Suisse
Le National s'engage en faveur du climat
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La Suisse peut concrétiser ses engagements contre le réchauffement climatique. Par 140 voix contre 51, le Conseil national est entrée en matière mardi sur la révision totale de la loi sur le CO2 qui pose les jalons de la politique helvétique en matière de climat.
Malgré l'urgence climatique, le projet a mis du temps à revenir sur la table du Parlement. Le National l'avait coulé en décembre 2018, à la faveur d'une alliance inattendue de la gauche et de l'UDC, la première trouvant que le projet n'avait plus de substance, la seconde qu'il allait trop loin.
Le Conseil des Etats l'avait retoquée ensuite pour permettre à la Suisse de concrétiser les engagements de l'Accord de Paris. Le National aurait dû se remettre à l'ouvrage ce printemps, mais la crise sanitaire l'en a empêché.
La version élaborée par les sénateurs est dans les grandes lignes soutenues par tous les partis à l'exception de l'UDC qui a combattu l'entrée en matière. Et l'ombre du coronavirus a plané sur le débat.
Trop de taxes
Ce projet est une alignée de taxes qui vont trop loin, particulièrement en ces temps économiquement difficiles, a estimé Pierre-André Page (UDC/FR). Mises bout à bout, elles représentent une charge supplémentaire d'environ 1500 francs par année par ménage, a-t-il calculé.
Cette loi crée une société à deux vitesses. Elle ponctionne les habitants des campagnes pour améliorer la vie des gens des villes. Il faut miser sur la responsabilité individuelle. Ces contraintes sont néfastes tant pour les citoyens que pour les entreprises, qui font déjà des efforts personnels en faveur du climat. L'UDC a averti qu'elle lancera un référendum si la loi est adoptée.
"Le coronavirus menace nos parents", a répondu Bastien Girod (Verts/ZH). Grâce à la science, des mesures ont été prises pour les protéger. Il faut désormais réagir en matière de climat et s'engager en faveur de nos enfants en se basant là aussi sur les recommandations des scientifiques.
Il n'y a pas d'autre choix que d'arrêter le réchauffement climatique, a relevé Beat Jans (PS/BS). Cette loi, même si elle est insuffisante, montre la voie. Et la Suisse a tout à y gagner: elle a les moyens financiers, la technologie et le savoir-faire pour devenir neutre sur le plan climatique.
Compromis
C'est le meilleur compromis possible et socialement acceptable, a relevé Christine Bulliard-Marbach (PDC/FR). Aller plus loin serait souhaitable, mais il ne faut pas sous-estimer le risque d'un échec devant la population. "Ce projet sera accepté", a renchéri François Pointet (PVL/VD). Il va dans la bonne direction et permet à l'économie et à la société de travailler main dans la main.
Le PLR, qui a entamé un virage dans sa politique environnementale après avoir sondé sa base, s'est dit prêt à apporter sa pierre à l’édifice. Il faut mettre en avant la responsabilité individuelle et des taxes d’incitation efficaces dont le produit sera rétrocédé aux entreprises et aux citoyens.
Mitraillée de questions par les opposants à son projet, UDC surtout ainsi que quelques PLR et PDC, la ministre de l'environnement Simonetta Sommaruga a défendu l'entrée en matière. Il faut prendre des mesures, a-t-elle martelé. "Ne rien faire n'est pas une option et coûtera plus cher que la loi".
La situation deviendra de plus en plus difficile tant pour la population que pour l'économie. Cette loi est une chance pour l'économie et pour positionner la Suisse comme un pays innovateur. Il ne faut pas rater cette chance.
Plusieurs taxes
La loi sur le CO2 doit permettre à la Suisse de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50% d’ici à 2030. Elle prévoit une taxe de 30 à 120 francs sur les billets d'avion. Elle propose aussi de renchérir le prix de l'essence et du diesel par un prélèvement compensatoire de 10 à 12 centimes et un relèvement de la taxe sur les combustibles. S'y ajoute la réduction des valeurs d'émission de CO2 pour les bâtiments.
Le projet contient des normes plus sévères pour les valeurs limites d’émissions de CO2 des véhicules neufs importés. Il intègre aussi la création du fonds pour le climat, nourri par les différentes taxes. La loi devrait aussi obliger la FINMA et la Banque nationale suisse à mesurer périodiquement les risques financiers résultant du changement climatique.
Le débat se poursuit.
Football
Dernière chance pour Yverdon, très remonté après samedi dernier
Le suspense sera au rendez-vous jeudi pour la dernière journée du tour de relégation de Super League, avec encore trois formations concernées par la lutte pour le maintien.
Avantage à Winterthour, tandis que GC et Yverdon sont plus que jamais au pied du mur. Les trois formations sont séparées par 1 point: Winterthour compte 37 unités, contre 36 à GC et Yverdon. Le FCW sera sauvé s'il s'impose à domicile contre un FC Sion probablement un peu démobilisé. L'équipe d'Uli Forte a le vent en poupe, elle qui comptait 12 points de retard sur Yverdon, alors antépénultième, à fin mars.
Depuis, les Zurichois ont accumulé 17 points en 8 matches, dont un nul presque inespéré sur un penalty très contesté le week-end dernier contre Yverdon (2-2), alors qu'ils étaient encore menés à la 95e.
Grasshopper, qui reçoit St-Gall, a son destin en main au moins pour l'obtention de la place de barragiste (celle de l'avant-dernier) grâce à une différence de buts nettement meilleure qu'Yverdon. L'arrivée comme directeur sportif de l'ex-international Alain Sutter au début du mois doit permettre d'éviter le pire, à savoir une nouvelle relégation après celle de 2019.
