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Vaud

Fête des vignerons: une femme médaillée d'or

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Autre star de la soirée, Corinne Buttet est devenue la première femme à recevoir une médaille d'or lors de la cérémonie du Couronnement des vignerons-tâcherons. (©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La première de la Fête des vignerons s'est déroulée jeudi à Vevey (VD). Première historique: une femme, Corinne Buttet, a reçu une médaille d'or lors de la cérémonie du Couronnement. Le titre de Roi revient à un homme, Jean-Daniel Berthet.

Dès 19h00, l'arène de 20'000 places a accueilli la première des 20 représentations prévues jusqu'au 11 août. Parmi les spectateurs figurait le conseiller fédéral vaudois Guy Parmelin, qui dans un tweet s'est réjoui d'être là pour "ce magnifique spectacle qui unit toutes les régions de la Suisse" et "pas seulement parce que c'était sa profession".

La conseillère nationale vaudoise Isabelle Moret, le Conseil d'Etat vaudois in corpore, la syndique de Vevey Elina Leimgruber et quelques membres du gouvernement fribourgeois ont également assisté au spectacle.

Elaboré par le metteur en scène tessinois Daniele Finzi Pasca, ce dernier raconte une année dans la vie de la vigne à travers une vingtaine de tableaux ouvrant et se terminant par les vendanges. Le tout entrecoupé par les échanges entre Julie, une fillette, et son grand-père, interprété par le comédien Michel Voïta.

Cérémonie unique

Cette première a accueilli une cérémonie solennelle qui n'a lieu qu'une seule fois pendant la Fête des vignerons, même si elle va se répéter de manière symbolique dans les 19 éditions: le couronnement des vignerons-tâcherons.

Provenant de l’aire visitée par la Confrérie, soit entre Pully (Lavaux) et Lavey-les-Bains (Chablais), six d'entre eux ont reçu leur couronne des mains de l'abbé-président de la Confrérie des vignerons, François Margot. Parmi les lauréats figure la vigneronne Corinne Buttet, 56 ans, originaire de Chardonne.

Employée des Vignes de Vevey et Obrist SA, elle est devenue la première femme à recevoir cette distinction au cours de la longue histoire de la Fête. Lors de la précédente édition en 1999, une autre femme, Jeanne Delapraz, avait décroché une médaille d'argent.

Le roi vient d'Epesses

Le titre de Roi de la Fête a été attribué à Jean-Daniel Berthet. Agé également de 56 ans, ce vigneron-tâcheron d'Epesses travaille chez Luc Massy Vins. Jean-Daniel Berthet succède au palmarès à Raymond Favez, sacré en 1999. Ce dernier a obtenu une médaille d'argent.

La cérémonie a également permis de remettre 19 médailles d'argent et 49 médailles de bronze. Quelque 200'000 francs de primes diverses ont été distribuées.

Longue tradition

Le Couronnement est à l'origine de la Fête des vignerons, dont la première édition en 1797 fut spécialement imaginée pour intégrer cette cérémonie. Celle-ci permet de récompenser le travail des vignerons-tâcherons, appelés ainsi car ils exploitent des vignes qui ne leur appartiennent pas. Historiquement, la Confrérie est mandatée par les propriétaires pour stimuler l'excellence du travail de leurs employés.

Depuis, les objectifs de la Confrérie ont peu évolué. Elle organise trois visites annuelles dans les vignes au cours desquelles le travail des vignerons-tâcherons est noté. Tous les trois ans, le classement obtenu à partir de ces notes donne lieu à une cérémonie, "la Triennale". Et une fois par génération environ, cette cérémonie prend une ampleur exceptionnelle pour donner la Fête des vignerons.

Public emballé

Le public a été emballé par la représentation qui a duré environ 3h30 en raison du Couronnement. Il a aussi dûment applaudi les vignerons primés.

En matinée, l'abbé-président François Margot avait relevé que lors de cette édition 2019, la Confrérie a inversé la tradition. La journée d'ouverture a commencé en début d'après-midi par la parade pour présenter collectivement tous les vignerons avant que le classement des meilleurs ne soit dévoilé. En 1999, le cortège avait eu lieu après le couronnement.

Les cloches sonnent

Ce défilé a attiré pas moins de 40'000 personnes, selon une estimation de la police. Il a réuni environ 7000 participants, acteurs, figurants, membres de la Confrérie et fanfares. Il a été suivi d'un banquet "frugal" offert à tous les figurants-acteurs et et invités.

