Vaud
Procès Claude D. : internement ordinaire pour l'assassin de Marie
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Claude D. à nouveau devant la justice. Après l'annulation de son internement à vie par le Tribunal Fédéral, l’assassin de Marie fait face à la Cour d'appel pénale vaudoise. L'audience a débuté ce jeudi matin à 09h00. Les plaidoiries et réquisitions se sont étalées sur un peu plus d'une heure. Sans surprise, le verdict tombé à 15h00, prévoit l'internement ordinaire.
Suivez ce procès sur cette page, avec notre Journaliste présent sur place.
JEUDI 27 SEPTEMBRE 2018
15h00
Le verdict est tombé pour Claude D. L’assassin de la jeune Marie écope de l’internement ordinaire. C’est la mesure la plus contraignante que la Cour d’appel vaudoise pouvait lui infliger, après la décision prise en mars dernier par le Tribunal Fédéral. La Haute cour avait cassé « l’internement à vie » qui avait été prononcé en première instance à l’encontre de l’homme de 42 ans. Cet internement dit « ordinaire » sera couplé à la peine de prison à perpétuité, qui n’était pas contestée.
Dans son jugement d’aujourd’hui, la justice vaudoise a une nouvelle fois relevé le risque extrêmement élevé et imminent de récidive. Qualifié notamment de psychopathe et de délinquant dangereux, Claude D. est aussi considéré par les juges comme inaccessible à tout traitement.
Son avocate, Me Véronique Fontana a plaidé pour des mesures thérapeutiques institutionnelles, moins contraignantes. Elle n’a pas été suivie.
Sa réaction :
La Cour a donc opté pour l’internement ordinaire. Mesure qui était demandée par le Procureur général du canton de Vaud, Eric Cottier :
L’on ne sait pas encore si Claude D. fera appel de ce nouveau jugement au Tribunal Fédéral.
Par ailleurs, si l’internement à vie garantissait une détention « à vie » de l’homme de 42 ans, la mesure « ordinaire » n’exclut pas une libération de Claude D. Théoriquement, ce serait possible selon le Procureur général Eric Cottier :
Ni la famille de Marie, ni leur avocat, Me Jacques Barillon, n'étaient présents aujourd'hui pour ce nouveau procès.
10h30
On peut dire que c’était une audience express. Claude D. est arrivé devant les juges à 09h00 précises. Cheveux rasés sur les côtés, court sur le dessus. Petite moustache et petit boc. Chemise noire à carreaux et pieds menottés, l’assassin de Marie était accompagné de sa nouvelle avocate, Me Véronique Fontana.
D’abord questionné par la Présidente de la Cour, Claude D. a indiqué être suivi par un thérapeute 3 à 4 fois par mois. Il ne prend pas de médicaments. Actuellement en détention préventive au Bois-Mermet, il précise aussi ne pas vouloir sortir de sa cellule individuelle et refuser de faire du sport. « Après 20 ans de prison, les cours de promenade je les connais, ça ne m’intéresse plus » précise Claude D. à la Cour.
Place ensuite aux plaidoiries. À commencer par celles de la défense. « Mon client est un homme qui souffre. Il a besoin d’être soigné, de soins adaptés et spécifiques. » a dit l’avocat de Claude D.. Toute « amélioration n’est pas à exclure selon elle ». Et in fine, sans surprise, Me Fontana a demandé des mesures thérapeutiques institutionnelles. Renouvelables tous les 5 ans.
Ecoutez-là :
De son côté, le Procureur général du canton de Vaud a une nouvelle fois souligné la dangerosité et l’incurabilité avérée de Claude D. « C’est un manipulateur. Son caractère, sa façon d’être n’ont jamais changé. Il est impénétrable à quelconque thérapie ». Selon Eric Cottier, l’accusé veut que le premier rôle de la pièce théâtre soit tenu par lui. Il veut diriger la procédure ou encore fixer les règles.
En faveur de la sécurité publique, le Procureur général Eric Cottier plaide pour la mesure la plus contraignante : l’internement ordinaire.
Eric Cottier :
Notez que l’audience, prévue initialement jusqu’à demain, n’aura finalement duré qu’une heure ce matin. Le verdict sera rendu à 15h00 cet après-midi. Mais sans Claude D., qui a annoncé ne pas vouloir revenir au tribunal.
Enfin, sachez que l’avocat de la famille de Marie, Me Jacques Barillon, n’était pas présent à l’audience ce matin.
08h30
Claude D. avait été condamné en 2016 pour avoir tué la jeune Marie près de Payerne en 2013. Condamnation à la prison à perpétuité et à l'internement à vie. Mais en mars 2018, le Tribunal fédéral a annulé cette mesure "d’internement à vie".
