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Vaud

Grand Conseil : deux motions pour cadrer les impôts

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Une meilleure répartition de l’impôt entre les différents domiciles fiscaux. C’est ce que demande la motion du député PLR vaudois Grégory Devaud.

Sur le modèle des conseillers fédéraux, le député demande au Conseil d’Etat de définir une répartition fixe. Les conseillers fédéraux paient 30% d’impôts à Berne, et 70% dans leur canton d’origine. En terres vaudoises, il n’existe pas d’équivalent. Ce qui a d’ailleurs amené les récentes révélations sur le dossier fiscal du conseiller d’Etat Pascal Broulis, qui paie un tiers de ses impôts à Lausanne, et deux tiers à Ste-Croix. Explications du député PLR Grégory Devaud :

Grégory DevaudDéputé vaudois PLR

Une autre motion en lien avec la fiscalité a été déposée. Celle du député vert Christian van Singer, qui veut fixer un plafond aux frais de transport déductibles entre le domicile et lieu de travail. Absent, le député est remplacé par son collègue de parti, Vassilis Venizelos :

Vassilis VenizelosDéputé vert vaudois

Interrogé sur le lien entre la motion et les déductions de frais transport de Pascal Broulis, qui s’élèvent à 15'000 CHF, Vassilis Venizelos assure qu’il s’agit d’un hasard de calendrier. Et insiste sur le fait que les Verts réfléchissaient depuis longtemps à déposer une telle proposition.

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Lausanne

Protection de la jeunesse: réformes saluées, mais trop lentes

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Manon Schick, ici à côté du conseiller d'Etat Vassilis Venizelos, a repris en 2020 la tête et la réorganisation de la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ), ex-SPJ (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dix ans après un premier audit, la Cour des comptes vaudoise constate qu'il reste encore quelques failles dans le système étatique de la protection de la jeunesse. Si les réformes au sein de l'ex-SPJ ont permis une meilleure gouvernance et un resserrement du suivi des dossiers des enfants, il reste encore plusieurs améliorations importantes à apporter au sein de la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ).

La réorganisation recommandée en 2016 après un audit sévère de la Cour des comptes visait à renforcer la protection de l'enfant, garantir le respect systématique de son intérêt supérieur, mais aussi favoriser son droit à participer et à être entendu dans les décisions qui le concernent. Il s'agissait aussi de mieux démontrer systématiquement le bien-fondé des décisions et d'améliorer la communication avec les parents et autres intervenants.

Deux ans après, le rapport de l'ancien juge fédéral Claude Rouiller avait, lui, pointé du doigt les graves erreurs du Service de la protection de la jeunesse (SPJ) à la suite d'une affaire d'un père abuseur dans le canton. Ses 26 recommandations, dont certaines communes avec la Cour, avaient encore accéléré les réformes.

Depuis septembre 2020, c'est l'ex-directrice d'Amnesty International Suisse Manon Schick qui est à la tête de la rebaptisée DGEJ.

Lenteur critiquée

Dans son audit de suivi, la Cour s'est limitée à l'appréciation des mesures prises pour remédier aux faiblesses identifiées alors. Conclusion majeure: il y a clairement eu des améliorations, mais la DGEJ n'a pas complètement fini son travail de mue.

"Pour moitié des recommandations de l'époque, quelques petites améliorations sont à apporter, pour l'autre moitié des mesures plus importantes sont encore nécessaires", a résumé la magistrate de la Cour Nathalie Jaquerod lors d'une conférence de presse à Lausanne. "Nous regrettons par ailleurs la lenteur et le temps pris pour mettre en oeuvre nos recommandations", a-t-elle ajouté.

La protection de la jeunesse vaudoise, c'est plus de 8000 mineurs suivis chaque année, réparti sur cinq Offices régionaux de protection des mineurs (ORPM) disposant en moyenne de quelque 30 assistants sociaux (ASPM) chacun, eux-mêmes en charge d'une soixantaine de dossiers chacun. Depuis 2019, il y a eu une hausse de 30% des assistants et un doublement des postes d'encadrement.

Le budget de fonctionnement de la DGEJ se monte à 257 millions de francs en 2025, dont 200 millions pour la protection de la jeunesse.