Peu auparavant, vers 13h30, les cloches avaient sonné à la volée, entre Lausanne et Aigle et jusque dans l'arrière-pays veveysan pour marquer l'ouverture de cette manifestation qui n'a lieu qu'une fois par génération.

(KEYSTONE-ATS)

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Économie

Vaud empoigne le dossier de la pénurie de logements

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Une première table ronde consacrée à la pénurie de logements dans le canton de Vaud a eu lieu lundi à Lausanne. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La première Table ronde vaudoise sur le logement a réuni lundi à Lausanne de nombreux acteurs du domaine. La rencontre a permis l'ouverture d'un dialogue durable. Des premières pistes de réflexion ont été dégagées en vue de l'élaboration d'un plan d'action de l'Etat visant à sortir le canton de la situation de pénurie d'ici la fin de la décennie.

Vaud connaît depuis plusieurs années une situation tendue sur le front du logement, avec un taux de vacance inférieur à 1,5% (1,14% en moyenne sur la période 2021-2023), rappelle le canton mardi dans un communiqué. Pour la conseillère d'Etat Christelle Luisier Brodard, inverser la situation passe par des solutions nourries d'un dialogue constructif entre les acteurs institutionnels, associatifs et économiques.

Echanges "très riches"

La première table ronde du logement a ainsi réuni à l'initiative du Département des institutions, du territoire et du sport (DITS) faîtières de communes, entrepreneurs, urbanistes, architectes, développeurs, maîtres d'ouvrage ou encore propriétaires et locataires. Ces" échanges très riches" entre l'Etat et les participants vont s'intensifier au cours des mois prochains.

L'objectif, annoncé par la cheffe du DITS, est l'établissement d'un plan d'action "logement". Son déploiement devra permettre au canton de sortir de la situation de pénurie à l'horizon 2028-2030.

"Le principe que nous lançons s'inscrit dans la continuité du plan d'action fédéral lancé en février et qui distingue les niveaux de compétences fédérale, intercantonale et cantonale. A l'échelle vaudoise, nous partageons tous une responsabilité vis-à-vis de la population de notre canton qui doit pouvoir se loger convenablement, selon ses aspirations et ses ressources", souligne la ministre, citée dans le communiqué.

Oppositions dans les communes

Revenant sur les causes du manque de logements, le canton cite le contexte de forte croissance démographique, une production d'appartements insuffisante et qui ralentit, une disponibilité foncière déficiente ou encore la raréfaction des matériaux et de la main-d'½uvre dans la construction.

Un autre phénomène récent freine également le rythme de création de logements: l'opposition de plus en plus marquée aux projets de nouveaux quartiers portés par les communes et qui nécessitent plusieurs années de procédure. Nombre de projets ont ainsi été refusés dans les urnes vaudoises ces dernières années, cela alors même que le cadre légal fédéral (LAT) exige une densification vers l'intérieur du milieu bâti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Une femme tuée par son compagnon dans son appartement à Vevey

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L'alerte du féminicide à Vevey a été donnée dans la nuit de vendredi à samedi passé (photo symbolique). (© Keystone/GABRIEL MONNET)

Une femme de 40 ans a été tuée samedi à Vevey (VD), a indiqué mardi la police cantonale. Selon les premiers éléments de l'enquête, cette Suissesse serait décédée à la suite de violences domestiques. L'auteur présumé, son compagnon, a été interpellé sur les lieux.

La femme a été retrouvée inanimée dans son appartement à la suite d'un appel d'urgence aux alentours de 02h30 dans la nuit de vendredi à samedi passé. Elle est décédée malgré l'intervention rapide des secours, a précisé la police vaudoise dans son communiqué.

Sur les lieux, un homme de nationalité suisse âgé de 32 ans a indiqué avoir blessé sa compagne au moyen d'un objet contondant, dans l'appartement qu'elle occupait à Vevey, écrit la police. Une enquête a été ouverte par le Ministère public afin de déterminer les circonstances de ce décès, "vraisemblablement consécutif à des violences domestiques".

En détention provisoire

Les investigations ont été confiées aux enquêteurs de la police de sûreté. Une procureure a demandé la mise en détention provisoire de l’auteur présumé au Tribunal des mesures de contraintes (TMC). L'enquête devra déterminer le déroulement des faits, ainsi que les éventuelles motivations qui l'entourent, afin de permettre aux autorités notamment d'établir si les conditions d'un féminicide sont réunies.

