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Lausanne

Le visage 2030 de Lausanne est en consultation

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Le Plan directeur communal regroupe les intentions de la Ville pour gérer et développer le territoire communal pour les 15 ans à venir. (Photo : Gabriel Garcia Marengo)

Définir les lignes directrices du Lausanne de demain, c’est l’objectif du Plan directeur communal (PDCom). Outil de planification, il regroupe les intentions de la Ville pour gérer et développer le territoire communal pour les 15 ans à venir.

La Ville de Lausanne mettra en consultation publique son Plan directeur communal dès le 21 février. Outil de planification, le PDCom "Lausanne 2030" regroupe les intentions de la Ville pour gérer et développer le territoire communal pour les 15 ans à venir. Quatre axes thématiques ont guidé la réflexion : urbanisation, mobilité, environnement et enfin nature, paysage et agriculture.

Quelle vision offre "Lausanne 2030" ? Raphaël Crestin, chef de la planification de la Ville de Lausanne :

Raphaël CrestinChef de la planification, Lausanne

Dans le volet urbanisation, six sites majeurs de mutation urbains ont été définis : la gare, la cité hospitalière, les écoquartiers des Prés-de-Vidy et des Plaines-du-Loup, Sévelin/Sébeillon et le Nord-Est autour de Vennes. Tous, sont centraux et directement connectés aux transports publics. Dans l’esprit d’équilibre voulu par le PDCom, il y a un contre-point. Raphaël Crestin :

Raphaël CrestinChef de la planification, Lausanne

A ce titre, l'écoquartier des Plaines-du-Loup est un projet symbolique et emblématique de la vision "Lausanne 2030". Raphaël Crestin :

Raphaël CrestinChef de la planification, Lausanne

Le dernier Plan directeur communal de la commune date de 1996. En 23 ans, la commune a beaucoup évolué, elle est devenue quatrième ville de Suisse et ses objectifs et priorités ont donc changé. Raphaël Crestin :

Raphaël CrestinChef de la planification, Lausanne

Le Plan directeur communal est un outil essentiel face à l’arrivée annoncée de près de 30'000 nouveaux habitants à l’horizon 2030. Pour Raphaël Crestin, l’enjeu est d’organiser le développement tout en se préservant :

Raphaël CrestinChef de la planification, Lausanne

Une soirée d’information publique, à laquelle il est nécessaire de s’inscrire, est prévue le 20 février à la salle des fêtes du Casino de Montbenon dès 18h. L’occasion sera donnée de débattre de la vision de la Ville à 2030 avec des représentants de la Municipalité. Une exposition publique suivra au Service de l’urbanisme jusqu’à la fin de la période de consultation, soit le 22 mars. Un rapport de consultation sera établi, synthétisant l’ensemble des contributions reçues.

A noter que la soirée du 20 février sera également l’occasion de lancer la révision du Plan général d’affectation qui poursuivra et concrétisera la vision « Lausanne 2030 ».

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Hockey

Pat Emond: "Mon optimisme en a pris un coup"

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Patrick Emond ne sait plus trop comment faire pour sortir Fribourg du marasme (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Défait une huitième fois en dix matches de National League, Fribourg n'est pas sorti de la gonfle. L'entraîneur Patrick Emond était pourtant optimiste en arrivant dans la capitale vaudoise.

"Quand ton vestiaire ne va pas, tu le sens, dit le Québécois. Mais là on a des discussions franches pendant la semaine et les gars en voulaient. J'étais très optimiste en venant au match aujourd'hui. Je suis d'ailleurs un éternel optimiste, mais là mon optimisme en a pris un coup."

Le tableau d'affichage est sévère. Battu 6-0 à Lausanne, Fribourg n'a pas su utiliser la victoire 9-3 en Coupe d'Europe mardi. "Il faut croire que non", soupire Patrick Emond lorsqu'on lui demande s'il pensait que ce succès allait débloquer quelque chose. "Au niveau offensif, il y a des occasions mais ce n'est pas ce qui te fait gagner des matches. Quand tu prends le même chemin, tu vas obtenir le même résultat. Dans notre situation, on ouvre le jeu en essayant de marquer et on triche en défense. Ca se passe dans le deuxième et dans le troisième tiers. On sort de notre système de jeu, mais je ne cherche pas d'excuses."

Quand il dit ne pas chercher d'excuses, le Québécois sait bien que sa position est de plus en plus difficile à tenir. "Je vais contrôler ce que je peux contrôler, plaide-t-il. Ca ne se passe pas à mon niveau. On a eu des très bons meetings cette semaine avec les joueurs. Tout le monde est sur la même longueur d'onde. Peut-être que le problème est plus profond que l'entraîneur. Là, je ne suis pas dans une position facile. Mais on essaie de trouver des solutions."