Enfant mieux entendu

Selon la Cour, la DGEJ a renforcé "de manière significative" son processus d'appréciation des nouvelles situations qui lui sont adressées. Elle en rend "plus largement compte" à la justice de paix et aux parents. Au terme de l'appréciation, lorsqu'une action s'avère nécessaire pour l'enfant, des objectifs préliminaires sont désormais "systématiquement formulés", note le rapport d'audit.

"Ces objectifs ne sont néanmoins pas toujours suffisamment spécifiques et devraient être affinés et validés par la hiérarchie après le début de l'action socio-éducative", a expliqué Mme Jaquerod.

Des progrès importants ont aussi été accomplis pour garantir que l'enfant soit entendu sur sa situation de manière adéquate lors de l'appréciation, relève positivement la Cour. "Un effort similaire devrait être fait pour les bilans périodiques ainsi que pour garantir la prise en compte de l'avis de l'enfant sur l'intervention prévue", ajoute-elle néanmoins.

L'implication des parents dans la définition de l'action socio-éducative et le recueil de leur point de vue devraient être mieux documentés dans les différents rapports. "Il n'est par exemple pas toujours clair si les parents adhèrent aux décisions" de protection, précise la magistrate.

ASPM: privilégier le qualitatif

Un autre bémol subsiste: le fait de soumettre les situations à la limite de nécessiter un placement sous la responsabilité de la directrice générale de la DGEJ. La mission n'est pas remplie et la Cour estime que "ce point-charnière justifie une attention particulière". Elle reconnaît toutefois un nombre important de ces "cas limites", ne permettant pas une pleine application de sa recommandation.

S'agissant du nombre d'ASPM, dont "la charge de travail est très lourde", la Cour encourage la DGEJ à privilégier une approche qualitative - orientée sur le risque et la complexité des situations - plutôt qu'une gestion quantitative.

Enfin, la Cour prend acte avec satisfaction de la volonté exprimée par la DGEJ de finaliser la quasi-totalité des recommandations en s'appuyant sur son projet en cours de refonte de son système d'information (DUNE - Dossier unique de l'enfant), prévu pour 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Trois millions pour les scieries vaudoises

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L'Etat de Vaud propose des subventions aux scieries du canton (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'Etat de Vaud veut davantage aider les scieries du canton. Celles-ci peuvent bénéficier d'une enveloppe de trois millions de francs, comprise dans un crédit-cadre de 15 millions déjà en vigueur et consacré à l'ensemble de la filière bois.

Ces subventions doivent servir à l'achat, la rénovation et la transformation d'infrastructures et d'équipements des entreprises vaudoises de la première transformation du bois (scieries), indique vendredi l'Etat de Vaud.

Il précise que les subventions sont plafonnées à un million de francs par projet et par entreprise. Elles peuvent couvrir jusqu'à 35% des coûts éligibles.

Le nombre de scieries vaudoises a reculé d'une centaine à la fin des années 1980 à une vingtaine aujourd'hui. "En l'absence d'investissements ciblés, le risque est réel de voir disparaître les dernières scieries vaudoises à moyen terme, au détriment de l'emploi, des savoir-faire et de la valorisation locale d'une ressource durable", écrit le Canton dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Hommage à Robert Redford à la Cinémathèque suisse

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Dans "Les Hommes du président", Robert Redford tournait en compagnie de Dustin Hoffman (archives). (© KEYSTONE/AP WARNER BROS./Anonymous)

La Cinémathèque suisse à Lausanne rend hommage à Robert Redford, disparu en septembre dernier. Elle propose de redécouvrir sept films de l'acteur et réalisateur américain, en attendant de préparer une rétrospective plus large.

La Cinémathèque explique qu'elle n'a pas eu le temps de monter, en peu de temps, une programmation à la hauteur de l'exceptionnel parcours artistique et humain de Robert Redford. En attendant de revenir avec un hommage "plus large et réfléchi", elle projette ces prochaines semaines une série de ses films emblématiques.

Premier grand acteur moderne à passer derrière la caméra, Robert Redford s'est engagé pour les causes qui lui tenaient à coeur: la défense de l'environnement et le soutien au cinéma indépendant. Il a tourné dans plus de cinquante films, réalisé neuf longs métrages, et n'a cessé d'explorer, à travers ses rôles et ses mises en scène, les grands archétypes de la culture américaine.