Cet événement a nécessité l'intervention de trois patrouilles de la Police Riviera, quatre patrouilles de la gendarmerie ainsi que des inspecteurs des brigades criminelle et de police scientifique de la police de sûreté, d'une ambulance et de médecins du Centre universitaire romand de médecine légale, détaille encore la police.

Rapport politique attendu

Pour rappel, l'année 2023 avait été marquée au printemps par deux féminicides au couteau, en l'espace de quatre jours, respectivement à Lausanne et à Vevey. En mai, la justice vaudoise avait, elle, condamné à quatorze ans de prison ferme un ex-toxicomane de 32 ans pour assassinat. En novembre 2018 à Yverdon-les-Bains, il avait étranglé son amie, laquelle était mère de trois jeunes enfants.

Fin mai de la même année, devant le Grand Conseil vaudois, la présidente du gouvernement Christelle Luisier Brodard avait annoncé que le Canton avait mandaté l'Université de Lausanne pour mener une étude sur le suivi des violences domestiques en terres vaudoises. Le rapport est attendu cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le PAC Lavaux retourne à la case commission

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Le dossier du PAC Lavaux doit repasser par la commission (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le traitement du PAC Lavaux par le Grand Conseil vaudois est mis provisoirement en attente. Le dossier doit retourner en commission, qui devra se prononcer à nouveau sur certaines oppositions.

Une opposition de la Commission intercommunale de Lavaux (CIL) et de plusieurs Municipalités n'a pas été traitée de manière "équitable" lors de son premier passage en commission, à la suite de certaines "incompréhensions".

Toutes les oppositions concernant le périmètre du PAC Lavaux doivent être traitées de la même manière, en suivant le même arbre décisionnel, a expliqué la PLR Florence Gross. Sans cela, le dossier s'exposerait à de "multiples recours" et la procédure serait encore retardée, ont souligné plusieurs de ses collègues.

La conseillère d'Etat en charge du dossier, Christelle Luisier, a également relevé qu'un retour en commission constituait "la solution la plus propre". Elle a toutefois demandé que la commission se réunisse rapidement, afin que le Grand Conseil puisse reprendre sans tarder son examen du PAC Lavaux.

Dossier hors norme

C'est la troisième semaine de suite que le Grand Conseil se penchait sur ce plan d'affectation cantonal (PAC). Il devra donc y revenir à une date ultérieure pour finir le premier débat. Un second débat sera ensuite nécessaire. Mais celui-ci n'aura pas lieu avant plusieurs mois sachant qu'une mise à l'enquête complémentaire sera nécessaire.

Pour mémoire, le traitement du PAC Lavaux est exceptionnel, tant par sa complexité que par les compétences qui sont attribuées au Grand Conseil. Normalement, c'est le Conseil d'Etat qui adopte un tel plan et lève les oppositions déposées durant la mise à l'enquête publique (160 dans le cas du PAC Lavaux). Mais dans ce cas précis - et c'est une première historique dans le canton de Vaud -, cette tâche revient au Parlement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

"On ne sait pas lorsqu'une telle situation va se représenter"

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Responsable du 3x3 suisse, Domenico Marcario est confronté à de multiples défis (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le 3x3 masculin helvétique est à la croisée des chemins. Admise dans deux Tournois de Qualification Olympique, l'équipe de Suisse doit concrétiser son rêve.

La concurrence se fait de plus en plus grande, et la génération de la star suisse de la discipline Westher Molteni (36 ans) est plutôt en fin de cycle.

"Les JO, c'est notre voeu, c'est notre souhait. C'est un rêve qui est devenu un objectif. Avec ces entraînements spécifiques, c'est vraiment du concret", explique Domenico Marcario, responsable du 3x3 à Swiss Basketball, qui a ouvert ses portes à Keystone-ATS à l'occasion de l'un des quelque 30 entraînements spécifiques programmés à Lausanne dans l'optique de ces TQO.

"On a mis quelque chose en place, il y a une feuille de route, il y a un plan d'action et nous avons deux opportunités de nous qualifier pour les Jeux de Paris", poursuit le Québécois, conscient que le premier TQO (12-14 avril à Hong Kong) sera plus difficile à négocier que le troisième et dernier (16-19 mai à Debrecen).

