avec des maximales de 39°C à 40°C "assez fréquentes", serait atteint "autour de mardi ou mercredi selon les régions".

Entre autres conséquences, certaines écoles pourront être fermées temporairement lundi et mardi, et une plage de Bretagne est interdite en raison du dépassement de seuil du gaz toxique dû aux algues vertes échouées en putréfaction.

Quant à la bio-diversité, "avec cette chaleur étouffante, la température peut dépasser 40 degrés dans certains nids. Nous recueillons des oiseaux en difficulté partout. Nos sept centres de soin sont saturés", s'alarme auprès de l'AFP Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Il y a un mois, Blatten disparaissait

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Le village de Blatten a été défiguré, le 28 mai 2025 (photo d'archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Il y a un mois, l'après-midi du mercredi 28 mai, une partie du glacier du Birch au-dessus de Blatten se rompait. Des millions de mètres cubes de gravats, glace et eau qui se décrochaient, recouvrant le petit village haut-valaisan en moins d'une minute.

Les images de l'éboulement et du nuage gigantesque qui s'est créé juste après ont fait le tour du monde. Et les jours qui ont suivi, diverses chaînes de télévision, allemandes et française notamment, ont multiplié les reportages dans le Lötschental.

Le plan d'évacuation, déclenché onze et neuf jours avant la catastrophe, aura permis de sauver de nombreuses vies parmi les 300 habitants du village. Un seul décès est à déplorer. Reste que les résidents de Blatten ont tout perdu: leur maison, leur patrimoine et leurs souvenirs.

Durant quelques heures, une dizaine de propriétaires ont espéré pouvoir retrouver leur domicile, leur maison n'ayant pas cédé sous le poids de la coulée. Toutefois, la montée des eaux dans la plaine a fini par inonder les structures étant restées debout.

Le lac qui s'est ensuite formé derrière le cône d'éboulis a tenu en haleine la région, de crainte qu'un écoulement puisse atteindre les communes de plaine de Gampel et de Steg. Le danger semble désormais écarté et la situation est considérée comme sous contrôle, notamment au niveau du lac de Ferden.

Reconstruire le village

Parmi la population, l'abattement, la sidération et la colère se sont transformés, au fil des jours, en une volonté de donner un futur au village. "Nous reconstruirons Blatten", a rapidement affirmé le président de la commune, Matthias Bellwald. Une feuille de route a même déjà été présentée en assemblée primaire.

D'ici au printemps 2026, il s'agira de vider le lac formé derrière l'amas de gravats, d'entamer les premiers travaux de déblaiement et de rétablir l'accès aux hameaux de Weissenried et Eisten en créant une route, en restaurant l'électricité et en assurant à nouveau l'approvisionnement en eau.

Création d'un groupe stratégique

Dès 2028, les deux hameaux seront agrandis afin d'accueillir une partie des sinistrés. Enfin, une troisième et dernière étape prévue d'ici 2030 consistera à reconstruire en partie l'ancien coeur de Blatten, puis de l'étendre sur quelques nouvelles zones situées sur le versant opposé au glacier.

Pour sa part, le Conseil d'Etat valaisan va créer un groupe stratégique pour le futur de Blatten D'ici cet automne, celui-ci devra procéder à un inventaire détaillé des thématiques à traiter en vue de la reconstruction. Ce groupe devra notamment proposer un plan d'action et des mesures, ainsi que les modifications légales nécessaires à une réalisation rapide.

Divers domaines sont concernés par la démarche: les dangers naturels, l'aménagement du territoire, la mobilité, les constructions, le logement, l'agriculture, l'économie, la promotion économique et touristique, la formation et la fiscalité.

De nombreux dons

Dès la catastrophe survenue, l'armée suisse a aussi mobilisé une partie de ses troupes. L'instabilité du terrain aura toutefois contraint à différer toute forme d'intervention durant plus de trois semaines.

Depuis vendredi dernier, les forces d'intervention ont entamé les travaux de déblaiement. Le lac qui s'est formé à l'ouest du cône de déjection doit être vidé de manière contrôlée. Il s'agit notamment de débarrasser le lac des toitures et autres débris qui flottent à la surface. Des bateaux de l'armée seront utilisés pour ces travaux.

Parallèlement, plusieurs récoltes de fonds en faveur de Blatten ont été lancées. La Chaîne du Bonheur a notamment obtenu 19,7 millions de francs, le groupe Raiffeisen 4,4 millions, Caritas et la Croix-Rouge 3,8 millions. Le parrainage suisse des communes de montagne a aussi promis 1 million de francs, tout comme la Banque cantonale du Valais. L'Etat du Valais va injecter 10 millions et la Confédération 5 millions. Au total, les dons dépassent les 57,4 millions de francs.

