Suisse Romande
Réouverture des pistes de Crans-Montana
Le litige financier entre la société de remontées mécaniques Crans-Montana-Aminona (CMA) SA et les trois communes de la station valaisanne a trouvé une solution. Les partenaires sont parvenus à un accord jeudi.
Le président du conseil d'administration de CMA et les présidents des trois communes se sont rencontrés deux heures durant sous l'égide du conseiller d'Etat valaisan Christophe Darbellay. Ils sont parvenus à un accord qui permettra une réouverture des pistes dès vendredi, a annoncé M. Darbellay à l'issue des discussions.
Le litige portait sur la redevance annuelle, 800'000 francs, négociée entre les communes et CMA. Selon CMA, une des communes a émis de nombreuses requêtes additionnelles. L'entreprise a jugé cette attitude incorrecte et inacceptable. La rupture est intervenue mardi. CMA a annoncé la fermeture des installations pour une durée indéterminée.
Une crise de couple
"La décision a suscité beaucoup d'émoi", a déclaré M. Darbellay. Le conseiller d'Etat a immédiatement pris contact avec les présidents des communes et l'entreprise pour offrir ses bons office. "Il fallait trouver une solution rapidement" à cette "crise de couple", a dit M. Darbellay.
Finalement, les partenaires ont trouvé un accord. CMA s'engage à fournir certaines prestations, en matière d'horaire et de dates d'ouverture notamment, contre une indemnité financière. Ni les partenaires ni M. Darbellay n'ont donné de détail chiffré sur cet accord.
Le protocole d'accord doit encore être avalisé jeudi soir par les exécutifs communaux respectifs. M. Darbellay s'est dit confiant. La convention est valable trois ans. Les partenaires s'engagent aussi dans un processus de discussion pour le développement futur de la station.
Encore 10 jours de ski
Vendredi, le prix de la journée de ski a été fixé à 5 francs. Ensuite, la carte journalière coûtera 30 francs jusqu'à la fin de la saison fixée le 15 avril. CMA ouvrira davantage de pistes qu'initialement prévu jusqu'à la fin de la saison en raison de l'enneigement exceptionnel, a précisé le président du conseil d'administration Philippe Magistretti.
L'arrêt de l'exploitation a aussi interpellé l'Office fédéral des transports. Il a demandé des explications à CMA qui devra fournir des réponses d'ici lundi. Pour Christophe Darbellay, la meilleure réponse est la réouverture du domaine skiable.
(ATS)
CREDIT PHOTO : KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT
Genève
Dominic Thiem n'y arrive toujours pas
Dominic Thiem (ATP 194) est toujours en quête d’un premier succès depuis son retour à la compétition fin mars.
L'ex-no 3 mondial a subi sa sixième défaite en autant de matches lundi au Geneva Open. Il s'est incliné 6-3 6-4 devant l'ancien demi-finaliste de Roland-Garros Marco Cecchinato (ATP 134) au 1er tour.
Eloigné des circuits pendant neuf mois en raison d'une déchirure au poignet droit, Dominic Thiem monte clairement en puissance depuis son "comeback" à Marbella sur le circuit Challenger. Mais la victoire se refuse pourtant toujours au double finaliste de Roland-Garros (2018, 2019).
L'Autrichien de 28 ans, qui a perdu quelque 150 places dans la hiérarchie depuis la mi-février, a montré de belles choses sur la terre battue genevoise. Comme ces deux "tweeners", des passing-shots lâchés entre les jambes, réalisés dans le même jeu, le sixième de la deuxième manche en l'occurrence.
Mais son manque de confiance et d'automatismes se fait toujours ressentir dans les moments "chauds". A l'inverse, Marco Cecchinato, fort de ses deux succès obtenus en qualifications, a bien mieux géré les points importants. Il a ainsi écarté les sept balles de break que Dominic Thiem s'est procurées...
