Émissions
"Que va devenir mon animal de compagnie si je ne peux plus m'en occuper ?"
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ASA (Aide Senior Animaux), est une fondation à but non lucratif qui a pour objectif d’aider les seniors qui doivent se séparer temporairement ou définitivement de leur animal de compagnie.
- aide à l’adoption
- assistance ponctuelle
- placement définitif
Grace à l’aide des bénévoles, les personnes âgées peuvent compter sur la fondation pour s’occuper de leur animal. En cas de décès par exemple, la fondation ASA se mettra à chercher le meilleur maître pour adopter l’animal. C'est une solution qui peut rassurer une personne qui ne souhaite pas en prendre un par peur de ne pas savoir ce qui pourrait lui arriver en cas de problème.
En juin 2019, la fondation a ouvert la Maison d’ASA à Gingins. Elle permet de recueillir les chats en attente d’une adoption ou définitivement si il est compliqué de le placer. Tout se passe bien actuellement mais le président s’inquiète aujourd’hui pour l’avenir de l’association.
« Quand je regarde les années qui passent, je pense qu’un jour prochain, je devrai passer la main. Qui voudra reprendre ma place ? »
L’association est toujours à la recherche de bénévoles motivés susceptible, un jour, de reprendre les rênes. Le président compte également sur la générosité des gens.
Le jeudi 30 janvier à 14h30, Gilles Altwegg, président de la fondation sera au micro d’LFM.
Pour consulter le site, cliquez ici
Le rayon d’action d’ASA se limite à Nyon et son district, à Lausanne et environs, à Genève et au Nord vaudois
ASA Nyon
ASA
Fondation ASAjfk
1260 Nyon
CCP: 12-474274-4
La Maison d'ASA
chemin des Cheseaux 8
1276 Gingins
ASA Lausanne
1066 Epalinges
ASA Genève
ASA Nord vaudois
1530 Payerne
Double Face
Double Face : Petra Volpe, une voix pour les infirmières
Dans cet avant dernier Double Face de la saison, Valérie Ogier reçoit la cinéaste suisse Petra Volpe, réalisatrice du film "En première ligne".
Petra Volpe, réalisatrice suisse, reconnue pour son film "L'Ordre divin" sorti en 2017, où il était question du droit de vote des femmes en Appenzell en 1971, était l'invitée de Valérie Ogier et de Double Face. Elle nous revient avec un nouveau projet intitulé "Heldin", en français "En première ligne", qui met en lumière la vie d'une infirmière de nuit, Floria. Un film de 90 minutes qui retrace la vie intense d'un hôpital, où le service est surchargé et où les défis rencontrés par le personnel soignant, les patients et leur entourage sont palpables.
"En première ligne" ne se contente pas de dépeindre le quotidien d'une professionnelle de santé, mais aborde également des questions sociétales et politiques. Petra Volpe s'est intéressée, via son personnage principal, aux femmes en général, sachant que plus que 80 % des infirmières sont des femmes. Elle met en avant les enjeux cruciaux auxquels fait face le secteur, notamment le manque de personnel. Selon l'OMS, d'ici 2030, il pourrait manquer 13 millions de soignants à l'échelle mondiale, une situation alarmante qui pourrait mener à une crise sanitaire planétaire.
"En première ligne" est bien plus qu'un simple récit ; c'est une déclaration d'amour pour la profession d'infirmière selon notre invitée, et un appel à la prise de conscience collective. En nous rappelant que nous sommes tous des patients potentiels, Petra Volpe nous invite à réfléchir sur l'importance de ces héros du quotidien et sur les défis qu'ils doivent surmonter.
La réalisatrice nous confie avoir mené des recherches approfondies sur le travail dans les hôpitaux, pour son film "En première ligne". Elle s'est inspirée de situations réelles pour créer une œuvre sous tension, où chaque scène résonne avec la réalité du terrain. Les infirmières, qui ont eu l'occasion de visionner le film, lui ont confirmé l'authenticité des situations dépeintes.
Petra Volpe, qui vient de terminer le tournage d'un nouveau projet, continue d'explorer des thématiques profondes et actuelles. Son prochain film, qui aborde la réalité des hommes emprisonnés aux États-Unis, tout en intégrant le thème de la maladie d'Alzheimer, est le fruit de dix années de recherche aux USA, pays dans lequel elle réside. Tourné en 26 jours principalement en Angleterre et soutenu par des fonds suisses, cette production promet d'être une œuvre marquante, prévue pour sortir en 2026.
