Suisse
Le bio passe la barre des 10% de part de marché
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2020/05/414290668_highres-1000x600.jpg&description=Le bio passe la barre des 10% de part de marché', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Les denrées alimentaires bio ont atteint pour la première fois en 2019 une part de marché de 10,3%. La Suisse romande a dépassé la Suisse alémanique. En cinq ans, le chiffre d’affaires des produits bio est passé de 2,2 à 3,2 milliards de francs.
"Le bio poursuit sa croissance", s'est réjoui le directeur de Bio Suisse Balz Strasser, mercredi lors d'une conférence de presse en ligne. "Nous avons à nouveau progressé dans presque tous les secteurs et régions de Suisse en 2019".
"Pendant la pandémie de coronavirus, toute l'agriculture suisse a obtenu beaucoup de respect et de confiance de la part de la population", a pour sa part souligné le président de Bio Suisse Urs Brändli. Dans le commerce de détail, les ventes de produits bio ont notamment connu des progressions allant jusqu’à 30%.
Suisse romande en tête
Avec une croissance de 4,7%, la Suisse romande s’est placée devant la Suisse alémanique (3,1%) l'an dernier et a atteint pour la première fois une part de marché plus grande (10,5%, contre 10,4%). Cela s'explique par le fort engagement des organisations romandes, mais aussi par un changement de comportement des consommateurs et par des projets de soutien de certains cantons, comme Vaud ou le Valais, a expliqué le responsable du marketing Jürg Schenkel.
"Il y a aussi un effet de rattrapage", a relevé de son côté le responsable romand de Bio Suisse Pascal Olivier. En outre, l'information des médias a joué un rôle, tout comme le fait que la France, qui exportait certains produits bio, consomme désormais l'entier de sa production.
Au Tessin, le chiffre d’affaires a progressé de 1,3% pour atteindre une part de marché de 8,9%. En cinq ans, le chiffre d’affaires des produits bio est passé de 2,2 à 3,2 milliards de francs.
Demande de durabilité
Deux tiers des ventes ont été réalisées avec les produits frais, qui représentent la plus grande part de marché. Les œufs arrivent en tête (28,7%), suivis du pain (26,1%) et des légumes (23,1%). Les produits préemballés n'atteignent que 7,4%, mais leur croissance est trois fois supérieure à celle des produits frais. La clientèle demande en effet un assortiment toujours plus large.
En raison de la demande "exceptionnellement élevée" pour le lait et surtout le beurre, les organisations du lait bio ont récemment décidé d'annuler à partir du 1er juin les listes d'attente pour les nouvelles fermes Bourgeon. Le but est d'éviter un goulet d'étranglement.
Changement de comportement
Selon un sondage réalisé par Demoscope, un sondé sur trois affirme que la durabilité revêt une grande importance à ses yeux, alors que six ans plus tôt, il n'y en avait qu'un sur six. Ce développement se reflète également dans le comportement d’achat de la population, note Bio Suisse.
Une personne sur quatre achète plusieurs fois par mois des produits alimentaires bio, et 57% tous les jours ou plusieurs fois par semaine. L'an dernier, la population suisse a acheté en moyenne pour 377 francs de denrées alimentaires bio par habitant; "un record mondial", s'est réjoui Balz Strasser.
La surface du canton de Zurich
Quelque 300 nouvelles entreprises agricoles, dont 84 en Suisse romande, ont entamé leur reconversion en début d'année. La Suisse et le Liechtenstein comptent désormais 7300 exploitations produisant selon le cahier des charges "Bourgeon".
Ces producteurs cultivent désormais 169'360 hectares (+8750 hectares), environ un sixième de la surface agricole utile. "Il s'agit d'une surface équivalente au canton de Zurich", a relevé M. Strasser. La proportion est beaucoup plus élevée en région de montagne, où près d'un quart de la surface est bio.
Berne (1318) et les Grisons (1255) restent les cantons qui comptent le plus de fermes "Bourgeon", devant St-Gall (466), Zurich (428) et Lucerne (420). Lucerne et le Valais, où de nombreux viticulteurs sont passés au bio, présentent la plus importante progression en termes de pourcentage.
Bio Suisse espère que d'ici 2025, un quart des exploitations agricoles soient bio. L'organisation veut aussi atteindre une part de marché de 15%. "Pour cela, nous voulons entrer dans l’assortiment de la restauration à l'emporter, des kiosques et des shops des stations-service, ainsi que dans la restauration, notamment collective", a encore expliqué Balz Strasser.
Genève
Un taux de participation historiquement bas qui questionne
A Genève, le taux de participation a atteint dimanche 28,21%, un niveau historiquement bas, selon la chancelière d'Etat Michèle Righetti-El Zayadi. Ce score interpelle le Conseil d'Etat qui se demande "si la démocratie directe n'est pas en train de péricliter".
"Les gens en ont marre de voter", a relevé dimanche devant la presse la présidente du Conseil d'Etat Nathalie Fontanet. Les Genevois ont été appelés aux urnes en février pour des votations fédérales, en mars pour les élections municipales et en avril pour le deuxième tour des élections municipales.
Ce taux "très décevant" peut s'expliquer par l'absence d'objet fédéral et par le fait que le peuple a déjà beaucoup voté cette année, a précisé la chancelière. Il faut remonter à 1999 pour retrouver un taux de participation aussi bas pour des votations cantonales.
La chancellerie va poursuivre ses efforts pour motiver la population à voter. Elle intervient notamment dans les écoles pour encourager les jeunes faire usage de ce droit.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Qualifications: Feldbausch et Bertola manquent le coche à Genève
Kilian Feldbausch (ATP 514) et Remy Bertola (ATP 297) ont tous deux connu la défaite au 2e tour des qualifications du Geneva Open.
