Vaud
Des étudiants de l'EPFL font décoller des fusées
Ils sont une centaine à l’EPFL au sein de la Rocket Team à développer des fusées. Entre passion et travail de précision, ils perfectionnent leur engin en vue du plus grand concours estudiantin du monde.
Dans un atelier de l'Ecole Polytechnique fédérale de Lausanne, des passionnés se penchent sur des calculs et des tests en tout genre. Des étudiants ingénieurs qui peuvent ainsi mettre en pratique le bagage théorique appris durant leurs cours. Ils n'ont qu'une motivation : développer la fusée la plus performante, afin de réaliser le meilleur résultat possible durant l'été au Nouveau-Mexique. C'est en effet dans cet Etat américain qu'a lieu chaque année la Spaceport America Cup, le plus grand concours estudiantin de lancer de fusées au monde. L'an dernier, l'EPFL Rocket Team est arrivé dans le Top 10 du classement. Cette année, ils visent la victoire, grâce au développement de leur propre moteur - une première pour l'équipe vaudoise.
La fusée que développe l'équipe pour l'édition 2020 du concours estudiantin est plutôt impressionnante. Elle mesurera quatre mètres de haut, avec un diamètre de 15 cm et pèsera 40 kg une fois chargée en carburant.
La difficulté pour cette équipe associative ? Ils ne disposent que de peu de lancements tests par an. Leurs calculs doivent donc être extrêmement précis, afin de réaliser les vols d'essais les plus réussis possibles. Pour cela, ils peuvent compter sur leurs sponsors, notamment du domaine aérospatial, pour vérifier leurs calculs et leurs théories. L'enjeu est également grand pour leur futur : la Rocket Team leur permet de mettre la main à la pâte et de s'illustrer sur l'aspect pratique, ce qui pourrait un jour leur ouvrir la porte de ces grandes entreprises du domaine.
Retrouvez nos deux grands formats dédiés à l'EPFL Rocket Team :
Par ailleurs, l'association est toujours à la recherche de membres, dans différents domaines. Infos et contact à retrouver sur le site de l'EPFL Rocket Team.
Suisse Romande
Des kilos de fruits et légumes sauvés de la poubelle à Penthalaz
Une nouvelle plateforme pour récupérer des fruits et légumes plus vendables, mais parfaitement comestibles. C’est ce que s’apprête à ouvrir le 1er mai l’association Table Couvre-toi sur le site Venoge Parc à Penthalaz. Des associations d'entraide de toute la Romandie vont en profiter.
Une nouvelle plateforme pour récupérer des fruits et légumes plus vendables, mais parfaitement comestibles. C’est ce que s’apprête à ouvrir l’association Table Couvre-toi sur le site Venoge Parc à Penthalaz. But de l’organisation: sauver des denrées de la destruction et les redistribuer à des personnes touchées par la pauvreté. Grâce à un partenariat avec Coop, ce sont des fruits et légumes provenant de toute la Romandie qui vont être redistribués. Alex Stähli, directeur de Table Couvre-toi:
L'idée est de trier, laver et reconditionner des aliments qui ne sont plus vendables sur les étales, mais qui sont néanmoins tout à fait comestibles.
Déjà éprouvé plusieurs fois en Suisse allemande, ce projet baptisé Hub Suisse occidentale a un potentiel important en matière d'anti-gaspillage alimentaire.
Les produits seront distribués par des organisations d'aide alimentaire partenaires. Parmi elles: Table Suisse, CARL Lausanne, les Cartons du Cœur Vaud, Partage à Genève ou Tables du Rhône en Valais. L’ambition de l’association : faire de cette plateforme de transbordement, une centrale pour toute la Romandie. Et si c’est Penthalaz qui a été choisi pour l’accueillir, ce n’est pas par hasard.
Table Couvre-toi s’est par ailleurs entouré d’un autre partenaire local en ce qui concerne une partie de la main d’œuvre de la plateforme.
Soulignons enfin que le potentiel anti-gaspillage est là: selon l'association, 300 tonnes par an de fruits et légumes pourraient être sauvées de la poubelle et nourrir des personnes qui en ont besoin. L’équivalent de près de 2 millions de francs de produits frais. A terme, elle espère trouver de nouveaux partenaires et d’autres types de denrées à redistribuer. A Penthalaz, jusqu’à 600 à 700 tonnes de nourriture par an pourraient être gérées d’ici 3 à 5 ans. Coût de cette première étape: quelque 200'000 francs investis par l’association.
Vaud
L'imprimerie PCL Presses Centrales rachetée
L'imprimerie PCL Presses Centrales, active dans la région lémanique, change de propriétaires. Elle a été rachetée par ses directeurs Steve Burnier et Lionel Delacoste à la Fondation de Famille Sandoz. Les quelque 50 employés de l'entreprise basée à Renens (VD) conservent leur poste.
Le rachat, dont le montant n'a pas été divulgué, "garantit la continuité et le développement d'un savoir-faire et la stabilité d'une équipe professionnelle 100% romande", écrit jeudi l'imprimerie dans un communiqué.
Fondée en 1777, l'entreprise compte par exemple le Montreux Jazz, l'Opéra de Lausanne ou le Lausanne Hockey Club parmi ses clients. Elle dit avoir plusieurs projets en cours: la modernisation et la centralisation du bâtiment sur un seul site, le développement de services en ligne et l'optimisation de l'offre sur mesure.
Vaud
L'accès aux pistes vaudoises pourrait être limité
Les remontées mécaniques des Alpes vaudoises se réservent le droit de ne plus vendre de billets en caisse. Objectif: éviter une trop grande affluence qui compromettrait les directives sanitaires liées au Covid-19.