Dans son dernier film "En première ligne", Petra Volpe tire notamment la sonnette d'alarme sur les conditions de travail des infirmières, mettant en lumière des situations visant à interpeller le public. Avec une approche qui lui est propre, la réalisatrice utilise le cinéma comme un vecteur de récits, cherchant à connecter les individus à travers des histoires qui résonnent profondément.
Pour elle, le cinéma n'est pas seulement un divertissement, mais un moyen d'élever les esprits et de nourrir les âmes. De la nourriture des corps lorsqu'elle évoque sa "nonna" italienne et son jardin, son grand-père boulanger, ou encore sa grand-mère et son potager, à la nourriture de l'esprit, il n'y a qu'un pas, franchi entre l'enfance et l'âge adulte via son œuvre. Petra Volpe aime observer le monde qui l'entoure, lire et s'immerger dans l'art. Ces passions lui insufflent l'espoir nécessaire pour avancer avec force dans la vie. C'est la nourriture qui la fait vibrer.
"En première ligne" est le 3ème film de Petra Volpe, qui a déjà marqué les esprits avec différents courts métrages et productions télévisées. Ses précédents films, notamment "L'ordre divin", ont rencontré un certain succès, récoltant divers prix prestigieux. Cependant, malgré cette reconnaissance, la cinéaste suisse nous avoue que le financement de ses projets reste un défi. Elle se considère néanmoins chanceuse de pouvoir travailler en Suisse, où le soutien financier à la culture facilite la réalisation de films, contrairement aux États-Unis, où elle réside, et où le financement est principalement privé.
Une dernière production qui profité de cette dynamique helvétique, inspirée d'un livre : "Unser Beruf ist nicht das Problem, es sind die Umstände", en français : "Notre profession n'est pas le problème, ce sont les circonstances",, écrit par l'infirmière allemande Madeline Calvelage. Un livre qui relate une journée de garde d'une infirmière et qui a donné à la réalisatrice l'impression d'un thriller, influençant le rythme et la tension de son film. Madeline Calvelage avec laquelle elle a ensuite collaboré pour développer le scénario et les histoires des patients.
Tourné dans un hôpital désaffecté près de Zurich, "En première ligne" a aussi bénéficié de l'expertise d'une consultante infirmière pour recréer l'univers médical d'un établissement hospitalier. Petra Volpe a également été soutenue par Nadja Habicht, une infirmière expérimentée qui a formé l'actrice Leonie Benesch, qui interprète le rôle central de Floria. Ce choix s'est imposé naturellement à la réalisatrice après avoir découvert l'actrice allemande dans le film "La salle des profs". Le personnage de Floria est à la fois physique et psychologique, incarnant une infirmière perfectionniste et d'une grande humanité malgré des circonstances professionnelles difficiles.
Le Double Face de Petra Volpe se conclut comme pour tous nos invités par la traditionnelle séquence du "Tac-au-tac". Elle nous apprend notamment que son mot préféré est : "compassion". Elle ne trouve pas qu'avoir de la compassion est un problème, à contrario d'Elon Musk, qu'elle cite au cours de notre entretien, qui a déclaré le contraire récemment. Elle pense justement que chacun a besoin de compassion, encore plus en ces temps difficiles.
"En première ligne", de Petra Volpe, est à voir actuellement au cinéma.
Double Face
Double Face : Brigitte Rosset, Prix SSA 2025 de l’humour
Elle s'est produite le 17 juin dernier à Morges-sous-Rire avec son nouveau seul en scène "Merci pour le couteau à poisson, les conversations et les délices au jambon". Actrice et humoriste romande, elle était l'invitée de Double Face sur LFM.
Brigitte Rosset est sur scène depuis plus de 30 ans, après s'être engagée auprès de l'Ecole supérieure d'art dramatique de Genève de 1990 à 1993, soit de l'âge de 20 à 23 ans. Elle était de passage, le 17 juin dernier, à Morges-sous-Rire avec son dernier spectacle. Une passion de la scène qui remonte à l'enfance comme elle l'a exprimée au micro de Valérie Ogier.
