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Suisse

Le bio passe la barre des 10% de part de marché

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Le maraîcher Christian Bovigny, cueille des radis bio sous une serre, à la "Ferme bio du Moulin" le samedi 18 avril 2020 à Bavois. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)
Les denrées alimentaires bio ont atteint pour la première fois en 2019 une part de marché de 10,3%. La Suisse romande a dépassé la Suisse alémanique. En cinq ans, le chiffre d’affaires des produits bio est passé de 2,2 à 3,2 milliards de francs.

"Le bio poursuit sa croissance", s'est réjoui le directeur de Bio Suisse Balz Strasser, mercredi lors d'une conférence de presse en ligne. "Nous avons à nouveau progressé dans presque tous les secteurs et régions de Suisse en 2019".

"Pendant la pandémie de coronavirus, toute l'agriculture suisse a obtenu beaucoup de respect et de confiance de la part de la population", a pour sa part souligné le président de Bio Suisse Urs Brändli. Dans le commerce de détail, les ventes de produits bio ont notamment connu des progressions allant jusqu’à 30%.

Suisse romande en tête

Avec une croissance de 4,7%, la Suisse romande s’est placée devant la Suisse alémanique (3,1%) l'an dernier et a atteint pour la première fois une part de marché plus grande (10,5%, contre 10,4%). Cela s'explique par le fort engagement des organisations romandes, mais aussi par un changement de comportement des consommateurs et par des projets de soutien de certains cantons, comme Vaud ou le Valais, a expliqué le responsable du marketing Jürg Schenkel.

"Il y a aussi un effet de rattrapage", a relevé de son côté le responsable romand de Bio Suisse Pascal Olivier. En outre, l'information des médias a joué un rôle, tout comme le fait que la France, qui exportait certains produits bio, consomme désormais l'entier de sa production.

Au Tessin, le chiffre d’affaires a progressé de 1,3% pour atteindre une part de marché de 8,9%. En cinq ans, le chiffre d’affaires des produits bio est passé de 2,2 à 3,2 milliards de francs.

Demande de durabilité

Deux tiers des ventes ont été réalisées avec les produits frais, qui représentent la plus grande part de marché. Les œufs arrivent en tête (28,7%), suivis du pain (26,1%) et des légumes (23,1%). Les produits préemballés n'atteignent que 7,4%, mais leur croissance est trois fois supérieure à celle des produits frais. La clientèle demande en effet un assortiment toujours plus large.

En raison de la demande "exceptionnellement élevée" pour le lait et surtout le beurre, les organisations du lait bio ont récemment décidé d'annuler à partir du 1er juin les listes d'attente pour les nouvelles fermes Bourgeon. Le but est d'éviter un goulet d'étranglement.

Changement de comportement

Selon un sondage réalisé par Demoscope, un sondé sur trois affirme que la durabilité revêt une grande importance à ses yeux, alors que six ans plus tôt, il n'y en avait qu'un sur six. Ce développement se reflète également dans le comportement d’achat de la population, note Bio Suisse.

Une personne sur quatre achète plusieurs fois par mois des produits alimentaires bio, et 57% tous les jours ou plusieurs fois par semaine. L'an dernier, la population suisse a acheté en moyenne pour 377 francs de denrées alimentaires bio par habitant; "un record mondial", s'est réjoui Balz Strasser.

La surface du canton de Zurich

Quelque 300 nouvelles entreprises agricoles, dont 84 en Suisse romande, ont entamé leur reconversion en début d'année. La Suisse et le Liechtenstein comptent désormais 7300 exploitations produisant selon le cahier des charges "Bourgeon".

Ces producteurs cultivent désormais 169'360 hectares (+8750 hectares), environ un sixième de la surface agricole utile. "Il s'agit d'une surface équivalente au canton de Zurich", a relevé M. Strasser. La proportion est beaucoup plus élevée en région de montagne, où près d'un quart de la surface est bio.

Berne (1318) et les Grisons (1255) restent les cantons qui comptent le plus de fermes "Bourgeon", devant St-Gall (466), Zurich (428) et Lucerne (420). Lucerne et le Valais, où de nombreux viticulteurs sont passés au bio, présentent la plus importante progression en termes de pourcentage.

Bio Suisse espère que d'ici 2025, un quart des exploitations agricoles soient bio. L'organisation veut aussi atteindre une part de marché de 15%. "Pour cela, nous voulons entrer dans l’assortiment de la restauration à l'emporter, des kiosques et des shops des stations-service, ainsi que dans la restauration, notamment collective", a encore expliqué Balz Strasser.

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Économie

Zurich et Genève dans le top 3 des villes les plus chères au monde

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Zurich détrône New York qui figurait en tête du classement l'an dernier au côté de Singapour (image prétexte). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Zurich et Singapour sont les villes les plus chères au monde, selon un classement publié jeudi par l'hebdomadaire The Economist. Genève est troisième, à égalité avec New York.

La revue britannique estime que les prix ont augmenté de 7,4% sur un an en moyenne dans les 173 villes étudiées, soit un léger ralentissement par rapport à une inflation de 8,1%, un record, enregistrée en 2022.

"La crise du coût de la vie est loin d'être terminée et les niveaux de prix restent largement au-dessus des tendances historiques", relève Upasana Dutt, responsable de l'étude, qui se fonde sur le prix de 200 produits et services.