Jusqu'en mars

Samedi, la Cinémathèque met à l'affiche "Ordinary People" (1980), sa première réalisation pour laquelle il gagna quatre Oscars. Suivra le 27 décembre "Jeremiah Johnson" (1972), de Sydney Pollack, l'un de ses rôles préférés sur grand écran.

Le cycle se poursuit en janvier et février avec cinq autres films du Golden Boy d'Hollywood, dont la carrière s'étend sur plus de six décennies. Dans "L'Arnaque" (1974), il retrouve Paul Newman. "Les hommes du président" (1976) révèle son talent pour incarner des personnages engagés alors que "The Great Gatsby" (1974) illustre l'élégance et la subtilité de son jeu.

En 1998, il dirige et joue dans "L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" (1998), reflet de son amour pour les chevaux, présents dans plusieurs de ses films. Enfin, le premier mars, place à "Out of Africa" (1985), avec Meryl Streep, qui remporta un énorme succès.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Conference League: un succès de prestige pour le Lausanne-Sport

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Sigua exulte après son but (© KEYSTONE/EPA/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Incroyable Lausanne-Sport ! Vainqueurs 1-0 de la Fiorentina jeudi soir dans une Tuilière pleine à craquer, les Lausannois disputeront les barrages de la Conference League en février.

"Qu'importe leurs noms, qu'importe leurs blasons, à Lausanne, on sait faire trembler les plus grands." Les supporters du LS avaient pourtant prévenu la Viola avec leur impressionnant tifo déployé avant le coup d'envoi. Peter Zeidler et ses joueurs ont confirmé l'adage, grâce à un but de Gabriel Sigua tombé en deuxième période. Cette victoire leur permet de terminer à la 9e place et de disputer les barrages d'accession aux 8es de finale.

Un épais brouillard

Ce match de gala face à un club historique du championnat italien n'a pourtant pas atteint des sommets. La faute sans doute à cette Fiorentina malade, étonnante lanterne rouge de Serie A, mais aussi au froid de décembre auquel s'est ajouté un épais brouillard. La brume a d'ailleurs contraint l'arbitre à interrompre le jeu quelques minutes avant le thé.

En première mi-temps, Lausanne a d'ailleurs profité du mal-être florentin pour largement dominer les débats, même s'il n'a pas su trouver la faille. En l'absence du "surdoué" Gaoussou Diakité, parti disputer la Coupe d'Afrique des nations avec le Mali, le danger est surtout venu de son compère d'attaque Beyatt Lekoueiry.

Après avoir réchauffé les supporters lausannois avec une remarquable série de dribbles (6e), le Mauritanien a été à l'origine de la meilleure occasion des 45 premières minutes en déviant subtilement un ballon jusqu'à Sékou Fofana. Mais le latéral gauche du LS, en position idéale, a un peu trop dévissé sa frappe (25e).

Kana-Biyik décisif

Revenus des vestiaires avec les mêmes intentions, les Vaudois ont concrétisé leur domination en ouvrant le score sur une tête de Gabriel Sigua (58e). Le métronome géorgien a bien suivi les grigris du jeune Enzo Kana-Biyik (18 ans), qui a mystifié l'arrière-garde italienne avant d'adresser un centre précis.

Euphoriques, les joueurs de Peter Zeidler ont manqué doubler la mise par Lekoueiry, mais le virevoltant no 22 a buté sur le portier florentin Tommaso Martinelli (61e). De l'autre côté, Karim Sow était aussi impérial devant Roberto Piccoli (57e) que Kevin Mouanga ne l'avait été face au vétéran bosnien Edin Dzeko (27e).

Et lorsque l'arrière-garde lausannoise a été proche de plier, Karlo Letica a livré la marchandise. L'intervention du portier croate devant Moise Kean, la star de la Viola, à la 73e a permis au LS de conserver son avantage, et les trois points.

Trois points qui permettent donc à ce remarquable Lausanne-Sport de poursuivre sa belle campagne européenne. Avec 11 unités, les Vaudois auraient même pu terminer dans le top 8. Ils devront toutefois se contenter des barrages, qui auront lieu les 19 et 26 février.

Un tirage au sort prévu le 16 janvier désignera leur adversaire. Il s'agira soit des Bosniens du Zrinjski Mostar (23e de la phase de ligue) ou des Tchèques du Sigma Olomouc (24e). Le match retour se déroulera quoiqu'il arrive à Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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