Incapable de marquer, Fribourg ne peut pas espérer faire beaucoup mieux avec une attaque aussi anémique. En face, Lausanne a marqué six buts grâce à six buteurs suisses. Là aussi, le problème à Fribourg est récurrent. Les joueurs au passeport à croix blanche traversent une période de disette impressionnante. "Quand tu restes dans cette spirale négative, c'est très difficile d'en sortir", avance le coach.

Pour ne pas peindre le tableau d'un noir profond, Pat Emond a cherché un peu de couleur: "Si on regarde l'intensité de nos quatre matches à l'extérieur, je pense que ce devait être le meilleur. On ne s'était pas présenté à Langnau ni à Kloten. Et à Berne, tout le monde se souvient du résultat. Là c'est 6-0, mais le score est peut-être sévère par rapport aux intentions de l'équipe."

Membre des leaders de Gottéron, Christoph Bertschy n'a pas cherché d'excuses. "J'ai l'impression que ces temps, on joue comme si c'était un loisir, on ne réalise pas que c'est un job difficile et que chaque jour, on doit amener tout ce qu'on peut", conclut le numéro 28 des Dragons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

EPFL: les prédictions les plus alarmantes sont à prendre au sérieux

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Quel sera le climat de demain? Les prédictions les plus alarmantes sont à prendre au sérieux, répond l'EPFL (photo symbolique). (© Keystone/EPA/AHMED JALIL)

Les prédictions les plus alarmantes sur le dérèglement climatique sont à prendre au sérieux, affirme vendredi l'EPFL en se basant sur une étude de ses scientifiques. Ils ont développé un système de notation des simulations climatiques dans le dernier rapport du GIEC.

Et ses résultats sont sans équivoque: ils montrent que les modèles les plus pessimistes sont plus plausibles qu'on ne l'imaginait. Dans la masse des modèles du système terrestre et de larges ensembles de données, issues d'observations, les climatologues de l'EPFL pointent plus spécifiquement du doigt les modèles qui sont les plus sensibles au carbone, soit un tiers de l'ensemble des modèles.

"Les modèles sensibles au carbone prédisent un réchauffement bien plus important que les estimations que le GIEC considère comme les plus probables. Nous montrons qu'ils sont plausibles et devraient être pris au sérieux", explique Athanasios Nenes, professeur au Laboratoire des processus atmosphériques et de leur impact de l'EPFL et coauteur de l'étude, présentée vendredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le Groupe d'intervention de la police de Lausanne fête ses 40 ans

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Un policier d'élite du Groupe d'intervention de la police de Lausanne (GIPL), avec une arme factice, intervient lors d'un entraînement en commun et grandeur nature dans une discothèque lausannoise. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Groupe d'intervention de la police de Lausanne (GIPL) fête cette année ses 40 ans. Avec 180 à 200 interventions en moyenne par année, ce groupe d'une vingtaine de policiers surentraînés est spécialisé dans les missions dangereuses, comme les arrestations de forcenés, les braquages, les prises d'otages ou les menaces terroristes.

Pour marquer cet anniversaire, le GIPL organisait cette semaine un entraînement en commun grandeur nature avec des membres des groupes d'intervention romands (GIRO), de la Confédération (Tigris), du Tessin (RIS) mais aussi de France (GIGN et RAID) et du Luxembourg (USP). Une cinquantaine de policiers d'élite ont pris part à une simulation de tuerie de masse dans une discothèque à Lausanne et de traque d'un forcené dans la forêt du Chalet-à-Gobet.

L'occasion de revenir sur une unité très spéciale de la police municipale lausannoise, qui préfère de loin l'ombre à la lumière. Le chef du GIPL et son adjoint, qui doivent garder l'anonymat, ont néanmoins accepté de recevoir Keystone-ATS dans le cadre de ce jubilé, dans les locaux de la police lausannoise.

Créé en 1984, le groupe d'intervention est aujourd'hui constitué d'une vingtaine de membres. Cette force spéciale bénéficie d'un arsenal particulier: drones, véhicules, chien d'assaut, matériel spécifique (explosifs, outils hydrauliques, casques, gilets, boucliers et autres protections spéciales). Lorsque la situation l'exige, elle peut également avoir recours à des hélicoptères grâce à un concordat avec l'armée suisse.

Le groupe assure une permanence 24h/24 et 7 jours/7. Il ne donne pas de détails sur son budget.

Interventions en hausse

Le GIPL intervient lors d'arrestations et de missions dangereuses qui peuvent se produire sur le territoire communal. Mais aussi dans toute la Suisse, soit dans la continuité d'un événement, soit dans le cadre d'un appui planifié à un autre groupe d'intervention.