Selon la Haute Cour, les conditions légales ne sont pas remplies à cause de la divergence d’analyse des experts psychiatres appelés à la barre.
L'homme, 42 ans, est donc de retour devant la justice vaudoise. Enjeu cette fois de ce procès : l’internement ordinaire, ou pas.
Explications de Robin Baudraz :
C’est donc la question de la prise en charge de Claude D. qui sera au cœur des débats, dès 09h00 ce jeudi matin. Et il y a plusieurs possibilités, Robin Baudraz :
Notez que la famille de Marie n'a pas été autorisée à participer à l'audience. Mais leur avocat, Maître Jacques Barillon, pourrait y assister dans le public.
À LIRE : Internement à vie annulé pour Claude D. (07.03.2018)
Lausanne
Un piéton perd la vie à Lausanne
Un piéton de 90 ans a perdu la vie mardi à Lausanne après avoir été heurté par un fourgon de livraison manoeuvrant en marche arrière. L'accident s'est produit peu avant 16h00 sur l'avenue d'Echallens.
"Alors qu'il effectuait une manoeuvre en marche arrière dans une contre-allée, un fourgon de livraison a heurté un piéton. Ce dernier a chuté au sol et sa tête a heurté la chaussée", indique jeudi la police lausannoise dans un communiqué. Les services de secours ont pris en charge la victime, qui est décédée dans la nuit de mardi à mercredi au CHUV. Une enquête a été ouverte.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Les hôtels vaudois ont été davantage fréquentés l'hiver dernier
Le bilan hivernal de l'hôtellerie vaudoise affiche 1'233'700 nuitées entre novembre 2024 et avril 2025, en hausse de 5% par rapport à l'hiver précédent (+58'400 nuitées). Si la progression est modérée pour les stations des Alpes vaudoises (+0,6%), elle est plus marquée pour la région Montreux Riviera (+6,9%) et surtout lausannoise (+7,8%).
Jugé "excellent", le bilan hivernal s'explique aussi par en grande partie sur le bond de la clientèle étrangère (+7,7%), tandis que la fréquentation indigène a moins progressé (+2,2%), montrent jeudi les chiffres publiés par Statistique Vaud.
Ce sont les hôtes en provenance de France (148'900 nuitées), des Etats-Unis (50'200) et du Royaume-Uni (44'100) qui ont le plus séjourné dans les hôtels du canton. Parmi les principaux marchés de proximité, les clientèles belge (+16%) et française (+9,2%) affichent les plus fortes hausses.
Toutes origines confondues, les progressions les plus marquées ont été observées durant les mois de novembre 2024 (+7,3%) et d'avril 2025 (+6,5%).
A titre de comparaison, les nuitées ont progressé de 2,8% sur le plan national par rapport à l'hiver précédent. Parmi les principales régions touristiques suisses, Bâle (+9,9%) et Zurich (+5,4%) affichent les hausses urbaines les plus marquées. Du côté des destinations alpines, la fréquentation a augmenté de 2% dans les Grisons et de 0,9% en Valais.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Région nyonnaise: fusion entre la NStCM et les TPN
Dans la région nyonnaise, sur la Côte, les transports publics s'associent. La fusion entre les Transports publics de la région nyonnaise (TPN) et la Compagnie du chemin de fer Nyon–St-Cergue–Morez (NStCM) a été formellement validée lors d'une assemblée générale des actionnaires à Genolier.
"Cette décision officialise la création d'une entité unique sur les plans juridique et comptable, tout en préservant l'identité visuelle de chacune des marques", écrivent mercredi les deux parties dans un communiqué commun. "Cette unification vise à optimiser la gouvernance, le financement et les processus internes".
Elle n'entraîne aucune suppression de poste, ni de modification des services pour la clientèle, assure-t-on. Les marques "NStCM" et "TPN" continueront d'exister avec leurs couleurs et leurs logos.
Mêmes lignes et horaires
"Pour le public, rien ne change. Les lignes, les horaires et les interlocuteurs restent les mêmes. Mais en interne, cette fusion nous permet de gagner en efficacité et en clarté administrative", explique Emmanuel Laurent, directeur de l'entreprise, cité dans le communiqué.
Depuis 1996, les TPN formaient une filiale du NStCM. Les deux entreprises partageaient déjà une direction commune ainsi que plusieurs services (finances, RH, IT, commercial). En revanche, elles conservaient jusqu'ici une gestion juridique, comptable et contractuelle distincte, rappellent leurs responsables.
