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Suisse Romande

Crans-Montana : 4 blessés dans l'avalanche

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D'une largeur d'une centaine de mètres, l'avalanche de Crans-Montana s'est étendue sur 840 mètres et a impacté une piste de ski sur environ 400 mètres. (©KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Une avalanche a blessé quatre personnes sur une piste du domaine skiable de Crans-Montana mardi en début d'après-midi. Le pronostic vital de l'une des victime est engagé. Les trois autres sont plus légèrement touchées.

L'avalanche s'est déclenchée à 14h15 sur une largeur de cent mètres. La coulée s'est étendue sur 840 mètres, dont 400 sur une piste de ski où les victimes ont été emportées. L'intervention de secours a duré toute l'après-midi et se poursuivait dans la soirée, a annoncé le commandant de la police cantonale valaisanne Christian Varone lors d'une conférence de presse.

D'autres skieurs pourraient avoir été emportés, mais il n'y a aucune certitude à ce sujet, a dit M. Varone. La police a ouvert une helpline pour les familles des personnes concernées. Toute la zone a été fermée et la police a également interdit tout survol. La coulée s'est produite sur la piste "Kandahar" à 2500 mètres d'altitude.

Enquête ouverte

Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances du déclenchement de l'avalanche, a précisé la procureure en charge du dossier. Deux hypothèses sont actuellement examinées. La coulée aurait pu être déclenchée par des skieurs, ou alors il s'agit d'un déclenchement spontané dû aux conditions climatiques.

La police a interrogé les personnes qui se trouvaient sur place au moment de la coulée pour réunir un maximum d'informations. La procureure a demandé une expertise nivologique. Un médecin légal a été engagé pour un constat des lésions des victimes.

La priorité actuelle est de tout mettre en oeuvre pour savoir si d'autres personnes auraient été emportées, a précisé M. Varone. Chef du département de la sécurité, le conseiller d'Etat Frédéric Favre a lancé un appel à éviter toute supputation sur les réseaux sociaux. "La seule certitude est qu'il n'y a pour le moment aucun mort", a-t-il dit.

Intervention de grande ampleur

L'intervention a été rapide et de grande ampleur. Au total, 244 personnes ont été engagées entre la police, les secouristes, les médecins et l'armée. Ils ont été appuyés par quatre hélicoptères médicalisés, quatre hélicoptères techniques. L'Organisation valaisanne des secours a mobilisé cinq médecins urgentistes et 12 conducteurs de chiens d'avalanche.

La coulée étant descendue sur une piste, les personnes emportées n'étaient pas équipées de détecteurs de victimes d'avalanches (DVA). Ce qui n'a pas facilité les recherches. La piste aurait été fermée, comme la veille, à 14h45 en raison du danger d'avalanche, a précisé le directeur des remontées mécaniques Crans-Montana-Aminona Philippe Magistretti.

Un moment tragique

Le moment est tragique pour les victimes et pour les touristes confrontés à une telle situation en période de vacances, a dit M. Magistretti. Il l'est aussi pour les employés de l'entreprise touchés psychologiquement.

Interrogée par Keystone-ATS, la Fédération internationale de ski (FIS) a indiqué que "l'avalanche ne devrait a priori n'avoir aucune influence sur le déroulement des épreuves de Coupe du monde, surtout que la coulée a eu lieu loin des pistes où se dérouleront les courses". Des épreuves féminines sont au programme ce week-end.

Exceptionnel

il s'agit d'un événement exceptionnel, d'autant plus qu'à cette altitude, le redoux est très relatif. "Je ne pense pas que le risque ait été sous-évalué. Cette avalanche s'est déclenchée au-dessus de l'altitude habituelle des avalanches de reptation", a précisé le nivologue Robert Bolognesi.

Dans son bulletin d'avalanches pour la journée de mardi, le SLF écrivait qu'il fallait s'attendre à des avalanches de neige mouillée et de glissement, surtout sur des pentes très raides, peu fréquentées et ensoleillées. mais avec un risque de niveau 2 sur 5.

Les accidents avec des victimes sur des pistes ouvertes et balisées sont "extrêmement rares", relève encore Thomas Stucki, responsable du service d'alerte aux avalanches au SLF. Au cours des dix dernières années, il y a eu un seul accident de ce type avec un mort.