Nikles-Riedi vers 16h
Tête de série no 1 du tableau, Daniil Medvedev entrera par ailleurs en lice mardi à 18h au Parc des Eaux-Vives. Le Russe, qui n'a plus joué depuis le 31 mars en raison d'une opération d'une hernie, se frottera à l'un des plus beaux revers du circuit: il affrontera en effet Richard Gasquet (ATP 75) en 8e de finale.
Ce duel sera précédé du derby suisse programmé au 1er tour. Johan Nikles (ATP 317), qui est issu des qualifications, et Leandro Riedi (ATP 317), qui a bénéficié d'une invitation, visent tous deux un premier succès sur le front de l'ATP Tour. Le Genevois et le Zurichois devraient en découdre aux alentours de 16h.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Lausanne: un speed-dating pour plonger au coeur de la science
La société vaudois des sciences naturelles tente un nouveau concept pour intéresser le grand public à la science: un speed-dating. Son premier évènement du genre prendra place ce lundi soir au Palais de Rumine, à Lausanne. L'occasion de rencontrer sept chercheurs ou passionnés.
Un speed-dating prendra place ce lundi soir au Palais de Rumine à Lausanne. Mais il ne s’agit pas là de rencontrer un partenaire amoureux, mais d’en savoir plussur le monde de la science. La société vaudoise des sciences naturelles, la SVSN, a invité sept professionnels ou passionnés pour discuter de leur sujet de prédilection avec le public. Au programme : le changement climatique, les chauve-souris, l’intelligence artificielle ou encore les tardigrades.
Un évènement qui change des habituelles conférences scientifiques… Anne-Sophie Chauvin, maître d’enseignement et de recherche à l’EPFL et directrice adjointe de la SVSN.
Et Anne-Sophie Chauvin de préciser que ce concept n’est pas pour autant plus intéressant qu’une conférence.
Un morceau de mousse
Pour piquer la curiosité des participants, chaque intervenant aura donc amené avec lui un objet relatif à son sujet d’étude. Alexandra Delacrétaz, une des intervenantes, nous dévoile ce qu’elle déposera devant elle.
Travail de maturité, en l’occurrence. Car Alexandra Delacrétaz est en première année de Bachelor de biologie à l’Université de Lausanne. Elle a remporté, avec son travail, le prix de la société vaudoise des sciences naturelles l’an dernier.
Précisons encore que ce speed-dating se tiendra de 19h à 21h dans la salle « Sénat » du Palais de Rumine.
Lausanne
Appel à idées pour lutter contre le racisme à Lausanne
Les Lausannois sont appelés à partager leurs expériences, leurs ressentis et leurs idées afin de lutter contre le racisme et les discriminations. La Ville a lancé lundi une consultation en ligne.
"Après avoir réuni les organisations partenaires actives dans la lutte contre le racisme, nous souhaitons aujourd'hui sonder la population sur cette thématique", déclare la municipale chargée de la Cohésion sociale Emilie Moeschler dans un communiqué diffusé lundi. La consultation court jusqu'au 17 juillet.
Sur la plateforme Lausanne participe ou via des questionnaires sur papier déposés dans divers lieux de la ville, les personnes intéressées peuvent soumettre leur avis, leurs idées d'actions ou leur témoignage. Les résultats permettront aux autorités d'adapter leurs actions de prévention, de communication et de prestations pour lutter contre le racisme au quotidien.
Cette démarche participative constitue la seconde étape de la réflexion que la Ville et son Bureau lausannois pour les immigrés (BLI) ont décidé de s'accorder cette année pour réfléchir à l'évolution de la Semaine d'actions contre le racisme. Le 25 mars dernier, différents acteurs du domaine ont été réunis, dont des associations, des institutions et des personnes issues des mondes politique et académique.
www.lausanne.ch/racisme
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Les orages d'été au coeur d'une campagne de l'ECA
Les établissements cantonaux d'assurance lancent une campagne de prévention. Son thème: les orages d'été et les gestes à adopter pour protéger son foyer. Elle court jusqu'à la mi-juillet.