Son champ d'activité se concentre sur les interpellations de personnes suicidaires, armées ou susceptibles de l'être, les transferts de détenus dangereux, des opérations ciblées dans le milieu du trafic de stupéfiants, la traque et maîtrise de forcenés, les braquages, les séquestrations, les prises d'otages et les menaces terroristes.

Les interventions du GIPL sont clairement en augmentation ces dernières décennies. "On est passé de 90 à 100 à une époque à 180 à 200 interventions en moyenne par année aujourd'hui, soit trois à quatre en moyenne par semaine", explique le chef du GPIL.

Les interventions les plus fréquentes concernent le trafic de stupéfiants, notamment lors d'interpellations que ce soit dans un appartement, dans un véhicule ou en pleine rue, ainsi que les individus perturbés ou les forcenés. Les plus rares sont les grosses prises d'otages.

Sélection hyper exigeante

Devenir membre de cette unité spéciale est un véritable parcours du combattant. Le processus s'étale sur près de 20 mois. Les collaborateurs sont d'abord sélectionnés à l'interne de la police municipale, en fonction de leur expérience professionnelle.

"Le travail de policier de base doit être acquis avant de pouvoir postuler", précise le chef. "Le recrutement, la sélection et la formation sont très pointus et exigeants. C'est donc à la fois un choix de vie, une vocation et une passion", souligne-t-il.

L'exigence se situe tant au niveau psychologique que physique. "L'objectif est de choisir des policiers aptes à garder leur sang-froid lors de situations difficiles. Faire partie du GIPL est avant tout un état d'esprit, sachant que la condition physique est une évidence. Il faut une grande lucidité dans la gestion du stress, beaucoup de détermination, une grande capacité de résilience et un immense esprit d'équipe", détaille son chef.

Enfin "badgé" GI confirmé

Après une demi-journée de tests physiques et de tirs, un entretien avec un psychologue et un RH, un jour de tests prérequis GIRO, 48h d'épreuves physiques et mentales sur effets de surprise et, enfin, un stage d'un mois au GIPL, le postulant participe ensuite au cours romand des groupes d'intervention (GIRO) qui dure deux semaines.

S'il est déclaré "apte", il effectue alors 18 mois de stage au sein de l'unité lausannoise pour valider complètement sa formation. Un ultime test symbolique, sous forme d'épreuve individuelle, permet au NGI (nouveau GI) d'être officiellement "badgé" GI confirmé.

Au-delà de la formation de base, il existe ensuite six spécialités au sein du GIPL: cordes (rappel, etc), effractions (portes, fenêtres, etc), médical (premiers secours tactiques), tireurs de longue distance (TS), conducteur de chiens et pilote de drones.

Si les blessures ne sont pas rares, surtout à l'entraînement, il n'y a, en revanche, jamais eu de morts au sein du GIPL en 40 ans d'existence, relèvent encore ses responsables.

A noter aussi que le GIPL et le Détachement d'action rapide et de dissuasion, le DARD cantonal, collaborent depuis 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le travail des proches aidants valorisé à Lausanne

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© KEYSTONE/GAETAN BALLY

Ce jeudi marque la Journée mondiale de la santé mentale. A cette occasion, pour la quatrième reprise, un événement dédié aux proches aidants se tient à Lausanne.

En partenariat avec l’Association de Proches aidants Vaud et la Croix-Rouge vaudoise, la Haute École de Santé Vaud (HESAV) organise ce jeudi 10 octobre la 4ème Journée Proches Aidants. Cette nouvelle édition vise à soutenir et donner la parole aux nombreuses personnes concernées par ce travail bénévole. Dans un contexte de pénurie de personnel soignant, ce rendez-vous invite à réfléchir aux facteurs qui influencent la santé mentale des proches aidants, à l’identification des signaux d’alerte ainsi qu’aux prestations disponibles. Ce rôle souffre notamment d'un manque de reconnaissance.

Anne LouisAnne Louis, maître d'enseignement à l'HESAV

Cet événement veut aider les proches aidants à lutter contre l'épuisement et le découragement. Il a également pour but de favoriser les échanges entre les personnes concernées et les acteurs de la santé.

Depuis plus de 10 ans, Raphele, membre de l'Association de Proches aidants Vaud, accompagne quotidiennement son fils qui a souffert de troubles psychiques. Son travail n'a pas toujours été entendu par le personnel médical.

Raphele IssautierProche aidante, membre de l'Association de Proches aidants Vaud

Si le quotidien de Raphele s'est quelque peu allégé ces derniers temps, son fils se portant de mieux en mieux, sa routine a toutefois été bouleversée pendant des années.

Raphele IssautierProche aidante, membre de l'Association de Proches aidants Vaud

Ce rendez-vous veut aussi sensibiliser les étudiants de l'HESAV à la situation des proches aidants. Ils seront amenés à collaborer avec eux dans leur future profession.

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