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Vaud

Le 30km/h de nuit est prêt à se déployer dans le canton de Vaud

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Georges Rime, syndic de Cossonay, Nuria Gorrite, présidente du Conseil d'Etat vaudois, Florence Germond, municipale lausannoise en charge de la mobilité et Laurent Wehrli, syndic de Montreux. (Photo : D.R.)

Efficace pour diminuer le bruit routier, le 30 km/h de nuit est prêt à être déployé à Lausanne et ailleurs dans le canton. Le projet pilote mené sur les avenues de Beaulieu et Vinet à Lausanne durant deux ans a prouvé l’efficacité de diminuer la vitesse de 50km/h à 30km/h entre 22h et 6h. Les autorités de la capitale vaudoise veulent généraliser le dispositif.

En plus d’être une obligation légale, la diminution des nuisances sonores dues à la circulation routière est une mesure de santé publique. Le 30km/h la nuit a été présenté ce matin comme une mesure efficace, peu coûteuse et facile à mettre en place. Si bien que le Canton a décidé de l’ajouter à sa palette d’outils pour l’assainissement du bruit routier. Nuria Gorrite, présidente du Conseil d’Etat vaudois :

Lausanne veut généraliser la mesure

Une mesure si efficace que Lausanne entend la déployer sur presque l'ensemble de son réseau. A l’exception de certaines artères périphériques comme une partie de la route de Berne ou de l’avenue de Rhodanie, la Municipalité veut donc généraliser le 30km/h de nuit. La Ville peut s’appuyer notamment sur des sondages menés durant la phase-test : 86% des sondés riverains se sont dits très satisfaits et plus de 60% des automobilistes approuvaient la mesure. Florence Germond, municipale lausannoise en charge de la mobilité :

Et la municipale se réjouit que Lausanne soit pionnière en la matière :

Pour réaliser ces mesures, un préavis sera traité cet automne par le Conseil communal. L’exécutif sollicite un crédit d’un peu moins de 4,5 millions pour un ensemble de mesures en faveur de l’assainissement du bruit routier en ville de Lausanne. Florence Germond : 

Sous réserve de l'aval du Conseil communal et d'oppositions lors de la mise à l'enquête, l'entrée en vigueur du dispositif 30km/h de nuit est planifiée pour le premier semestre 2020.

Cossonay et Montreux sont en lice

Pionnière en Suisse, Lausanne inspire déjà d’autres communes vaudoises. Elles pourront dès le premier trimestre 2020 demander à mettre en œuvre le 30 km/h de nuit. Mais les tronçons qui pourront jouir de cette mesure devront répondre à un certain nombre de critères définis par le Canton. Nuria Gorrite :

Cossonay a déjà fait part de son intérêt. Pour la commune, c’est la seule mesure qu’elle peut encore appliquer pour espérer réduire les nuisances sonores à la Grand’Rue et à la rue des Etangs. Le syndic de Cossonay Georges Rime :

Montreux, aussi, souhaite pouvoir mettre ce dispositif en place sur deux de ses avenues principales. Le syndic Laurent Wehrli :

Pour Laurent Wehrli, le 30km/h de nuit est une solution idéale grâce à la flexibilité qu’elle induit :

Avec cette mesure sur la Grand’Rue et l'avenue des Alpes, 5’000 à 6'000 Montreusiens pourraient être soulagés des nuisances sonores nocturnes, selon le syndic.

A l’échelle du Canton, les chiffres sont encore plus impressionnants, notamment compte tenu du développement démographique. C’est ce que confirme la présidente du Conseil d’Etat vaudois, Nuria Gorrite :

Nuria Gorrite qui souligne encore la tridimensionnalité des avantages du 30km/h de nuit : la santé, nous venons de l’évoquer, mais aussi la sécurité routière et l’environnement. Nuria Gorrite :

Une adresse enfin pour en savoir plus : 30kmhdenuit.ch

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Lausanne

Plan d'action de plus de 4 millions pour les commerces

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De gauche à droite: Pierre-Antoine Hildbrand, municipal lausannois de l'économie, Florence Germond, municipale de la mobilité, Grégoire Junod, syndic, Anne-Lise Noz, présidente de la Sociéte coopérative des commerçants lausannois, et Xavier Company, municipal des services industriels. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville de Lausanne a présenté vendredi un plan d'action de plus de 4 millions de francs pour soutenir ses commerçants et renforcer l'attractivité du centre-ville. Celui-ci combine soutien financier direct et exonérations pour les commerces touchés par les chantiers.