Le processus de fusion a été validé par les deux conseils d'administration le 1er mai 2025. L'inscription au registre du commerce a suivi le 9 mai, sous le nom juridique unique de "Compagnie du chemin de fer Nyon-St-Cergue-Morez SA.". Lors de l'assemblée générale du 27 mai dernier, les nouveaux statuts ont été adoptés et le conseil d'administration renouvelé, avec à sa tête Regula Zellweger, syndique de Givrins et députée au Grand Conseil.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Personnalités et ONG lancent un "Appel" contre les renvois forcés
Plus de 130 personnalités vaudoises et une quarantaine d'ONG ont signé un "Appel" contre les renvois forcés de migrants. Elles demandent au Canton de Vaud de mieux protéger les plus vulnérables et les droits humains. Cette revendication a été officiellement lancée mercredi à Lausanne.
"Depuis plusieurs années, les associations alertent sur la situation de plus en plus critique des renvois Dublin en matière d'asile. Plusieurs événements récents ces derniers mois ont, une fois de plus, mis en lumière les conditions de ces renvois dans notre canton. C'est sur cette base qu'une quarantaine d'organisations et plus de 130 personnalités vaudoises lancent cet appel", ont-elles expliqué devant les médias.
"Nous, signataires de cet appel, appelons le Conseil d'Etat à faire preuve d'humanité en renonçant à exécuter les renvois forcés des familles avec enfants, des personnes dont la santé est menacée par le renvoi et d'autres personnes exilées en situation de vulnérabilité", déclarent-ils.
"Nous demandons au gouvernement vaudois qu'il utilise toutes les marges de manoeuvre possibles dans sa loi d'application des renvois des demandeurs d'asile, par rapport au droit fédéral qui ne règle pas tout, notamment en regard de la Convention des droits de l'enfant de l'ONU et aussi de critères de santé", a déclaré Julien Eggenberger, député socialiste et un des instigateurs de l'appel.
Trouver un autre chemin
"L'idée de cet appel est d'ouvrir une nouvelle manière de faire, d'interpeller, de créer de nouvelles opportunités, car les leviers actuels ne fonctionnent pas et les chemins législatifs sont difficiles au parlement cantonal", a pour sa part affirmé Joëlle Minacci, députée d'Ensemble à Gauche et également à l'origine de l'appel. "Nous comptons sur la mobilisation de la société civile pour faire bouger les choses, les lignes", a-t-elle ajouté.
A ce stade, les signataires viennent de différents bords politiques, des milieux sportifs, culturels, universitaires, scientifiques, de la santé, associatifs, syndicaux et des Eglises. L'objectif est d'en rassembler le plus possible et de lancer ensuite "la balle aux autorités".
Parmi les personnalités qui ont signé l'appel, on retrouve par exemple le prix Nobel Jacques Dubochet, le musicien Pascal Auberson l'écrivain Blaise Hofmann, le président du Paléo Daniel Rossellat, l'humoriste Thomas Wiesel, l'astronaute Claude Nicollier, l'ancien président du Conseil national Yves Christen ou encore l'ex-conseiller aux Etats Luc Recordon.
Moret critiquée
Mercredi, une dizaine de signataires étaient présents à la conférence de presse. Tous ont dénoncé une situation sur le front des renvois de migrants qui s'est durcie. Il y a une intensification des renvois forcés ces derniers mois et une détérioration des conditions de ces renvois, se sont inquiétés plusieurs interlocuteurs, évoquant "une violence systémique de la procédure".
La problématique des enfants a été plusieurs fois abordée. "Le 40% des migrants sont des mineurs et le droit des enfants n'est pas pris en compte. D'un point de vue administratif, ce ne sont que des cas rapportés", a dénoncé Bernard Borel, responsable de l'ONG Médecins Action Santé Migrants (MASM). "Il y a des questions éthiques et de dignité à se poser", a-t-il insisté.
"Cette journée du 4 juin se veut une journée forte pour dire que ça ne peut plus continuer comme ça, que le Conseil d'Etat doit changer sa manière de faire", a encore dit M. Eggenberger. La manière de mettre en oeuvre les renvois (conditions dures, arrestations brusques, présence policière parfois nombreuse, etc) est une décision politique, ont aussi rappelé les intervenants.
La conseillère d'Etat Isabelle Moret, en charge de ce dossier, a également essuyé des critiques. "Il y a un durcissement depuis qu'elle est en place. Elle fait le sale boulot que ses prédécesseurs n'ont pas fait pour se montrer bonne élève par rapport à la Confédération", a estimé Jean-Marc Béguin, conseiller communal lausannois vert'libéral.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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