Bien qu'aucun membre de sa famille ne soit comédien, Brigitte Rosset a été immergée dans le monde des arts du spectacle dès son plus jeune âge. L'un de ses grands-pères l'emmenait à l'opéra, tandis que sa mère l'initiait au théâtre. Elle a également participé à des pièces de théâtre amateures à l'école, suivant ainsi les traces de ses parents. Issue d'une famille de quatre enfants, son amour pour la scène s'est intensifié durant son adolescence, en parallèle d'une maturité gymnasiale réalisée au sein d'une école de commerce qui lui permis de faire la connaissance d'autres amis passionnés, dont Julian Nicole Kay, aujourd'hui responsable des divertissements à la RTS, qui, pour l'anecdote, filmait leurs prestations. Elle a également rencontré, durant cette même période, un certain Gaspard Boesch, qui deviendra le père de ses enfants et son ex-mari.
Brigitte Rosset s'est d'abord amusée sur scène avec son premier spectacle "Don Juan revu et saboté", sans envisager d'en faire son métier. Initialement, elle projetait de poursuivre des études en lettres, mais la vie en a décidé autrement. Avec ses amis, elle a ouvert deux lieux emblématiques à Genève, nommés "Le Moulin à poivre", en référence à l'acteur et humoriste Bernard Haller, membre fondateur du théâtre du Moulin à poivre à Genève à la fin des années 1950, et inspirés également par l'esprit de la troupe du Splendide.
Brigitte Rosset n'imaginait pas prendre des cours d'arts dramatiques. Et pourtant. Sa passion la conduit à s'inscrire en classe préparatoire au Conservatoire de Genève, où elle a eu l'opportunité d'intégrer la classe de Georges Wod, figure emblématique du théâtre romand et directeur du Théâtre de Carouge de 1981 à 2001.
C'est lors d'une expérience inoubliable que sa carrière prend un tournant décisif : Georges Wod lui propose de remplacer une comédienne blessée pour la pièce Henri IV, qui se joue en Russie. Une opportunité unique qui l'emmène à Moscou et Saint-Pétersbourg, lui ouvrant ainsi les portes de la scène.
De retour en Suisse, Brigitte Rosset ne ralentit pas son élan. Elle poursuit ses études à l'Université, où elle obtient une demi-licence en linguistique, tout en continuant à jouer sous la direction de Georges Wod au Théâtre de Carouge. Sa passion pour le théâtre ne se limite pas aux rôles classiques ; elle développe également un goût prononcé pour le comique. Cette inclination se renforce grâce à sa collaboration avec Philippe Cohen et Gaspard Boesch, qui l'amènent à fonder la compagnie Confiture à Genève en 1996.
La troupe se distingue par son engagement à créer un espace dédié à l'humour, un lieu inexistant à Genève à l'époque. Dans ce même esprit, Brigitte Rosset co-fonde 4 ans plutôt, la Cie des Degrés de Poule, qui se fait rapidement un nom dans le domaine de l'humour. Leur premier contrat marquant se concrétisera avec une participation à Morges-sous-Rire, un événement auquel elle a été ravie de participer cette année.
Après avoir exploré diverses expériences en groupe, Brigitte Rosset a décidé de se lancer en solo sur scène, une aventure rendue possible grâce à Philippe Cohen. Ce dernier a non seulement écrit pour elle mais également mis en scène son premier spectacle, s'inspirant de son travail antérieur avec un certain François Silvant.
Brigitte Rosset a su faire perdurer cette expérience ces dernières années au travers de diverses productions jusqu'à aujourd'hui avec son dernier spectacle, "Merci pour le couteau à poisson, les conversations et les délices au jambon", présenté à Morges-sous-Rire ce mois de juin. Un projet qui a vu le jour suite au décès de sa mère, alors qu'elle vidait son appartement. Elle y trouva, entre autres, un recueil de chroniques de son grand-père maternel, qui écrivait pour le Journal de Genève et la Gazette de Lausanne après une carrière de professeur de médecine. Un livre regroupant des billets d'humeur, abordant des sujets de société variés qui résonnent, pour certains, encore aujourd'hui à travers le prisme de Brigitte Rosset en revisitant certains de ces thèmes, les reliant à notre époque contemporaine. Un seul en scène en partie créé au Théâtre des Osses à Givisiez, avec le soutien de sa directrice, Anne Schwaller, comme nous l'a expliqué notre invitée au micro de Valérie Ogier.
Brigitte Rosset, figure emblématique et précurseur dans le monde de l'humour, observe avec un regard avisé l'évolution de son domaine. En tant que Présidente de l'Union romande des humoristes, elle constate une véritable explosion de nouveaux talents sur la scène humoristique. Si cette diversité est réjouissante, elle pose également un défi de taille : vivre de son art devient de plus en plus complexe dans un milieu saturé. Bien que le public manifeste un intérêt croissant pour le stand-up, il est encore considéré par certains théâtres comme un art mineur. Pourtant, la demande est bien présente, et les humoristes continuent d'attirer du public, preuve en est, cette année encore avec l'édition 2025 de Morges-sous-Rire.
