Vaud
Une loi-cadre pour les taxis vaudois
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Le Grand Conseil vaudois a débuté l'examen de sa législation cantonale sur les taxis. Il veut donner un cadre à une profession malmenée par l'irruption d'Uber sur le marché. La gauche a échoué mardi à instaurer un examen d'entrée, comme à Genève.
La modification de la Loi sur l’exercice des activités économiques (LEAE) harmonise les conditions d’exercice des taxis et des véhicules de transport avec chauffeur (VTC) et régule l’accès à la profession de chauffeur. La réforme fait suite à l’arrivée d’Uber sur le marché suisse et s'inspire en partie de la loi genevoise.
Autorisation cantonale
La nouvelle loi amène un "changement de paradigme important", a expliqué la socialiste Sonya Butera. Désormais, tous les chauffeurs devront être au bénéfice d'une autorisation cantonale, et ils devront s'annoncer auprès de la police du commerce. Impossible de s’improviser chauffeur sur le modèle d’Uberpop, par exemple.
Les députés ont voté l'entrée en matière à l'unanimité, soucieux d'offrir un cadre propice à une concurrence la plus loyale possible. A droite, on a défendu la liberté de commerce et une prise en compte mesurée des évolutions technologiques. "Il ne faut pas faire le procès d'Uber, un prestataire qui a donné un coup de pied dans le monde ronronnant des taxis", a dit Florence Bettschart (PLR).
Conditions de travail précaires
A gauche, on s'est soucié en priorité des conditions de travail précaires dans la profession et du respect du paiement des charges sociales. "Aujourd'hui encore, il y a des salaires de l'ordre de 10 francs par heure", a dénoncé Arnaud Bouverat (PS).
Quelques points de la loi révisée ont été largement salués de part et d'autre de l'hémicycle. Les entreprises de transports devront par exemple avoir un siège en Suisse. Et tout conducteur de VTC devra arborer un signe distinctif, pour pouvoir être identifié et contrôlé par la police. Les taxis, eux, possèdent déjà un voyant lumineux.
Pas d'examen requis
A gauche, des élus du PS et d'Ensemble à Gauche ont averti qu'ils ne soutiendraient la loi en vote final que si certains amendements passent la rampe. Le premier d'entre eux concerne la formation et, en premier débat, il a été rejeté par 74 voix (PLR, UDC et Vert'libéraux) contre 60.
Cet amendement de Jean-Louis Radice (Alliance du Centre) souhaitait soumettre les chauffeurs à un examen attestant de leur compréhension du français ainsi que de certaines connaissances topographiques, légales et de conduite écologique. "Le métier de chauffeur doit être défendu comme un vrai métier. L'examen existe à Genève. Ce n'est rien de délirant", a plaidé le député Jean Tschopp (PS).
"Il n'est pas inutile d'avoir une formation basique. Elle est garante de qualité", a renchéri Marc Vuilleumier (Ensemble à Gauche).
Beaucoup trop loin
La droite du Parlement n'a pas partagé ce point de vue, parlant de proposition "irréelle". "On va au-delà de ce qui est nécessaire pour le bon exercice de cette profession", a estimé Mathieu Blanc (PLR).
"Il faut trouver un juste équilibre", a relevé le conseiller d'Etat Philippe Leuba. Cette exigence de formation va "beaucoup trop loin" et risque d'exclure de la profession tout un pan de la population.
Echanges vifs
Cette position a fait bondir le socialiste Arnaud Bouverat qui a parlé de "mépris". "Les chauffeurs en ont marre qu'on parle de manière négative de leur métier. Ils cherchent une reconnaissance minimale. Une formation et un examen sont utiles. Pour beaucoup de personnes, c'est un tremplin pour l'intégration", a-t-il dit.
"L'intégration passe par l'accès au monde du travail", a répliqué Philippe Leuba. "Il n'y a pas de mépris de la profession".
Contrôles sur le terrain
L'examen de la loi en premier débat se poursuivra mardi prochain. Au menu notamment la question des contrôles sur le terrain, jugés insuffisants à gauche. "Aucun poste de policier n'est prévu. Sans moyens de contrôle, cette loi sera une coquille vide", a averti Jean Tschopp (PS).
Le député réclame aussi la création d'une commission consultative, afin que la mise en oeuvre de la loi se fasse avec les acteurs du terrain. Enfin, il veut que la nouvelle procédure d'autorisation soit appliquée dans un délai d'un an après l'entrée en vigueur de la loi, et non de deux ans. Le débat est loin d'être terminé.
(KEYSTONE-ATS)
Vaud
Vevey organise sa "Journées des mobilités"
La Ville de Vevey organise sa "Journée des mobilités" pour apporter des solutions en matière de déplacements. De nombreux stands et activités, du pedibus au véhicule partagé, seront proposés ce samedi 26 avril 2025 sur la place du Marché, en parallèle de la traditionnelle bourse aux vélos annuelle.
