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Vaud

Un déficit de 12 millions pour la Fête des Vignerons

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Les recettes de billetterie de la Fête des Vignerons correspondent à un chiffre d'affaires réalisé de 71% pour un objectif fixé à 85%. Le taux de remplissage des représentations nocturnes est de 94%, celui des diurnes de 71%, selon la Confrérie. (Image d'archive - ©Keystone/VALENTIN FLAURAUD)
Longtemps évalué à 15 millions de francs, le déficit de la Fête des vignerons 2019 a finalement pu être limité à 11,8 millions, selon les comptes définitifs publiés mardi matin. Le coût total de la manifestation de Vevey s'élève, lui, à près de 106 millions de francs.

Le total des recettes est d'environ 94 millions de francs et le total des charges de 105'905'776 francs exactement, a indiqué la Confrérie des vignerons dans un communiqué. L'excédent de charges de 11'846'568 francs est intégralement assumé par la Confrérie des Vignerons. Tous les créanciers de la Fête des vignerons 2019 sont honorés ou leurs factures provisionnées, relève le communiqué.

"Je ne peux pas me satisfaire de comptes déficitaires (...) En revanche au vu de la situation de quasi-surendettement que l'on pouvait craindre, je suis aujourd'hui à demi soulagé", a réagi François Margot, abbé-président de la Confrérie des vignerons, sur les ondes de la RTS. Il dit avoir "bon espoir" qu'une nouvelle fête puisse avoir lieu dans "20 ou 30 ans".

Coup de pouce de l'Etat

Si la Confrérie des vignerons, organisatrice de la manifestation, a pu limiter les pertes, c'est grâce à l'aide du canton de Vaud et la contribution de prestataires de service et de fournisseurs. Et elle ne s'en cache pas: "Il est à noter que des remises ou rabais ont été consentis par de nombreux fournisseurs et prestataires. L'ensemble des prestations de sécurité susceptibles d'en bénéficier ont fait l'objet d'une exonération par l'Etat de Vaud".

Sur la RTS, M. Margot a précisé que les rabais des gros fournisseurs ou prestataires, de 5% environ en moyenne, ont permis d'économiser "plusieurs centaines de milliers de francs".

Le Conseil d'Etat a décidé d'exonérer la Confrérie d'un montant de 1,9 million de francs. Ce montant représente notamment les salaires de policiers, de gendarmes ou de pompiers présents pendant la fête. S'agissant des frais de sécurité non exonérables, soit un peu plus de 2 millions de francs, ils ont été entièrement réglés par la Confrérie, avait précisé lundi le canton.

L'Etablissement cantonal d'assurance (ECA) a suivi la décision des autorités vaudoises en renonçant à environ 140'000 francs. Les factures des organisations régionales de protection civile, ainsi que celle de l'Association sécurité Riviera restent encore en suspens.

Parmi d'autres créanciers, la municipalité de Vevey a récemment annoncé qu'elle renonçait à un peu plus de 100'000 francs. Le solde de sa facture, soit quelque 485'000 francs, se fera par un remboursement via une baisse de loyer du bâtiment du Musée historique qui appartient à la Confrérie. Le conseil communal doit encore donner son aval.

Diurnes mitigées

Les comptes arrêtés au 31 décembre 2019 de la Fête des vignerons, qui s'est tenue du 18 juillet au 11 août 2019, confirment aussi définitivement que les représentations du spectacle n'ont pas affiché complet.

Au total, 375'000 billets ont été vendus, dont 20'000 pour la répétition générale payante, pour un objectif fixé à 400'000. Les recettes de billetterie correspondent ainsi à un chiffre d'affaires réalisé de 71% pour un objectif fixé à 85%.

Les comptes détaillés montrent en l'occurrence clairement que la vente de billets des spectacles en journée a été le point faible de cette édition 2019. Le taux de remplissage des représentations nocturnes est de 94%, celui des diurnes de 71% seulement, selon le communiqué.