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Lausanne

Région nyonnaise: fusion entre la NStCM et les TPN

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Le chemin de fer Nyon-Saint-Cergue-Morez exploite une ligne de chemin de fer longue de 27 km, reliant la gare de Nyon à La Cure en France (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans la région nyonnaise, sur la Côte, les transports publics s'associent. La fusion entre les Transports publics de la région nyonnaise (TPN) et la Compagnie du chemin de fer Nyon–St-Cergue–Morez (NStCM) a été formellement validée lors d'une assemblée générale des actionnaires à Genolier.

"Cette décision officialise la création d'une entité unique sur les plans juridique et comptable, tout en préservant l'identité visuelle de chacune des marques", écrivent mercredi les deux parties dans un communiqué commun. "Cette unification vise à optimiser la gouvernance, le financement et les processus internes".

Elle n'entraîne aucune suppression de poste, ni de modification des services pour la clientèle, assure-t-on. Les marques "NStCM" et "TPN" continueront d'exister avec leurs couleurs et leurs logos.

Mêmes lignes et horaires

"Pour le public, rien ne change. Les lignes, les horaires et les interlocuteurs restent les mêmes. Mais en interne, cette fusion nous permet de gagner en efficacité et en clarté administrative", explique Emmanuel Laurent, directeur de l'entreprise, cité dans le communiqué.

Depuis 1996, les TPN formaient une filiale du NStCM. Les deux entreprises partageaient déjà une direction commune ainsi que plusieurs services (finances, RH, IT, commercial). En revanche, elles conservaient jusqu'ici une gestion juridique, comptable et contractuelle distincte, rappellent leurs responsables.

Le processus de fusion a été validé par les deux conseils d'administration le 1er mai 2025. L'inscription au registre du commerce a suivi le 9 mai, sous le nom juridique unique de "Compagnie du chemin de fer Nyon-St-Cergue-Morez SA.". Lors de l'assemblée générale du 27 mai dernier, les nouveaux statuts ont été adoptés et le conseil d'administration renouvelé, avec à sa tête Regula Zellweger, syndique de Givrins et députée au Grand Conseil.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Valais: nouveau chef pour le Service des dangers naturels

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Le Conseil d'Etat valaisan a trouvé un successeur à Raphaël Mayoraz (archives). (© KEYSTONE/EPA/CYRIL ZINGARO)

Guillaume Favre-Bulle est le nouveau chef du Service valaisan des dangers naturels (SDANA). Actuellement responsable de la section dangers géologiques et ressources du sous-sol, il prendra ses fonctions le 1er octobre prochain à la place de Raphaël Mayoraz qui a fait valoir son droit à la retraite.

Formé à l'Université de Lausanne, Guillaume Favre-Bulle travaille comme géologue pour l'Etat du Valais depuis 2017. "Il jouit d'une expérience de plus de 15 ans dans la gestion des risques naturels, également acquise au sein de bureaux de géologie et d'ingénierie", indique mercredi l'Etat du Valais.

"Sa parfaite connaissance du secteur et sa maîtrise du fonctionnement étatique lui permettront de relever les défis inhérents à la conduite du SDANA ainsi que ceux découlant de la gestion intégrée et coordonnée des dangers naturels", poursuit le communiqué.

Raphaël Mayoraz avait annoncé en début d'année son intention de partir à la retraite cet automne. Arrivé en 2014 à l'Etat du Valais, il a notamment été responsable de la Section dangers naturels au sein du Service des forêts, des cours d'eau et du paysage. Puis, lorsque le SDANA a été créé, il en est devenu le chef en 2022.

Ces derniers mois, Raphaël Mayoraz a été particulièrement au front, par exemple lors des intempéries de l'été dernier ou tout récemment avec l'éboulement à Blatten.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Personnalités et ONG lancent un "Appel" contre les renvois forcés

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Les signataires appellent le Conseil d'Etat à "faire preuve d'humanité en renonçant à exécuter les renvois forcés des familles avec enfants, des personnes dont la santé est menacée par le renvoi et d'autres personnes exilées en situation de vulnérabilité" (photo symbolique). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Plus de 130 personnalités vaudoises et une quarantaine d'ONG ont signé un "Appel" contre les renvois forcés de migrants. Elles demandent au Canton de Vaud de mieux protéger les plus vulnérables et les droits humains. Cette revendication a été officiellement lancée mercredi à Lausanne.

"Depuis plusieurs années, les associations alertent sur la situation de plus en plus critique des renvois Dublin en matière d'asile. Plusieurs événements récents ces derniers mois ont, une fois de plus, mis en lumière les conditions de ces renvois dans notre canton. C'est sur cette base qu'une quarantaine d'organisations et plus de 130 personnalités vaudoises lancent cet appel", ont-elles expliqué devant les médias.