Brigitte Rosset s'épanche également sur les réseaux sociaux, qui selon elle, ont révolutionné la manière dont l'humour est consommé et partagé. Une plateforme inédite qui n'existait pas à ses débuts et qui permet de mettre en avant les artistes et relayer leurs prestations au-delà des scènes traditionnelles.
Brigitte Rosset, actrice et humoriste, partage avec nous ses réflexions sur son parcours professionnel et ses passions. Elle nous confie que si elle n'avait pas embrassé la carrière d'artiste, elle se serait tournée vers la photographie, une activité qu'elle pratique déjà en tant que hobby. Cependant, elle évoque également d'autres voies qu'elle aurait pu suivre, inspirées, entre autres, par l'un de ses grands-pères. Elle aurait pu ainsi imaginé travailler en contact avec la nature, que ce soit en tant que paysagiste, fleuriste ou dans le domaine de la biologie.
À 55 ans, Brigitte Rosset est consciente que sa carrière pourrait un jour s'arrêter. Elle ressent parfois la peur du lendemain, l'angoisse de ne plus susciter d'intérêt pour elle-même et ses créations. Malgré cela, elle se réjouit d'avoir été honorée le 17 juin dernier à Morges, en recevant le Prix SSA 2025 de l’humour, décerné par la Société suisse des auteurs. Une reconnaissance qui flatte son égo, de son propre aveu, et qui lui rappelle que son travail est apprécié.
Au terme de cette rencontre, Brigitte Rosset se plie au jeu de notre séquence du "Tac-au-tac". Des questions en pagaille posées par Valérie Ogier. Brigitte Rosset nous avoue notamment que le meilleur conseil qu'il lui a été donné est : "Reste toi même".
Double Face
Double Face : David Lemos, l'amour du football
Depuis plus de 15 ans, David Lemos est l'une des figures majeures du sport sur la RTS. Il était l'invité de Double Face sur LFM. Rencontre.
Journaliste, présentateur, et commentateur pour la RTS depuis plus de 15 ans, David Lemos se raconte au micro de Valérie Ogier et de Double Face, à commencer par sa participation, en 1998, à un concours de jeune commentateur aspirant organisé par le Musée Olympique de Lausanne. Alors âgé de 18 ans, étudiant, passionné de sport et supporter du Lausanne Hockey Club (LHC) et du Lausanne-Sport (LS), Lausannois d'origine, sa vie prend un tournant décisif lorsqu'il est auréolé du premier prix.
Avant ce concours, il se projetait plutôt dans une carrière d'enseignant au gymnase. Cependant, cette expérience lui a ouvert les portes d'un monde qu'il n'avait jamais envisagé : celui du commentaire sportif. Il s'imaginera désormais comme pouvant être la voix des matchs, relayant l'excitation et l'énergie des rencontres, à défaut de fouler lui-même la pelouse, bien que ce soit un terrain de jeu qu'il connaisse et qu'il affectionne depuis son plus jeune âge. En tant qu'enfant mais aussi en tant qu'adolescent. Il nous explique avoir, entre 15 et 20 ans, non seulement arbitré mais aussi entraîné de jeunes footballeurs, partageant ainsi sa passion pour le jeu. En tant que joueur, il nous confirme avoir évolué au FC La Sallaz et au FC Epalinges, où il a brillé, entre autres, en tant qu'attaquant.
David Lemos n'a jamais rechercher la célébrité, comme il nous l'a confié dans Double Face. Son aventure a commencé dans le domaine de la radio, à Radio Framboise, devenue ensuite Rouge FM, préservant ainsi une certaine distance avec la notoriété. C'est à la télévision que son visage a enfin été associé à sa voix, dans un premier temps à TVRL, mais pour lui, cela n'a jamais été une fin en soi.
Fils d'immigrés portugais, David Lemos a toujours pu compter sur ses parents, toujours présents et encourageants. Il l'ont poussé à poursuivre et achever ses études en sciences politiques à l'Université de Lausanne, avant d'embrasser pleinement une carrière dans les médias, carrière débutée en tant que journaliste, en parallèle de ses études au gymnase de Beaulieu. Il se définit comme, ayant été, un étudiant persévérant, doutant de ses capacités, critique vis-à-vis de lui même. Des études qu'il achèvera avec un mémoire ayant trait à James Bond et ses représentations historiques qui lui permettra de décrocher son master.
