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Vaud

Une antenne régionale pour l'intégration des réfugiés

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La conseillère d'Etat vaudoise Rebecca Ruiz, à gauche, écoute le témoignage de Mohammad Alaa, au centre, réfugié syrien, et de Yakup, à droite, réfugié turque lors de la présentation à la presse du centre social d'intégration des refugies (CSIR), rattaché au Département de la santé et de l'action sociale du canton de Vaud. (©KEYSTONE/Laurent Gilliéron)

Le Centre social d'intégration des réfugiés (CSIR) du canton de Vaud a ouvert cet automne une antenne régionale à Montreux. Elle emploie 21 collaborateurs - contre 65 au siège à Lausanne - qui traitent 309 dossiers, soit l'équivalent de 813 réfugiés.

Ceux-ci bénéficient d'un service plus proche de leur lieu de vie, explique jeudi le Département de la santé et de l'action sociale (DSAS) dans un communiqué. Il précise que le CSIR s'occupe notamment de l'intégration socioprofessionnelle, du soutien social et de l'octroi du revenu d'insertion pour les personnes reconnues comme réfugiés (permis B et F).

L'ouverture d'une antenne locale permet aussi de rapprocher les bénéficiaires des acteurs locaux pour assurer une meilleure intégration. "La proximité est un atout important pour améliorer l’intégration des réfugiés, notamment lorsqu'il s’agit de leur formation et de tout ce qui touche à l'emploi", affirme Rebecca Ruiz, la cheffe du DSAS, citée dans le communiqué.

Le bureau de Montreux couvre les districts de la Riviera, du Pays-d’Enhaut et d’Aigle ainsi que les communes de Chexbres, Puidoux, Rivaz et Saint-Saphorin.

Mesures d'insertion

Le CSIR propose plusieurs programmes pour assurer une intégration socioprofessionnelle des réfugiés. "Ils sont de plus en plus nombreux à toucher une bourse d'études plutôt qu'un revenu d’insertion, en participant aux programmes de formation professionnelle qui leur sont proposés", relève le DSAS. Ces programmes sont destinés aux jeunes (18 à 25 ans) et aux adultes sans formation professionnelle initiale achevée.

Le CSIR propose aussi des mesures d'insertion sur le marché de travail. Cela se concrétise sous forme de stage, de formations courtes, de cours de formation (français, mathématiques, informatique), d'ateliers sur la vie quotidienne en Suisse ou encore des activités pour reprendre confiance en soi.

L'antenne de Montreux traite 309 dossiers qui correspondent à 813 réfugiés. Le CSIR à Lausanne continue lui de s'occuper des autres réfugiés du canton, soit de 600 dossiers, représentant 1331 réfugiés.

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Lausanne

Occupation à l'UNIL: rectorat et gouvernement d'accord pour l'arrêt

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A l'UNIL, l'occupation diurne se poursuit tout comme le dialogue avec le rectorat. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le rectorat de l'Université de Lausanne (UNIL) et le Conseil d'Etat vaudois ont convenu lundi lors d'une séance que l'occupation du bâtiment de Géopolis par des étudiants pro-palestiniens devait cesser, a indiqué mardi au Grand Conseil le ministre Frédéric Borloz. Aucun ultimatum n'a en revanche été annoncé.

Le chef du Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) s'est exprimé dans le cadre d'une résolution PLR-UDC invitant le gouvernement à prendre toute mesure garantissant que les missions premières de l'UNIL, soit la formation et la recherche, se fassent en toute sécurité et sans entrave pour l'ensemble de la communauté universitaire. Le texte a été accepté par la droite, avec 71 oui, contre 54 non du côté de la gauche.

Avant le vote, le ministre de tutelle de l'UNIL a reconnu que l'occupation "se passe de manière pacifique". Il a toutefois estimé que "des lignes rouges ont été dépassées". "Des centaines d'étudiants ne sont pas à l'aise d'aller au cours. J'ai reçu moi-même des messages et des témoignages". Il a aussi évoqué des "messages racistes, déplacés et irrespectueux".

"La situation doit à un moment donné s'arrêter. Lors d'une réunion à laquelle j'ai été convié hier avec le rectorat de l'UNIL, il a été convenu que l'occupation devait cesser", a dit M. Borloz. Il n'a fait référence à aucun délai ni ultimatum. La mission de l'université doit être garantie en toute sécurité et sans entrave, a-t-il encore ajouté.