Retombées économiques

L'impact direct de la manifestation est évalué à 189 millions de francs et l'impact indirect à 138 millions de francs. Au total, ce sont 327 millions de francs de retombées économiques qui ont été générées, soit plus de trois fois le coût total de l'événement, explique aussi la Confrérie se basant sur une étude menée par PricewaterhouseCoopers.

Compte tenu des résultats définitifs, "le constat peut déjà être dressé que les fonds propres de la Confrérie des vignerons se voient réduits de l'excédent de charges qu'elle a provoqué", écrit encore la Confrérie. "Le solde du capital encore à disposition après absorption du résultat négatif de la Fête des Vignerons 2019 permet d'envisager le financement des frais d'exploitation de la Confrérie des Vignerons pour les prochains exercices".

"Des mesures touchant à son fonctionnement devront être prises, avec l'aval de l'Assemblée générale des Consoeurs et Confrères, pour en assurer la pérennité", avertit déjà la Confrérie. "A long terme, la perspective est également de reconstituer les fonds propres".

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Lausanne

Vaud poursuit son marathon à la recherche de familles d'accueil

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Le processus pour trouver des familles d'accueil est long, reconnaît Manon Schick, directrice à la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Après l'appel lancé en décembre par le canton de Vaud, près de 200 personnes ont assisté à des séances d'information sur la recherche de familles d'accueil. Dix-neuf familles se sont portées candidates, parmi lesquelles 5 se trouvent actuellement en phase d'évaluation. Au total, le canton cherche à recruter 50 nouvelles familles d'ici la fin 2024.

"Le processus est long", reconnaît Manon Schick, directrice à la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ). "Le chiffre de 50 nouvelles familles est ambitieux, cette campagne représente un véritable marathon, mais nous gardons le cap", indique-t-elle à Keystone-ATS.

Contacts dans le réseau des familles d'accueil actuelles, séances d'information, campagnes sur les réseaux sociaux et dans les médias, le canton met tout en oeuvre pour atteindre ses objectifs. "Au début de l'année, 15 enfants attendaient une famille d'accueil. Si on parvient à en trouver autant afin qu'ils puissent sortir des foyers d'urgence, ce serait déjà très bien. Chaque nouvelle famille d'accueil compte", poursuit Manon Schick.

88% des familles acceptées

En 2023, 15 familles candidates ont été retenues par la DGEJ, tandis qu'une famille a renoncé et une a été refusée. "Cela veut dire que 88% des familles qui ont déposé un dossier ont été acceptées", note Manon Schick.

Ce haut pourcentage traduit l'important travail d'information fait en amont. En effet, accueillir un enfant ne s'improvise pas. En plus d'offrir un foyer familial équilibré, trois critères fondamentaux doivent être remplis : avoir plus de 25 ans, bénéficier d'une chambre de libre et disposer de temps pour s'occuper de l'enfant. Une fois ces conditions réunies, la notion de "famille d'accueil" est large et peut s'appliquer tant à des familles qu'à des couples ou des célibataires.

Revalorisation des indemnisations

Lorsqu'une famille d'accueil est retenue, et qu'un enfant y est placé, elle bénéficie d'un accompagnement ainsi que d'une indemnité mensuelle en fonction de l'âge de l'enfant. Celle-ci devrait être revalorisée cet été, tandis que les obligations administratives, notamment relatives aux dépenses de l'enfant, devraient être allégées.

"Ces enfants ont déjà subi de nombreuses ruptures dans leur vie. En les accueillant dans un milieu familial stable, ces familles contribuent à leur bien-être et rendent un précieux service à la société. Il faut leur faciliter la vie", estime Manon Schick.

