International
La Croatie touchée par un séisme de magnitude 6,4
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2020/12/seisme-croatie-1000x600.jpg&description=La Croatie touchée par un séisme de magnitude 6,4', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Un tremblement de terre de magnitude 6,4 a frappé mardi le centre de la Croatie. Le séisme a provoqué panique, effondrement de maisons et la mort d'une enfant. Par précaution, une centrale nucléaire a été mise à l'arrêt en Slovénie voisine.
L'épicentre de la secousse, qui a eu lieu vers 11h30 GMT (midi en Suisse), était localisé à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Zagreb, dans la région de Sisak, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS). La ville de Petrinja, 20'000 habitants, a été particulièrement touchée, selon des images diffusées sur les médias nationaux et les réseaux sociaux.
Des toits se sont affaissés sur des maisons, des rues étaient jonchées de briques et autres débris tombés à terre, tandis que des secouristes se précipitaient dans les décombres ou à l'intérieur des maisons abîmées pour venir en aide aux éventuelles victimes.
Mort d'une fillette
"Nous retirons actuellement des gens des décombres, nous ignorons encore s'il y a des morts ou des blessés", a déclaré à une chaîne télévision locale le maire de Petrinja, Darinko Dumbovic. "Nous avons été informés qu'une fillette de 12 ans était morte (...), nous n'avons pas d'informations sur d'autres victimes", a annoncé peu après le premier ministre croate Andrej Plenkovic, en visitant les lieux de la catastrophe.
"Ce n'est pas sûr ici", a-t-il ajouté, expliquant que les autorités allaient installer des conteneurs pour abriter les personnes dont les maisons étaient à risque. "C'est la panique générale, tout le monde cherche à connaître le sort de ses proches", a commenté le maire. Les secours sont intervenus très rapidement dans la ville, où l'armée a été également déployée et où l'électricité était coupée dans les quartiers du centre.
Le maire a déclaré à la télévision locale que les dégâts étaient toujours en cours d'évaluation. Une maternelle, par chance vide au moment du tremblement de terre, figure parmi les bâtiments effondrés. "La ville n'est plus qu'un champ de ruines. C'est la panique générale, tout le monde cherche à connaître le sort de ses proches", a commenté le maire.
"J'ai peur, je n'arrive à joindre personne à la maison, les téléphones ne marchent plus", confiait à un média croate une habitante, visiblement très inquiète pour les siens. Une vingtaine de personnes ont été hospitalisées, dont deux dans un état critique, rapporte la chaîne régionale N1.
Le séisme a été fortement ressenti dans la capitale Zagreb, où des habitants se sont précipités dans les rues et des tuiles de toits d'habitations se sont écrasées sur la chaussée, a constaté l'AFP. Dans un supermarché, des marchandises sont ainsi tombées des étals et des bouteilles se sont brisées au sol, selon des images des réseaux sociaux.
Centrale nucléaire arrêtée
Le séisme a été également ressenti en Slovénie voisine, notamment dans la capitale Ljubljana, ainsi que dans d'autres pays de la région, en Hongrie et Autriche, ont signalé des témoins et les médias. La centrale nucléaire slovène de Krsko a été mise à l'arrêt "par précaution". La procédure s'est activée de manière "automatique", a indiqué la centrale dans un communiqué.
"Des procédures de vérification préventives du système et des équipements" sont actuellement en cours. La centrale, qui se trouve à quelque 120 km de Ljubljana, devrait être reconnectée au réseau électrique "dans les 24 heures", a précisé le ministre des Infrastructures Jernej Vrtovec, cité par l'agence de presse STA. Selon les premiers éléments fournis, aucune anomalie n'a apparemment été constatée.
L'UE propose son aide
"Nous sommes prêts à aider", a réagi sur Twitter la patronne de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. "Nos pensées vont aux blessés et aux secouristes", a également commenté Charles Michel, le président du Conseil européen.
La veille, un séisme d'une plus faible magnitude avait touché la même région, ne causant que des dégâts matériels mineurs. En mars, la capitale Zagreb avait été frappée par un tremblement de terre de magnitude 5,3 qui avait provoqué d'importants dommages.
Les Balkans sont une zone de forte activité sismique. Les tremblements de terre y sont fréquents.
International
Marco Odermatt pour une revanche
Eliminé en première manche à Copper Mountain, Marco Odermatt aura soif de revanche à l'heure d'aborder le géant de Beaver Creek dimanche. Le Nidwaldien sera forcément l'homme à battre.