Court débat gauche-droite

La résolution déposée par la présidente du PLR Vaud, Florence Bettschart-Narbel, a donné lieu à un court échange gauche-droite, opposant "liberté académique et débat démocratique" à "problème sécuritaire et démonstration de force".

La députée de la gauche radicale Elodie Lopez (EP) a rappelé le "dialogue exemplaire" entre manifestants et direction de l'UNIL. Cette résolution vient "discréditer un message de paix et de solidarité", a-t-elle dénoncé. Pour le président du PS Vaud, Romain Pilloud, la demande de la résolution "est déjà respectée": les cours se déroulent en sécurité et l'ensemble des missions de l'UNIL est toujours assuré.

"Quelles que soient leurs motivations, l'occupation d'un bâtiment de l'UNIL pose différents problèmes, notamment l'accès aux cours, aux bureaux et la garantie d'un espace de recherche et formation sécure", a au contraire estimé Mme Bettschart-Narbel. "Plusieurs témoignages démontrent que ces manifestations à l'intérieur de l'UNIL provoquent un sentiment d'insécurité pour certains membres du corps enseignant et étudiant", souligne sa résolution.

Non contraignante, la résolution consiste en un voeu envoyé au Conseil d'Etat. Celui-ci a trois mois pour informer le Parlement de la suite qui lui est donnée.

A l'UNIL, les étudiants avaient mis fin mercredi soir dernier à leur occupation nocturne, après six nuits passées dans le hall du bâtiment Géopolis. Ils y sont revenus jeudi matin pour poursuivre leur mobilisation diurne. Les discussions se poursuivent dans le calme entre la direction et le collectif pro-palestinien.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: le Miam Festival prend des accents bruxellois ce week-end

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Le Miam Festival fait son retour à la Place de la Riponne lors du week-end de la Pentecôte (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Miam Festival s'installe à nouveau sur la Place de la Riponne à Lausanne lors du week-end de la Pentecôte. Plus d’une quarantaine de stands et de food trucks régionaux proposeront des spécialités culinaires du monde entier dès samedi 18h00. Pour la première fois, la manifestation accueille une ville invitée, Bruxelles.

Au menu notamment, la "célèbre" gaufre de Bruxelles, des croquettes au fromage flandrien mi-vieux et au fromage suisse, ainsi que les fameuses frites, préparées selon la tradition par Belga, représentant la communauté belge de Lausanne. Caviste et épicerie fine du Plat pays seront également au rendez-vous.

Outre les délices belges, près d’une trentaine de pays seront représentés. Parmi les nouveautés, des beignets sucrés congolais, des spécialités marocaines ou encore de la cuisine du Cachemire (nord de l’Inde).

Côté boisson, la bière sera sur le devant de la scène afin de mettre à l’honneur les spécialités bruxelloises. Les autres boissons proposées au Miam seront exclusivement locales.

Petits et grands pourront profiter gratuitement et sans réservation d'ateliers tout au long du week-end. Rendez-vous le dimanche au Palais de Rumine pour les adultes, le lundi à l’Espace récréatif de la Grenette pour les petits et tout le week-end à l’espace animations du Village Bruxellois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud: tassement des ventes de voitures électriques

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Les ventes de voitures électriques et hybrides rechargeables stagnent dans le canton de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Sur les 24'000 voitures neuves vendues l'an dernier dans le canton de Vaud, 59% étaient des véhicules hybrides ou électriques. Après une forte progression entre 2020 et 2022, les ventes pour ce type de modèles semblent toutefois se tasser.

Parmi les voitures neuves à propulsion alternative, les modèles hybrides associant un moteur thermique à un moteur électrique comptent pour deux tiers des ventes, contre un tiers pour les voitures purement électriques. Un modèle hybride vendu sur cinq peut être rechargé via la prise de courant, précise mardi Statistique Vaud.

La part de marché des voitures électriques et hybrides rechargeables a stagné à 27% du total des ventes de voitures neuves l'an dernier. Un véritable tassement après des hausses de 9 et 4 points de pourcentage en 2021 et 2022.

Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer ce ralentissement, comme la hausse des prix de l'électricité et, donc, la réduction de l'écart de coût d'utilisation entre les voitures électriques et thermiques traditionnelles.