Les dégâts sont, pour l'heure, estimés à 320 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Il y a un mois, Blatten disparaissait

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Le village de Blatten a été défiguré le 28 mai 2025. (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Il y a un mois, l'après-midi du mercredi 28 mai, une partie du glacier du Birch au-dessus de Blatten se rompait. Des millions de mètres cubes de gravats, de glace et d'eau qui se décrochaient, recouvrant le petit village haut-valaisan en moins d'une minute.

Les images de l'éboulement et du nuage gigantesque qui s'est créé juste après ont fait le tour du monde. Et les jours qui ont suivi, diverses chaînes de télévision, allemandes et française notamment, ont multiplié les reportages dans le Lötschental.

Le plan d'évacuation, déclenché onze et neuf jours avant la catastrophe, aura permis de sauver les 300 habitants du village. Un seul décès est à déplorer. Reste que les résidents de Blatten ont tout perdu: leur maison, leur patrimoine et leurs souvenirs.

Durant quelques heures, une dizaine de propriétaires ont espéré pouvoir retrouver leur domicile, leur maison n'ayant pas cédé sous le poids de la coulée. Toutefois, la montée des eaux dans la plaine a fini par inonder les structures restées debout.

Le lac qui s'est ensuite formé derrière le cône d'éboulis a tenu en haleine la région, de crainte qu'un écoulement puisse atteindre les communes de plaine de Gampel et de Steg. Le danger semble désormais écarté et la situation est considérée sous contrôle, notamment au niveau du lac qui s'est constitué à Ferden.

Reconstruire le village

Parmi la population, l'abattement, la sidération et la colère se sont transformés au fil des jours en une volonté de donner un avenir au village. "Nous reconstruirons Blatten", a rapidement affirmé le président de la commune Matthias Bellwald. Une feuille de route a même déjà été présentée en assemblée.

D'ici au printemps 2026, il s'agira de vider le lac formé derrière l'amas de gravats, d'entamer les premiers travaux de déblaiement et de rétablir l'accès aux hameaux de Weissenried et Eisten en créant une route, en restaurant l'électricité et en assurant à nouveau l'approvisionnement en eau.

Création d'un groupe stratégique

Dès 2028, les deux hameaux seront agrandis afin d'accueillir une partie des sinistrés. Enfin, une troisième et dernière étape prévue d'ici 2030 consistera à reconstruire en partie l'ancien coeur de Blatten, puis de l'étendre sur quelques nouvelles zones situées sur le versant opposé au glacier.

Pour sa part, le Conseil d'Etat valaisan va créer un groupe stratégique pour le futur de Blatten D'ici cet automne, celui-ci devra procéder à un inventaire détaillé des thématiques à traiter en vue de la reconstruction. Ce groupe devra notamment proposer un plan d'action et des mesures, ainsi que les modifications légales nécessaires à une réalisation rapide.

Divers domaines sont concernés par la démarche: les dangers naturels, l'aménagement du territoire, la mobilité, les constructions, le logement, l'agriculture, l'économie, la promotion économique et touristique, la formation et la fiscalité.

De nombreux dons

Dès la catastrophe survenue, l'armée suisse a aussi mobilisé une partie de ses troupes. L'instabilité du terrain aura toutefois contraint à différer toute forme d'intervention durant plus de trois semaines.

Depuis vendredi dernier, les forces d'intervention ont entamé les travaux de déblaiement. Le lac qui s'est formé à l'ouest du cône de déjection doit être vidé de manière contrôlée. Il s'agit notamment de débarrasser le lac des toitures et autres débris qui flottent à la surface. Des bateaux de l'armée seront utilisés pour ces travaux.

Parallèlement, plusieurs récoltes de fonds en faveur de Blatten ont été lancées. La Chaîne du Bonheur a notamment obtenu 19,7 millions de francs, le groupe Raiffeisen 4,4 millions, Caritas et la Croix-Rouge 3,8 millions. Le parrainage suisse des communes de montagne a aussi promis 1 million de francs, comme la Banque cantonale du Valais. L'Etat du Valais va injecter 10 millions et la Confédération 5 millions. Au total, les dons dépassent les 57,4 millions de francs.

Les dégâts sont, pour l'heure, estimés à 320 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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