En décembre dernier, plus de 190 familles vaudoises accueillaient quelque 200 enfants. Cependant, le nombre d'enfants, notamment des bébés ainsi que des jeunes enfants, ayant besoin d'un tel encadrement est en augmentation, tandis que les familles d'accueil actuelles vieillissent. La prochaine séance d'information aura lieu le 17 juin à Lausanne. Les inscriptions sur le site intercantonal sont ouvertes aussi sur internet (devenir-famille-accueil.ch).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Un rassemblement sur le campus devant le bâtiment occupé

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Des drapeaux palestiniens flottent sur le campus de l'UNIL. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plusieurs centaines de personnes ont afflué samedi sur le campus de l'Université de Lausanne (UNIL) pour soutenir les étudiants qui se mobilisent pour la cause palestinienne. Assemblées générales, ateliers, yoga, musique et discussions ont rythmé la journée.

Depuis jeudi, le hall du bâtiment Géopolis est occupé par un groupe d'étudiants qui réclame le boycott des institutions universitaires israéliennes et un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Ils ont obtenu le droit de rester jusqu'à lundi en fin d'après-midi, où une nouvelle rencontre avec le rectorat doit se tenir.

Sur le campus, des drapeaux palestiniens et diverses banderoles signalent l'occupation des lieux et rappellent les revendications des étudiants. Point d'orgue de la journée, un rassemblement a attiré quelque 400 personnes sur le site. Il s'est déroulé dans une ambiance détendue, les participants restant hors du bâtiment.

Professeurs solidaires

"Gaza, l'UNIL est avec toi" et "A bas l'apartheid israélien" scandent les participants, entre deux prises de parole. Joseph Daher, professeur invité de l'UNIL, tiendra plus tard une conférence. Il salue la mobilisation des étudiants qui "s'indignent pour quelque chose qui est inacceptable, un génocide", dit-il.

Un second professeur, le sociologue Olivier Fillieule, apporte également son soutien, rappelant "que le but des enseignants est de transformer les étudiants en citoyens". Il réclame "une transparence totale" de l'Université sur ses collaborations avec les institutions israéliennes, une revendication reprise dans une lettre adressée à la direction et que le personnel de l'UNIL est appelé à signer.

Volonté de dialogue

L'enseignant salue l'attitude du rectorat qui a montré "pour l'instant du moins" une volonté de dialogue, contrairement à l'EPFL. Celle-ci menace en effet de suspendre l'association Polyquity, en raison d'une conférence jugée "partisane". Plusieurs intervenants ont demandé à la Haute Ecole de reconsidérer sa position.

A l'intérieur de Géopolis, la vie s'organise. Les étudiants tiennent deux assemblées générales par jour, pour prendre des décisions. Des canapés ont été déplacés au rez-de-chaussée. Trois petites tentes grises trônent dans l'atrium, et une salle avec des matelas sert de dortoir, explique une porte-parole. Certains s'apprêtent à passer une troisième nuit sur le site.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Papier découpé: le Japon, la Suisse et le Portugal à l'honneur

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Markus Blum est l'un des trois artistes exposés par le Musée du Pays - d’Enhaut & Centre suisse du Papier découpé à Château-d’Oex jusqu'au 28 juillet. (© )

Le Musée du Pays-d’Enhaut & Centre suisse du papier découpé à Château-d’Oex (VD) accueille une nouvelle exposition temporaire. Jusqu’au 28 juillet, elle fait la place à trois artistes au style de découpage totalement différent, Claude Yersin et le couple Markus et Toshiko Blum.

"Ces ½uvres proposent au public de poser un regard sur trois cultures: celle du Japon, de la Suisse et du Portugal", explique Corinne Karnstädt, responsable des expositions temporaires au Centre suisse du papier découpé dans un communiqué.

Toshiko Blum, habitant Saint-Gingolph (VS), découvre l’art du découpage avec son mari en 1990. Il fait naître en elle une véritable passion, notamment lors de visites au musée de Château-d'Oex. En 2019, le couple commence à créer ses propres ½uvres.