"Nous prévoyons une poursuite de la décélération de l'inflation en 2024", ajoute-t-elle, en raison de l'effet des hausses de taux d'intérêt décidées par les banques centrales pour lutter contre l'augmentation des prix.

New York détrônée

Zurich détrône New York qui figurait en tête du classement l'an dernier au côté de Singapour. L'Europe classe quatre villes parmi le top 10, en raison d'une inflation toujours élevée dans l'alimentaire et l'habillement, ainsi que grâce à l'appréciation de l'euro face au dollar.

Ce classement est réalisé en dollars et donc après conversion des devises des différents pays en billet vert. Une hausse de l'euro face au dollar se traduit mécaniquement par des prix plus élevés dans la zone euro, ce qui favorise les villes de la région.

Genève troisième

Outre Zurich, Genève pointe à la 3e place (à égalité avec New York), Paris arrive 7e (deux places gagnées), devant Copenhague qui est 8e, ex aequo avec Tel Aviv, qui était en tête du classement en 2021. En revanche, les villes américaines ont reculé, à l'image de Los Angeles (6e) et San Francisco (10e).

La plus forte baisse au sein du classement concerne les villes russes de Moscou (142e) et Saint-Pétersbourg (147e), en raison d'un affaiblissement du rouble, découlant des sanctions décidées suite à l'invasion de l'Ukraine. La ville la moins chère du monde est Damas, juste derrière Téhéran, avant-dernière du classement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Coronavirus

Alain Berset admet des contacts avec le directeur de Ringier

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"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le CEO de Ringier", affirme Alain Berset dans la presse. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le ministre de la santé Alain Berset admet avoir eu connaissance des contacts avec le directeur du groupe Ringier pendant la pandémie. Mais rien de confidentiel n'a été échangé, affirme-t-il mercredi soir dans la presse.

Le conseiller fédéral tire à boulets rouges sur le rapport des commissions de gestion (CdG) rendu public il y a deux semaines. "J'aurais attendu une enquête ouverte", dit-il dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.

Le document ressemble, aux yeux du Fribourgeois, à une tentative de prouver que toutes les indiscrétions proviennent du Département fédéral de l'intérieur. "Je tiens à préciser d'emblée que je ne tolère aucune violation du secret de fonction au sein de mon département", précise-t-il.

"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le directeur de Ringier", affirme Alain Berset, admettant avoir été parfois présent lors de ces échanges. L'administration a toujours des contacts avec les milieux concernés par les décisions, dit-il.

"Je ne savais pas"

Le ministre de la santé affirme en outre que pas un seul élément du rapport des CdG montre que des informations auraient été utilisées pour influencer les décisions du gouvernement via les médias. Les contacts avec le directeur de Ringier étaient d'une toute autre nature qu'un contact avec un professionnel des médias, dit-il.

Alain Berset affirme en outre avoir pris connaissance des informations confidentielles partagées par son chef de la communication pendant l'enquête. "Je ne le savais pas, dit-il. Il va de soi que je ne lis ni ne contrôle les emails de mes collaborateurs".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un nouveau gain millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Le Swiss Loto est un jeu de loterie classique proposé en Suisse depuis 1970. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Une personne est devenue millionnaire mercredi grâce au Swiss Loto. Elle a deviné les six bons numéros et empoche 1 million de francs.

Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 3, 20, 21, 35, 37 et 38. Le numéro chance était le 2, le rePLAY le 5 et le Joker le 060459.

Lors du prochain tirage samedi, 21,7 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

"Remettre l'ouvrage sur le métier" (Frédéric Favre)

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Le conseiller d'Etat valaisan n'a pas caché sa déception après le choix du CIO mais reste désireux de voir la Suisse organiser les JO d'hiver 2038. (© KEYSTONE/LAURENT MERLET)

Le conseiller d'Etat valaisan Frédéric Favre faisait contre mauvaise fortune bon coeur après la préférence donnée par le CIO à la France pour l'organisation des JO d'hiver 2030. Il faut "remettre l'ouvrage sur le métier", a-t-il dit mercredi au 19:30 de la RTS.

"Quand on est compétiteur, on a envie de gagner tout de suite", a déclaré le "ministre" valaisan en charge des sports, un des promoteurs de la candidature suisse. "Malheureusement, cela n'a pas été le cas (l'instance olympique a choisi les Alpes françaises pour l'édition 2030, ndlr).

Mais c'est la première fois que le CIO s'engage à dialoguer avec un seul pays (en l'occurrence la Suisse) pour une édition des JO, celle de 2038, et ce jusqu'en 2027", a observé M. Favre.

"Aujourd'hui, la déception l'emporte. Ensuite, nous remettrons l'ouvrage sur le métier" (en prévision de 2038), a ajouté le conseiller d'Etat. Au contraire de Stockholm, le troisième candidat, une nouvelle fois recalé, la Suisse peut donc encore espérer (sachant que l'édition 2034 est promise à Salt Lake City).

Le projet suisse se voulait novateur, avec des compétitions dans tout le pays sur des sites déjà existants, organisées de façon décentralisée, pour des Jeux "à taille humaine". En creux, M. Favre a reconnu que ces qualités ont aussi été un handicap pour 2030.

"Le CIO a reconnu la valeur de notre projet mais il faut encore du temps pour l'affiner. Les délais politiques en Suisse sont tout autres qu'en France", a conclu Frédéric Favre, en référence aux scrutins populaires qui peuvent retarder ou empêcher les projets en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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