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Suisse

Le National soutient la majoration du prix de l'essence

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Le Conseil national a continué mercredi l'examen de la loi sur le CO2 qui doit permettre à la Suisse de tenir ses engagements pour lutter contre le réchauffement climatique (archives). (©KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)
Le prix du litre d'essence à la pompe pourra coûter jusqu'à 10 centimes plus cher jusqu'en 2024 et 12 centimes de plus au maximum à partir de 2025. Le Conseil national a accepté mercredi d'inscrire cette mesure dans la loi sur le CO2, malgré l'opposition de la droite.

Cette majoration du prix des carburants découle du système de compensation des émissions de CO2 dans le domaine des transports routiers. Les importateurs de véhicules émettant plus de 95 grammes de CO2 par kilomètre devront compenser jusqu'à 90% au maximum de ces émissions et 20% au minimum par des mesures en Suisse dès 2025.

Le Conseil national rejoint ainsi la décision du Conseil des Etats. Il n'a pas voulu aller plus loin comme le proposaient les Verts en portant la part à au moins 20% dès 2023 et au moins 25% dès 2027. Ni moins loin en inscrivant le plafond à 15% comme le souhaitait l'UDC.

Le trafic routier est l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre en Suisse et les émissions n’ont pas baissé depuis 1990, a relevé la ministre de l'environnement Simonetta Sommaruga. Malgré les prescriptions en vigueur depuis 2012, elles dépassent de 1% le niveau de 1990.

Majoration acceptée

Le coût de la compensation que devront verser les importateurs sera donc répercuté à hauteur de 10 centimes par litre à la pompe jusqu’en 2024. Il passera à 12 centimes maximum par la suite. Si la nécessité économique est prouvée, le Conseil fédéral peut réduire temporairement la majoration maximale.

Une proposition de la droite de la plafonner à 8 centimes a été rejetée ainsi qu'une autre pour la plafonner à 10 centimes même après 2024. Les montants qui en découleraient seraient insuffisants pour que les importateurs de carburants puissent répercuter les prix.

Ce sont eux qui décideront de la part des coûts qu'ils reporteront sur les carburants, a expliqué la ministre de l'environnement Simonetta Sommaruga. De plus, il ne s'agit pas d'un impôt, mais d'une taxe, a-t-elle rappelé. L'UDC aurait souhaité que la part à compenser en Suisse soit réduite dès que le montant maximal de la majoration a été atteint, ce dont le conseil n'a pas voulu non plus.

Le débat se poursuit avec notamment la taxe sur les billets d'avions.

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1 commentaire

1 commentaire

  1. Nico Sef

    10 juin 2020 à 13:44

    Quelqu'un peut il m'expliquer quelle est la différence entre un impôt et une taxe ?
    Car de toute façon on finit toujours par payer la même somme.

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Économie

Genève veut atteindre un taux de canopée de 30% en ville en 2070

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Afin de faire face aux changements climatiques, le Conseil d'Etat genevois veut faire passer la surface de canopée en ville de 23% à 30%. Un objectif partagé par la Ville de Genève qui réaménage des espaces publics (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Afin de faire face aux changements climatiques, le Conseil d'Etat genevois veut augmenter la surface ombragée en ville en plantant 150'000 arbres en quinze ans. Objectif: atteindre 30% de canopée en 2070, contre 23% aujourd'hui.

Adoptée mercredi par le gouvernement, la stratégie d'arborisation de l'aire urbaine permettra ainsi d'augmenter la canopée de 1% d'ici à 2040 par la plantation de jeunes arbres et de 7% en 2070, grâce à leur croissance. L'équivalent de plus de 554 hectares supplémentaires seront ainsi ombragés.

"L'enjeu est de trouver la place pour ces nouvelles plantations", a relevé devant les médias Antonio Hodgers, président du Conseil d'Etat et chef du Département du territoire. Les besoins des arbres devront être intégrés dès la planification des projets afin de prévoir les plantations en pleine terre. La stratégie vise aussi à renforcer la conservation des arbres existants.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Clap de fin pour la Fête du slip

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Le Festival artistique des affects, des genres et des sexualités, ici lors de sa dernière édition en 2023 à Lausanne, tire la prise (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Fondée en 2012, la Fête du Slip, rebaptisée Festival artistique des affects, des genres et des sexualités (FdS), tire la prise. Le contexte actuel, marqué par des défis financiers, logistiques et humains, rend la poursuite de cette manifestation impossible, ont annoncé les organisateurs mercredi.

Créée en 2012 par Viviane et Stéphane Morey, la FdS a continué son chemin sous la direction de Valentina D’Avenia dès 2021. En 2023, elle a vécu sa onzième et ultime édition, indique un communiqué.

Pionnière dès sa création, la FdS avait pour thème les sexualités. Elle a offert un "espace rare dans le canton de Vaud" pour aborder les questions touchant au corps, à l'identité, au genre et aux différentes pratiques sexuelles.

Ce festival a permis de déstigmatiser une culture peu visible et méconnue, à travers plusieurs disciplines comme le cinéma, les arts visuels, la danse, les arts performatifs, la musique ou la littérature. Il a permis de valoriser des spécialistes locaux sur les sujets du féminisme.

Précurseuse, localement et mondialement, la FdS a également fait évoluer les mentalités par son discours politique nécessaire au vu des nombreuses attaques contre les droits de la communauté LGBTIQ+. Sa renommée culturelle internationale a contribué à faire rayonner Lausanne en tant que ville inclusive.

En concluant ce chapitre, les organisateurs espèrent inspirer de nouvelles initiatives adaptées aux défis actuels. Diverses institutions ont été contactées pour une conservation des archives du festival. Les biens résiduels seront légués à une association qui poursuit les mêmes buts. Le comité se dissoudra dès la finalisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les conditions de travail des infirmières réglées dans une loi

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La Confédération et les cantons lancent le 1er juillet leur offensive de formation pour les soins infirmiers. Le nombre de diplômés doit augmenter afin d'assurer la qualité des soins à l'avenir (archives). (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW)

Les conditions de travail des infirmières et infirmiers doivent être réglées dans une loi ad hoc. Le Conseil fédéral a ouvert mercredi une consultation en ce sens. L'offensive de formation, incontestée au Parlement, entrera en vigueur au 1er juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les conditions de travail des infirmières réglées dans une loi

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La Confédération et les cantons lancent le 1er juillet leur offensive de formation pour les soins infirmiers. Le nombre de diplômés doit augmenter afin d'assurer la qualité des soins à l'avenir (archives). (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW)

Les conditions de travail des infirmières et infirmiers doivent être réglées dans une loi ad hoc. Le Conseil fédéral a ouvert mercredi une consultation en ce sens. L'offensive de formation, incontestée au Parlement, entrera en vigueur au 1er juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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