Marco Odermatt a très oublié son échec de Copper Mountain, où l'Autrichien Stefan Brennsteiner s'est imposé. Le champion olympique 2022 de la discipline a renoué avec la victoire dès sa course suivante en s'adjugeant la descente de Beaver Creek jeudi. Il espère reprendre sa domination en géant, où il a gagné 18 des 24 dernières courses disputées sur le front de la Coupe du monde.
"Odi" a d'ailleurs une revanche à prendre en géant à Beaver Creek: il n'y a jamais fait mieux qu'une 27e place (en 2018, à l'âge de 21 ans), et est sorti de piste lors de ses trois autres départs. L'an dernier, il avait même connu dans le Colorado sa troisième élimination consécutive dans un géant de Coupe du monde. Avant de reprendre la main à Val d'Isère.
Loïc Meillard sera quant à lui sous pression dimanche (1re manche à 18h, 2e manche à 21h). Le skieur d'Hérémence, 14e à Sölden et 18e à Copper Mountain en géant, est toujours en quête d'un premier top 10 cet hiver. Thomas Tumler, vice-champion du monde 2025 de la discipline - devant Meillard -, espère lui confirmer sa montée en puissance après avoir terminé 16e à Sölden et 9e à Copper Mountain.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Bethléem s'illumine et retrouve un peu de joie à l'approche de Noël
Bethléem a retrouvé un peu de joie samedi soir. Le traditionnel spectacle des illuminations de la ville de naissance de Jésus à l'approche de Noël a été inauguré en grande pompe, après deux années d'annulation du fait de la guerre à Gaza.
En présence du maire de la ville Nicola Canawati, et de représentants de diverses confessions chrétiennes, le grand arbre de Noël surmonté d'une étoile rouge scintillante s'est éclairé sous les vivats d'une foule compacte assemblée sur la place de la Mangeoire, devant la basilique de la Nativité construite sur la grotte où la tradition chrétienne situe la naissance du Christ.
L'ambiance est éclectique mêlant fanfare de cornemuses des scouts palestiniens et "Jingle Bells". Dans la foule, des vendeurs de café, tout ce qu'il y a de plus oriental, côtoient des pères Noël, manteaux pourpres et barbes blanches, qui écoulent des stocks de bonnets à pompons.
La saison est lancée, qui ne s'arrêtera pas au Noël catholique du 25 décembre mais se prolongera jusqu'à la fête orthodoxe, le 7 janvier.
En 2023 et 2024, la municipalité de Bethléem, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, avait annulé les festivités de rue du temps de Noël par solidarité avec les Palestiniens de Gaza, sous les bombes de l'armée israélienne.
Aujourd'hui, plus de deux ans après la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, une trêve très fragile tient tant bien que mal à Gaza, depuis bientôt deux mois.
"Résilience"
Mais la Cisjordanie reste en proie à une violence endémique liée au conflit israélo-palestinien.
Si les chrétiens fêteront à Noël la naissance de Jésus, Dieu fait homme, "Prince de la paix" et sauveur du monde, ils sont loin d'être les seuls à marquer le début des illuminations de Bethléem, ville aujourd'hui largement musulmane.
La tête couverte d'un hijab, Abir Shtaya, 27 ans, qui travaille à l'université Al-Zaytoonah de Salfit, dans le nord de la Cisjordanie, a bravé les barrages israéliens pour venir.
"Nous voulons célébrer et être avec nos frères et soeurs à Bethléem pour profiter de cette journée", dit-elle. "Après tout ce qui s'est passé et vu la situation [actuelle], c'est comme un symbole de résilience".
Sur la place, des religieuses en habit croisent des parents qui achètent des ballons à leurs enfants. L'air est empli de rires, et la pluie, une bénédiction après une année particulièrement sèche, ne gâche en rien la fête.
Originaire de Chine mais vivant en Israël depuis des décennies, Liyu Liu est partie tôt de chez elle, dans le nord, pour venir en bus avec un groupe.
"C'est assez émouvant [d'être là] après deux ans de rien d'autre que la guerre et la mort", dit cette femme de 50 ans.
Bethléem vit principalement du tourisme religieux. Le 7 octobre 2023 a coupé net l'afflux des pèlerins qui avaient repris le chemin des Lieux saints après deux années d'interruption quasi-totale à cause de la pandémie de Covid.
"C'est calme"
Depuis quelques mois, on observe un timide retour: des petits groupes venus surtout d'Asie, d'Amérique du Sud et d'Europe de l'Est.