Dans le monde du football, certains joueurs se distinguent par leur talent, tandis que d'autres, comme David Lemos, se font plutôt remarquer par leur personnalité. "Joueur insupportable, joueur moyen" selon lui, David Lemos a su compenser certains manquements sur le terrain, à l'entendre, en ayant "la langue bien pendue" durant les rencontres.
Au-delà de ses passages au FC La Sallaz et au FC Epalinges, cités précédemment, il a également foulé les terrains de Savigny et de Bottens, tout en participant à la Ligue Romande de Football (LRF). Pour David Lemos, le football n'est pas qu'un simple sport ; c'est un véritable vecteur d'intégration en Suisse, tant pour lui que pour son père, qui l'a inscrit au foot dès son plus jeune âge et qui a été même son entraîneur pendant plusieurs années au FC La Sallaz. Une expérience qui lui a permis de tisser des liens solides et de se faire de nombreux amis, dont certains sont encore à ses côtés aujourd'hui, comme il nous l'a confié.
Parmi ses souvenirs les plus précieux, David Lemos évoque avec émotion le match Suisse-France de 2021, un moment fort qui a marqué son parcours. Il se remémore également sa participation, pour la RTS, à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Rio 2016, une expérience inoubliable pour celui qui partage la culture et la langue de ce pays.
Mais ce qui fait vraiment briller les yeux du collaborateur de la RTS, ce sont les rencontres avec certaines légendes du football. Il a eu la chance d'interviewer Pelé grâce au Lausanne-Sport, invité par le club, et avoir eu l'opportunité également de rencontrer Johan Cruyff. Des moments qui resteront à jamais gravés dans sa mémoire.
David Lemos, commentateur officiel des matchs de la Nati sur la RTS, a observé de près les différences marquées entre le milieu footballistique et d'autres disciplines sportives. Contrairement à d'autres sports où les médias sont souvent accueillis à bras ouverts, le football semble être empreint d'une certaine méfiance voir défiance vis-à-vis des journalistes.
Cette attitude, bien que compréhensible dans un monde où l'image et la réputation des joueurs et des clubs sont primordiales, soulève des questions sur la relation entre les médias et le sport roi. En effet, les médias jouent un rôle crucial dans la notoriété du football, en informant le public, en créant du lien entre les fans et les équipes, et en contribuant à l'engouement général autour des compétitions.
Pour David Lemos, la préparation des matchs qu'il commente est une étape essentielle. Il s'efforce de fournir des informations précises et pertinentes, livrées au bon moment, tout en insufflant une dose d'émotion dans ses commentaires. Sa passion est palpable, mais il veille à ne pas adopter l'attitude d'un supporter, même lorsqu'il s'agit de l'équipe nationale suisse. Une approche équilibrée qui lui permet de rester objectif.
Arrivé au terme de ce Double Face consacré à David Lemos, notre invité est convié par Valérie Ogier à répondre à quelques questions en rafales via notre séquence du "Tac-au-tac". David Lemos nous a avoué que la prochaine étape de sa vie sera marquée par un changement professionnel, qui surviendra lorsque l'on se sera lassé de lui et qu'il ressentira l'envie de passer à autre chose, que ce soit dans quelques années ou à l'âge de retraite. Il précise que cette décision ne sera pas influencée par les commentaires sur les réseaux sociaux. Une séquence qui s'achève sans aborder sa vie privée, un sujet qu'il redoute, préférant rester discret, comme à son habitude.
Double Face
Double Face : Sébastien Devrient, la soif d'aventure
Le réalisateur Sébastien Devrient a réalisé un documentaire sur le dessinateur Derib "Derib, une vie dessinée". Il nous en parle dans ce nouveau numéro de Double Face.
Fort d'une trentaine de films d'expédition, Sébastien Devrient, réalisateur veveysan, alpiniste, guide de haute montagne et écrivain, était l'invité de l'émission Double Face pour la sortie en salles de son documentaire "Derib, une vie dessinée". Un projet inspiré par son enfance et ses héros de bande dessinée, tels que Yakari et Buddy Longway. Buddy Longway qui a profondément marqué l'adolescence de notre invité et éveillé son désir d'explorer le monde et de s'immerger dans la nature.
