Lausanne
Perturbateurs endocriniens : Lausanne veut agir dans les crèches
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Réduire l'exposition aux perturbateurs endocriniens dans les centres de vie enfantine de la commune, tel est le nouvel objectif de la Municipalité de Lausanne. Un projet-pilote est en cours à la Borde et Valency.
Un programme pour limiter l’exposition des petits Lausannois aux perturbateurs endocriniens. Selon la définition de l'Organisation mondiale de la santé, les perturbateurs endocriniens sont des « substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle étrangères à l’organisme qui peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien et induire ainsi des effets délétères sur cet organisme ou sur ses descendants ». Présents dans les produits alimentaires, les jouets, l’ameublement, les accessoires, les emballages, les médicaments, l’eau, les produits d’entretien ou encore les cosmétiques, les perturbateurs endocriniens sont difficiles à éviter. Afin de limiter l’exposition des enfants en bas âge à ces composants, un programme d’actions et de sensibilisation est mis en place dans les centres de vie enfantine de la Borde et de Valency. Dès cet automne, ce projet-pilote sera étendu aux 69 établissements du réseau d’accueil de jour de Lausanne. Natacha Litzistorf, municipale lausannoise en charge de l’environnement :
Travail de sensibilisation du personnel, achats de produits labellisés et recommandations concrètes et applicables font partie des mesures en place. Un guide sera publié cet automne à l’intention des crèches et des parents. Pour le mettre en place, la Municipalité de Lausanne a fait appel à un certain nombre de professionnels. Parmi eux, Nathalie Chèvre. Elle est maître d’enseignement et de recherche en écotoxicologie à l’Université de Lausanne. Elle souligne l'importance de limiter l'exposition aux perturbateurs endocriniens dès l'enfance :
C’est le cas dans les établissements de la Borde et de Valency qui ont, par exemple, renoncé aux lingettes au profit de solutions plus naturelles, comme le liniment. Eviter au quotidien les perturbateurs endocriniens demande un certain nombre d’adaptations pour une crèche. Au centre de vie enfantine de Valency, cela fait plusieurs années que la direction a pris des mesures, si bien que les efforts sont devenus des habitudes. Crystel Cagneau, codirectrice :
Et les mesures prises par le centre de vie enfantine intéressent également les parents. Crystel Cagneau :
Un guide sera publié cet automne à l’intention des crèches et des parents intéressés. La ville travaille notamment en partenariat avec ToxicFree.
Lausanne
Fonction publique vaudoise: nouvelle journée de grève et d'actions
La fonction publique vaudoise a connu jeudi une nouvelle journée de grève pour protester contre le projet de budget 2026 et ses 305 millions de mesures d'économies. C'était la septième journée de colère des employés des services publics et parapublics depuis octobre.
Sous les mots d'ordre "Contre l'austérité, on ne lâche rien!", les syndicats avaient invité tous les fonctionnaires à une "grève totale" afin de protester contre les coupes budgétaires de l'Etat. De nombreux lieux de travail avaient voté des résolutions de grève, notamment dans les établissements scolaires et universitaires, ainsi que dans le domaine de la santé et du social.
"Difficile de dire si les grévistes sont en augmentation, mais c'est déjà la quatrième journée de grève et la mobilisation reste très forte", a indiqué à Keystone-ATS Cora Antonioli, la présidente du syndicat SSP-Vaud, organisatrice de la mobilisation avec les syndicats SUD et FSF. "On constate toutefois que le nombre d'endroits mobilisés s'élargit à de nouveaux secteurs en grève".
Ecoles: "forte mobilisation"
C'est dans les écoles que le mouvement de grève était, une nouvelle fois, le plus répandu. Le Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) "constate une forte mobilisation sur les différents lieux de formation du canton". "Dans l'enseignement obligatoire, on peut estimer à plus d'un tiers environ la proportion des employés de l'Etat de Vaud qui ont fait grève aujourd'hui", indiquent les services du ministre Frédéric Borloz.
"Les situations peuvent varier fortement d'un établissement à l'autre. Dans certains établissements ou certains sites, aucune classe n'a eu l'enseignement habituel, dans d'autres lieux ou écoles, la journée s'est déroulée normalement ou presque", souligne le DEF.
"Dans tous les cas où les cours ne pouvaient pas avoir lieu normalement, les élèves ont été accueillis à l'école selon la décision des parents de les garder ou non à la maison. Les familles ont été informées de chaque situation par écrit", précise-t-il.
Assemblée en soirée
Après les cinq manifestations dans les rues de Lausanne depuis le 2 octobre, dont deux cette semaine devant le Grand Conseil - où les députés débattent justement du budget 2026 de l'Etat -, aucune manifestation n'a été prévue jeudi en fin de journée, parallèlement à cette quatrième journée de grève.
En revanche, une assemblée générale unitaire des syndicats du personnel est prévue à 18h30 pour décider de la suite du mouvement, des mobilisations et des actions pour la semaine prochaine.
"Engager le dialogue"
Les trois syndicats de la fonction publique SSP, FSF et Sud fustigent toujours le gouvernement, "sa politique de (non-)communication" et "sa volonté de ne pas négocier". Ils reprochent aussi au Conseil d'Etat de "tenter de faire porter toute la responsabilité de ses choix politiques au Grand Conseil".