A cela s'ajoute des activités de promotion - campagne pour les fêtes de fin d'année, gratuité des transports publics et des parkings P+R -, et des mises en valeur du centre-ville (Bô Noël, parcours lumineux, week-end "Les Vaudoiseries - comptoir des créatrices et créateurs"). Des projets d'optimisation ont aussi été annoncés: informations en temps réel sur les parkings et extension de la durée de stationnement.

Après les tensions entre la Municipalité et la Société coopérative des commerçants lausannois (SCCL), les deux parties ont salué devant les médias "une volonté et une capacité à travailler ensemble sur les mesures sur lesquelles on peut se retrouver". "On n'est pas d'accord sur tout, mais on a réussi à trouver un terrain d'entente", a résumé le syndic de Lausanne Grégoire Junod.

Il a expliqué la multitude de paramètres qui mettent les commerces de proximité en difficulté: des enjeux d'accessibilité, structurels, d'évolution des modes de consommation, de hausse des loyers, de baisse du pouvoir d'achat, de géographie de la ville, et de diversités des enseignes, etc. "On ne peut pas agir sur tout, mais avoir une approche globale pour les aider", a souligné le syndic.

Indemnisations saluées

Du côté des commerçants, on a aussi joué l'apaisement. "Les annonces du jour ne sont pas une finalité, mais un bon début. Il s'agit de bonnes nouvelles importantes dans un contexte difficile", a dit Anne-Lise Noz, présidente de la Société coopérative des commerçants lausannois (SCCL). "Jamais autant d'éléments ont été mis en place pour les commerçants ces 3 ou 4 dernières années", a-t-elle reconnu.

"Nous saluons en particulier l'entrée en matière de la Ville pour les indemnisations aux commerçants impactés par les travaux publics", a-t-elle dit. "Toutes nos demandes n'ont pas encore été prises en compte. Cela ne répond donc pas complètement à la réalité du terrain. Nous en aurons d'autres à venir", a relevé Mme Noz.

Elle a notamment cité la situation problématique de la place de la Riponne, en lien avec l'Espace de consommation sécurisé (ECS) de drogue et aussi le deal de rue, ou la question de l'accessibilité au centre-ville et le manque de place de parking en surface. Le municipal de la sécurité Pierre-Antoine Hildbrand et le syndic ont promis de prochaines annonces s'agissant du local d'injection et des soucis sociaux-sanitaires et sécuritaires inhérents.

Exonérations de taxes triplées

La mesure-phare annoncée vendredi est donc celle d'ouvrir la voie à des subventions et exonérations de taxes pour tous les travaux que la Ville conduit sur le domaine public. Les modalités de répartition de cette aide, qui pourra concerner les commerces et établissements publics affectés par les chantiers, seront définies en concertation avec les associations et acteurs économiques, selon M. Junod.

"Si le coût exact de ces mesures n'est pas encore connu, ce sont plusieurs millions par année qui seront engagés par la Ville de Lausanne sur ses budgets de travaux publics pour soutenir les commerces", a-t-il souligné.

Les exonérations de la taxe d'occupation du domaine public, notamment pour les terrasses, vont, elles, augmenter. Elles seront triplées, soit pour une durée équivalente à trois fois celle de la durée effective des travaux.

La Municipalité triplera également les exonérations des taxes relatives à la prolongation des heures d'ouverture nocturne pour les établissements de jour situés à proximité des chantiers. "Cela leur offrira plus de liberté pour organiser leurs événements festifs ou promotionnels et attirer la clientèle, sans frais supplémentaires".

Trois samedis gratuits

La municipale de la mobilité Florence Germond a annoncé la gratuité des transports publics (zone 11 et 12) via l'application FAIRTIQ durant les trois premiers samedis de décembre. Toujours s'agissant d'accessibilité au centre-ville, un système d'information sur le taux de remplissage d'une vingtaine de parkings, avec 23 panneaux qui renseignent en temps réel la disponibilité de quelque 10'000 places de stationnement, est actuellement déployé.

Autre nouveauté: la durée de stationnement de toutes les places payantes sur l'ensemble du territoire va être prolongée de 2 à 3 heures, dès le 10 novembre. La zone L, du centre-ville, était déjà passée à 3h maximum en automne 2024, à la suite de l'accord entre les milieux économiques et la Ville pour améliorer son attractivité.