Dans ce documentaire, Sébastien Devrient a su établir une complicité unique avec Derib, lui permettant d'entrer dans son intimité, de visiter son atelier et d'observer ses moments de création. Tourné de manière discrète, presque comme un documentaire animalier, le film capture des instants précieux, comme par exemple, un moment du film durant lequel Derib dessine l'ascension de la Dent-Blanche, pour sa dernière bande dessinée en date "La promesse", concentré plus que jamais, à tel point que Sébastien Devrient a eu l'impression qu'il était en train de gravir ladite montagne, comme il l'avait fait par le passé à deux reprises dont une fois aux côtés du fils de Derib, Arnaud de Ribaupierre.
Né à Lausanne, notre invité a passé son enfance dans la campagne bourguignonne, avant de s'installer à Vevey. Ses rêves ont commencé à prendre forme dès son plus jeune âge, fasciné par l'aventure et l'exploration, désireux de devenir cameraman d'expédition. Egalement passionné d'escalade et de ski, enfant, il a développé, dans le même temps, son amour alpin notamment à la Forclaz, dont il garde d'excellents souvenirs avec sa professeur de ski, Andrée Fauchère, hasard de la vie, amie de Derib. Un contact parmi d'autres en commun avec le dessinateur. Avec ses amis, et avec le temps, Sébastien Devrient s'est pris au jeu, à l'aide d'une caméra, à capturer les aventures de son entourage et lui à travers de courtes productions. Sa première expérience professionnelle derrière la caméra a été, selon lui, lorsqu'il a réalisé le premier épisode de la série "Montagne de rêve". Une série qui lui a permis d'allier sa passion pour les paysages alpins et son amour de l'image. Aujourd'hui encore, il se considère chanceux, ayant été porté par des vents bienveillants qui l'ont guidé sur le chemin de ses rêves.
Sébastien Devrient a cofondé avec son épouse Carole Dechantre la société de production "Vertiges Prod". Une entreprise qui a pour objectif l'exploration sous toutes ses formes. Vertiges Prod a collaboré avec des figures emblématiques de l'aventure, comme Jean Troillet, alpiniste reconnu, ainsi qu'Yvan Bourgnon, skipper audacieux. Explorer les autres, leurs univers, certes, mais aussi et surtout sa propre personne, dans un premier temps, comme nous l'a confié Sébastien Devrient. Une introspection qui l'a ainsi mené, après l'obtention d'un bac scientifique, il y a quelques années, à suivre un parcours qu'il n'aurait pas imaginé. Son amour pour la montagne l'a conduit à devenir professeur de ski à Verbier, où il a découvert également le freeride et le hors-piste. Sa quête de connaissances l'a poussé ensuite à suivre des cours sur les avalanches, et de fil en aiguille à devenir guide de montagne en 2002.
Toujours au micro de Valérie Ogier, Sébastien Devrient a partagé son point de vue sur ce qui déclenche l'envie de réaliser un film ou un documentaire. Pour lui, tout repose sur le moment opportun et les rencontres fortuites. A ce propos, il évoque notamment sa rencontre marquante avec Frédéric Swierczynski, un explorateur et plongeur français reconnu pour ses exploits en plongée profonde. Leur échange, qui a eu lieu en 2017 lors du Festival du film de Dijon, a été particulièrement mémorable. Les deux hommes, en tongs, ont tout de suite sympathisé. Des tongs qu'affectionne particulièrement Sébastien Devrient, pour les porter quasiment toute l'année, pieds nus, même en hiver.
Une riche discussion qui a donné naissance à un projet cinématographique, "Une goutte d’eau sur un volcan", explorant la rencontre entre la haute altitude et les profondeurs marines. Mais au-delà du film, une belle amitié s'est tissée entre les deux hommes. C'est ainsi que Frédéric Swierczynski a pris l'initiative de faire découvrir à Sébastien Devrient son univers sous-marin, lui enseignant la plongée souterraine en grottes. Une expérience qui a permis à notre invité de sortir de sa zone de confort et de s'émerveiller devant des paysages aquatiques inexplorés, tout en recueillant des informations scientifiques sur les zones qu'il a eu la chance de découvrir.
Le Double Face LFM se conclut, comme à chaque épisode, avec une salve de questions au travers de notre séquence du "Tac-au-tac". Sébastien Devrient n'a pas échappé pas à la règle. Il nous a confié, entre autres, que Derib, sujet de son dernier documentaire possède "une éternelle énergie d'enfant". "Derib, une vie dessinée", à voir actuellement au cinéma.
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