Ces organisations syndicales appellent donc le Conseil d'Etat à "engager sans délai un dialogue sérieux, seul moyen d'apaiser la situation et de répondre aux préoccupations légitimes exprimées".
Mardi et mercredi devant le Grand Conseil, le gouvernement a plusieurs fois répété qu'il n'avait pas refusé le dialogue, contrairement aux dires des syndicats. La présidente Christelle Luisier a notamment évoqué deux séances de discussions et relevé que, selon elle, c'était les syndicats qui avaient "refusé toute entrée en matière".
Le gouvernement a présenté le 24 septembre son projet de budget 2026, qui prévoit un déficit de 331 millions de francs et 305 millions de mesures d'économies. Ces dernières comprennent notamment 165 millions de coupes dans les subventions.
Le personnel de l'Etat est, lui aussi, directement concerné avec notamment une "contribution de crise" de 0,7% du salaire brut en 2026 sur les classes salariales de 6 à 18. Cette mesure, comme toutes les autres, est combattue par les syndicats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Lausanne: 41 personnes prévenues de fraude aux assurances sociales
La justice vaudoise a mis à jour une fraude à l'assurance sociale en enquêtant sur le "tristement célèbre" immeuble de la rue de Genève 85 à Lausanne: 41 personnes sont accusées d'avoir reçu des prestations sociales indues pour la prise en charge de leur loyer.
Le préjudice est estimé à quelque 1,9 million de francs et les services sociaux de l'Etat de Vaud ont porté plainte, annonce jeudi le Ministère public vaudois dans un communiqué.
Cet immeuble, qui fait régulièrement la "une" des médias, est connu comme une base pour le trafic de drogue à Lausanne. En investiguant sur ces activités, mais aussi sur l'occupation d'appartements par des personnes en situation de séjour illégal, les enquêteurs ont remarqué que de nombreuses personnes s'annonçaient locataires sans toutefois y résider.
Grâce à de faux baux à loyer, fournis par le concierge et le gérant de l'immeuble, ces individus ont perçu illicitement des prestations des services sociaux de l'Etat de Vaud entre 2018 et 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
VD: les députés acceptent de baisser le salaire des fonctionnaires
Le Grand Conseil vaudois a poursuivi mercredi tout au long de la journée, et même jusqu'en fin de soirée, ses débats sur le budget 2026. Sa majorité de droite a notamment accepté, en premier débat, une baisse de salaire pour les employés de l'Etat.
Cette "contribution de crise" constitue l'une des mesures les plus sensibles du budget 2026, et elle est particulièrement vilipendée lors des manifestations de la fonction publique. Elle prévoit une retenue de 0,7% sur le salaire de la plupart des employés de l'Etat pour l'année 2026. Economies attendues pour le canton: 23,5 millions.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Près de 1000 manifestants à nouveau devant le Grand Conseil
Une nouvelle manifestation a eu lieu mercredi en fin d'après-midi devant le Grand Conseil vaudois, en plein débat sur le budget 2026 de l'Etat. Près de 1000 personnes étaient rassemblées devant l'entrée du Parlement, rue Cité-Devant à Lausanne, selon Keystone-ATS.
Il s'agissait de la sixième journée de mobilisation des services publics et parapublics depuis cet automne, et de la troisième semaine consécutive. Une "grève totale" est, elle, annoncée pour jeudi, toujours pour protester contre le projet de budget 2026, qui prévoit un déficit de 331 millions de francs et 305 millions de mesures d'économies.
Comme la veille (plus de 1500 manifestants), le rassemblement de mercredi visait symboliquement à "encercler" le Grand Conseil. L'ambiance était particulièrement animée entre 17h00 et 18h00, moment de pause dans le débat budgétaire débuté le matin et devant se terminer tard en soirée.
La foule a de nouveau copieusement sifflé et hué les parlementaires, restés à l'intérieur. Seuls quelques députés de gauche, de la gauche radicale surtout, sont sortis pour saluer les manifestants ou simplement se tenir debout sous le parvis en signe de solidarité.
Cadeau fiscal XXL en carton
"Grève, grève, grève et mobilisation, c'est ça, c'est ça, c'est ça la solution", "De l'argent, il y en a, dans les caisses de l'Etat", "Bouclier fiscal, c'est un scandale" ou encore "Conseil d'Etat, démission", ont scandé et chanté les manifestants, tenant de nombreuses banderoles et pancartes. Ils ont aussi entonné un "Nous sommes, nous sommes fâchés" sur l'air de "We Will Rock You" du groupe britannique The Queen.
Devant l'entrée du Grand Conseil, les syndicats ont déposé un énorme cube blanc en carton enrubanné sous forme de cadeau, symbolisant le cadeau fiscal du bouclier fiscal pour les très riches. Plusieurs torches ont ensuite été allumées dans les mains des manifestants pour entourer ce cube XXL. Les syndicats avaient invité les participants à rester jusqu'à 22h00.
Par ailleurs, en début de soirée, le groupe Enfance du syndicat des services publics (SSP Vaud) a remis officiellement à la chancellerie de l'Etat une lettre ouverte au Conseil d'Etat et à Nuria Gorrite muni de plus d'un millier de signatures de professionnels et de parents. Le texte "s'oppose fermement aux coupes réduisant temporairement la contribution du Canton à la Fondation pour l'Accueil de jour de l'enfance (FAJE)".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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