"Les jours où le nombre de clients est très élevé, la vente de billets en caisse peut être interrompue sans annonce préalable", annonce jeudi l'Association des remontées mécaniques des Alpes vaudoises (ARMAV). La mesure sera en vigueur dès samedi 30 janvier et jusqu'à nouvel avis.
C'est l'afflux massif de skieurs le week-end dernier qui a incité l'ARMAV à prendre cette décision, indique son président Christian Dubois, interrogé par Keystone-ATS. Il relève que cette mesure a été décidée par l'association elle-même, sans pression des autorités cantonales. "L'EMCC (l'Etat-major cantonal de conduite) appuie cette initiative", précise-t-il.
Abonnements pas concernés
Egalement directeur de Télé-Villars-Gryon-Diablerets, M. Dubois explique qu'il a défini des chiffres de fréquentation qui, en cas de dépassement, occasionneraient la fermeture des caisses. Il ne souhaite toutefois pas les communiquer publiquement pour ne pas créer "de confusion" chez les skieurs. Ceux-ci sont encouragés à réserver leur billet en ligne avant de se déplacer.
A noter que l'accès aux pistes restera illimité pour les personnes qui bénéficient d'un abonnement annuel ou saisonnier ainsi que pour les clients des hôtels et tous les résidents des stations.
"Au vu de la situation, nous avons énormément de chance de pouvoir skier. Le canton, la Suisse et peut-être même l'Europe nous observent. Nous nous devons de faire attention", conclut M. Dubois.
Lausanne
Des bons pour soutenir les commerçants lausannois
La Société coopérative des commerçants lausannois (SCCL) a mis en place une nouvelle plateforme d'achat de bons cadeaux, destinée à soutenir les magasins actuellement fermés en raison du coronavirus. Les bons sont vendus avec un rabais de 10%, pris en charge par la SCCL.
Le client paiera par exemple 90 francs pour un bon de 100 francs, dont l'entier de la valeur sera reversée au commerçant, indique jeudi la SSCL, reprenant un modèle qui a été utilisé plusieurs fois depuis le début de la crise.
Cette nouvelle action est prévue sur six semaines auprès de plus de 300 enseignes membres du programme Enjoy Lausanne.
Aucune limite n'a été fixée en matière de bons disponibles. Lors du premier semi-confinement du printemps, plus de 30'000 francs de bons avaient été achetés via cette opération de la SCCL.
L'argent dépensé en ligne par le consommateur est versé dans un délai de sept jours au commerçant choisi. Quant au bon cadeau, il pourra être utilisé dès la réouverture du magasin.
Lausanne
Trop de nuisances sonores: la ville achète un radar antibruit
Après le test concluant mené l'automne dernier, la ville de Lausanne a décidé d'acquérir un radar antibruit. Dès mars, ce dispositif démontable et déplaçable sera installé en différents endroits de la ville. A la rue Centrale, les premières mesures montrent qu'un véhicule passe en moyenne toutes les cinq minutes en produisant un bruit supérieur à 83 décibels.
"On a constaté qu'il y a un réel souci de nuisances sonores causées par le trafic routier", a expliqué mercredi à Keystone-ATS la municipale Florence Germond. Selon les premières mesures, les motos, mais aussi certains comportements d'automobilistes, comme la vitesse excessive et les accélérations brusques, sont en cause.
Atteinte à la santé
De nombreux véhicules - en moyenne un toutes les 4 minutes et 42 secondes à la rue Centrale, un toutes les 9 minutes et 19 secondes au Bugnon, un toutes les 30 minutes et 38 secondes à Tivoli - dépassent les 83 décibels (dB). Un niveau sonore très élevé "qui peut potentiellement porter atteinte à la santé", relève Mme Germond.
Entre 70 et 82 dB, soit un niveau susceptible de déranger ou de réveiller la population durant la nuit, cet intervalle descend à un toutes les 17 secondes à la rue Centrale et 15 secondes au Bugnon.
Le test a été réalisé durant huit semaines à l'automne 2020, à raison d'une semaine par emplacement. Les valeurs relevées sont indicatives, précise la ville, et ne sont pas comparables avec les normes de l'ordonnance fédérale de protection contre le bruit (OPB).
Surtout la nuit
Reste que les bruits excessifs sont beaucoup plus nombreux la nuit, de même que les excès de vitesse. Si le radar antibruit vise avant tout à sensibiliser la population et à fournir des données, des contrôles répressifs auront lieu "de temps à autre".
"Nous voulons aussi combattre le bruit routier par la réduction de la vitesse de nuit", rappelle la municipale. D'ici 2023, Lausanne veut généraliser le 30 km/h de nuit à l'ensemble de la ville, à l'exception des axes prioritaires.
Le projet voté en 2019 par le Conseil communal est actuellement bloqué par un recours: "On attend le jugement de la Cour de droit administratif et public (CDAP). Notre dispositif est prêt", précise Mme Germond.
Différents lieux
Le radar antibruit, acquis pour 18'000 francs, sera positionné à partir du mois de mars en différents endroits stratégiques du territoire communal. "Lors du test, j'ai reçu des mails de citoyens qui demandaient si on pouvait l'installer dans leur quartier", ajoute la municipale des finances et de la mobilité.
Pour rappel, le dispositif "préventif et informatif" comporte un panneau qui affiche "Bruit" en rouge lorsque les 83 dB sont dépassés. Il permet également de relever la vitesse.
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