Les deux Suisses doivent désormais espérer un forfait pour intégrer le tableau final et disputer ainsi leur premier match estampillé ATP sur la terre battue du Parc des Eaux-Vives.
Invité par les organisateurs, Kilian Feldbausch s’est incliné 6-3 4-6 7-5 devant le Russe Ivan Gakhov (ATP 317) dimanche après-midi. Remy Bertola a quant à lui été battu 3-6 6-4 6-4 par le Brésilien Karue Sell (ATP 299).
Ex-no 5 mondial junior, Kilian Feldbausch est pourtant revenu de loin dans son 2e tour. Mené 5-2 dans la manche décisive avec deux breaks de retard, le Genevois de 19 ans a recollé à 5-5 en effaçant une balle de match à la relance. Mais il a concédé une nouvelle fois son service dans la foulée, et Ivan Gakhov n'a pas laissé passer sa deuxième opportunité de conclure sur son service.
Remy Bertola n'a pas non plus grand-chose à se reprocher au terme d’une partie dans laquelle il a remporté au final 2 points de plus que Karue Sell (88-86). Le Tessinois de 26 ans a converti l'unique balle de break qu'il s'est procurée dans la manche décisive, pour recoller à 1-1. Le troisième break qu'il a concédé dans ce match, à 3-3 dans cet ultime set, fut décisif.
Stricker face à Norrie
Dominic Stricker (ATP 258), qui a hérité d'une "wild card", est donc pour l’heure le seul Helvète admis dans le tableau principal. Et la tâche du Bernois s'annonce délicate lundi dès 18h: il se frottera au qualifié britannique Cameron Norrie (ATP 91), ex-no 8 mondial qui tente de revenir à son meilleur niveau après une blessure à un bras subie l'an dernier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Yverdon veut un parking souterrain à la place d'Armes
Après plus de 60 ans de débats conflictuels et projets divers, Yverdon-les-Bains a enfin voté dimanche sur l'avenir de la place d'Armes. Résultat: la population souhaite la construction d'un parking souterrain de l'ordre de 1000 places.
Les votants se sont ralliés à 55% à l'initiative populaire visant à supprimer les voitures en surface et à créer environ 1000 places en sous-sol. Le texte l'a emporté face au contre-projet de la Municipalité (refusé à 61%). Celle-ci désire aussi végétaliser la place située entre la gare et le centre historique, mais estime qu'un souterrain à 1000 places est excessif et non-conforme au cadre légal.
Pour les initiants en revanche, un tel ouvrage est nécessaire pour compléter les possibilités de parking à Yverdon et assurer la survie des commerçants, restaurants et autres services du centre-ville.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Le village vaudois de Perroy révoque son syndic
La population de Perroy ne veut plus de son syndic. Dans une votation inédite dans le canton de Vaud, elle a largement accepté dimanche de révoquer Didier Haldimann, accusé d'avoir profité de sa fonction à des fins personnels.
Au total, 556 électeurs perrolans ont voté pour la révocation de leur syndic, tandis qu'ils ont été seulement 25 à le soutenir. Le taux de participation a atteint 52% dans le petit village de la Côte (1600 habitants).
Didier Haldimann, qui n'assiste plus aux séances de la Municipalité depuis 2022, avait été élu en février 2020, devenant syndic en juillet de la même année. En 2021 à la suite de dénonciations, une enquête administrative a été menée à son encontre. Celle-ci a révélé des conflits d'intérêts sur certains dossiers et conclu que le syndic n'avait pas respecté les règles en matière de récusation.
La Municipalité et le Conseil communal ont ensuite demandé l'ouverture d'une procédure de révocation auprès du Conseil d'Etat vaudois. Celui-ci est entré en matière en avril 2024, estimant que la population devait se prononcer sur le sort du syndic. Didier Haldimann s'est opposé à cette décision, mais sans succès, ses recours auprès du Tribunal cantonal puis du Tribunal fédéral ayant été rejetés.
Confiance rompue
La Municipalité justifie la révocation du syndic au motif qu'il s'est "détourné de sa mission publique pour défendre ses intérêts privés, ce dont ont été témoins ses collègues", écrivent les autorités perrolanes dans la brochure explicative au vote.
Son absence "sans justification" de la Municipalité depuis presque trois ans est aussi avancée. L'exécutif évoque encore une confiance "rompue de façon irrémédiable".
De son côté, Didier Haldimann a toujours contesté les accusations et dénoncé une enquête administrative "à charge". S'exprimant lui aussi aux électeurs dans la brochure du vote, il regrette ne pas pouvoir "se défendre concrètement", étant toujours soumis au secret de fonction. Il explique aussi son absence de longue durée pour des raisons de santé.
Jamais encore une commune vaudoise n'avait dû voter pour révoquer son syndic. Théâtre de cette première historique, Perroy souhaite désormais "retrouver la sérénité" et "ouvrir un nouveau chapitre de stabilité politique", espère la Municipalité. Une élection complémentaire est programmée le 29 juin pour repourvoir l'exécutif.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 2 jours
Incendie dans un manège à chevaux au Mont-sur-Lausanne
-
CultureIl y a 3 jours
Eurovision: une sélection surprise jeudi soir
-
SuisseIl y a 2 jours
Une panne à Olten a perturbé le trafic CFF en Suisse vendredi
-
InternationalIl y a 3 jours
Poutine limoge le commandant des forces terrestres de l'armée russe
-
GenèveIl y a 3 jours
La Ville de Genève végétalise des préaux
-
FootballIl y a 2 jours
L'UEFA critique Infantino, en retard au Congrès de la FIFA
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Une initiative populaire fédérale veut contrer la hausse des loyers
-
InternationalIl y a 3 jours
Poutine doit "payer le prix de son refus de la paix", dit Starmer