Apporter des solutions en matière de déplacements, c'est l'idée de la "Journée des mobilités" organisée par Vevey ce samedi 26 avril 2025, en parallèle de la traditionnelle bourse aux vélos annuelle sous la Grenette. Plusieurs stands et activités se tiendront sur la place du Marché pour encourager la mobilité active, douce et partagée.
Le public pourra notamment découvrir l’autopartage, le vélopartage, essayer des vélos électriques ou des vélos cargos, s’initier au longboard ou même profiter d’une balade en tripoteur. Le but de cette première édition : l’échange autour des différents modes de déplacements, comme l’explique Gabriela Kämpf, municipale chargée de la durabilité.
Pour la Municipalité, l’objectif est notamment d’encourager des modes de déplacement moins polluants et faire baisser le bilan carbone de la mobilité qui représente 20% des émissions directes de CO2.
Cette première journée se tiendra se tiendra ce samedi 26 avril 2025, de 9h à 14h sur la place du Marché à Vevey, en parallèle de la traditionnelle à la bourse aux vélos sous la Grenette.
Football
Bienne défie YB en demi-finale de Coupe
Le FC Bienne, qui vise la promotion en Challenge League ce printemps, partira en quête d'un exploit samedi dès 20h30 en demi-finale de la Coupe de Suisse. Il défie Young Boys.
Le club seelandais n'a, selon l'expression consacrée, rien à perdre à l'heure de se frotter à YB. Le fait d'avoir sorti Lugano au tour précédent lui permet de croire en son étoile. L'euphorie est de mise dans toute la région: plus de 20'000 billets auraient pu être vendus selon le coordinateur sportif biennois Oliver Zesiger.
Bienne n'a disputé jusqu'ici qu'une seule finale de Coupe de Suisse, en 1961, s'inclinant face à La Chaux-de-Fonds au stade ultime. Young Boys, dont les chances de décrocher le titre de champion sont minces, vise pour sa part une 17e finale de Coupe. Le club du Wankdorf a gagné huit fois ce trophée, la dernière en 2023.
La deuxième demi-finale, prévue dimanche à 15h30 au Parc St-Jacques, mettra aux prises le FC Bâle et Lausanne-Sport.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Ils se présentaient comme policiers auprès de personnes âgées
Cinq personnes se faisant passer pour des policiers auprès de victimes âgées ont été interpellées dans le canton de Vaud, prises sur le fait. Le ministère public et le tribunal des mineurs ont ouvert des procédures, indique la police cantonale vaudoise, vendredi, dans un communiqué.
La police a été mise en alerte mercredi, lorsqu'elle a reçu ce jour-là une dizaine d'appels lui signalant des tentatives d'escroquerie aux faux policiers dans plusieurs communes du canton de Vaud, comme Pully, Lutry, Orbe, Founex, Lausanne, Cheseaux-sur-Lausanne et Saint-Prex.
A chaque fois, le même mode opératoire était utilisé par les malfrats. Les victimes étaient tout d'abord contactées par téléphone par des personnes parlant français qui leur annonçaient que des prélèvements suspects avaient été effectués sur leurs comptes en banque ou que leur carte de crédit avait été piratée.
Les escrocs envoyaient ensuite au domicile de leur victime un complice qui se faisait passer pour un faux policier ou un faux assureur. Sur place, celui-ci persuadait la personne âgée de lui confier ses cartes bancaires et de crédit ainsi que des objets de valeur pour les mettre en lieu sûr.
Selon la police cantonale vaudoise, certaines victimes se sont exécutées "et ont ainsi perdu d'importantes sommes d'argent". Les personnes escroquées étaient âgées entre 78 pour la plus jeune et 101 ans pour la plus âgée.
Cinq personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre "sur place". A Pully, les trois suspects sont de nationalité congolaise et suisse et sont âgés de 18, 20 et 21 ans. A Saint-Prex, il s'agit d'un homme de nationalité française de 23 ans et d'une jeune femme de 17 ans, de nationalité espagnole.
La police cantonale vaudoise rappelle les précautions à prendre pour ne pas se retrouver victime d'une arnaque aux faux policiers. Il faut notamment ne jamais donner d'informations personnelles par téléphone, ne jamais remettre des cartes de crédit et leurs codes à un inconnu et appeler les forces de l'ordre au moindre doute.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Belmont-sur-Lausanne: 162 km/h au lieu de 80 sur l'A9
Un conducteur a été flashé à 162 km/h sur l'autoroute A9 dans la zone de travaux entre Belmont-sur-Lausanne et Vennes, où la vitesse est limitée à 80 km/h. Cette infraction relevant du délit de chauffard, il a été dénoncé au Ministère public.
Le chauffard, un Suisse de 21 ans domicilié dans le canton, n'était pas titulaire d'un permis de conduire, ajoute la police vaudoise vendredi dans son communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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