L'absence de bornes de recharge à domicile et le fait que les locataires ne puissent pas installer eux-mêmes des bornes privées constituent également des freins, poursuit le communiqué.

Vaud sur le podium

Selon Statistique Vaud, la tendance est comparable au niveau national. Et de prévenir que l'objectif de la feuille de route sur la mobilité électrique, qui vise à augmenter cette part à 50% d'ici à la fin 2025, "pourrait être plus difficile à atteindre".

Les statistiques montrent aussi que la part de voitures purement électriques atteint 3,6% dans le canton en 2023, soit davantage qu'en moyenne nationale (3,3 %). Vaud occupe le 3e rang derrière Zoug (6,8%) et Zurich (4,1%). Sur le plan régional, la part des voitures électriques est la plus élevée dans les communes du district de Nyon.

512 voitures pour 1000 personnes

Parmi les autres évolutions, Statistique Vaud indique que le nombre de voitures pour 1000 personnes a diminué dans le canton, et ce plus fortement que dans le reste du pays.

En terre vaudoise, on compte 512 voitures pour 1000 personnes en 2023 (540 en moyenne suisse). Vaud occupe le quatrième rang des cantons les moins motorisés, derrière Bâle-Ville (324), Genève (418) et Zurich (482).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Vetropack annonce la fermeture de sa production de verre à St-Prex

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Début mars, Johann Reiter, CEO du groupe Vetropack, gauche, et Claude R. Cornaz, droite, président du conseil d'administration avaient annoncé l'ouverture d'une procédure de consultation sur l'avenir du site de production suisse de St-Prex (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le groupe Vetropack a annoncé mardi la fermeture de son site de production de verre à St-Prex, dans le canton de Vaud. Un plan social sera prochainement mis sur pied pour les collaborateurs touchés par les suppressions d'emplois.

"Tous les scénarios envisagés nous conduisent régulièrement au même résultat: même avec des investissements de plusieurs millions, les perspectives d'avenir de l'usine de St-Prex restent négatives en termes de viabilité économique et de compétitivité. Une exploitation rentable sur la durée ne serait pas possible. La fermeture de la production est par conséquent inévitable", explique Claude Cornaz, président du Conseil d'administration du groupe Vetropack, cité dans un communiqué.

Il a ajouté que la société n'a pas pris cette décision à la légère. "Nous avons examiné de manière très complète et dans les moindres détails toutes les propositions qui nous ont été présentées pour un développement futur du site".

Le site plus que centenaire de St-Prex a fait l'objet de nombreuses adaptations et d'importants investissements au fil des décennies, qui se chiffrent depuis 2010 uniquement à plus de 50 millions de francs. "En dépit de ces efforts, le seul site de production suisse du groupe Vetropack souffre de sa taille réduite et de sa faible compétitivité", souligne-t-il. Début mars, Vetropack avait activé une procédure de consultation sur l'avenir du site.

"Evaluation minutieuse"

Le 30 avril dernier, les représentants du personnel accompagnés des syndicats Unia et Syna ont présenté leurs propositions alternatives à une fermeture à la direction de Vetropack. Ils qualifiaient leur dossier de "solide économiquement et innovateur écologiquement pour assurer l'avenir de l'entreprise".

Ils proposaient l'adoption d'une technologie de fusion de verre par oxy-combustion connectée à un générateur d'oxygène. De nouveaux dispositifs de récupération de chaleur et d'énergies renouvelables seraient installés en parallèle.

Ces propositions ont fait l'objet au cours des deux dernières semaines d'une évaluation "complète et minutieuse" de la part du Conseil d'administration et de la direction du groupe, fait savoir Vetropack. "Il s'agit de propositions ambitieuses qui contiennent nombre de bons arguments", selon Claude Cornaz. "Néanmoins, notre examen détaillé nous conduit à la conclusion que les mesures proposées ne modifieraient pas la situation du site pour garantir la rentabilité de l'usine à long terme.

A la suite de la fermeture, une majeure partie des postes de travail du site de St-Prex sera supprimée. Ces suppressions d'emplois se feront de manière progressive, selon l'entreprise. "Partout où ce sera possible, des offres correspondantes seront proposées pour conserver des employés au sein du groupe Vetropack".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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