Mais les gens qui souhaiteraient venir en pèlerinage "continuent à avoir peur puisqu'il n'y a pas de fin de la guerre officiellement", relève Fabien Safar, guide et directeur de la société Terra Dei, organisatrice de pèlerinages en Terre Sainte.
"Les gens s'inquiètent aussi avec la situation au Liban [et se demandent] ce qui va se passer", ajoute-t-il en faisant référence à la récente montée des tensions entre Israël et son voisin du nord faisant craindre une nouvelle guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste libanais Hezbollah.
M. Safar se prépare à accueillir trois groupes de pèlerins fin décembre, après deux Noël sans clients.
"Ca fait du bien", dit-il, mais même s'il a "déjà quelques réservations à partir du mois de février", la "reprise réelle" viendra selon lui en 2027" et "dépendra évidemment de l'évolution de la situation avec le Liban et de l'avenir de Gaza".
"Le Covid c'était mauvais mais rien en comparaison de ces deux dernières années", maugrée Mike Shahen, 43 ans, qui tient un magasin de céramique sur la place de la Mangeoire.
Le retour des lumières de la ville, espère-t-il, est "un message pour le monde que c'est calme" ici.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
A Hawaï, les spectaculaires jets de lave du volcan Kilauea
Sa lave est projetée à plus de 350 mètres de haut: des images spectaculaires du volcan Kilauea, un des plus actifs du monde, en éruption depuis près d'un an dans l'archipel de Hawaï (États-Unis), sont diffusées samedi par l'Institut américain de géophysique (USGS).
Le volcan américain connaît son 38e épisode de jaillissement de lave depuis décembre dernier, quand il est entré en éruption.
L'épisode actuel a débuté samedi matin "autour de 08h45", heure locale, et "trois bouches produisent actuellement des fontaines" de lave, les plus hautes s'élevant à près de 370 mètres de haut, selon l'USGS.
"Ce triple jaillissement est un événement extrêmement rare et c'est la première fois qu'il est observé au cours de cette éruption", souligne-t-il.
"De la lave et de la pierre ponce ont détruit juste avant 10 heures du matin" une des caméras qui diffusent des images en direct du volcan "depuis l'intérieur de la zone fermée", précise l'institut.
L'USGS estime qu'il "pourrait s'agir d'un autre épisode relativement court, d'une durée de moins de 6-8 heures, comparable au précédent" datant de novembre.
Le Kilauea est resté en éruption de manière quasi continue depuis 1983. Il fait partie des six volcans actifs de Hawaï, avec notamment le Mauna Loa, le plus gros au monde.
Même plus petit, le Kilauea est plus actif et est un site très prisé des touristes pour ses éruptions de lave spectaculaires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
La finale pour l'Inter Miami
Inter Miami est le nouveau champion de la MLS. Devant leur public, Lionel Messi et ses coéquipiers ont battu 3-1 le Vancouver de Thomas Müller dans la grande finale du championnat.
Récent transfuge de l’Atlético Madrid, Rodrigo De Paul a inscrit le 2-1 de la 71e minute pour redonner l’avantage à ses couleurs. C’est son capitaine Lionel Messi qui lui a délivré une véritable offrande sur cette action décisive. Un Lionel Messi qui a également signé l’assist pour le 3-1 de Tadeo Allende à la 96e.
Arrivé à Miami à l’été 2023, Lionel Messi a ainsi cueilli le titre lors de sa troisième saison dans le club présidé par David Beckham. Il lui reste maintenant à arrêter son choix quant à sa présence ou non lors de la prochaine Coupe du monde.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Le Parlement assouplit la loi sur le matériel de guerre
-
InternationalIl y a 2 jours
Trump réajuste sa "stratégie de défense" à l'échelle mondiale
-
VaudIl y a 3 jours
Un automobiliste de 88 ans perd la vie à Bretonnières
-
LausanneIl y a 3 jours
Lausanne: 41 personnes prévenues de fraude aux assurances sociales
-
InternationalIl y a 3 jours
L'OSCE doit observer un éventuel cessez-le-feu en Ukraine
-
VaudIl y a 2 jours
Sébastien Cala se porte candidat pour remplacer Rebecca Ruiz
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Aéroport de Zurich: bientôt la fin de la limitation des liquides
-
VaudIl y a 2 jours
Vaud Talent Hub veut faciliter l'accueil et la rétention de talents


