Rejoignez-nous

Suisse

De la bienveillance en 2020, dit Sommaruga

Publié

,

le

La présidente de la Confédération souhaite une année 2020 placée sous le signe de la bienveillance (archives). (©KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

"Nous allons bien si les autres vont bien": la socialiste Simonetta Sommaruga souhaite une année 2020 tournée vers les autres. La présidente de la Confédération a placé la bienveillance au centre de son allocution du Nouvel An.

"Bonne année!", a lancé de manière classique la Bernoise, qui accomplit en 2020 sa deuxième présidence. Son allocution était diffusée mercredi sur les ondes de la RTS.

Pour évoquer ce passage de l'An qu'elle souhaite placé sous le signe de la bienveillance, Mme Sommaruga s'est tournée vers sa boulangerie de quartier. "Dans ma boulangerie, on pratique au quotidien la bienveillance avec les autres, on se regarde dans les yeux".

L'ancienne ministre de la justice fait l'éloge du local, du quotidien, des pains et gâteaux présentés avec amour et de l'odeur du bon pain. "Tous les clients sont accueillis avec chaleur", souligne celle qui a été responsable du dossier de l'asile entre 2010 et 2018.

Filant la métaphore du pain, "aliment de base", elle regrette que "beaucoup de gens en soient privés". En Suisse, tout le monde peut s'acheter du pain. Mais les producteurs locaux ne doivent pas être oubliés. "Son prix devrait permettre de payer correctement ceux qui sèment et récoltent les céréales", rappelle la socialiste de 59 ans, qui succède à Ueli Maurer.

"Un prix juste, qui contribue à préserver la terre et la vie sur terre", plaide encore la ministre de l'environnement, cinquième femme à présider la Confédération.

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

La Suisse réaffirme son engagement au sein du Conseil de l'Europe

Publié

le

En présentant sa candidature au poste de Secrétaire général du Conseil de l'Europe, la Suisse réaffirme sa volonté de défendre l'institution, affirme Viola Amherd (archives) (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

Viola Amherd réaffirme l'engagement de la Suisse au sein du Conseil de l'Europe, qui fête ce dimanche ses 75 ans. Au vu de la montée actuelle des courants autoritaires, la présidente de la Confédération estime que l'action de cette organisation reste indispensable.

"En présentant sa candidature au poste de Secrétaire général du Conseil de l'Europe, la Suisse réaffirme sa volonté de défendre l'institution et, partant, une Europe pacifique, démocratique et fondée sur des règles", affirme Viola Amherd dans son message diffusé dimanche à l'occasion de la Journée de l'Europe.

Le Conseil de l'Europe a été créé pour redresser - avec succès - le continent après les ravages de la Seconde Guerre mondiale, rappelle Mme Amherd. "Compte tenu de la montée des courants autoritaires, son action est aussi indispensable aujourd'hui, si ce n’est plus, que par le passé", ajoute-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Vaud poursuit son marathon à la recherche de familles d'accueil

Publié

le

Le processus pour trouver des familles d'accueil est long, reconnaît Manon Schick, directrice à la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Après l'appel lancé en décembre par le canton de Vaud, près de 200 personnes ont assisté à des séances d'information sur la recherche de familles d'accueil. Dix-neuf familles se sont portées candidates, parmi lesquelles 5 se trouvent actuellement en phase d'évaluation. Au total, le canton cherche à recruter 50 nouvelles familles d'ici la fin 2024.

"Le processus est long", reconnaît Manon Schick, directrice à la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ). "Le chiffre de 50 nouvelles familles est ambitieux, cette campagne représente un véritable marathon, mais nous gardons le cap", indique-t-elle à Keystone-ATS.

Contacts dans le réseau des familles d'accueil actuelles, séances d'information, campagnes sur les réseaux sociaux et dans les médias, le canton met tout en oeuvre pour atteindre ses objectifs. "Au début de l'année, 15 enfants attendaient une famille d'accueil. Si on parvient à en trouver autant afin qu'ils puissent sortir des foyers d'urgence, ce serait déjà très bien. Chaque nouvelle famille d'accueil compte", poursuit Manon Schick.

88% des familles acceptées

En 2023, 15 familles candidates ont été retenues par la DGEJ, tandis qu'une famille a renoncé et une a été refusée. "Cela veut dire que 88% des familles qui ont déposé un dossier ont été acceptées", note Manon Schick.

Ce haut pourcentage traduit l'important travail d'information fait en amont. En effet, accueillir un enfant ne s'improvise pas. En plus d'offrir un foyer familial équilibré, trois critères fondamentaux doivent être remplis : avoir plus de 25 ans, bénéficier d'une chambre de libre et disposer de temps pour s'occuper de l'enfant. Une fois ces conditions réunies, la notion de "famille d'accueil" est large et peut s'appliquer tant à des familles qu'à des couples ou des célibataires.