Les établissements cantonaux d’assurance gardent un œil sur le ciel. Ils ont lancé ce lundi dans le canton de Vaud notamment une campagne de prévention liée aux orages d’été. L’idée est de rappeler à la population les gestes à adopter pour protéger son foyer contre le gros temps. L’ECA appelle notamment les propriétaires à nettoyer leurs gouttières et à élaguer les arbres proches de leur bâtiment. Mais ils rappellent aussi les réflexes à avoir lorsque le ciel menace. Rafael Stuker, responsable communication de l’ECA.
Des millions débloqués par l'ECA
Car les orages d’été peuvent s’avérer dévastateurs… Et coûteux. Rafael Stuker, responsable communication de l’ECA.
La campagne de prévention, à retrouver sur le site « avantlatempete.ch », courra jusqu’au 17 juillet.
Lausanne
Une pétition dit non à la reconnaissance faciale automatique
Une pétition munie de plus de 10'000 signatures demandant l'interdiction de la reconnaissance faciale automatique a été remise lundi au syndic de Lausanne, Grégoire Junod. Cette revendication est portée par une alliance d'ONG dans le cadre d'une campagne nationale.
"Rien dans la loi ne permet d'encadrer la reconnaissance automatique du visage et d'autres technologies de surveillance biométrique", critique l'alliance Stopper la reconnaissance faciale dans un communiqué diffusé lundi. Or celles-ci sont de plus en plus utilisées en Suisse, selon cette coalition fondée en novembre 2021 qui regroupe les organisations de la société civile AlgorithmWatch Suisse, Amnesty International Suisse et Société numérique.
"Des enquêtes ont récemment montré que certaines polices ont déjà recours à des logiciels de reconnaissance faciale hautement controversés", indique l'alliance sur son site Internet. "De là à une généralisation de la surveillance de masse, il n'y a qu'un pas", écrit-elle. Cette technologie est également utilisée par des particuliers, par exemple pour réguler l'accès des membres dans les salles de sport, ajoute-t-elle.
Et selon la porte-parole d'Amnesty International Suisse, le but n'est pas d'interdire les caméras ou la reconnaissance dans certaines situations, mais bien de poser un cadre légal strict.
Manque de transparence
"Un défi particulier réside dans le fait qu'il n'existe en principe que peu de transparence sur les lieux et les personnes qui utilisent des systèmes de reconnaissance biométrique", poursuivent ses détracteurs. "Cela constitue un obstacle de taille qui empêche un débat public factuel sur le sujet."
La porte-parole d'Amnesty International Suisse, Nadia Boehlen et le conseiller communal Benoît Gaillard étaient notamment présents lors de la remise de la pétition à Lausanne. Ce dernier a déposé en novembre un postulat visant à prévenir le déploiement des technologies de reconnaissance faciale dans la capitale vaudoise.
L'élu communal explique pourquoi ces pétitions sont déposées dans les grandes villes de Suisse. Car outre Lausanne, les vingt plus grandes villes du pays et les chefs-lieux cantonaux recevront une copie de ce texte :
Préoccupation "importante"
Le syndic de Lausanne Grégoire Junod juge cette préoccupation "extrêmement importante". "Il y a un vrai enjeu aujourd'hui à réglementer ces questions", tant en matière de surveillance privée que publique, a-t-il déclaré à la RTS. Citant la Chine où la reconnaissance faciale a été "généralisée" pour devenir "un outil de surveillance et de contrôle social extrêmement fort", selon lui, il a dit ne pas souhaiter se diriger vers ce type de modèle sociétal.
Benoît Gaillard donne d'ailleurs un exemple : celui de la ville française de Nice :
La pétition sera remise au conseiller municipal zurichois Daniel Leupi mercredi. Elle sera ensuite envoyée par courrier postal aux vingt plus grandes villes suisses et aux chefs-lieux de cantons.
Robin Jaunin avec Keystone-ATS
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