Enfin, à l'initiative de la SCCL, le programme de fidélisation "Enjoy Lausanne" (plus de 300 enseignes) évolue pour devenir encore plus attractif. Grâce à un soutien financier de la Ville de 800'000 francs sur quatre ans, il proposera désormais des offres exclusives et intègrera de nouveaux partenaires tels que musées, hôtels, parkings et restaurants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Vaud: bilan positif pour la plateforme Chek après un an d'existence

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Les contenus vidéo créés pour les jeunes Vaudois par les journaux locaux ont trouvé leur public (illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La plateforme numérique "Chek", destinée à intéresser les 17-25 ans à l'actualité locale et vérifiée, vient de souffler sa première bougie avec 12'000 abonnés sur Instagram et 30'000 "j'aime" sur Tik-Tok. Ses concepteurs et ses contributeurs s'en disent satisfaits. Son avenir dépendra toutefois des discussions sur le prochain paquet vaudois d'aide à la presse, dont elle fait partie.

Plus de 200 contenus vidéo de moins de trois minutes ont été produits depuis le lancement du projet-pilote en octobre 2024. Parmi ceux-ci, des portraits de la championne de BMX Zoe Claessens ou du "land-artiste" Saype, des décryptages d'objets de votations, un zoom sur l'endométriose, ainsi que de nombreux reportages dans les girons de jeunesses ou les festivals d'été. Chacun d'eux atteint en moyenne plusieurs milliers de vues sur les différentes plateformes, souligne Yoann Goy, chef de projet aide à la diversité des médias de l'Etat de Vaud.

"L'intérêt du public cible est manifeste: environ 90% de l'audience se situe en Suisse romande, avec une forte présence des 17-24 ans (40%) et des 25-34 ans (30%)", précise-t-il à Keystone-ATS. "Ces résultats laissent penser que la ligne éditoriale - contenu jeune, dynamique, local et positif- adoptée par les rédactions est pertinente, tant l'écho auprès des jeunes est réel", se réjouit-il.

En outre, Chek contribue à faire évoluer les médias traditionnels. "Grâce au projet (...), la majorité des rédactions ont désormais intégré la production audiovisuelle dans leur fonctionnement interne", fait encore remarquer Yoann Goy.

Editeurs satisfaits

Les éditeurs affichent, eux aussi, leur satisfaction. "A la base, certains d'entre nous avaient un problème avec la gratuité des contenus et le fait que notre créneau est la presse écrite et pas la vidéo. Mais au final, cela nous permet de proposer du contenu parallèle pour des médias parallèles, que nous n'aurions pas eu les moyens, ni les compétences de créer sans l'aide de l'Etat", résume Cédric Jotterand, rédacteur en chef du Journal de Morges et président de l'association Vaud Presse.

Actuellement, huit journaux locaux - L'Echo du-Gros-de-Vaud, La Feuille d'avis de la Vallée de Joux, le Journal de Morges, La Côte, Lausanne Cités, Le Courrier Lavaux-Oron, L'Omnibus (Orbe) et Riviera Chablais Hebdo - participent à l'aventure. Le Journal de Sainte-Croix, Le Journal de Cossonay et le Nord Vaudois Hebdo (successeur de feu "La Région") devraient les rejoindre prochainement.

Concrètement, chaque média peut produire jusqu'à 24 vidéos journalistiques chaque année, rémunérées 2000 francs la pièce. Pour le Journal de Morges, qui sous-traite le tournage et le montage des sujets, cela représente environ 28'000 francs par an.

Avenir incertain

"Cela nous amène de l'argent frais qui couvrira peut-être l'augmentation de la taxe postale et cela permet de créer de l'intérêt des jeunes pour leur territoire. Tout cela est positif. En revanche, il est illusoire de penser qu'on va vendre un abonnement à 100 francs à un jeune de 20 ans", pointe M. Jotterand.

En effet, en matière de journaux locaux, un "très jeune abonné" a 30 ans, et un "jeune" 35 à 40 ans, précise-t-il. On peut cependant imaginer que le public de Chek souscrive un abonnement en prenant de l'âge.