Revalorisation des indemnisations

Lorsqu'une famille d'accueil est retenue, et qu'un enfant y est placé, elle bénéficie d'un accompagnement ainsi que d'une indemnité mensuelle en fonction de l'âge de l'enfant. Celle-ci devrait être revalorisée cet été, tandis que les obligations administratives, notamment relatives aux dépenses de l'enfant, devraient être allégées.

"Ces enfants ont déjà subi de nombreuses ruptures dans leur vie. En les accueillant dans un milieu familial stable, ces familles contribuent à leur bien-être et rendent un précieux service à la société. Il faut leur faciliter la vie", estime Manon Schick.

En décembre dernier, plus de 190 familles vaudoises accueillaient quelque 200 enfants. Cependant, le nombre d'enfants, notamment des bébés ainsi que des jeunes enfants, ayant besoin d'un tel encadrement est en augmentation, tandis que les familles d'accueil actuelles vieillissent. La prochaine séance d'information aura lieu le 17 juin à Lausanne. Les inscriptions sur le site intercantonal sont ouvertes aussi sur internet (devenir-famille-accueil.ch).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Fribourg: objet bien plus ancien que prévu de retour aux Archives

Publié

le

L'objet rare et bien plus ancien que prévu a fait son retour aux Archives de l'Etat de Fribourg. (© Abegg-Stiftung, CH-3132 Riggisberg, 2024 (Christoph von Viràg))

Un objet rare a fait son retour le 18 mars aux Archives de l’Etat de Fribourg (AEF). Il s'agit d'un tissu qui a servi de protection pour des documents provenant du fonds de l’abbaye de Hauterive, dont une datation récente le fait remonter à 1250 et non au XIVe siècle.

Avant son retour, la pièce a fait l'objet d'une restauration auprès de la Fondation Abegg, entité sise Riggisberg (BE) de renommée mondiale pour la conservation de textiles anciens. Elle était conservée aux AEF depuis le milieu du XIXe siècle, mais avait ensuite disparu, ont indiqué les AEF lors d'un récent point presse.

C’est l’historien Hubert de Vevey, mort en 1984, qui était entré en possession du tissu en lin. Et ce sont ses descendants qui l’ont récemment cédé aux AEF, a précisé à Keystone-ATS Lionel Dorthe, collaborateur scientifique aux AEF.

Datation à l'EPFZ

A l’origine, le tissu enveloppait une copie en parchemin et quatre copies en papier de l’acte de fondation de l’abbaye, cotée "CH AEF Hauterive, Parchemins, I, 4 (Gumy 33)", d’où la présence de la cote I.4, inscrite trois fois sur son bord gauche.

Le tissu a été envoyé par ailleurs à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) pour y effectuer une datation au carbone 14. Si l’écriture de son étiquette laissait présager qu’il pouvait dater du XIVe siècle, l’analyse a révélé qu’il datait en fait de 1250. Il est rare d’avoir en sa possession un tissu de cet âge en si bon état.

C’est pourquoi il est doté d’une grande importance historique, ont fait savoir les AEF.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

Nouvelle manifestation dédiée aux produits du terroir en Valais

Publié

le

Raclette et autres produits du terroir seront à l'honneur cet été en Valais. (Image d'illustration) (© KEYSTONE/ANDREE-NOELLE POT)

La cour de la ferme de l'Ecole d'agriculture du Valais à Sion accueillera cet été la première édition de "Terroirs", une manifestation pour promouvoir les produits agricoles valaisans. Le canton du Jura et la vallée d'Aoste en seront les hôtes d'honneur.

Au menu de ce premier "Terroirs", un grand marché qui réunira le samedi 23 août une trentaine de producteurs. Ceux-ci proposeront leurs produits certifiés AOP, IGP ou marque Valais en vente directe, a indiqué l'Etat du Valais cette fin de semaine dans un communiqué.

Une série d'ateliers est aussi proposée. De quoi apprendre l'art de racler avec Eddy Baillifard, de créer des marinades avec la cheffe Aline Ménétrey ou encore de décliner les accords entre vins et fromages avec Johanna Dayer et Claude Luisier, l'affineur incontournable sur les réseaux sociaux.

Concernant les hôtes d'honneur de cette première édition, le choix s'est porté sur le canton du Jura "afin de renforcer les liens noués l'an dernier à l'occasion du Marché-Concours national des chevaux de Saignelégier, et sur la vallée d'Aoste, avec laquelle le Valais partage de très nombreuses similitudes", souligne le canton.

Produits "emblématiques"

Au grand marché, les visiteurs trouveront également des produits "emblématiques" des terroirs jurassien et valdôtain. Les deux régions proposeront aussi chacune un atelier dont le thème n'a pas encore été dévoilé.

Le vendredi 23 août, les organisateurs proposent une "tavolata" pour cent convives. Les inscrits pourront déguster un menu concocté par la cheffe Aline Ménétrey à partir de produits des trois régions.

L'Etat du Valais lance ce nouvel événement en collaboration avec les interprofessions agricoles et Valais/Wallis Promotion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X