D'une part, un seul ticket pour Paris sera attribué à Hong Kong, où huit équipes seront engagées et où la Suisse figurera dans un groupe très relevé avec les Pays-Bas et l'Autriche en favoris. D'autre part, si les membres de la Team Lausanne de 3x3 sont bien présents à Beaulieu pour cette première phase de préparation, ce n'est pas le cas des joueurs engagés avec Fribourg Olympic en basket "classique".

Natan Jurkovitz et Jonathan Kazadi étaient bien là lors du rassemblement en février. Mais pas Arnaud Cotture, qui a décliné cette convocation. Tous trois ne rentrent de toute manière pas en compte pour le TQO de Hong Kong, qui débutera six jours après la finale de Coupe de Suisse entre Olympic et les Lions de Genève. Ils seront en revanche disponibles pour la préparation au TQO prévu en mai, soit après la finale des play-off de SBL.

Un défi au quotidien

Si feuille de route il y a, elle reste difficile à esquisser. Entre les engagements à cinq, les tournois internationaux de 3x3 et les obligations professionnelles de ceux - nombreux - qui ne vivent pas que du basket, le coach Vladimir Ruzicic a une petite dizaine de joueurs sous ses ordres chaque lundi et chaque mardi.

"Ce n'est pas toujours simple à gérer", regrette Domenico Marcario, qui a dû convoquer des internationaux M23 dans un cadre élargi comprenant aussi Brunelle Tutonda, Tshi Kashama ou Titouan Vannay. "Il y a des défis logistiques, avec des joueurs qui ne jouent qu'au 3x3, et d'autres qui évoluent en club à cinq contre cinq et ne jouent que pendant l'été au 3x3", rappelle-t-il.

"Avec des tournois comme le premier TQO (réd: pour lequel la Suisse a récupéré une place initialement réservée à Israël) qui se déroulent en pleine saison de cinq contre cinq, il fallait trouver des solutions. C'est notre réalité et on en est là, avec certains joueurs qui ont pu être libérés par leur club (réd: Jonathan Dubas et Thomas Jurkovitz) et certains qui le seront plus tard", poursuit Domenico Marcario.

Il s'agit de saisir pleinement cette double opportunité. "On ne sait pas lorsqu'une telle situation va se représenter. Maintenant, il faut se focaliser sur notre premier objectif, qui est de performer dans le premier TQO, et on aura ensuite une éventuelle deuxième opportunité. Mais le fait d'avoir ces deux occasions montre qu'on a mis en place les choses nécessaires pour atteindre les plus hauts sommets que sont les JO", se réjouit Domenico Marcario.

Un trio indispensable

Est ce l'année ou jamais pour le 3x3 masculin suisse? "Je pense que oui", répond Westher Molteni, habitué aux tracas logistiques puisqu'il vit au Tessin tout en s'entraînant à Lausanne. "Quand le 3x3 a commencé à se développer, la Suisse était en avance sur de nombreux pays, mais nous sommes désormais un peu en retard", souligne-t-il.

"De plus en plus de nations ont des joueurs qui pratiquent exclusivement le 3x3, de manière professionnelle, alors qu'en Suisse le 3x3 dépend avant tout des initiatives privées. En Suisse, seuls la Team Lausanne et Montreux jouent au 3x3 toute l'année. Les autres équipes n'évoluent dans cette discipline que l'été, alors que la saison de 3x3 a déjà commencé", rappelle "King Wes".

L'expérience de la Team Lausanne est d'ailleurs indispensable. Sauf accident, la Suisse alignera le trio lausannois Westher Molteni-Gilles Martin-Marco Lehmann à Hong Kong, au côté d'un quatrième homme qui reste à désigner. "Nous connaissons nos adversaires, et les avons déjà tous battus", lâche Molteni.

Le Tessinois ne cache pas sa déception que tout le monde n'ait pas pleinement joué le jeu du 3x3 dès cette fin d'hiver. "La Suisse peut aller aux JO aujourd'hui, et dans l'avenir je ne vois pas vraiment d'autre option pour aller aux JO que le 3x3. C'est peut-être notre seule chance: le niveau moyen des autres pays augmente vraiment. Mais je comprends les clubs, leurs intérêts sont dans le cinq contre cinq. Et ils ont déjà fait un sacré pas en avant en libérant certains joueurs pour cette préparation", conclut-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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