Yverdon, sur le papier, est "mal barré" au moment d'accueillir Zurich. Les Vaudois ont perdu leurs trois dernières rencontres contre le FCZ et n'ont gagné aucun de leurs neuf derniers matches (cinq nuls). Ils sont quasiment condamnés à briser cette série pour se sauver.
Sur son site, Yverdon-Sport manifeste sa colère après le penalty discutable accordé à la 95e à Winterthour samedi dernier, qui a entraîné l'égalisation (2-2) des Zurichois. Une décision incompréhensible aux yeux du club, de nature à "fausser l'équité sportive". Le club a déposé une réclamation officielle.
Au terme de l'ultime journée de jeudi, de dernier classé sera relégué en Challenge League et l'avant-dernier disputera un barrage aller-retour contre le 2e de Challenge League pour obtenir la dernière place dans l'élite la saison prochaine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Nouvelle présidente de la Société pour les peuples menacés
La conseillère nationale écologiste Christine Badertscher a été élue mercredi par l'assemblée générale à la présidence de la Société pour les peuples menacés (SPM). Elle succède à Lisa Mazzone, présidente des Verts suisses, a indiqué la SPM.
La conseillère nationale bernoise Christine Badertscher défend des valeurs telles que les droits de l'homme, le droit international public, la démocratie et la durabilité, indique le communiqué de presse de mercredi soir à propos de la politicienne de 43 ans. Ingénieure environnementale et agronome de formation, elle a travaillé dans le domaine de la politique agricole et du développement.
Lisa Mazzone a présidé l'organisation pendant sept ans. La Genevoise a été conseillère nationale de 2015 à 2019 et a siégé au Conseil des Etats de 2019 à 2023. Elle a aidé la SPM à exiger de l'économie suisse qu'elle assume ses responsabilités en matière d'environnement et de droits humains, relève l'organisation.
La Société pour les peuples menacés se définit comme la voix indépendante des groupes minoritaires et des communautés indigènes. Elle soutient les efforts locaux visant à renforcer les droits humains. Elle travaille ainsi en réseau au niveau international et national.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Primes maladie: Comparis prévoit une hausse moyenne de 4% en 2026
Comparis prévoit une hausse des primes de l'assurance maladie de 4% pour l'année prochaine. Selon l'institut, cette augmentation est à mettre en regard avec des coûts de la santé attendus en hausse de 3,7%.
La hausse des primes pour 2026 "serait un pas vers une vérité des coûts après les trois chocs des primes de 6,6 % en 2023, de 8,7 % en 2024 et de 6 % en 2025", estime Felix Schneuwly, expert en assurance maladie chez Comparis, cité dans un communiqué publié jeudi.
Selon lui, "sans les hausses de primes maintenues artificiellement à un bas niveau entre 2018 et 2022 par des réductions de réserves imposées par les décideurs politiques, les primes auraient déjà augmenté de près de 3% par an entre 2018 et 2025".
Désormais les caisses-maladie ont de nouveau suffisamment de réserves. "Espérons que la volatilité des primes causée par les décideurs politiques touche à présent à sa fin et que les assureurs maladie puissent utiliser leurs réserves de manière à ce que chaque fluctuation des coûts n’entraîne pas systématiquement une fluctuation des primes", poursuit l'expert.
Bien sûr, la croissance des coûts de la santé influencera les primes. Comparis et le centre de recherches conjoncturelles KOF tablent sur une hausse de 4,4% en 2024, de 3,7% cette année et de 3,4% l'année prochaine.
Trois causes
La hausse de la part des coûts déterminante pour les primes est à chaque fois un peu plus élevée, car le catalogue de prestations de l'assurance de base est de plus en plus étendu, constate Felix Schneuwly. L'exemple le plus récent est celui des injections amincissantes.
La deuxième des trois causes expliquant la hausse des primes, selon Comparis, réside dans le déficit de nombreux hôpitaux ces dernières années qui demandent des tarifs plus élevés pour les prestations ambulatoires et stationnaires. Enfin, la mise en ½uvre de l'initiative sur les soins entraînera des coûts, selon Comparis.
La pénurie de personnel qualifié conduira à un "assainissement structurel attendu depuis longtemps" dans le secteur hospitalier. Ce que la majorité des cantons a empêché jusqu'à présent en couvrant les déficits, d'après M. Schneuwly.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Le Centre Jura lance cinq candidats pour le Gouvernement
Le congrès du Centre Jura a plébiscité mercredi une liste de cinq candidats proposée par son comité en vue des élections d'octobre au Gouvernement. Les deux ministres sortants, Martial Courtet et Stéphane Theurillat, et un candidat de Moutier figurent sur ce ticket.
La liste des candidats compte trois hommes et deux femmes représentant les quatre districts du canton: les ministres Martial Courtet et Stéphane Theurillat, le conseiller municipal de Moutier Clément Piquerez ainsi que les députées au Parlement Anne Froidevaux et Amélie Brahier. Le parti souhaite ainsi maintenir ses deux sièges à l'exécutif cantonal.
Dans la tourmente après des témoignages, parfois anonymes, rapportés par des médias dénonçant son style de management, Martial Courtet a répété sa volonté de décrocher un nouveau mandat. Le Gouvernement a annoncé la semaine dernière le lancement d'un audit externe sur le fonctionnement du Département de la formation, de la culture et des sports (DFCS) qu'il dirige.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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