"Nous, signataires de cet appel, appelons le Conseil d'Etat à faire preuve d'humanité en renonçant à exécuter les renvois forcés des familles avec enfants, des personnes dont la santé est menacée par le renvoi et d'autres personnes exilées en situation de vulnérabilité", déclarent-ils.

"Nous demandons au gouvernement vaudois qu'il utilise toutes les marges de manoeuvre possibles dans sa loi d'application des renvois des demandeurs d'asile, par rapport au droit fédéral qui ne règle pas tout, notamment en regard de la Convention des droits de l'enfant de l'ONU et aussi de critères de santé", a déclaré Julien Eggenberger, député socialiste et un des instigateurs de l'appel.

Trouver un autre chemin

"L'idée de cet appel est d'ouvrir une nouvelle manière de faire, d'interpeller, de créer de nouvelles opportunités, car les leviers actuels ne fonctionnent pas et les chemins législatifs sont difficiles au parlement cantonal", a pour sa part affirmé Joëlle Minacci, députée d'Ensemble à Gauche et également à l'origine de l'appel. "Nous comptons sur la mobilisation de la société civile pour faire bouger les choses, les lignes", a-t-elle ajouté.

A ce stade, les signataires viennent de différents bords politiques, des milieux sportifs, culturels, universitaires, scientifiques, de la santé, associatifs, syndicaux et des Eglises. L'objectif est d'en rassembler le plus possible et de lancer ensuite "la balle aux autorités".

Parmi les personnalités qui ont signé l'appel, on retrouve par exemple le prix Nobel Jacques Dubochet, le musicien Pascal Auberson l'écrivain Blaise Hofmann, le président du Paléo Daniel Rossellat, l'humoriste Thomas Wiesel, l'astronaute Claude Nicollier, l'ancien président du Conseil national Yves Christen ou encore l'ex-conseiller aux Etats Luc Recordon.

Moret critiquée

Mercredi, une dizaine de signataires étaient présents à la conférence de presse. Tous ont dénoncé une situation sur le front des renvois de migrants qui s'est durcie. Il y a une intensification des renvois forcés ces derniers mois et une détérioration des conditions de ces renvois, se sont inquiétés plusieurs interlocuteurs, évoquant "une violence systémique de la procédure".

La problématique des enfants a été plusieurs fois abordée. "Le 40% des migrants sont des mineurs et le droit des enfants n'est pas pris en compte. D'un point de vue administratif, ce ne sont que des cas rapportés", a dénoncé Bernard Borel, responsable de l'ONG Médecins Action Santé Migrants (MASM). "Il y a des questions éthiques et de dignité à se poser", a-t-il insisté.

"Cette journée du 4 juin se veut une journée forte pour dire que ça ne peut plus continuer comme ça, que le Conseil d'Etat doit changer sa manière de faire", a encore dit M. Eggenberger. La manière de mettre en oeuvre les renvois (conditions dures, arrestations brusques, présence policière parfois nombreuse, etc) est une décision politique, ont aussi rappelé les intervenants.

La conseillère d'Etat Isabelle Moret, en charge de ce dossier, a également essuyé des critiques. "Il y a un durcissement depuis qu'elle est en place. Elle fait le sale boulot que ses prédécesseurs n'ont pas fait pour se montrer bonne élève par rapport à la Confédération", a estimé Jean-Marc Béguin, conseiller communal lausannois vert'libéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Conseil d'Etat valaisan: 10 millions pour les habitants de Blatten

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Réuni au complet mercredi à Sion, le Conseil d'Etat valaisan a annoncé plusieurs mesures de soutien aux habitants de Blatten. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Conseil d'Etat valaisan libère avec effet immédiat un montant initial de 10 millions de francs pour les habitants de Blatten. Il annonce aussi la création d'un groupe stratégique qui sera chargé de coordonner la reconstruction du village du Lötschental.

"Le village de Blatten a un avenir et ses habitants ne sont pas seuls", a indiqué mercredi Mathias Reynard, président du gouvernement valaisan, lors d'une conférence de presse à Sion en compagnie de ses quatre collègues du Conseil d'Etat.

Les modalités pour les aides financières ne sont pas encore connues, tout comme le calendrier pour envisager la reconstruction du village. "Mais il est important aujourd'hui de donner des perspectives et de montrer le soutien du Conseil d'Etat", a continué Mathias Reynard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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