Malgré ces notes positives, l'avenir de la plateforme est encore incertain. Le premier paquet vaudois de soutien à la diversité des médias, dans lequel s'inscrit Chek, arrivera à son terme en mai 2026. L'éventuelle pérennisation du projet-pilote dépendra des discussions au niveau politique de la suite à donner à ces mesures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Municipalité de Prilly: Ihsan Kurt ne se représentera pas en 2026

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Sur demande de la Municipalité prilliérane, le gouvernement vaudois avait annoncé la suspension du municipal socialiste en juin dernier. Elle faisait suite à plusieurs mois de tensions entre M. Kurt et ses collègues de la Municipalité (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Suspendu de ses fonctions de municipal à Prilly (VD) depuis juin dernier, le socialiste Ihsan Kurt ne se représentera pas pour les élections communales en mars 2026. La Cour de droit administratif et public (CDAP) du Tribunal cantonal vaudois a récemment rejeté son recours contre une décision prise par le Conseil d'Etat.

Il demeure ainsi suspendu jusqu'au 31 décembre 2025. Dans un communiqué publié jeudi soir, le Parti socialiste de Prilly et Indépendants de gauche (PSIG) indique que "M. Kurt a pris acte de ce verdict et décidé, pour préserver sa santé, de ne pas se représenter à l'exécutif lors des élections communales de 2026".

"Nous notons que cette décision s'appuie principalement sur un incident pris isolément, sans examiner de manière approfondie le contexte global de la situation. Les tensions au sein de la municipalité de Prilly, présentes depuis plusieurs années, auraient mérité une analyse plus complète", note toutefois le PSIG.

Tensions et altercation

Sur demande de la Municipalité prilliérane, le gouvernement vaudois avait annoncé cette suspension en juin dernier. Elle faisait suite à plusieurs mois de tensions entre M. Kurt et ses collègues de la Municipalité, marqués notamment par une altercation violente le 2 mai avec le syndic Alain Gillièron.

Le municipal socialiste avait fait recours contre cette suspension, démentant avoir été violent. Dans son arrêt daté du 24 septembre, la CDAP relevait que M. Kurt a reconnu "avoir haussé le ton et tenu les propos" qui lui sont reprochés. Et si "les versions divergent" au sujet de ses gestes, son comportement "ne peut toutefois pas être minimisé pour autant". Le Tribunal indiquait ne pas avoir de raison de douter de la version des faits présentée par le syndic et un autre municipal présent ce jour-là.

"Des désaccords au sein d'un organe exécutif ne peuvent pas justifier une telle escalade de violence verbale, voire physique", poursuivait la CDAP, soulignant que les tensions remontaient avant cette altercation du 2 mai. La suspension provisoire apparaît ainsi "apte à atteindre son but, à savoir le bon fonctionnement de l'autorité municipale", relevait la Cour.

Ihsan Kurt a été élu en 2021 à la Municipalité de Prilly. D'abord chargé des finances, il avait rompu la collégialité en appelant, fin 2024, à refuser le budget 2025. Il avait ensuite renoncé aux finances. Avant sa suspension, il était notamment en charge de la jeunesse et des affaires sociales.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'histoire douloureuse des personnes placées exposée à Lausanne

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Le conseiller fédéral Beat Jans a lui-même visité jeudi en fin d'après-midi l'exposition itinérante nationale "Placés. Internés. Oubliés?" au Musée historique Lausanne (MHL). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'exposition "Placés. Internés. Oubliés?" a été inaugurée jeudi par le conseiller fédéral Beat Jans. Jusqu'au 15 mars, elle retrace un triste chapitre de l'histoire suisse au Musée historique Lausanne (MHL), celui des mesures de coercition à des fins d'assistance.

Commandée par l'Office fédéral de la justice (OFJ), l'exposition s'inscrit dans le programme de la Confédération "Se souvenir pour l'avenir". Elle met en lumière les injustices subies par plus de 100'000 victimes, ainsi que le long processus de mémoire et de reconnaissance entrepris. Elle pose aussi la question de la réparation et de comment éviter la reproduction de telles injustices.

Lors de l'inauguration, Beat Jans, chef du Département fédéral de justice et police (DFJP), s'est adressé aux victimes: "Beaucoup d'entre vous ont considéré les autorités et les institutions comme des ennemis et ont perdu toute confiance en elles, à juste titre (...) L'Etat, les autorités et la société de l'époque ont failli à leur devoir. Ils ont exclu et détourné le regard".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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