Alpes et soleil levant

L’artiste, de nationalité suisse et japonaise, n’hésite pas, dans ses découpages, à mélanger les cultures. Elle y intègre des tissus traditionnels japonais, en particulier celui des kimonos, qu’elle revisite à sa manière. Passionnée de calligraphie, elle y incorpore également des caractères japonais, choisis avec soin pour leur signification profonde ou leur symbolique.

Pour son mari Markus Blum, le découpage est une manière de raconter des histoires, en particulier celles liées à sa jeunesse passée dans la ferme de son oncle en Suisse alémanique, entouré de vaches, de nature et de pâturages. À noter qu’il s’agit de la première et la dernière exposition du couple en Suisse, ce dernier ayant décidé de s’installer définitivement au Japon après cet événement.

Alentejo

Originaire de Rougemont, Claude Yersin a accepté l’invitation du Centre suisse du papier découpé à venir exposer en ses murs. L’artiste a débuté le découpage alors qu’il était médecin-coopérant aux Seychelles, représentant alors des sujets seychellois.

En 2015, une fois à la retraite, il s'installe au Portugal. Celui qui est également artiste peintre, reprend le découpage en 2018. Il s’inspire principalement de son environnement et de sa région d’Alentejo pour créer représentations de paysages, d’animaux et d’art de vivre de la région.

https://musee-chateau-doex.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Droit de rester dénonce les renvois violents en terres vaudoises

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Le collectif Droit de rester dénonce les interventions violentes en terres vaudoises lors de renvois. (Image d'illustration © KEYSTONE/Gian Ehrenzeller)

Le collectif Droit de rester dénonce la politique vaudoise contre les exilés, notamment lors de l'exécution de renvois forcés. Il évoque les violences exercées par le canton, ainsi que des renvois dans des pays où les conditions de vie ne sont pas vivables, par exemple la Croatie.

Réuni ce matin à Lausanne, le collectif Droit de rester dénonce les renvois violents d'exilés sur terres vaudoises. Il se dit témoin depuis trop longtemps de renvois violents et traumatisants.

Une situation qui n'est plus tenable, dénonce le collectif : les expulsions de Suisse et dans le canton de Vaud sont violentes, tandis que l'arrivée en Croatie est invivable. Des enfants malades qui ne peuvent pas voir les médecins, aucune aide, des logements insalubres, etc. Une violence dénoncée notamment par Tim, membre du collectif Droit de rester :

Il soulève également les dommages physiques, économiques, sociaux de tels traumatismes :

Une partie des personnes concernées reviennent par la suite en Suisse.

Fariah est mère de trois enfants. Elle arrive d'Afghanistan en juillet 2023, avant d'être expulsée début avril dernier en Croatie. Elle dénonce une intervention violente lors du renvoi : un choc lorsque la police est entrée en force dans son logement pour l'en sortir avec ses enfants. Sa jeune fille de 14 ans a notamment été plaquée au sol par cinq policiers pour la contrôler.

Elle raconte les conditions invivables qui l'attendaient en Croatie :

Une situation sur place confirmée par Tim, membre du collectif :

Politique "raciste et inhumaine"

Présente lors de la conférence, l'élue d'extrême gauche au Grand Conseil Mathilde Marendaz a soutenu le collectif. Elle soulève notamment la marge de manoeuvre dont bénéficie le canton pour appliquer les conditions du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM).

La députée vaudoise a dénoncé un tournant "répressif et violent" du Conseil d'Etat dans ce dossier, une politique "raciste et inhumaine". Mathilde Marendaz, députée Ensemble à Gauche au Grand Conseil vaudois :

Le collectif soutient qu'une autre politique cantonale est possible, et appelle à l'arrêt immédiat des violences contre les exilés, particulièrement les mineurs.

Contacté par nos soins, le canton n'a pas souhaité s'exprimer dans l'immédiat.

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